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16/04/2010

Regarde moi et je te dirai qui tu es

ombre.jpgRegardez un visage. Regardez attentivement. Que voyez vous ?

La question peut à la fois être futile ou non. C’est souvent grave. Tout dépend de ce en quoi la rencontre vous engage.

J’ai vu, interviewé plusieurs centaines de personnes et dans ces rencontres, d’où il devait sortir une évaluation, mon regard s’inscrivait dans la question : Qui êtes vous ?

Du genre observateur, étant par nature photographe, j’ai toujours essayé de percer ce mystère qu’est un regard, une attitude, une inflexion de voix et bien d’autres réactions. Qui êtes vous ?

J’ai pour cela utilisé la Programmation Neuro Linguistique (PNL)

Est-ce qu’un physique s’accorde avec une personnalité ? Est-ce à l’inverse qu’une personnalité est trahie par un physique ?.

Il y a un corps qui occupe l’espace. Il y a un cerveau qui se cache derrière des yeux. Oui les yeux. Tous les animaux par exemple, de face, en situation d’évaluation ou d’affrontement vous fixe dans les yeux. Avez vous remarqué qu‘un chien, par exemple, ou un chat, votre chat vous dévisage lorsqu’il s’adresse à vous. Vous jouez avec votre chien il essaye de saisir ce que vous allez faire et pour cela il vous fixe droit dans les yeux. Il en est de même du serpent et de bien d’autres animaux beaucoup moins familier.

Donc la seule porte d’entrée avec le cerveau sont les yeux et bien sûr leur langage particulier que véhicule le regard.

Il peut y avoir ce salaud à la gueule d’ange, cette femme à qui « on donnerait le bon Dieu sans confession » et qui sont la pire engeance qu’est portée la terre. Il y a des gens simples qui sont simples, des hommes bons et désintéressés qui sont bons et désintéressés.

Est-ce que l’examen attentif d’un visage peut dévoiler la véritable personnalité qui se cache derrière ?

La question reste sans réponse absolue car trop de paramètres interviennent quoique très souvent les personnes qui vous abordent tombent le masque et se dévoilent tôt ou tard, tant il est vrai que « cachez le naturel, il revient au galop ».

12/04/2010

Pour ne rien dire..., mais écrire !

page blanche.php.jpgJe pense que rien n’est plus difficile que de se forcer à faire une tâche lorsqu’on n’en ressent pas le courage. D’ailleurs à l’évocation de ce que je viens d’écrire, là, maintenant, je me souviens d’avoir eu le plaisir de rencontrer le grand chansonnier Léo Campion il y a bien longtemps. Maître Histrion, comme il se nommait avec humour. Quelle voix il avait et qui résonne encore en moi. Oui, il disait, paraphrasant cette vieille maxime qui dit : « Ne jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même. » cette sentence bien à lui : « Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le surlendemain. ».

Ainsi je remets souvent (trop souvent ?), à plus tard, l’écriture de quelques textes sur mon blog. Textes péniblement sortis d’une imagination fatiguée faute d’inspiration (ou serait-ce de la paresse ?). Mais le surlendemain arrivant je remets au surlendemain suivant. J’avoue que j’en ai presque honte (presque seulement, faut tout de même pas exagérer !).

Bref, je n’ai pas la panne de la feuille blanche, mais celle de l’écran vide et bien blanc devant des yeux grands ouverts.

Pourtant, me direz vous, il y a plein de choses à dire, donc à écrire. Voyez l’actualité. Le politique est source de colère ou de railleries, rarement de joies. La télé également pourrait alimenter mon cerveau affligé par un journal télévisé, le fameux vingt heures par exemple, si ce n’étaient leurs stupides débats ou tables rondes qui suivent aussitôt et qui me coupe l’herbe sous le pied. Tout est dit ou presque. Le pour, le contre, et même le non défini. Difficile alors de surajouter quelque chose digne d’intérêt. Il y a bien, les petites choses de la vie. Là, peut-être, peut se dessiner une quelconque philosophie utile au genre humain. Mais je présume qu’il ne soit pas trop réceptif, le genre humain, à mes futiles élucubrations. Alors il ne reste que je n’écrive que pour moi, pour me faire travailler les méninges, comme dirait mon excellente épouse : « c’est bien que tu écrives, ça te fait travailler la tête ! ». Ecrire pour la mise en idée, écrire pour écrire, j’allais dire pour griffonner quelque chose et se poser là, devant un écran blanc qui demande à être souillé, violé et qui appelle mes blessures.

En fait, mine de rien je viens d’écrire à partir de futilités, ces futilités que certains nomment philosophiques et que d’autres moins dupes, nomment élucubrations stériles.

Je m’en fout ! J’ai écrit ne vous en déplaise…., pour me faire travailler la tête !

J’ai rempli mon contrat et ce n’est déjà pas si mal. Demain sera autre jour et peut-être autres élucubrations. Moi je dois écrire mais vous, vous avez la chance si vous le voulez de ne pas me lire. Veinards !

01/04/2010

Un très bon livre !

grande-1982201-2733536.jpgVoilà un livre dont on va parler. J’ai eu le grand privilège de pouvoir le lire avant qu’il soit présent chez les meilleurs libraires et dans les bacs des grands distributeurs telle la Fnac qui, par exemple, l’a déjà référencé avant même qu’il ne paraisse. C’est dire si ce livre est attendu, comble une lacune certaine et va avoir un beau succès auprès de tout public. Public qui utilise internet bien sûr mais pas que lui. Je pense à ceux qui plus particulièrement tiennent un blog ou qui les parcourent tout simplement, ceux qui vont sur les forums s’exprimer, tous les étudiants de grandes écoles et de fac qui doivent réfléchir sur ce sujet et tous les politiques de quelques bords qu’ils soient pour s'éduquer et se documenter sur l’importance de cet immense révolution de notre époque qu’est internet.

Le texte est clair, soutenu par de nombreux exemples concrets.

Je vous recommande chaudement ce livre passionnant. C’est une réussite.

26/03/2010

Gare au Crumble !

 

crumble-aux-pommes-81403.jpgIl est quatorze heures et ce soir nous recevons.

L’histoire que je vais vous raconter remonte à un mois.

Il est donc quatorze heures et nous recevons le soir quelques amis pour déguster une super choucroute.

Mon épouse a déjà préparé l’essentiel de ce qu’elle va leur servir mais seul, le dessert reste à être confectionné. Traditionnellement c’est moi qui le prépare. Donc me voilà dans la cuisine et je pose notre recueil de recettes (un classeur souple muni de nombreuses pochettes plastiques dans lesquelles se glissent différentes recettes salées ou sucrées). Je le pose donc ouvert, près de moi sur mon plan de travail.

Mon choix se porte sur un crumble aux pommes qui sera servit dans autant de ramequins qu’il y aura d’invités.

Je ne sais pas si vous le savez mais la pâte se confectionne en la mélangeant avec ses mains.

Pour se faire je me sépare de mon alliance, ma seule bague, que je pose près de moi car je dois malaxer ce mélange. Ce qui est très désagréable, dans cette opération, c’est que cette pâte s’introduit entre le doigt et le métal ce qui nécessite de se nettoyer ensuite avec soin les mains.

Bref, les doigts enfin libres, je malaxe bien consciencieusement ce matériel.

Ensuite je coupe mes pommes en très petits morceaux après bien évidemment les avoir épluchés.

Je compose tous mes ramequins, je les enfourne dans mon four préalablement chauffé, j’attends ma cuisson parfaite, je les retire, bref j’ai encore réussi un dessert dont j’ai le secret.

Pourquoi ne pas le dire ? (je plaisante !)

Je quitte la cuisine après l’avoir rangé et avoir nettoyé le plan de travail.

Vers 16 heures je m’aperçois soudain que mon alliance manque à mon doigt.

Je retourne dans la cuisine et constate qu’elle a disparue. Je recherche encore et encore à hauteur de travail, à plat ventre… rien !

Une alliance qui fait un centimètre de large ne peut disparaître ainsi.

Pourtant rien ! Je vide mes deux poubelles sur une table que je trie avec grand soin : Rien !!

Aurait-elle roulé sur le sol et sortie de la cuisine ? Après cette nouvelle recherche toujours à quatre pattes, rien ?

J’abandonne cette recherche incroyable pour l’instant car nos invités vont arriver. Je les préviens bien sûr lorsqu'ils arrivent de manger prudemment leur dessert afin de ne pas se casser une dent sur un bijou squatteur. Mais de ce coté là aussi : Rien ! Elle s’est littéralement volatilisée ! C’est proprement incompréhensible !

Plusieurs jours se sont passés ensuite avec un séjour d’une semaine à la montagne et encore des jours et des jours jusqu’à ce matin…

Ce matin ? Pourquoi ? Voilà !

Tôt le matin, réveillée, mon épouse s’interroge sur ce qu’elle va bien pouvoir faire pour le dîner qu’elle donne samedi prochain. Elle se lève, prend le classeur souple muni de ses nombreuses recettes dans le tiroir où il est rangé, l’emmène vers notre lit, s’allonge et le consulte attentivement. Un peu plus tard, elle m’appelle pour me donner un aperçu de ses choix. Je m’approche et vois le classeur ouvert sur un oreiller. Mon épouse commence à me donner ses choix lorsque mon regard se pose à coté et je découvre mon alliance à quelques centimètres du classeur.

Explication : Lorsque je préparais mon crumble, le classeur était ouvert mais la couverture plastique avait le malin plaisir à se refermer doucement sur le texte que je consultais. Pour éviter ce désagrément, j’avais déplacé mon alliance assez lourde pour maintenir ouvert mon livre souple. Il est de fait que j’ai refermé mon classeur en y coinçant ma bague sans m’en rendre compte.

Voilà le mystère de la disparition du bijou évaporé, éclaircit. Quel bonheur ces retrouvailles !

Morale : Si vous avez une alliance, surtout méfiez-vous bien des Crumble !

19/03/2010

Saynète pour deux personnages...

 

bayrou-posant-pour-l-avenir.1245056318.jpgSaynète pour deux personnages dont un est sourd.

Monsieur Bayrou, monsieur Bayrou je vous parle …

Vous m’entendez ?

M’entendez-vous, monsieur ? Ah, mais ça, alors… !

Je lui parle pourtant haut et mon discours est sensé, mais il ne m’entend pas !

Vous êtes là, monsieur Bayrou ?

Pourquoi vous ne me regardez pas quand je vous adresse la parole.

Je trouve cela plutôt mal élevé, vous ne trouvez pas ?

Peut-être êtes-vous malade ?

Etes-vous malade, monsieur Bayrou ?

Rien à faire, décidemment je ne dois pas parler assez fort. Je devrais sans doute m’appliquer à mieux articuler, peut-être ?

Voilà qui est fait, j’arrrticuuule, là, c’est mieux, je devais me douter que je faisais mal mon discours.

Il ne bouge toujours pas, il regarde au loin, vraiment au loin, vers …. 2012.

Trop de distance entre la réalité et le rêve.

Entre lui et moi…

Oui, il rêve c’est pourquoi il ne m’entend pas.

J’aurais dû m’en douter.

C’est pourquoi il ne prête aucune attention à moi.

Alors je pars, je n’insiste pas. A quoi bon.

C’est ainsi que le peuple, car il s’agit de lui, s’éloigna à pas feutré faute d’avoir pu se faire entendre, laissant cet orgueilleux à ses rêves illusoires.

08/03/2010

Retour

P1020930.JPGJe reviens sur terre, j’atterris après un super séjour en montagne aux saisies. Une station très agréable avec un domaine skiable plus que suffisant avec cerise sur le gâteau trois super vraies pistes noires comme je les aime.
Pas de chute en skiant.
Le village s’étend autour d’un axe principal où l’on trouve tout ce dont on a besoin. Les immeubles ont la forme d’immenses chalets habillés de bois pour la grande majorité. Vraiment dans cette station on se sent bien.
Le temps nous a présentés toute une gamme possible de situations : neige, brouillard, froid puis soleil magnifique.
Je reviens sur terre avec plein de souvenirs.
Je reviens sur terre en me disant vivement l’année prochaine si toutefois nous sommes à nouveau invités à partager ce séjour dans cette sympathique station.
P1020958.JPGPeut-être irons-nous ailleurs, seuls ou avec des copains, à Auron par exemple.
Au diable les projets ! Bientôt le printemps et l’été et leurs joies : vélo, pic nique, baignades, barbecues,…entre amis.
Tiens si ce soir je prenais l’apéritif ?
Je suis vraiment revenu sur terre.

18/02/2010

Très content...

ski-2.jpgQuand je suis content, vraiment, oui vraiment, mon esprit vis a côté de ses pompes. Je vous l’accorde c’est plutôt rare. Enfin je voulais dire que c’est peu souvent, du moins d’être très très content. Bien sûr je suis content souvent et c’est quand même rare à notre époque, content comme tout un chacun. Il y a des évènements cependant comme rencontrer la femme qu’on aime et qui plus est vous aime aussi c’est clair que c’est le genre de chose qui vous fait planer. Attendre la naissance de ses enfants c’est inimaginable et les voir grandir c’est génial.

Tout le monde en principe admet que ce sont là des évènements qui rendent les hommes et les femmes très très heureux.

Alors je quitte ces lieux communs, admirables certes, pour d’autres évènements ou même des petites choses de la vie qui font que nous soyons contents, très contents.

Mes anniversaires, par exemple. J’adore mes anniversaires et j’attends avec impatience de nombreux coups de fils de ma famille, de mes amis et aussi de certains copains. Je reste à la maison ce jour là sans sortir de peur d’en louper un seul. Banal. Oui cette année j’ai eu vingt deux coups de fils.

Lorsqu’on m’invite à un repas ou lorsque nous recevons des amis, pareil.

Lorsque le matin, et que les stores s’élèvent de voir le soleil et le ciel bleu, simple et pas cher.

Lorsque je sais que je vais skier dans quelques jours pendant une semaine sous un ciel bleu,…si, si ( pourquoi pas ? ), et en famille de surcroît, là c’est le pied.

En fait dans ces évènements courants de la vie, je suis content, mais très content, lorsqu’au travers des autres j’existe. Qu’au travers des autres se ressentent l’amitié et parfois l’amour.

Oui vraiment, mon esprit vis a côté de ses pompes quand je suis content, vraiment, oui vraiment…

11/02/2010

Fait-il si froid que ça ?

 

Il neige ! Il fait froid !

C’est incroyable et déstabilisateur pour tous ?

Et pourtant…

CAPUCINS.jpgJe me souviens lorsque j’avais 10 ou 11 ans, je demeurais alors chez ma grand mère à Coulommiers. L’hivers c’était autre chose.

A la sortie de l’école primaire, les mois d'hiver, nous nous dépêchions avec trois bons copains dont les noms aujourd’hui ont quitté ma mémoire, pour se précipiter vers un plan d’eau dans le jardin des Capucins.

Je nous revoie encore malgré les années. La glace qui recouvrait l’eau avait une épaisseur de 10 centimètres, pas moins. Nous nous élancions dessus en courant pour des glissades qui se terminaient le plus souvent en chutes voulues sans gravité qui se mélangeaient avec nos rires éclatants de jeunes garçons pleins de vitalité. Des adultes patinaient souvent sur toute la longueur des canaux. Nous étions jeunes, insouciants, la guerre pour nous enfants était déjà loin, très loin.

Nos escapades ne duraient guère longtemps, car il nous fallait rentrer chacun chez soi où, pour ma part, un bon bol de chocolat chaud m'attendait avec quelques tartines beurrées, l'attendu goûter.

Dehors, il faisait froid, très froid.

Plusieurs années après ma grand mère me disait qu’un peu de glace seulement, pas assez pour se tenir dessus ne recouvrait d'ailleurs même qu’une partie des canaux. Jamais plus ces 10 centimètres de glace qui autorisaient tout un chacun à se tenir dessus et à s’amuser.

Aujourd'hui, il neige ! Il fait froid !

C’est incroyable et déstabilisateur pour tous ?

Et pourtant…

09/02/2010

Comme elle a raison, non ?

elisabethBadinter.jpg

31/01/2010

NEIGE sur la Cote d'Azur

 

P1020895.JPG

Et voilà Dame neige faisant une visite sur le Côte d'Azur, à Cannes plus précisément.

Ce matin vers les neuf heures, soudain la neige se mit à tomber par gros flocons. A onze heures fin de visite de cette intruse. Pas moins de 3 centimètres d’une jolie couverture blanche immaculée comme il se doit.

Magnifique et surprenante invasion.

A 15 heures, le soleil avait fait tout disparaître ou presque.
Seuls les endroits à l'ombre faisait de la résistance.

Bonjour,...au revoir !

30/01/2010

C’est de votre époque ça ?

 

IMG_0140.JPGC’est de votre époque ça ?

C’est de votre temps ça !

C’était comment de votre temps ?

Tout le monde a déjà entendu cette remarque dirigée vers d’autres ou vers soi.

D’ailleurs, remarquez bien que plus vous êtes âgés et plus le risque que vous l’entendiez deviendra fréquent.

Moi je l’ai entendu parfois. Souvent au sujet de chansons entendues à la radio ou de films. Plus rarement sur des évènements politiques passés voire sur la dernière guerre, celle d’Algérie, encore que… En fait je me suis posé la question suivante : « c’est quoi mon temps ? »

Mon temps est celui où je vivais bien sûr, j’étais déjà né, pas au moyen-âge c’est certain. Enfin suffisamment âgé. J’étais même au minimum ado, à un âge qui me permettait d’avoir un avis circonstancié sur mon environnement mais à une époque ou visiblement mon interlocuteur ne pouvait y être, puisqu’il n’était pas né.

C’est possible bien sûr que deux anciens évoquant le passé puissent se dire : « C’était notre époque ! » ou « C’était quand même mieux de notre temps ! ».

Mais bon…

Le sujet de cette note n’est donc pas l’évocation de deux anciens fumant un Havane* avec un verre de fine ** à la main, non, c’est bien plutôt la remarque d’un jeune à un ancien dont il s’agit.

Alors, dans ce cas uniquement, je me pose cette question « C’est quoi mon temps ? »

Pour celui qui m’interpelle, c’est le désir de connaître ce qu’il se passait à une période surannée, dépassée.

Mais une période que j’ai forcément vécue : On s’adresse à un témoin. On souhaite un témoignage.

La question posée l’est, soit avec une pointe de moquerie, soit avec un véritable intérêt quant à la réponse.

Mais ‘mon temps’ si je sais désormais ce qu’il représente pour mon interlocuteur. Il n’a pas la même signification pour moi.

Pour moi, le temps c’est hier bien sûr mais aujourd’hui aussi. Mon temps c’est aussi en ce moment même, ici et maintenant pendant que j’écris cette note.

Aussi bien, je ne dois pas me formaliser si on me dit « De ton temps,… ? », que je dois traduire par « Quand tu étais jeune (et que je n’étais pas né), peux-tu me dire … ».

Cette mise au point faite, j’y pense, j’aurais pu dire à mon père « Dis papa, c’était quoi pour toi tes jeunes années ? »

Cela dit combien j’ai regretté lorsqu’il a disparu ne pas lui avoir posé toutes ces questions sur sa jeunesse, ses débuts dans la vie, combien je me dis maintenant que j’ai manqué beaucoup de choses, beaucoup de lui. Je me rends compte que finalement je ne l’ai connu que superficiellement. Ce manque d’intérêt à son endroit, m’affecte toujours. La mort met fin à tout rapport, définitivement, inexorablement et c’est aussi son caractère tragique. Je pense soudain à la chanson « Mon vieux » de Daniel Guichard.

C’est ainsi.

En ce moment, ma vie est conduite par Carpe Diem. C’est l’instant qui compte, jamais le futur lointain, à peine le futur immédiat et jamais le passé qui comme son nom l’indique est …passé.

 .* je ne fume plus

.** je préfère un bon wisky

 

23/01/2010

INTERNET !

253b5a27a4220379368799b1de573d53.jpgLu sur le blog de Christophe GINISTY (http://ginisty.com) extraits de l’article intitulé :
"The" discours sur la liberté & Internet

….. Eh bien voilà. Au lieu de créer des commissions pour savoir s'il y a plus de racistes sur Internet qu'ailleurs, au lieu de créer des institutions comme Hadopi qui sont d'une imbécilité sans pareil, nos gouvernants seraient bien inspirés de changer leur référentiel car le rôle d'un politique, c'est d'avoir une vision et de la promouvoir. C'est précisément ce que Hillary Clinton a fait hier dans un discours que je trouve magnifique sur ce que représente Internet pour nos démocraties.
Voici quelques morceaux choisis :


"La généralisation des réseaux d'information forment le nouveau système nerveux de notre planète. Quand un événement se produit à Haïti ou au Hunan, nous l'apprenons tous en temps réel, grâce à des vrais gens. Et nous pouvons y répondre en temps réel aussi (...)

Aujourd'hui et à plein d'égards, l'information n'a jamais été aussi libre. Il existe plus de possibilité de répandre plus d'idées à plus de gens qu'à aucun autre moment de notre histoire. Et même dans les pays totalitaires, les réseaux d'information aident les gens à découvrir de nouveaux éléments qui rendent leur gouvernants plus responsables. (...)

Mais ces outils sont également exploitées contre le progrès humain et les droits de l'homme. De la même manière que l'acier peut être utilisé pour construire des hôpitaux ou des mitraillettes, ou l'énergie nucléaire qui peut fournir en électricité une ville ou la détruire, les réseaux modernes d'information et les technologies qu'elles supportent peuvent être utilisées pour le bien ou pour le mal. Les mêmes réseaux qui viennent en aide aux mouvements humains qui se battent pour la liberté permettent également à Al-Quaïda à déverser sa haine et appeler à la violence contre des innocents. Et les technologies qui ont le potentiel de libérer l'accès aux gouvernements peuvent aussi être pirats par les gouvernements pour anéantir la dissidence et porter atteinte aux droits de l'homme. (...)

Nous sommes pour un grand réseau Internet où toute l'humanité aurait un accès égal à la connaissance et aux idées. Et nous reconnaissons que l'information du monde sera ce que nous et d'autres en ferons. Or ce défi est peut-être nouveau mais il est de notre responsabilité d'aider au libre échange des idées, dans l'esprit des origines de nos institutions.(...)

Au fur et à mesure que les technologies avancent, nous devons repenser à notre héritage. Nous avons ainsi besoin de synchroniser notre progrès technologique avec nos valeurs. (...)

Il existe beaucoup d'autres réseaux dans le monde (...) Mais Internet est un réseau qui magnifie le pouvoir et le potentiel de tous les autres réseaux. Et c'est pour cela que nous croyons qu'il est essentiel que ses utilisateurs soient assurés de disposés de certaines libertés fondamentales. La liberté d'expression est la première d'entre elles… "

Contribuez à défendre la liberté d'Internet, adhérez à Internet sans Frontières.

17/01/2010

C'est épouvantable !

 

575x385_1398054_0_842e_ill-1292484-405c-558547.jpg" Il pleut ! Merde alors ", dit mon voisin. " Deux jours comme ça, c’est pas possible ! "

Il pleut, il est vrai. Même que ça tombe plutôt fort. Nous patientons à défaut de s’être muni d’un parapluie à sortie de notre club de sport. Bougon, mon voisin tente de courir tout de même vers sa voiture au bout de la rue. Je m’élance aussi. Bigre, en deux mètres parcourus je suis déjà rincé. Je peste de n’avoir pas prévu de me munir de mes clés avant de m’élancer. Je les trouve enfin mais elles s’échappent et tombent dans une flaque :

" C’est pas vrai ! décidemment ce n'est pas mon jour ! ".

Je rentre dans ma voiture trempé de la tête au pieds. C’est alors que je laisse échapper :

« C’est épouvantable ! ».

Ailleurs, loin d’ici, il ne pleut pas. La chaleur est forte. Les cris de douleurs de nombre de victimes montent. Le sol a tremblé une fois encore et dans ce frisson meurtrier, la terre a semé la mort. Tout s’est écroulé. Poussière, sang, pleurs, hurlements et morts, nombreux morts !

« C’est épouvantable ! »

Après coup, je me rends compte du décalage de ces deux situations et de l’insignifiance de la mienne. Je sais bien, chacun voit midi à sa porte, mais tout de même..., comment les comparer.

J’ai subitement une folle envie de m’excuser. A qui ? Je ne pourrai jamais le faire, et j’ai presque honte de m’être plaint.

Ce qui est dit est dit et ne peut jamais s’effacer, c’est ainsi. Bien sûr, en soi, je n’ai rien fait qui puisse porter préjudice à quelqu’un et pourtant je ressens en moi comme un énorme malaise et je me dis à rebours, que je regrette sincèrement cette malheureuse phrase inopportune et incongrue.

En prendre conscience c’est déjà bien et la moindre des choses.

Photo : AFP/Olivier Laban mattei

07/01/2010

It's very sad !

 

1potiches-chinoises.1n.jpgParlons un peu des anciens

Il existe plusieurs sortes d’anciens..

Il y a ceux très très âgés dont je ne parlerai pas pour le moment. Visiblement leur déconnection de la vie en général est lié à leur amoindrissement physique qui fait qu’ils sont tournés plus sur leurs douleurs qui les taraude que sur le monde environnant.

Non, je parlerai des anciens encore très mobiles et très dynamiques.

Nous en sommes. Certes, nous sommes des anciens en forme et dont le dynamisme les fait fréquenter des personnes bien plus jeunes que nous et qui nous recherche pour notre compagnie, alors que rien ne les oblige à le faire. Avec eux nous explorons les idées actuelles et nos échanges sont de bonnes tenues, élevés et courtois.

Mais voyez plutôt notre vie :

Chaque jour, nous nous levons vers 7 h 30.

Quatre jours par semaine et durant les 3 heures de chacun de ces jours, nous fréquentons le matin une salle Fitness. Lorsqu’il fait plus doux, sauf les jours pluvieux ou de grand vent, à partir du printemps, le week end, donc samedi et dimanche, nous parcourons en vélo en moyenne 20 kilomètres chacun de ces jours, si ce n’est plus…

Nous avons aussi une activité sociale assez remplie dans notre ville.

Lorsque la mairie a besoin d’un coup de main pour mettre à jour les listes électorales nous répondons présent.

Lors des élections, mon épouse va bénévolement tenir pendant une journée avec trois autres personnes, un bureau de vote pour accueillir et surveiller la bonne régularité des opérations.

De même, nous sommes tous deux, secrétaire et secrétaire adjoint de « l’Association des Donneurs de Sang », pour notre ville.

Nous participons également chaque année comme bénévoles à la réalisation et décoration d’un char pour la fête du mimosa.

Mon épouse est depuis deux ans Présidente (et membre fondatrice), d’une petite école de cuisine sous forme associative dont le Chef de cuisine est un ancien chef étoilé.

En ce qui me concerne je fréquente un cercle philosophique très régulièrement.

Sommes nous si vieux que ça ?

Bref, pourquoi je vous dit ça ?

Parce que depuis quelque temps nous avons l’impression dans un certain milieu d’être pris pour des potiches, peut-être même des vieux. Cela nous déçoit grandement, rend le climat très ennuyeux, parce que nous sommes habitués à autre chose, mais ça c’est une autre histoire.

Après tout, nous ne sommes pas obligés d’intéresser tout le monde ?

01/01/2010

Nouvel An

Michel N&B.JPGDes bons vœux, certes, c’est toujours un peu la même chose chaque année et Dieu sait déjà combien de nombreuses années j’ai été l’objet de gentils messages…, mais enfin, après tout, pourquoi pas étendre ces vœux a de plus utiles recommandations ?
Après les vœux de bonne santé et de prospérité il aurait été judicieux d’ajouter ceux de discernement, pour le choix de nos amis, pour nos affaires, pour nos achats futurs, enfin pour tout ce qui appelle une décision d’action… Confiance mais prudence !
Car ce n’est pas tout, comme disait mon meilleur ami, tolérance envers tous et tout et son garde fou nécessaire et indispensable qu’est la vigilance pour éviter toute dérive et dépasser les limites d’une heureuse humanité.
Ne jamais accepter la violence, bannir l’injustice qui pourrait substituer en soi, être à l’écoute des plus faibles mais aussi de ceux qui sont nos maîtres qui peuvent nous apporter leur vécu et leur expérience, enfin combattre toute forme d’extrémisme.
Mais ces devoirs, très vites oubliés par nos petits tracas que nous avons vite faits de monter en épingle, mériteraient d’entrer dans les vœux que nous pouvons formuler à chacun et que nous pourrions accueillir avec humilité.
Alors je me les formules à moi-même avant que quelqu’un ne me les serve…
Bonne Année !

18/12/2009

Une amitié indéfectible…

 

2arbres.jpgUne amitié indéfectible… vous avez bien lu.

Je parle de mon ami, Jean Claude, le meilleur, celui qui, depuis toujours, est le plus proche et c’est une chose suffisamment rare pour que j’en parle.

Bien sûr, j’ai d’autres très bons amis, je n’oublierais notamment pas un certain Olivier qui reste très proche aussi, très fidèle et remarquable.

Mais ce soir je parle de Jean Claude.

Il n’a jamais changé en amitié depuis plus de quarante ans.

Toujours égal à lui-même, fidèle, intelligent, humain, très humain. Nos conversations même graves dérivent quelquefois vite vers des galéjades et autres fadaises, mais on ne s’y trompe pas, le sérieux revient toujours lorsque la misère du monde est évoquée.

Mon ami est souffrant. Il vient de subir une intervention chirurgicale et nous avons été tous très inquiets sur son sort. Inquiets mais confiants.

Bien sûr vous ne le connaissez pas, et cette note ne vous intéressera pas plus que ça, mais vous savez, l’amitié reste tout de même le meilleur des sujets et un témoignage, le mien par exemple, rencontre chez vous je suppose une émotion. Vous aussi vous avez des Jean Claude ou des Olivier.

Alors, pour terminer cette note sur l’amitié et la fidélité, je te souhaite mon ami, un prompt rétablissement et je t’embrasse très fraternellement.

Bientôt nous retrouvons nos conversations,…

Une amitié indéfectible…

10/12/2009

L'anniversaire, suite et fin.

IMG_4045.JPGOui, car d'autres informations sont à retenir qui témoignent de la sympathie, voire de l'amour que l'on a témoigné ces derniers jours à ma chérie pour son anniversaire.

Si je vous disais qu'elle a reçu 28 témoignages (coups de fil essentiellement, emails et face-book).

Pour les recevoir elle est restée toute la journée à la maison pour honorer ces attentions. Normal ! 

Enorme ! Et puis ...

Un bouquet de fleurs d'un de nos fils et sa famille (note précedente), et un jour plus tard ce magnifique sac qui figure en photo dans cette note par notre autre fils et bien entendu son adorable famille.

Et puis aussi des amis qui lui ont concocté un sympathique dîner ou les présents, lui ont offert de très chouettes cadeaux.

Bref un vrai jour de fête pour un anniversaire ! Non ?

Je sais elle le mérite.

Bientôt ce sera noël, alors on recommence ?

Ben ! On va s'gêner comme dirait un de nos amis, on videra nos portes-monnaies...

07/12/2009

Mes amours, mon amour,

 

IMG_4041.JPGComme tout un chacun, j’ai eu plusieurs amours dans mon existence.

Tout d’abord, ma mère me l’avais rappelé de nombreuses fois, j’étais amoureux de ma première maîtresse d’école lorsque j’avais 8 ans. Elle était ma déesse absolue je ne parlais que d’elle, les yeux brillants..

Vers mes dix ans je tombais figé devant une peinture ancienne représentant une femme de la grande époque de notre histoire de France. Littéralement sous le charme de ce visage et de ses atours, son nom imprégna immédiatement mon cerveau. En effet, comment oublier la Pompadour ? Est-ce le nom ? Est-ce son visage ? Je ne saurais le dire.

Plus tard, bien plus tard, adolescent, un jour un de mes meilleurs copains me dit : "écoute j’ai vu un film hier soir dans la salle de cinéma et tu ne peux pas y croire mais il y a dans ce film une inconnue qui joue le rôle d’une petite secrétaire, mais belle, mais belle, il faut que tu vois ça. Viens avec moi, je retourne voir ce film ce soir". Je lui ai répondu d’accord et j’ai vu un film insignifiant mais effectivement la petite secrétaire était fabuleusement sexy. Nous nous enquîmes de son nom : nous sûmes que c’était une jeune actrice, totalement inconnue en France du moins et qui s’appelait Marilyn Monroe.

Bien sûr, quelques amourettes vinrent distraire mon adolescence quelque peu étriquée. Je n'oublie pas ma première initiatrice, amie de mes parents, grâce lui soit rendue.

Mais je ne fus pas loin à mes surprises quant à mon travail, au retour de l’armée, une jeune et très jolie brunette entra dans ma vie d’une manière peu banale. Récemment embauchée au service comptable, elle prenait son café avec une collègue, dans un petit bistrot que nous avions l’habitude de nommer « l’annexe ». Elle parlait haut, joyeuse, et le groupe d’ingénieur auquel j’appartenais se plaçait sur une banquette de telle manière à lui faire face à elle et son amie. Chacun y allait de sa réflexion à voix haute, essayant de se faire remarquer. Agacé par l’entregent cette nouvelle jeune femme je décidais à m’asseoir de manière à lui tourner le dos. Le seul !

Puis un beau jour, une grève des transports me donna l’occasion de me manifester.

A voix assez haute pour être entendue elle dit à son amie que son père ne pourrait venir la chercher et elle se demandait comment elle allait faire pour regagner son domicile.

Mes copains ayant entendu cette réflexion faite sur un ton suffisamment fort, se proposèrent chacun de la raccompagner. Elle déclina aimablement ces invites, paya son café et s’en alla pour reprendre son travail.

A peine avait-elle fait 200 mètres, qu’elle entendit quelqu’un qui pressait le pas derrière elle et qui, venant à sa hauteur lui dit : « Si vous voulez mademoiselle, je peux vous raccompagner chez vous. »

C’était moi !

Et bien depuis, chaque année lorsque vient son anniversaire, aujourd’hui même, ce 7 décembre, je bénie cette grève des transports qui m’a permis par la suite d’épouser cette très jolie brunette, le seul vrai amour de ma vie.

Bon anniversaire, ma chérie.

* La photo du haut avec de magnifiques fleurs envoyées par un de nos fils et sa superbe famille.

06/12/2009

Une journée sans histoire

IMG_4030.JPGCet après midi je me suis promené sur les quais du port de plaisance de La Napoule. Le temps était de la partie, calme, ensoleillé, les touristes absents : le moment idéal, quoi !
J’étais accompagné d’un bon ami et comme souvent j’avais emporté mon reflex au cas où ?
En fait rien de bien intéressant en terme de photographie anecdotique c’est alors que je me suis vengé sur la traditionnelle photo de voiliers. J’ai shooté à deux reprises, d'abord ces magnifiques voiliers qui semblent somnoler ou plutôt hiverner en l’absence de leur propriétaires et ce bateau plutôt ancien mais si sympathique.
IMG_4031.JPGJournée sereine et calme comme il en faudrait plus souvent, mais en fait ici, les journées d’hiver le sont traditionnellement . J’ai de la chance de vivre dans cette région, je le reconnais.

04/12/2009

Au théâtre ce soir ...

 

Théâtre018.jpg

"J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand succès.
Ce n'était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l'esprit
Et de servir à point un dénoûment bien cuit."

Hier soir j’étais seul au théâtre où l’on donnait .…, Vous connaissez certainement ce fameux texte d'Alfred de Musset que j'évoque en entrée en matière...

Et bien non !

Que non, je n’étais pas seul dans cette petite salle de théâtre, bien remplie et comme tous les spectateurs, j’ai adoré la pièce de François Amoroso, écrite et mise en scène par lui, acteur également. Ce n'était pas Molière, certes, mais c'était fort bien écrit.

Il était entouré de Colette Yernaux dans le rôle de Jocelyne, de Norbert Jouve dans le rôle de Lucien, de Michel Liagre dans le rôle de Monsieur Pantelier, de Hervé Dageville dans le rôle de Constantin, de Patricia Garret dans le rôle de la journaliste.

L’auteur, François Amoroso, nous a régalé dans le rôle d’Edouard.

Cette comédie sentimentale intitulée « J’ai Mal » était interprétée par les excellents comédiens que je viens de citer de la « Compagnie Cœur & Passion ».

Non je n’étais pas seul, hier soir, loin s’en faut.

IMG_4016.JPGCette comédie comme d’autre, écrites par cet auteur mériterait de s’afficher à Paris et nul doute qu’elle recevrait un très bon accueil bien mérité.

Mais voilà, Paris ne se soucie pas de ces petites compagnies de province qui luttent avec courage pour mettre leur passion et leur talent au service de nouveaux auteurs. Il est regrettable qu’aucune salle de la capitale ne s’ouvre aux talents émergents de l’hexagone.

IMG_4027.JPGNous avons applaudi longtemps, nous nous les avons ovationnés.

C’était amplement mérité.

Nous avons tous passé une excellente soirée.

Non je n’étais pas seul, hier soir, loin s’en faut.