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13/08/2015

Désespérance

DSC_0252.JPGToujours pour continuer ce que le précédent écrit évoquait, je me suis posé quelques questions car cela appelle une réflexion. Voyons un peu...,simplement.

Si je dis voyant une fleur, qu'elle est belle, que j'éprouve le besoin de m'arrêter et de me pencher vers elle pour espérer découvrir son parfum est-ce en soi quelque chose de si étonnant ? Si, me promenant dans une rue, je m'arrête devant une galerie, et que je contemple une œuvre d'art, est-ce en soi quelque chose de si étonnant ? Si, ni dans ma poche, ni à mon épaule ne se trouve une arme, est-ce en soi quelque chose de si étonnant ? Bien sûr que non.

Le pays dans lequel je vis trouve normal que je m'arrête pour contempler une fleur ou admirer une œuvre d'art. Le pays dans lequel je vis trouve normal, moi de même, que je n'ai pas d'arme, ni dans ma poche ni à mon épaule. Mais je sais surtout que dans mon cœur la haine n'habite pas car dans mon enfance aucune programmation ne s'est emparée de mon esprit dans ce sens.

Ces hommes qui se promènent avec une kalachnikov ou un lance-roquette, ont été manipulés, conditionnés, canalisés depuis leur plus tendre enfance et cela jusqu'à l'âge adulte, sans relâche. Ils sont irrécupérables pour notre société. C'est trop tard. Le mal est fait et il est définitif.

Aucun d'eux ne s'arrête posant son arme seulement pour humer quelques instants le parfum d'un simple œillet sauvage mais sûrement leur œil brille lorsqu'une balle atteint sa cible, fut-elle un enfant ! Aucun d'eux ne s'extasie non plus sur une œuvre érigée voici des millénaires.... alors que nous, nous élevons ces œuvres au rang supérieur et les inscrivons au patrimoine mondial de l'humanité pendant qu'eux s'extasient devant des tas de pierres que leur masse, leur pioche et leur tir ont produit, en les massacrant stupidement.

La destruction de ces semblant d'hommes semble inévitable car personne ne pourra raisonner ces tueurs, fous de Dieu, embarqués dans une barbarie aveugle et irréversible.

 

12/08/2015

Partage ???

Moelleux au citron.jpg" Il est dans la nature de l'homme de partager. Nous voulons tous partager quelque chose avec quelqu'un. Car qui ne donne rien n'a rien en retour. Et il faut toujours donner quelque chose d'abord".

D'ailleurs les peuples d'Orient et surtout les islamistes l'ont complètement compris et intégré à leur mode d'existence quoique celui-ci laisse à désirer : Ils échangent des balles contre des balles, des roquettes contre d'autres roquettes et bien sûr des morts contre des morts....

Alors ? Elle est pas belle la vie ?

11/08/2015

Ma vie est celle que je choisis...

La recette du bonheur

Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie. Ceci inclut l'âge, le poids, la taille.
Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.
Fréquente de préférence des amis joyeux, les pessimistes ne te conviennent pas.
Continue de t'instruire... Apprends sur les ordinateurs, l'artisanat, le jardinage, etc...
Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l'officine du diable.
Et le nom du diable est Alzheimer !
Ris le plus souvent possible, et surtout de toi-même!
Quand viennent les larmes, accepte, souffre et ... continue d'avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.
Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur.
Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t'entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t'a imposées. Mais, rappelle-toi : l'unique personne qui t'accompagne toute la vie, c'est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais !
Entoure-toi de tout ce que tu aimes : famille, animaux, souvenirs, musique, plantes, un hobby... tout ce que tu veux...
Ton foyer est ton refuge, mais n'en deviens pas prisonnier.
Ton meilleur capital, la santé. Profites-en, si elle est bonne ne la détruis pas, si elle ne l'est pas, ne l'abîme pas davantage.
Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t'attarde pas sur les mauvais souvenirs.
Il y a des êtres qui font d'un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d'une simple tache jaune, un véritable soleil.

Pablo PICASSO

09/08/2015

Talent, encore talent !!!

Dju painting.jpg

 

Le jeune peintre prometteur s'appelle Dju. Il est français et prépare selon nos informations une exposition en février. Le lieu et la date exacte vous seront donnés par moi dès que ceux-ci seront arrêtés

12/07/2015

destination cruelle

IMG_1600 détail sur Jean Robert.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Je l'avais rencontré en 1978 lors d'une participation à « Deauville IV », grande réunion de travail du Patronat Français qui exceptionnellement ne se tenait pas à Deauville cette année là mais à Montréal. Avant de rencontrer nos homologues canadiens, il était organisé des tables de travail et de réflexion sur des sujets déterminés. A ma table, qui comprenait dix personnes, j'étais le plus jeune des patrons présents, et très certainement celui ayant la moins importante société. Pour animer cette table sur une réflexion imposée il était nécessaire de désigner un animateur devant diriger les débats et rapporter une conclusion écrite faisant état de ce qui avait été dit sur le sujet à traiter. Un des participants, DRH de la Banque de France, me désigna comme animateur des débats. Tous les présents furent d'accord. Je fus à l'époque extrêmement fier de cette nomination. La fin de la journée fut libre.

Un compère français, me présenta un patron d'un grand bureau d'études canadien qui, nous invita à venir dîner chez lui le soir même. C'est ainsi qu'en une soirée nous fûmes conquis par cet homme et sa charmante épouse. Les années passant avec bien sûr la promesse de se revoir. Nous nous sommes revus une première fois à Paris puis dans notre résidence méditerranéenne.

Grand marin, avec son deux mâts de quatorze mètres, dès sa retraite arrivée, accompagné de son épouse, tous deux partirent du St Laurent et traversèrent l'atlantique, passant Gibraltar pour venir naviguer en méditerranée, son rêve. Tous les ans ils naviguèrent ainsi pendant les mois d'été puis basant son voilier souvent en Grèce ils revenaient ensemble passer l'automne, l'hiver, et le printemps, chez eux à Montréal.

Il n'y a pas si longtemps, le 9 juin 2015 exactement, vers les 19 heures fut prise la dernière photographie de notre ami face à sa maison à Montréal alors que mon épouse les visitait. Le lendemain de ce jour, nos amis partaient en vacances comme chaque année pour retrouver leur bateau en méditerranée... pour si peu de temps !  Juste trois jours là bas, puis l'hôpital en Grèce et le retour par avion à Montréal en urgence. "Pas de chimio, pas d'opération, pas d'espoir", le mal s'était déjà emparé de ce corps pourtant si vigoureux. Le mauvais sort en a décidé autrement l'orientant malgré lui, malgré son épouse, malgré ses amis vers l'ultime destination d'où personne n'est revenu. Nous avons le cœur blessé et l'âme en deuil. Notre tristesse est immense !

23/06/2015

Ces gens du voyage .....

Communiqué de presse

Les gens du voyage paralysent illégalement le domaine public et le domaine routier, l’État réquisitionne le terrain de Saint Cassien. 80 caravanes sont arrivées sur notre territoire dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. Ces dernières ont provoqué des blocages graves et inadmissibles portant atteinte à l’ordre public, (occupation des voies de circulation, barrages routiers…) avec des risques pour la sécurité des biens et des personnes. En ce jour 12h, le représentant de l’État a décidé de réquisitionner un terrain propriété de la ville de Cannes dit de « Saint Cassien », sur le territoire de Mandelieu-La Napoule. Je compte agir avec la plus grande fermeté, comme en 2013, pour que la loi Républicaine soit appliquée. Je regrette la décision prise et demande l’annulation de l’arrêté Préfectoral dans les meilleurs délais. La ville de Mandelieu-La Napoule engagera toutes les voies légales afin d’obtenir réparation du préjudice subi se joignant à la ville de Cannes, propriétaire du terrain, dans les démarches à mettre en œuvre. Enfin, je regrette ce comportement inadmissible qui consiste à prendre en otage les habitants du bassin cannois. J'ai demandé des renforts de gendarmerie pour accroître la sécurité de mes concitoyens exaspérés par cette situation.  Fin du communiqué de Presse.

J'enrage ! Nous avions rendez-vous à la Bocca et absolument coincés nous avons dû renoncer devant un blocage orchestré par ces "gentils gens du voyage" qui par centaines nous ont pris en otages ! Coincés, cela va sans dire, par de belles caravanes tirées par des voitures récentes que, pour la plupart, je ne pourrais me payer (les pauvres !). Finalement je me suis obligé à verser une larme sur leur sort si affreux. Mais passons, ce qui me mets particulièrement en colère c'est qu'aucun gouvernement ne se soit occupé de savoir comment ils pouvaient se payer des caravanes dernier cri tirées le plus souvent par des mercédès en parfait état !? Oui comment l'état ne se préoccupe t-il pas de cette anomalie. La moindre justice fiscale voudrait qu'une réponse valable et contrôlable soit donnée à des questions  telles que : Quelles sont vos ressources ? Montrez moi votre dernière déclaration d'impôts sur vos revenus ? De quelle manière avez vous financé votre somptueuse caravane ainsi que votre voiture de grosse cylindrée ? A qui l'avez vous acheté ? etc.., etc..,Voilà en des temps difficiles une manne financière toute trouvée, certainement trop faible pour nous sortir de notre décadence annoncée, mais qui aurait au moins l'avantage de nous faire croire en une équité sociale pourtant si chère à nos socialistes.

17/05/2015

Des jours heureux...

101008.JPGDes jours heureux... Il faut se replonger en 1967. Un jeune couple et ses deux enfants, des garçons, viennent d'acheter une maison de campagne. L'appellation est bien pompeuse car en fait il s'agit plutôt d'une masure. Cette ''maison'' est mitoyenne en plus avec dirions nous son double, à l'identique. Une visite dans l'autre corps de maison dont la porte d'entrée est cassée nous montre qu'elle n'a pas reçu de visite depuis au moins trente ans, les calendriers au mur en témoigne. Donc personne ne nous dérangera cela semble clair. Ce jeune couple vient, dans sa partie, que de rares fois car elle est éloignée de leur domicile : il est vrai que de Paris, aller dans la Nièvre, n'est pas une partie de plaisir le week-end. Beaucoup trop de circulation engendrant de nombreux bouchons ces jours là. Enfin tout de même ils s'arment de patience pour rejoindre ce qu'ils appellent avec un plaisir non dissimulé : notre maison de campagne ! Les enfants sont ravis. En face de cette petite demeure une forêt domaniale. Très rapidement, lorsque c'est la saison, je pars avec un panier d'osier, traverse la petite départementale, m'enfonce dans la forêt pour revenir une heure plus tard le panier remplis de champignons, des girolles, que mon épouse poêle avec de l'ail et du persil, un régal ! Comme je vous le disais plus haut ce n'est pas le paradis, mais pour nous oui. Nous avons tous passé des jours heureux dans cette bicoque. Quelques années plus tard nous l'avons revendu car nous perdions trop de temps chaque week-end à la rejoindre. Oui, nous étions heureux de cette première acquisition. Le couple, c'était nous.

03/05/2015

Une TESLA, voiture de rêve !

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Une journée en Italie avec de très bons amis, ensemble, dans une voiture de « fou ». Ecolo, top du top ! J'ai dit écolo ? Oui, en ce qui me concerne je tends à y être, du moins si j'en ai le choix. En fait j'adhère comme tout le monde à cette façon de vivre si cela ne me coûte pas trop cher, d'une part, ou si cela ne me demande ni trop de sacrifices ni trop d'efforts. En fait je me qualifierais d'écolo mou. Je sais, vous me direz que cela n'est pas bien mais moi je vous répondrais que c'est déjà un bon début. Mais je m'éloigne de ce que je voulais partager avec vous.

Je reprends. Nous sommes partis en balade en Italie dans une voiture de « fou ». Super écolo. Une voiture dont les accélérations laisse sur le cul les Ferraris les Porshes et autres Aston Martin fût elle de 007 ! Ah je suis sûr que là, je vous étonne ?

La Tesla, c'est son nom, est construite en Californie. Elle est équipée de seuls – vous avez bien lu – seuls moteurs électriques, sur le train avant et sur le train arrière. Les quatre roues motrices en permanence et 334 CV à disposition. Son autonomie va jusqu'à 442 kilomètres (recharges rapides et gratuites dans de nombreuses bornes en France que la voiture identifie ou bien chez soi mais charges plus lentes), une vélocité étonnante, de 0 à 100 km/heure en 5,4 secondes. Aucune voiture de sport publique actuelle n'est capable de rivaliser sur ce point. Vitesse de pointe 225 km/heure. Question confort, c'est le top du top. Le silence est bien sûr au rendez-vous : seuls le bruit de roulement et du vent sont perceptibles. Un salon roulant ! Ecouter de la musique ou simplement converser se fait dans un calme olympien. De plus elle a une carrosserie magnifique et le luxe préside à son intérieur. Le prix ? Oui le prix à son importance. Ce modèle 70D (c'était le début de la gamme!), vaut 73 900 euros ttc, mais l'Etat, du fait d'un véhicule écolo total vous gratifie de 10000 euros à déduire ! Alors pas belle la vie écolo ??? Ah ! Je vous le rappelle, il s'agit de l'entrée de gamme, le top, elle, va de 0 à 100 km/heure en 3,3 secondes !!! Le grand jeu pour un prix bien que pas négligeable, relativement accessible au regard d'une prestation hors du commun.tesla 2.jpg

 

06/04/2015

Un certain jour

IMG_3359.JPG« Apprendre un métier, Michel il faut que tu apprennes un métier »

Un certain jour de juillet, il y a bien longtemps, en tête à tête avec mon père, un matin.

« Pourquoi cela, papa ? Pourquoi veux-tu que j'apprenne un métier ?»

« Parce que si tu as un bon métier en main, tu trouveras toujours à gagner ta vie ! »

« Oui mais quel métier ? »

« Un métier manuel, oui un métier manuel ! »

« Oui mais quoi ? »

« Je ne sais pas, c'est à toi de choisir ce que tu aimes, il faut simplement qu'il soit manuel »

«  J'aimerai plus tard être ingénieur....., c'est un métier manuel ? »

« Bien sûr, ingénieur c'est bien mais il faut beaucoup d'études tu sais, mais être ingénieur de quoi ? »

« Ben je ne sais pas..., l'électricité me plairait beaucoup ,,,,,, les machines »

« C'est bien. Je vais chercher une école pour la rentrée de septembre »

C'est exactement la conversation que j'avais eu avec mon père après l'obtention de mon certificat d'études, j'avais treize ans. En septembre de cette année là, j'intégrais une école d'électro-mécanique à Paris, pour une durée de 3 années. Les 3 années passées furent sanctionnées par deux diplômes obtenus sans trop de difficultés . L'électro-mécanique, j'en avais fait le tour, du moins le pensais-je alors, et c'est pourquoi je décidais avec l'accord de mes parents de rejoindre une école supérieure d'électronique récemment créée et greffée sur un cursus de BTS de dessin industriel, pour 2 années supplémentaires d'études. Trop récente et novatrice dans sa spécialité, (une délégation de Japonnais nous avait visité), elle ne délivrait qu'un diplôme de fin d'étude. A peine sortis avec ce diplôme de fin d'études, un mois après mes vacances de cette même année, je fus embauché dans l'entreprise Schneider frères, au laboratoire, comme agent technique, pour commencer. Il est vrai qu'à l'époque, les jeunes diplômés trouvaient très rapidement un emploi. Mais cela était seulement vrai pour les gens ayant en mains un métier. A peine diplômés, sans aucune expérience sur le terrain mais avec un réel potentiel à développer et de solides bases, nous étions recherchés. Merci mon père de m'avoir guidé dans cette voie, celle qui permet à coup sûr (j'en suis toujours persuadé) de gagner sa vie, son indépendance et cette joie de créer. Plus tard, alors que je me suis trouvé en difficulté à poursuivre le métier que j'exerçais, cette expérience m'a instantanément sauvé financièrement. Combien de jeunes poursuivant nombres études, super diplômés d'écoles prestigieuses ne savent ni quoi faire de leur vie, ni intégrer un emploi leur permettant de la gagner. Plus les années d'études s'additionnent plus leur exigence et leur prétention deviennent des obstacles à intégrer des entreprises qui ne savent quoi leur donner à hauteur de ces exigences et surtout face aux maigres services que leur emploi produirait. Ce qu'ils oublient, toujours ces jeunes, c'est qu'un employé doit être rentable et que le retour financier sur le travail produit doit dépasser le coût de celui-ci (les seuls emplois administratifs échappant à ce type de calculs, quoique,,,).

Si j'écris cela c'est que je m'inquiète pour certains jeunes que je connais. Mais n'ayant aucune emprise sur eux, je regrette simplement de n'avoir pu leur communiquer utilement ce que mon père m'avait enseigné.

23/03/2015

Les bulles

Il était une fois une petite fille qui aimait bien jouer avec son papy. Alors, quel était leur jeu préféré ? Et bien à une époque, ce jeu s'apparentait à de la BD. Nous nous asseyions à une table puis je dessinais comme cela venait , par exemple un pêcheur qui sortait de l'eau une chaussure. Puis à la hauteur de sa bouche, le pêcheur devait exprimer quelque chose de drôle dans une bulle. Cela revenait à ma petite fille de trouver le texte. Cela nous faisait beaucoup rire. Ensuite, à son tour elle dessinait comme elle pouvait une scène quelconque et celle-ci finie, j'inscrivais mon texte aussi drôle que possible, dans une bulle. Tout cela rendait ces moments uniques, à nous seuls. Depuis elle a bien grandie et toujours armée d'une fine pointe encrée, elle dessine sur un bloc qui ne la quitte gère. Son copain, lui aussi, dessine fort bien. Cet aimable jeune homme veut en faire son métier et il a le talent pour ce faire. Quant à elle, elle n'a pas encore bien choisi sa voie, mais cela est une autre histoire. Pour en revenir à ses dessins, je pense qu'elle a un vrai talent, cela pour moi, ne fait aucun doute. J'oubliais, elle a reçu de ses parents un délicieux prénom : Anouchka ! Son dernier dessin pour que vous puissiez en juger.dessin Anouchka 002.jpg

 

26/02/2015

Le Corso fleuri de Mandelieu

Des efforts récompensés...

DSC_0387.JPGIMG_1488.JPG

 

22/02/2015

Le Corso

DSC_0359.JPG Chaque année, bien avant que je m’installe définitivement dans cette ville, existait le corso fleuri au mois de février. Chaque année le thème change. Cette année nous fêtions les vingt ans de son existence. Le char fleuri par des bénévoles donc nous aussi, qui nous était attribué, avait pour thème : Un Américain à Paris ! Neufs chars, neuf thèmes différents. Le temps absolument magnifique aujourd'hui (hier il a plu toute la journée!) a conduit un bon millier de personnes à venir applaudir danseurs, majorettes, orchestres mobiles, cow-boys, j'en passe et des meilleurs. Ce fut une journée faste et enthousiaste. Je n'ai pas photographié tous les chars et les jolies jeunes filles qui défilaient mais seulement le notre, « l'Association du Don de Sang » que nous partagions avec deux autres associations. Est-il meilleure publicité que celle là ? En fait, il serait bien naïf de le croire. Nous multiplions nos messages, la télé nous épaule bien souvent exhortant sans grande conviction à aller donner son sang pour son prochain et en fin de compte une ville de 25000 habitants, la nôtre, ne sait trouver que 40 ou 50 personnes sensibles à tous ces messages et présents le jour des collectes : désespérant ! En fait, aujourd'hui, nous avons pris tout de même du plaisir et nous avons feins d'y croire lorsque le haut parleur a nommé avec force notre association et son but.

 

20/02/2015

Mon palmier

IMG_1440.JPG C'est curieux d'être attaché à un arbre comme je suppose on pourrait l'être d'un animal familier ? Bien sûr c'est différent. En fait, la tristesse de perdre un arbre tient à plusieurs facteurs. Tout d'abord, il s'impose à notre regard chaque jour et à chaque fois que nous passons à proximité. Il nous abrite du soleil ou de la pluie. Son port, sa couleur, sa taille nous invite à l'admirer. C'est un ornement à défaut de nous offrir ses fruits. Nous sommes heureux de sa croissance et nous nous surprenons à dire : il se plaît bien ici, comme s'il pouvait être conscient de cela. Un grand arbre en impose. Le notre était un grand palmier. Il possédait tout ce que je viens de dire. Il était notre ami silencieux discret, ne se faisant remarquer que par sa beauté « Ah ! Votre palmier, quelle merveille ! », disaient ceux qui le découvrait. Ce matin des hommes sont venus armés d'épouvantables tronçonneuses et l'ont tout d'abord défait de sa parure puis l'ont découpés en rondelles pesantes : des insectes répugnants installés dans son cœur pour vivre à leur tour, avait bien avant eux décidé une mise à mort. Voilà pourquoi ce soir la tristesse nous a envahi. Il va vraiment nous manquer. La morale de cette histoire est que la vie tue la vie sans état d'âme...IMG_1450.JPG

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08/02/2015

Le cerveau ...

cerveau0.jpg Avoir le cerveau équilibré, c'est ce que nous souhaitons tous, du moins ceux qui se posent la question et qui cherchent sans cesse à s'améliorer et, à mon humble avis, si j'en crois l'actualité, très peu ! Mais le cerveau … pourquoi ne pas le transposer en une image adaptée à ce à quoi il sert selon à qui il appartient ? Voyons un peu comment les humains ont leur cerveau ou si je puis me permettre ce à quoi ils ressemblent ? A quelles formes peuvent ils s'assembler ? A quoi peut-on l'associer ?

Cerveau en forme de parapluie, les fonctionnaires,

Cerveau en forme de sex toys, les addicts au sexe

Cerveau en forme de cadenas, les gens fermés aux autres

Cerveau en forme de cierges, les chrétiens

Cerveau en forme de mallettes pleine de billets, les hommes politiques

Cerveau en forme de kippa, les juifs,

Cerveau en forme de couscous hallal, les arabes

Cerveau en forme de kalachnikov, les terroristes

Cerveau en forme de couteau de boucherie, les islamistes

Etc...etc...

Mais moi, finalement, j'aimerai tellement que tous les hommes aient le cerveau en forme de coeur

Cerveau en forme de cœur pour l'humanité ! N'est-ce pas formidable ?

Bon ! Je crois finalement que j'ai le cerveau en chamallow !

 

27/01/2015

Les inconnus importants

Grimaud_COE_Ravel.jpg La forme que j’aime le plus dans la musique classique ce sont les concertos ! Quel que soit l’instrument d’ailleurs. En fait, je crois que seuls deux instruments conducteurs s’imposent : le violon et le piano. Admirables instruments des virtuoses qui engendrent tant d’émotions et si bien accompagné  par tous les musiciens de l’orchestre qui les soutiennent. En tout cas moi, je vois les choses comme ça. J’aime bien également les chœurs composés d’innombrables voix différentes, soutenues par un orchestre.

Il n’y a pas longtemps, à la télévision, confortablement installé j’ai assisté à une très belle émission orchestrale : une pianiste virtuose et un immense orchestre. La caméra explorait tantôt la virtuose et ses mains, tantôt le chef, tantôt des musiciens de l’orchestre. Je me suis surpris à être attentif à ces images. Je me suis pris à les trouver tous égaux en qualité, tous magnifiques, tous parfaits, chacun et son instrument.

De même, le virtuose qui suivit était un prodigieux violoniste. Même réaction. Je suivais avec attention les mouvements de la caméra, admiratif sans restriction aucune, sans jugement de valeur aucun, tous égaux dans la maîtrise de leur instrument, prêts à contribuer avec générosité et rigueur à la réalisation de l’œuvre présentée et surtout chacun indispensable au groupe.

Et subitement, j’ai trouvé triste et injuste que tous ces musiciens soit fondus, des inconnus, noyés dans le magma extraordinaire de ce volume musical où seuls sont extirpés du groupe, le chef d’orchestre, le soliste. Rien pour le flûtiste, le trompettiste, le violoniste, noyés parmi d’autres flûtistes, d’autres trompettistes, d’autres violonistes…. Quel moment d'abnégation doivent-ils vivre, quelle position ingrate, pour qu’après le final, les bravos soient reçus comme autant de miettes.

Effacés mais indispensables. Même pas! Seul leur instrument compte. Ils ne sont pas indispensables en tant que personne, ils sont interchangeables ! Ils viennent uniquement faire leur métier. Beau et difficile métier. Inconnus à l’entrée sur scène, inconnus lorsque la foule se lève et applaudit à tout rompre, inconnus pour les rappels, inconnus le rideau tombé dans la mémoire des spectateurs qui s’en vont dîner. Ils parleront du chef d’orchestre, des solistes qui se sont succédés, de l’orchestre en général, des œuvres jouées par ce bloc musical, l'orchestre vu comme une chose monolithique. Chaque musicien noyé dans l’orchestre restera un inconnu, d’un tout qu’il sert avec talent, maîtrise et honnêteté. Une pierre indispensable de cet édifice précisément construit qu’est une œuvre musicale.

J’étais content ce soir là de les avoir attentivement remarqué. Je leur devais bien cela pour m’avoir comblé de leur talent. Mais, il reste que du soliste nous disons que c’est un artiste, des autres nous disons simplement que ce sont des musiciens. C'est ainsi.

24/01/2015

Bonjour, s'il vous plaît,...

doisneau.jpg L’école maintenant n’a plus rien à voir avec ce que moi j’ai connu. à l'époque de cette photo de Robert Doisneau. Bien sûr, n’importe quel septuagénaire vous dirait la même chose. Normal, l’époque que nous vivons n’a plus rien à voir non plus.

A la fin de la guerre, les gamins étaient plutôt dociles, les instituteurs faisaient parti, dirai-je, des notables dans les petites villes et dans les villes plus importantes ils jouissaient d’une très bonne estime. Ils étaient également considérés et personne sur le territoire français ne mettait en doute leur jugement sur les enfants qu’ils avaient à instruire.

A titre d’exemple, lorsque, ayant dépassé les bornes et ramassé une punition, en rentrant à la maison, mon père me passait ‘un savon’ et parfois même une bonne ‘calotte’ donnant raison au maître sans douter aucunement du bien fondé des raisons pour lesquelles j’étais l’objet de cette punition. Aucun parent, à l’époque, ne se serait permis d’aller demander agressivement des comptes au maître. Maître ! Nous les appelions souvent ainsi ce qui en dit long sur l’importance qu’alors nous leur attribuions à cette époque.

Egalement, la blouse grise (peut-être comme en Angleterre, l’uniforme aurait été plus seyant ?), visait à uniformiser et à rendre en classe le riche semblable au pauvre ou du moins à réduire cette différence. Plus de perfectos, plus de vêtements à la mode et moins d’addiction à ressembler au dernier chanteur ou chanteuse, en vogue, et réduire la tyrannie psychologique des plus nantis sur les plus modestes !

Par ailleurs, nous devons le reconnaître, nous sommes tous devenus, enfants et adultes, à ce qu’on appelait autrefois des ‘hommes sandwichs’, vous savez ceux qui arpentaient les avenues avec accrochés à leurs dos, ces grands panneaux publicitaires ventant parfois des produits de consommation mais plus souvent la renommée de quelques bons restaurants du même quartier. Cette parenthèse pour dire que nous faisons comme eux, par nos choix et grâce à leurs logos imprimés en bonne place, nous trimballons une publicité gratuite pour les fabricants dès que nous portons nos propres vêtements. Un comble ! Pensez, si on se rapporte au travail de nos hommes sandwichs d'autrefois, non seulement nous ne sommes pas rémunérés pour cette pub, mais, comble, nous achetons notre propre panneau (pulls, blousons, chaussures, casquettes etc…). Et en plus, nous sommes fiers, pour la plupart, d’afficher nos choix et avec, ce que nous croyons être le summum du bon goût alors qu'en fait, nous cherchons à adhérer à une caste, d’une certaine façon.

Bon, revenons à nos écoliers et lycéens. Comment voulez-vous que nos ados n’aient pas la même envie que leurs parents, de suivre la mode et de s’y soumettre ? Par ailleurs, je suis totalement pour que les élèves et leurs parents réapprennent à respecter les enseignants, par exemple, déjà pour les enfants, en se levant lorsque le maître pénètre en classe. C’est quelque chose que l’on doit apprendre dès le plus jeune âge comme le bonjour, le merci, le pardon madame (ou monsieur). La politesse basique !  Que toute agression physique d’un instituteur ou d’un professeur, par un parent soit en revanche puni d’une manière équivalente que si elle avait été faite à un représentant de l’ordre.

Anecdote. Nous sommes voisins avec un professeur d’allemand, une femme expérimentée qui exerçait au collège voisin et qui un jour s’est vue traiter en pleine classe de connasse par un élève. Le mot qui convoquait les parents resta sans suite, ceux-ci n’ayant pas daigner se présenter à la convocation du professeur insulté. Il y aurait beaucoup de choses sur lesquelles il faudrait urgemment revenir et surtout dès le plus jeune âge. Peut-être que cela est étudié en ce moment ? Nous verrons bien.

 

18/01/2015

Un papier

DSC_0336.JPG Le climat en France devient délétère et la méfiance donne cette ambiance ambiguë que les anciens avaient peut-être trop vite oubliés. Pourquoi je dis cela ? Parce que j’ai entendu une simple phrase qui m’a glacé le sang : « le ver est dans le fruit ! ». Terrible remarque pleine de menaces et de sous-entendus. Cela dit, nous étions à Bruxelles et les Belges se sont très largement mobilisés sous le slogan « nous sommes tous Charlie ». Ils ont défilé avec ferveur et force applaudissements. Des dizaines peut-être des centaines de milliers. Et puis, eux aussi ressentent une menace qui n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une réalité. J’ai entendu aussi, après ce « nous n’avons pas peur ! », la timide réflexion « qu’allons nous devenir ? ». La perplexité est naturelle et je pense que rapidement les français, que dis-je, les européens vont devoir s’adapter à une situation qui n’est plus la paix. Cette paix que nous chérissions depuis la fin de la guerre, n’est plus !

07/01/2015

LIBERTE D'EXPRESSION

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04/01/2015

Soucoupe ?

Les nuages ont parfois une drôle de façon de se placer dans le ciel. Parfois nous assistons à de véritable murs blancs s'élevant face à nous, parfois ils recouvrent la terre d'une couverture uniforme et grise, parfois même ils se laissent aller en longues lanières rougeâtres certains soirs. Mais hier, exactement à 17.20 h, j'ai aperçu une toute autre forme qui laisserait à penser à une soucoupe volante d'envahisseurs venus d'une autre planète. Pour moi, en tout cas, je n'avais jamais assisté à ce genre de spectacle. J'ai vite pris mon Nikon et clic et clac... dans la boite ! Jugez plutôt !DSC_0307.JPGDSC_0309.JPG

20/12/2014

Le Martinet

martinet image.jpg Il y a bien longtemps, naissait mon frère. J’ai 8 ans de plus que mon frère. Lorsque j’ai appris que ma mère attendait un bébé je fus complètement déboussolé. Je n’avais jamais imaginé que je puisse avoir soit une sœur soit un frère : vraiment cela ne m’avait jamais effleuré l’esprit un seul instant !

Cette annonce me perturba beaucoup au début, je ne sus quoi penser. C’était la guerre en France et nous étions partis dès l'invasion allemande ma mère et moi, en Algérie à Koléa, tout près d'Alger exactement. Mon père blessé, mais rétablit en partie, avait échappé au débarquement vers l’Italie du fait de sa blessure au bras et avait eu durant sa convalescence une permission exceptionnelle pour être auprès de son épouse qui allait accoucher.

L’argent se faisant très rare à cette époque, mon père m’emmena au bord de la mer pour ramasser du varech séché pour confectionner un matelas pour le lit du futur bébé. Soudain je sentis que je devenais jaloux car le bébé prenait à mon avis une place considérable auprès de mes parents et devenait leur seule préoccupation. Le bébé vint au monde. J’étais ravi que ce fût un garçon, car déjà je pensais à nos jeux futurs qui dans mon esprit auraient été incompatibles si cela avait été une fille ! Mon père nous quitta rapidement pour rejoindre l’armée et cette guerre qui touchait à sa fin mais n’était pas encore totalement finie.

Je restais donc avec ma mère, le seul « homme » de cette petite famille. Je prenais beaucoup d’importance en aidant ma mère, seule avec mon tout jeune frère. Cet état fit disparaître définitivement et à jamais toute jalousie de mon esprit car je prenais très à cœur mon rôle. Je m’étais investi totalement à épauler ma mère dans ses tâches quotidiennes. Comme elle avait un jour du mal à se faire obéir de mon tout jeune frère elle lâchât comme une boutade :« si seulement j’avais un martinet ! ».

Dévoué, pour rendre service et déjà très habile de mes mains j’entrepris de construire en cachette quelque chose ayant un vague rapport avec un martinet : un petit manche en bois orné de 5 petites lanières de cuir finement découpées et clouées. Très fier de cette réalisation je me précipitais vers elle et lui tendis l’objet dans l’attente d’un compliment. Elle le saisi, le regarda longuement l’air admiratif. J’étais fier d’avoir réussi à satisfaire son souhait et de montrer mon habileté à réaliser un si bel objet. Je dus rapidement déchanter « C’est bien Michel, tu as très bien réussi, tu es vraiment très adroit. Merci pour ce beau martinet, je pense même que je pourrais m’en servir contre toi lorsque tu ne m’écouteras pas ! » Jamais, ô grand jamais, je n’avais pensé un seul instant qu’il aurait pu servir contre moi ! Très vexé cela me mis dans une colère folle.

Par la suite on ne revit jamais plus ce martinet et personne ne saurait dire ce qu’il est devenu (sauf moi, bien entendu !). Cette leçon est restée gravée dans ma mémoire à jamais et porte en elle sa propre morale « Ce que tu exiges pour les autres commence par te l'exiger à toi même, aussitôt, tu verras les choses et les événements d'un œil différent. Tes jugements seront alors bien plus modérés ».