Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/02/2013

GRRR....

P1040413.JPGDéjà un mois sans écrire ! Est-ce que cela m’a manqué ? Non pas vraiment. En fait, plutôt dire que l’envie m’a manqué de m’exprimer. Quels sont les évènements qui ont traversé cet espace-temps qui auraient pu me faire bouger ?

La politique, c’est la première ligne « trop de choses insupportables qui mettent le feu au clavier dès les premiers mots ».

Le bon vivre des proches ? Là où le bistouri passe, l’envie d’écrire trépasse. Bref tout ça ne m’aide pas à démarrer ma page.

Une idée philosophique peut-être ? Oh oui philosophons un peu. A ce propos,quand on me dit que Bergson est un philosophe, je dis que vous avez raison. Vladimir Jankelevitch est un philosophe, Michel Serres est un philosophe, Lucien Lévy-Bruhl est un philosophe…, mais Bernard Henri Lévy est un paltoquet. La différence est énorme pour qui a étudié quelque peu la philosophie et les travaux des philosophes. Il y a autant de différence entre ce dernier et les précédents nommés qu’une ampoule éclairante et une ampoule grillée. Cela dit la philosophie, la vraie, nous éloigne un peu de la médiocrité de l’instant.

J’aime me replonger dans certains ouvrages pour évaluer la société d’aujourd’hui. Tenez, j’ai relu l’éloge de la folie, d’Erasme et je me disais en moi-même, cet éloge parue bien avant les caractères de la Bruyère, que notre monde n’avait pas changé. C’est en fait assez rassurant pour ce que cela n’est pas pire.

Cela est triste de voir à quel point notre société (la moderne), qui baigne dans un environnement technologique que nos grands-parents n’auraient même pas imaginé, cette pseudo avancée n’a eu aucune influence sur notre intelligence. Pire, si nos connaissances ont fait un bon immense et sont « domotiquement » très étendues, notre mémoire elle, de ce fait, n’enregistre que ce qu’il faut faire pour trouver la connaissance d’une chose. Elle n’intègre plus cette connaissance en soi, car elle sait la trouver : le travail des étudiants, par exemple, se constitue de ce qu’on appelle le copier-collé. Il n’y a plus d’auteur. L’usage des documents copiés et rassemblés constituent le patchwork d’un travail qui n’a rien à voir avec une œuvre. Bref, dans ce domaine présent, le travail de l’intelligence se résume à un travail de documentaliste.

De même par ses travers et ses pulsions animales non résolus, l’homme est toujours le mammifère terrestre le plus terrifiant, capable de détruire sans état d’âme ceux qui le gêne ou ne pense pas comme lui. Affamé de biens toujours plus importants, essentiellement égoïste, ce Thomas Diafoirus fait de l’hypocrisie le grand chef d’œuvre de sa vie.

J'arrête, j’ai besoin d’un peu d’air frais s’il en reste encore… pour me dire enfin que le dire philosophique approche la vérité mais éloigne du bonheur. Savoir trop, être lucide développe le cynisme.

Heureux les pauvres en esprit, le royaume ………..

12/01/2013

Ce qui me gêne...

DSC_2104.JPGCe qui me gêne dans le mariage homosexuel ce sont deux choses.

La première des choses c’est une appellation inadaptée, celle de mariage. Pourquoi choisir ce terme qui identifie l’union de personnes de sexes opposés dont le but essentiel et archaïque est la procréation qui prolonge une lignée par l’accouplement des deux partenaires. Ce terme, mariage, ne peut étendre sa signification à une union par définition stérile, sauf peut-être dans le cas d’une union féminine. Pourquoi, tout en donnant les mêmes droits que le mariage actuel, ne pas donner un autre nom comme par exemple « l’union légale » ?  Franchement par leur entêtement, excusez-moi du terme mais ils nous fatiguent !

Il y a tout de même bien autre chose à résoudre actuellement que cette question-là, non ? Il me semble que cela ne soit pas d’une grande urgence. La seconde chose qui me gêne bien plus et qui pourrait m’être insupportable c’est qu’on n’a pas le droit qu’un enfant ne connaisse pas sa mère ou son père. Je m’explique. Imaginons un couple homosexuel homme. Il utilise une mère porteuse ( la procréation médicalement assistée (PMA)), cet enfant pourra demander un jour : Qui est ma maman ?  Pourquoi je n’ai pas comme les autres enfants une maman ? Elle me manque ! Faudra-t-il alors la lui faire connaître et partager entre trois personnes la garde de l’enfant ? Sincèrement je doute que cela soit ainsi fait. Idem pour les couples homosexuels de femmes.  La question se posera pour l’existence du papa. Je pense simplement que tous nous avons eu besoin dans notre vie de notre papa et notre maman. Le manque de l’un ou de l’autre crée un déséquilibre et un manque affectif permanent. Regardez ces personnes qui recherchent un de leurs parents, ayant été adoptées, recherches souvent difficiles et longues et qui mobilise toute leur énergie. Imaginez un instant que vous ne sachiez rien de votre mère (ou de votre père), savoir qui elle était, se la représenter, grande, petite, douce, aimante,… ?  Imaginez-vous cela, vous qui avez la chance de connaître les deux (ou de les avoir connus). Non, je pense qu’il est du devoir du législateur (et du Président), de prendre en compte cet aspect très important.

Rechercher à tout prix des électeurs potentiels sans penser aux conséquences que cela implique, dénote une attitude pour le moins cynique et irresponsable. De plus qu'en pensent les chrétiens, les juifs, les musulmans ? Ne faut-il pas, en ces temps ô combien difficiles, réunir ce qui est épars et non créer des confrontations entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ?

07/01/2013

Nouvel an

49836548.jpgDire que je suis heureux ce serait beaucoup dire.  Mais pourtant, toutes réflexions faites, je n’ai pas à me plaindre : J’ai mon épouse qui m’aime et que j’adore. Cela serait-il suffisant ? Bien sûr j’ai aussi de nombreux amis qui démontrent chaque jour  l’amour qu’ils nous portent avec une élégance peu commune. Donc cela devrait en tout cas ! D’autres n’ont même pas cela. Comme disait une émission célèbre «  On ne peut pas plaire à tout le monde ». Oui, je ne suis pas heureux complètement car je suis en train de mépriser quelqu’un et cela ne me ressemble pas. Ou plutôt si, si je vous dis que je ne supporte pas l’injustice et la méchanceté humaine, que c’est viscéral. Voilà pour moi. Cela dit je vous souhaite à vous, mes lecteurs, une très bonne année et surtout de ne pas faire de mauvaises rencontres.

07/12/2012

C’est gratuit et …

DSC_2026.JPGC’est gratuit et ça ne vaut peut-être rien, qui sait ?

Voilà. Je vous avais dit (quelques notes plus bas), que je ne voulais pas parler politique mais…, par contre, imaginer des scénarios issus de la politique, là, je m’en voudrais de n’en pas parler.

C’est une introduction un peu longue mais comme j’aime bien pourquoi m’en priver. Alors « c’est quoi qu’est-ce ? ». J’y viens de ce pas.

Voilà, en regardant ce qui se passe en ce moment en politique avec ArcelorMittal je pensais au couple Hollande - Montebourg et je me disais « Ne serais-ce pas une vengeance (plat qui se mange d’ordinaire froid) de Hollande vis-à-vis de Montebourg ?

Souvenez-vous, en réponse à la question quel est le principal handicap de Ségolène Royal en prévision d’un futur succès, il avait répondu que c’était son compagnon, le dénommé François Hollande (Je cite : « Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut. C'est son compagnon. »! Cela ne peut s’oublier d’autant plus que par la suite il n’a jamais soutenu François Hollande, mais Martine Aubry. On me servirait de tels camouflets que je ne serais pas près de l’oublier. Hollande n’a probablement pas oublié cette injure, et ce choix.

Alors, et c’est là que j’imagine mon scénario, François Hollande est élu. Il doit user de sa nouvelle position pour accepter la distribution des différents postes ministériels. Le poste à la fois le plus délicat et par conséquent le plus difficile, c’est le ministère du travail et ce qui s’en suit. Il lui faut booster quelqu’un. Le moment est venu de mettre au point une belle vengeance : Montebourg sera choisi. Il est nommé le 16 mai 2012 ministre du Redressement productif, excusez du peu ! Hollande sait Montebourg infatué de sa personne, beau parleur, avocat certes mais le suppose incompétent pour un emploi qui le dépasse de cent coudées. Evidemment très orgueilleux celui-là accepte le poste et tombe dans un piège qui bientôt va se refermer et qui s’appelle ArcelorMital.

L’affaire est très complexe, certes difficile, et notre homme patauge lamentablement. Il propose sans l'obtenir une nationalisation temporaire du site ArcelorMital de Florange, sur le modèle de ce qu'ont réalisé les Etats-Unis lors de la nationalisation de Général Motors. Il pense faire la même chose pour se prémunir de l'endettement gigantesque d’Arcelor Mittal. Bien sûr, refus, irréalisable, beaucoup trop lourd.

Pour Arnaud Montebourg c’est un cuisant échec, un désaveu. J’imagine alors (ce n’est qu’une hypothèse et comme toute hypothèse elle peut s’avérer fausse) que si mon scénario est exact, François Hollande doit se régaler en ce moment de cette situation et Arnaud Montebourg ne pas dormir toutes les nuits et petit à petit sentir perdre aux yeux de tous, toute crédibilité.  

Cher lecteur, si c’était le cas, nous pourrions penser que notre Président loin de régler les problèmes que rencontre la France, règle ses problèmes personnels et ça, comme vous je suppose, nous ne pouvons le penser. Non, nous ne pouvons le penser.

Adieu donc ce scénario, mais on peut toujours imaginer. C’est gratuit et… ça fait réfléchir.

24/11/2012

C'est quoi,ça

François Fillon a menacé de saisir la justice pour contester l'élection de son rival Jean-François Copé à la tête de l'UMP au nom du refus du "mensonge"

François Fillon a menacé de saisir la justice pour contester l'élection de son rival Jean-François Copé à la tête de l'UMP au nom du refus du "mensonge" / AFP / Archives, Denis Charlet

C’est dit, je ne parle jamais politique ici. Pourquoi ?  D’abord parce que je n’ai pas envie de me fâcher avec certains copains.  Les amis eux, encaissent, parce qu’au-delà de ces basses questions qui en fâchent d’autre, eux sont tolérants et admettent la différence. Donc comme ça, je vais parler à contre cœur de la vaste pantalonnade des élections de l’UMP. En dehors du manque d’organisation, c’est quoi en fait : c’est, comme disait ma concierge, pas de pot mon bon môssieur !

Pas de pot en effet d’organiser une élection pour désigner un leader et se retrouver pratiquement 50/50. Comment voulez-vous sortir d’une telle situation ? Comment diriger ? Impossible ! Vous me direz qu’aussi pour les élections présidentielles c’est du presque 50/50. Mais ce n’est pas pareil. Dans ce cas, deux grands courants  idéologiques s’affrontent, la droite et la gauche. Diriger est également très difficile, cependant c’est possible. Mais dans le cas de l’UMP, c’est une véritable fracture qui casse irrémédiablement en deux, à quelque chose près,  un même courant idéologique, de droite. Que va-t-il se passer ? Moi je pense que l’UMP est fini ou presque en l’état. Reste à trouver une solution et pourquoi pas créer chacun un parti et se rapprocher pour les uns du Centre et pour les autres de l’extrême droite, au moins cela aurait le mérite d’être clair (n’y a-t-il pas plusieurs courants de gauche ?). Nous verrons bien.

Vous savez, je pense qu’on ne changera pas les hommes politiques : lorsqu’ils débutent dans la vie politique, ils sont jeunes et forcément purs. Ils se battent au nom de leur idéal, fougueux, désintéressés. Puis, ils se rendent vite compte qu’ils pourraient faire carrière et œuvrer pour le bien de leurs prochains. Ils ont la foi en leurs idées. Engagement louable, sauf que…, pour arriver à cette première marche, il leur faut quelques appuis. Ils les trouvent ces appuis s’ils ont le talent nécessaire. Il faudra pour ce faire, accepter le coup de pouce, devenir débiteur de ceux qui vont leur permettre cette montée des marches et comme on dit, un jour, renvoyer l’ascenseur. Le processus est désormais enclenché avec son principal handicap, les compromissions. La pureté a disparu. Le parcours s’axe alors sur l’idée de carrière. Peut-on critiquer cela ? Non pas forcément, certains continuent tout de même à trouver un peu de temps pour œuvrer pour le bien publique (si, si…). Mais arrivés presque aux dernières marches un autre gros problème de taille se profile à l’horizon. Aucun retour n’est plus possible. Le groupe hétéroclite composé de ceux qui ont misé sur eux et parfois ont dépensé beaucoup, ceux (les mêmes ?), qui attendent de leur position devenue élevée, de nouveaux privilèges et bien sûr tous ceux de la base qui se sont battus pour eux (dont ils faisaient partie, au tout début), et bien, tous ces hommes et ces femmes exigent d’eux qu’ils ne baissent jamais les bras, et d’être corvéable à merci. Ils deviennent leur chose, leur champion et ainsi, la vie ne leur appartient plus du tout. Cette gloire se paye très cher, à mon avis. En bref, une démission lorsque les dernières marches sont franchies, ne se pardonne pas et n’est même pas concevable. Marche ou crève ! Heureux ceux qui restent dans l’ombre et tirent les ficelles. Mais ceux-là, sont-ils vraiment clairs ? Alors le combat fratricide de l’UMP porte les stigmates du combat de carriéristes coincés par leurs supporters.

09/11/2012

Inquiétude ?

DSC_2143.JPGOn imagine souvent que lorsque tout va bien, que tout est posé, installé, que cela va durer. On imagine que tout étant bien, dans le meilleur des mondes, nous allons pouvoir vivre tranquille. Définitivement. La sérénité inondante des choses établies en quelque sorte. Et bien détrompez-vous ! Nous devrions le savoir, rien n’est stable dans la durée. Les choses bougent, c’est à la fois une règle universelle mais aussi le discours du bon sens commun. Les choses bougent parce que parfois les hommes sont séduits par la promesse de jours meilleurs. Les choses bougent parce que parfois les hommes peuvent y être contraints lorsqu’on les prie (c’est un euphémisme) d’aller voir ailleurs. Malgré tout ce que j’ai pu lire, écrire, mais aussi ce que je sais par expérience de la vie, malgré cela, je suis tombé dans le panneau, comme l’on dit. Il faut que je l’avoue, je ne m’y attendais pas. Je n’aurais jamais imaginé en pâtir un jour. Pour tout dire, l’instabilité est apparue dans mon environnement proche, alors que je n’y étais pas préparé. Instabilité est synonyme, pour moi, de problèmes en devenir. C’est ainsi,  mais l’instabilité de proches me dérange. J’aimerais vivre sans ça. Egoïste ?  Pas vraiment. Bilieux ?  Non plus. Non, comme tout le monde je pense désirer fortement être tranquille. J’aime cette tranquillité d’esprit qui permet de disposer d’une liberté trop rare propice à s’occuper sereinement de ce que nous offre la vie. En fait n’est-ce pas dans un environnement bien réglé que le bonheur s’établit ? Il me faudra donc attendre que les choses soient de nouveau bien établies pour renouer avec la sérénité. Or depuis quelques mois celle-ci a disparu et je n’aime pas ça. Fort heureusement je garde confiance. Nous verrons bien. On imagine souvent que lorsque tout va bien…, et oui…, et bien Non !

02/11/2012

Un mois, tout juste ...

DSC_2111.JPGUn mois, tout juste un mois, que je n’ai pas tapé un texte !  En effet l’actualité politique (la seule vraiment importante actuellement), n’arrête pas de m’attrister. J’ai toujours été irrité par l’amateurisme en affaire comme partout ailleurs où l’homme est sensé se dépasser. En politique l’amateurisme est bien plus qu’une erreur, c’est une faute. Faute grave car ceux qui en pâtissent davantage sont les plus vulnérables. Ah ! Tout s’éclaire quand on parcoure le livre de J.L.Peter et R.Hull intitulé « Le Principe de Peter ».

Passons donc sur cette actualité, que reste-t-il ? Et bien les inondations, les tornades et autres cyclones dévastateurs. Il reste des règlements de comptes définitifs, une jeunesse d’un côté apparemment désœuvrée sans ressource légale mais friquée qui roule dans des  berlines de luxe, sans être le moins du monde contrôlée (faut pas toucher, on en a peur !). Mais bien sûr aussi des milliers d’autres qui transpirent dans l’étude, les petits boulots ou de belles réalisations. Bref, et ce n’est pas original, un peuple quoi !

Il reste, il reste…, non je ne vais pas vous gâcher la soirée avec mes remarques désabusées. Alors que reste-t-il  bon Dieu ! Ah ! Oui ! Dieu !.....Mon Dieu !!!

Je crois qu’il faut éviter de parler de Lui. Il y aurait semble –t-il un seul Dieu, mais les voies pour parvenir à lui ne sont que des ruelles sombres et dangereuses, des coupes gorges où personne ne se risque directement. Alors on utilise les prophètes et autres sages qui parait-il sont autant d’érudits capables de nous mener à lui. Dommage qu’il y ait tant de prophètes. Puisque nous parlons de cela j’avais une voie à offrir au monde pour honorer Dieu. J’avais dit, il y a quelque temps : Croyants, aimez les hommes, les animaux, la flore enfin tout sur terre. Honorez toute création vous qui croyez en Dieu. Aimez toute création pour célébrer son créateur et montrer par cet amour votre dévotion en lui. Regardez  non pas Dieu, mais sa création et l’humanité retrouvera la paix. Les hommes qui sont croyants n’oseront plus se dresser entre eux et comprendront que toute destruction de Ses propres créations les éloigne de Lui et provoque sa colère.

Hélas je ne crois pas en Dieu. J’ai cette carence. Moi, je m’en trouve plutôt bien. J’ai ma morale à moi, inspirée des hommes de bonne volonté. Ne jamais nuire à autrui selon le précepte qui énonce « Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fût fait à toi-même ». Et croyez moi c’est bien suffisant. J’ajouterai cependant un autre précepte sur lequel j’ai longuement réfléchit et qui est « Mieux que la tolérance est le respect réciproque ». Je me dis que si Dieu existe, avec ces principes appliqués il me pardonnera bien volontiers mon hérésie.

Bien, on ne va pas se quitter sans un peu d’humour lequel, avourais-je, n’a rien à voir avec ce que j’ai écrit plus haut (quoi que…), mot que j’emprunterai au dessinateur Geluck :

 « Dans la course à reculons, ceux qui sont derrière, sont devant ».

03/10/2012

Il flotte chez moi un air de paresse

 Il flotte chez moi un air de paresse, une sorte de flottement souligné,  pour ne pas dire présent à chaque moment. Bah ! C’est probablement l’été qui s’évanouit ou bien de voir les feuilles de mon figuier jaunir puis tomber virevoltant dans un air encore très chaud. Je peux toujours essayer de me convaincre ou chercher des excuses mais je dois avouer que je me suis allé à la facilité. Philosophie-Magazine.pngAlors, voyons un peu. Je vais vous parler d’une lecture qui m’a fait réfléchir. Un dossier. Une revue achetée pour lire dans le train : « philosophie magazine », le mensuel de septembre. Le dossier principal s’intitule « Pourquoi nous n’apprendrons plus comme avant ». Je conseille à vous qui allez me lire de vous emparer de ce mensuel et de vous plonger dans cette lecture ô combien importante. Pour vous en convaincre je vais vous citer les sous dossiers. Nous explorons à la suite « De la tablette d’argile à la tablette tactile », suivi de « Pourquoi nous ne lisons plus comme avant », « Arme de distraction massive »,  « Pourquoi nous n’écrivons plus comme avant », « Pourquoi nous ne mémorisons plus comme avant », « Pourquoi nous n’étudions plus comme avant » et « Moteurs de recherche », dialogue entre Michel Serres et Bernard Stiegler . N’importe qui s’intéresse aux nouvelles techniques doit lire ce dossier pour donner une nouvelle base, complète, à sa réflexion. Voilà, je n’ai pas développé ce que j’ai lu très attentivement, ce qui aurait été possible, ces différents articles car ils méritaient mieux qu’un digest forcément incomplet.

07/09/2012

Est-ce une bonne lecture ?

Oui, il y a des lectures qui font rêver, d’autres qui nous amusent, d’autres enfin qui nous dépriment. Mon livre de ce mois d’août sort tout droit du magma politique de cette année pour ne pas dire de ces dernières années…, et encore. Il est des scandales qui viennent de l’utilisation par les politiques des fonds publiques à leurs profits, il est des scandales qui viennent de l’utilisation par les politiques de leur position pour obtenir de substantiels dessous de table,  enfin il y a les scandales qui s’établissent à la suite des mœurs dissolus dont la limite dépasse l’entendement. Pourtant n’est-ce pas que ces politiciens et politiciennes devraient donner une image exemplaire, hors des compromissions, des gens propres en quelques sorte ?

Les hommes* sont ainsi, jeunes, ils sont pleins d’espoir, les idées sont pures, le cœur gros, ils sont impatients de transformer le monde vers plus de justice. Mais vient le temps d’une carrière qui commence à se profiler. Ils ont besoins d’appuis qu’ils acceptent, sans ceux-ci point de carrière ! Un jour, il faut rendre le service accepté plus tôt. La liberté est finie, le temps se couvre de tentations interdites. Ces choses-là sont discrètes ou deviennent au contraire connues : c’est alors le scandale !

Mon livre de cet été, expose l’un de ces scandales dont la justice s’est emparée et qui n’en finit pas d’alimenter l’actualité, même encore aujourd’hui. Je dirais que c’est un cocktail de choses à ne pas faire mais voilà, le bonhomme est un malade de la braguette que la vue d’un seul jupon fût-il de soie ou de laine  rends fou.

Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin deux journalistes, livrent dans leur « roman » dont le titre est 51NXypSkPWL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU08_.jpg« Les Stauss-Kahn », la vie pitoyable d’un homme malade du sexe qui a lui seul, comptabilise tous les interdits pour qui veut s’élever au plus haut de la hiérarchie politique.Parfaitement documenté, cet ouvrage donne de la vie politique la dimension crasse de cette fonction.

Nul doute qu’il soit vraisemblable que cela ne soit que la réalité, vraiment, sans doute à des niveaux moindres, pour une classe politique avide d’user de ses privilèges.

Bref, c’est un livre terrible !J’ai noté entre autres, deux réflexions intéressantes hors sujet et que je livre à votre méditation.La première :

« L’intelligence produit de la science qui produit de la technologie qui produit de la croissance qui produit des emplois »

Et la seconde :« Dans la nouvelle économie ce ne sont pas les gros qui mangent les petits, ce sont les rapides qui mangent les lents ».

Cela dit, ce livre mérite le détour pour comprendre comment les hommes politiques perdent leur honneur dans la course au pouvoir.

J’ajouterai, moi, ma sentence : « A trop rechercher les honneurs on finit par perdre le sien »

*nom générique

 

17/08/2012

Question sans réponse

DSC_0627.JPG Plus on avance dans la vie, plus les gens qui partent deviennent nombreux et leur nombre en inquiète plus d’un. Partir c’est le lot de chaque être humain, nous sommes tous logés à la même enseigne. La vie, disait l’humoriste, est une maladie mortelle, personne n’en réchappe, on finit toujours par en mourir. Ne croyez pas que je sois morose, alors que je passe d’excellentes vacances chez des amis adorables, non pas du tout ! Mes réflexions alors que je bulle sur un transat, m’amène à philosopher.

En effet, plutôt que se pencher sur la mort, ( l’arrêt banal d’une vie ), pourquoi  ne pas se pencher sur la naissance (et plus encore si affinité…, réflexions du genre à vouloir emmerder tout le monde avec des questions saugrenues).

Je m’explique. Voir une naissance (vu à la télé), est sans cesse une sorte de miracle de la nature qui, comme dirait machin : « ça nous interpelle quelque part ! »  (Cette mode, tout de même, à dire des choses un peu hors du commun : ça m’interpelle quelque part !... mais j’ai jamais su où !). Bref ! Une naissance reste mystérieuse par bien des côtés et soulève de multiples questions dont la principale : pourquoi sommes-nous là ? Oui pourquoi sommes-nous là ? Bon notre femme de ménage dirait : « parce que c’est comme ça ! »  La belle affaire !  Oui, mais avant de naître, j’étais où ? Est-ce que j’existais déjà, ailleurs ? Voilà une question-qu’elle-est-bonne, mon bon môssieur !

Mort, et je ne le suis pas,  pourquoi essayer d’envisager ce que sera ce départ et non seulement cela mais que deviendrais-je ensuite alors que ce n’est pas encore arrivé ?  Ce sera mais ce n’est pas ! Alors qu’une naissance c’est à la fois du passé qui soudain devient du futur. Une transition. Un changement d’état ?  Comment essayer d’envisager le passé devenant futur alors qu’à ma naissance et bien avant, je n’ai jamais été capable de répondre à cette simple question : « Qu’étais-je ?

Le temps est passé et il m’a vu arriver au monde, mon corps et mon esprit (âme). Cette venue s’est accomplie mais je suis incapable d’en dire d’avantage alors que j’en suis le principal témoin, je l’ai vécu pleinement. Insensé, non ? J’ai vécu (passé les étapes, comme tout le monde) et je suis infoutu de dire ce que j’étais avant, à quoi je ressemblais, et même existais-je ! Suis-je une existence spontanée ou ais-je vécu de nombreuses vies par le passé ? Je dois dire que cela m’énerve un tantinet que l’on me cache cela. Je suis comme vous, lecteur, je subis ma vie physique de ma naissance (un temps grâce à mes parents), à ce jour (grâce à ma femme), corrigeant çà et là quelques défauts de fonctionnement, faisant tout, ou presque, pour sauvegarder une bonne santé physique, mais c’est à peu près tout ce que je puis faire. En fait je suis comme un ilote ivre, balloté de gauche à droite. La seule chose que je puis dire, c’est que s’il m’en revient l’entretien de ce bien, mon existence ne m’appartiens en fait que très peu. Je ne suis que le locataire de mon corps, sans plus, avec la crainte d’un panne fatale.

Bon on verra bien et si cela se trouve on ne verra rien du tout.

Dehors le soleil darde ses rayons qui mordent ma chair et je crois qu’il est temps de plonger dans la piscine. De toute manière ce bain rafraîchira mon cerveau en balade et c’est tant mieux.

27/07/2012

Une longueur d'avance...

 

DSC_0625.JPGSouvent vous entendez « Il a gagné, il avait une longueur d’avance ! »

Cette expression devient très banale si on se réfère soit à la course à pieds, soit à toute autre course, oui, très banale.

Mais dans d’autres activités où il ne s’agit pas de sport ? Et bien très souvent cette phrase n’est pas dite, mieux encore, elle n’est même pas envisagée. En effet nous pouvons avoir une longueur d’avance dans un travail quelconque ou un travail manuel, par exemple :

Premier cas : j’installe un va et vient et je suis pris par ce que je fais, complètement. Rien d’autre traverse mon esprit tout à ce travail. D’autres travaux cependant m’attendent. Mais chaque chose en son temps, c’est ma devise. Ceux qui m’observent pensent que je travaille bien mais ils s’apercevront vite qu’au moment où je vais aborder d’autres tâches je prendrais le temps de réfléchir…, et c’est là que le bât blesse.

Ma méthode est tout autre et je dois dire.

J’installe un va et vient et je suis pris par ce que je fais certes, mais pendant que je manipule mes outils je pense déjà à l’ouvrage suivant qui m’attends. Je trouve nombre de solutions sur la méthode à adopter, sur les actes qui m’en faciliteront la bonne réalisation. Je gagne un temps immense et ceux qui me regardent voit en moi, plutôt qu’un amateur un pro.

En fait je ne suis pas un professionnel, mais en travaillant je prends une longueur d’avance et personne ne s’en rends compte.

Voilà mon secret, que je partage sans aucun doute avec d’autres bricoleurs et pourquoi pas professionnels.

Lorsque vous bricolerez, pensez à prendre une longueur d’avance, si vous ne le faites pas déjà et vous verrez : bricoler mais au-delà tout autre activité, deviendra un vrai plaisir. N’attendez plus que vienne un nouveau travail pour en faire seulement la découverte. Imaginez déjà comment, en plein travail, le moment venu, vous l’aborderez.

Le terme qui vous définira sera : efficacité.

 

11/07/2012

Les retraités ...

Bien des gens et quelques proches, imaginent très sérieusement que les retraités sont oisifs, qu’ils passent leur temps assis face à une télévision qui leur desserve quelques vieilles séries  américaines et que leur vie se résume à cette activité débilitante.

Bien des gens et quelques proches, imaginent également que la vie sociale des retraités se résume seulement à dire bonjour au voisins les plus proches.

Bien des gens et quelques proches, imaginent que les retraités n’ont plus besoin d’argent et que leur seules dépenses se résume à acheter leur pain quotidien !

Et bien non, ce n’est pas notre cas. Nous sommes actifs et la télévision, pour ne prendre que la première de nos phrases, ne sert qu’accessoirement lorsque toute tâche est terminée. Ensuite notre vie sociale se partage entre une association (Don du Sang), une autre (Voisins Solidaires), une autre (fabriquer chaque année un char couvert de mimosa et défiler dessus déguisés selon le thème de la parade), une autre enfin (se rendre disponibles pour porter main forte à la mairie lors des recensements téléphoniques).

Enfin nos ressources (juste suffisantes), servent à honorer nos dépenses courantes, toutes nos charges (lourdes), les différents impôts, nos invitations, nos sorties, notre club de gym, nos enfants et petits-enfants lors des fêtes et des anniversaires, la voiture (essence, entretien, assurance) nos aller et retour à Paris en TGV.

Voilà en gros la vie des retraités que nous sommes. Nous devons gérer ce que d’autres pourraient appeler notre train de vie, avec beaucoup de discernement. Cela dit nous restons, du fait de cette activité, en excellente forme morale et (le temps joue malgré tout son rôle) physique.

Je me souviens d’un texte (retrouvé), dans ‘ Les caractères La Bruyère’, chapitre des jugements qui décrit assez bien une réponse à un questionnement que pourrait entendre un retraité actuel, je cite :

« A quoi vous divertissez-vous ? A quoi passez-vous le temps ? », vous demandent les sots et les gens d’esprit. Si je réplique que c’est à ouvrir les yeux et à voir, à prêter l’oreille et à entendre, à avoir la santé, le repos, la liberté, ce n’est rien dire. Les solides biens, les grands biens, les seuls biens ne sont pas comptés, ne se font pas sentir. « Jouez-vous ? Masquez-vous ? » Il faut répondre ! Est-ce un bien pour l’homme que la liberté, si elle peut-être trop grande, trop étendue telle enfin qu’elle ne serve qu’à lui faire désirer quelque chose, qui est d’avoir moins de liberté ? La liberté n’est pas l’oisiveté ; c’est un usage libre  du temps, c’est le choix du travail et de l’exercice. Etre libre en un mot n’est pas ne rien faire, c’est être seul arbitre de ce qu’on fait ou de ce qu’on ne fait point. Quel bien en ce sens que la liberté !

Sur ce, je dois réparer un volet roulant, vous voyez, je n’arrête pas !

 

17/06/2012

Elucubrations

 

images.jpgL’ennui naquit de l’uniformité dit-on. Je regarde le paysage assis dans le TGV qui me mène de Cannes à Paris. Il défile à 300 kilomètre à l’heure et cela me laisse perplexe. En fait, si les portants de la ligne électrifiée à quelques mètres du train défilent véritablement à 300 kilomètres à l’heure, les lointains paysages semblent bien plus paresseux. Du proche pylône au lointain clocher, rien ne paraît concorder ? Et pourtant, ils sont logés à la même enseigne, je m’éloigne d’eux à la même vitesse. Cette réflexion insigne m’a secoué de ma torpeur. Et puis, le paysage change tout le temps en restant le même. En gros, seulement. Mêmes collines, même verdure, mêmes villages, mêmes forêts, mêmes gares… Enfin de l’uniformité en apparence, seulement en apparence. La vache rapidement contemplée il y a cinq minutes semble pareille à cette nouvelle vache, là, maintenant. Et pourtant si on approfondissait, on s’apercevrait que la première répond au doux nom de Noiraude et la seconde de Rose. Là est la différence qui fait que rien n’est uniforme. Le simple test du nom des vaches le prouve comme le prouve le clocher de Berguoin-les-eaux et celui de Ramuratel-le-guoin qui pourtant vus de loin pourraient se confondre (en excuses solennelles).

 Bref, cette philosophie ferroviaire s’il en était, m’avait sorti de ma torpeur où je me complaisais dans ce large et moelleux fauteuil de première classe du dit TGV.

 Je me souviens aussi de cette phrase de Jean Paul Sartre dans, je crois, Le Mur, qui disait que lorsqu’on prend un galet cela suppose de fait et à l’inverse que le galet a une certaine façon de se faire prendre (?)  Cette phrase (à peu de chose près), m’avait plongé dans de longues réflexions qui encore aujourd’hui me laissent perplexes lorsqu’on applique cette réflexion à la simple vision des choses et à leur conséquence. De plus, appeler Rose la vache qui se nomme Noiraude à quelque chose de vexant pour au moins l’une d’entre elles. La façon d’appréhender pour nommer comme de prendre le galet de Sartre ou de se laisser prendre est par conséquent définitivement farfelu.

 Donc, subséquemment  je m’abstiendrais de tout autre considération qui pourrait porter préjudice à mon équilibre, et sur le jugement que vous pourriez porter sur moi, préférant pour le moment de rêver à autre chose de bien plus intéressant comme  « Qu’est-ce que je vais manger ce soir, des artichauts ou des endives ? » A supposer que ces délicieux légumes me soient proposés, mais là …….. Non ! Vraiment ! Je préfère ruminer en silence, cela nous emmènerait trop loin et je ne suis pas sûr que vous pourriez me suivre dans mes pérégrinations ubuesques.

31/05/2012

L'INVENTAIRE

Voyons un peu…, selon Prévert, je vais écrire mon « Inventaire » à moi, bien moins talentueux mais tout de même plein de petits faits. Faute de trouver autre chose à écrire comme « Il ne faut surtout pas dire du mal de son cochon de voisin » comme disait mon auguste et vénérée maman, l’idée de révéler les derniers aléas de ma vie me plaît bien.

Oui, je sais, mon introduction est plutôt, disons,  tirée par les cheveux (c’est drôle quand on est chauve, non ?), mais ce n’est pas la grande forme.

Donc …, depuis janvier :

Une campagne présidentielle exténuante pour choisir en définitive un autre Président pour tomber de Charybde en Scylla. Tous les sépare, sauf la taille (un sujet entre autre pour alimenter le texte des humoristes les plus mauvais, et j’en connais au moins un qui a tellement vécu, faute de talent, sur de médiocres papiers écrits il faut bien le dire par un bien médiocre monsieur !).

Plus proche de moi, à peine deux ou trois petites choses, peut-être un peu plus...

De l’argent dehors qui ne vient pas, mais c’est banal.

De l’argent qui file entre les doigts, c’est banal aussi.

Des douleurs articulaires, je les énonce car j’ai entendu l’autre jour Trintignant citer un ami qui disait, si ma mémoire est bonne (en fait elle a des failles, ma mémoire !), « A un âge avancé si le matin tu te lèves sans aucune douleur c’est que tu es mort ! » Alors je dois dire que je suis bien en vie.

Je me suis aussi, dans cet « Inventaire », fait voler (une première, mais gratinée), mon sac à dos photo : un superbe Nikon D90 acheté d’occasion, une belle optique achetée d’occasion à une autre personne, l’appareil Panasonic Lumix Rouge, dans son petit sac rouge également, neuf (cadeau du dernier Noël à mon épouse), une clé USB, et 463 photos dans la mémoire, un stylo qui ne fonctionne plus et bien entendu le sac ! Le tout en mangeant des rouleaux de printemps, des crevettes au sâté et autre délices chinois sucrés et salés.

J’ai aussi travaillé.

J’ai mis du parquet flottant dans une chambre d’ado. J’ai peint des pans de murs de couleurs variées et plutôt jolies.

J’ai fait l’aller et le retour à Paris et me suis tapé deux énormes bouchons (au retour).

J’ai renoué avec l’odeur suintante du métro et loupé un déjeuner avec un de mes meilleurs amis.

Au retour, j’ai porté la petite voiture marante de mon épouse pour son contrôle technique (à la voiture, pas à ma femme), et cela a coûté plus de 300 euros !

Mon grand écran de télé a dû se fâcher car il ne distillait plus que du son, alors avouez que c’est un comble qu’une télévision facétieuse se prenne pour un récepteur radio ?

J’ai à mon retour dû également tondre une herbe qui en mon absence, s’est crue obligée de grandir démesurément, insolente mais quand même très verte et finalement jolie une fois tondue.

J’ai regardé mon cerisier vide de ses cerises. Pourtant elles étaient là avant de partir à Paris. En me retournant deux pies me narguaient sautillant, les goinfres !

Bah ! Mon inventaire se termine, finalement très banal.

Et là, ce soir, en fait, je traîne encore devant mon écran pour justifier ce fait d’écrire un texte pour mon blog pour ne pas passer pour un paresseux.

Suis-je paresseux ?  Ce n’est pas dans l’inventaire !!!

10/05/2012

Je me demande ...

Oui, je me demande comment François Hollande va gérer le fait de n’être pas marié ?

En fait je me moque qu’il soit marié ou non mais que  va-t-il décider pour madame Trierweiler, qui à mon avis voudra l’accompagner partout ? La protection rapprochée 24 h sur 24, de madame ? Les voyages accompagnant le Président dans de nombreux pays ? Le secrétariat de madame ? Que sais-je encore… Qui va payer cela ? Le contribuable ? Nous ! Comment François Hollande peut-il faire passer ces dépenses, dont la bénéficiaire serait sa maîtresse, ou classiquement sa concubine, car enfin il s’agit d’une relation non maritale ? valerie-trierweiler-nous-dit-tout.jpgAux « yeux » de l’Etat, elle n’est rien, (pour les échotiers elle c’est la compagne du Roi), à moins que le Président ne l’embauche comme secrétaire particulière. Mais peut-on présenter sa secrétaire particulière aux puissants de ce monde et ensuite partager la même chambre, le même lit ? Certes non. En plus il y a le mauvais exemple de la dérive de DSK. Très mauvaise pub pour la France et les français qui passent aux yeux du monde, pour être de moeurs légères pour ne pas dire plus . Je vous dis, il y a là problème pour quelqu’un d’honnête et nous croyons que Hollande est honnête puisqu’il l’a dit ! Ah ?  Il ne l’a pas dit ? A mon avis,  pour ces dépenses hors normes nous pourrions lui reprocher un détournement de fonds public car je ne pense pas qu’une rubrique coquine soit prévue dans le budget de la présidence.

Marié, cela est différent. Bien sûr, il y a un précédent avec Mitterand et sa fille secrète qui avait sa garde rapprochée et de nombreux privilèges … mais ça on n’en parle pas.

Je me demande … Finalement on verra bien ce qu’il décide.

08/05/2012

une nouvelle de taille ...

capture_decran_2012-05-08_a_11.49.04.jpg

Vous avez vu sans doute comme moi les "Présidents français", ensemble côte à côte face à la tombe du soldat inconnu pour le 8 mai 1945, à l'Arc de triomphe de l'Etoile à Paris et vous aurez sans doute  remarqué qu'ils sont sensiblement de la même taille ! Le surnom que donnaient certains humoristes acides à l'endroit de Sarkosy, de nain, va t'il encore être décerné à notre nouveau Président ? Après tout il y a un certain risque ? Il faut être juste non ? J'avoue que je n'aimerais pas car, se moquer du physique d'un homme ou d'une femme est le fait d'une rare médiocrité.

03/05/2012

J'ai dit girouette, moi ?

portrait-fb-excoute.jpgLorsqu'il n'y a aucun vent, une girouette reste dans un sens, probablement celui que lui a donné la dernière brise. C'est ainsi, une girouette prend le vent et s'oriente dans son sens, même quand une légère brise la sollicite, mais ce sens varie si souvent que de dire d'un homme que c'est une girouette revient à dire qu'li est inconstant et que personne ne peut lui faire confiance. François Bayrou oui, ce candidat dont je pensais que les idées étaient intéressantes disait à qui voulait l'entendre qu'il ne se commettrait pas avec la droite ni avec la gauche, mais voilà, une petite brise qui annonce un grand vent lui a tourné la tête. Ben non mais ! Pas bête le bonhomme, y-aurait pas par hasard dans sa grosse bonne tête de faux cul comme qui dirait une petite idée ?  Je ne donne aucune leçon bien sûr, mais quand même c’est du chacun pour soi. Cette décision me dégoûte, tout simplement.

01/05/2012

le premier MAI !

500778991.gifBon premier Mai ma chérie avant que notre décadence arrive car elle ne semble plus très loin.

24/04/2012

Assis dans un vaste salon

 

ciel-nuageux-bleu-2_2546529.jpgAssis, dans notre vaste salon, je regarde par instant la nature au travers de notre baie vitrée. Le soleil est là, juste au-dessus de notre maison. Quelques nuages tentent de rester en place dans ce ciel bleu méditerranéen mais c’est sans compter sur le mistral qui souffle depuis plusieurs jours.

La période actuelle n’est pas des plus faciles et la place vacante du président de notre république semble attirer ces deux grands méchants loups de la politique.

Pensent-t-ils vraiment à nous, les citoyens. Eux n’auront jamais faim, n’auront jamais de fins de mois difficiles, ont-ils seulement eu faim un jour ? Qu’importe, là n’est pas la question. La question est de savoir s’ils ont la compétence nécessaire pour sauver notre pays.

Pour l’un d’eux, celui qui quitte sa charge il aura confondu dynamisme et agitation, pour l’autre plus velléitaire que dynamique ce sera l’aventure complète et sans aucune expérience, il se pourrait que nous payions les pots cassés de son inexpérience.

A qui confier les clés du bureau présidentiel ?

De toute façon, notre frilosité irresponsable et cette absence à critiquer toute déviance à notre culture, ce que nous appelons pompeusement le politiquement correct, cet aveuglement à ne pas voir ce qui est en train de se passer, nous entraînera irrémédiablement vers une façon de vivre radicalement inadaptée à notre culture, celle si bien illustrée par les photographies de Doisneau, de Willy Ronis, d’Izis, de Sabine Weiss... et bien d’autres (cela, pour ceux qui ne l’ont pas connu)

Nostalgie quand tu nous tiens !

Je sais bien que rien ne sera plus pareil, c’est normal, partout dans le monde c’est ainsi. Mais quand même, essayons de garder ce qui faisait notre particularité, notre façon de vivre, nos valeurs. Que vous soyez de Gauche ou de Droite ayez assez de cran pour préserver cela ? Soyez forts et intraitables sur ce sujet.

Une Droite, une Gauche, un Centre quasiment absent et que je regrette pour sa philosophie pleine de sagesse qui me plaisait tant…, et puis les autres dans les extrêmes, hargneux et violents.

Dans quelques jours nous saurons à quelle sauce aigre douce nous allons être mangés ?

Assis, dans notre vaste salon, je regarde par instant la nature au travers de notre baie vitrée. Le vent toujours le vent, tenace, va jusqu’à envoler mes illusions à jamais perdues comme ces nuages aussitôt défunts, qui défilent sous mes yeux.

04/04/2012

Qu'en pensez-vous ?

 

Christophe Caldwell.jpgExtraits d'une analyse d'un Américain qui colle à notre actualité, (sous toutes réserves)

Christopher Caldwell : « L'immigration, quelles que soient les circonstances historiques, produit toujours des conflits économiques, sociaux ou culturels. La diversité n'est pas une richesse comme le proclament certains politiques de gauche, comme de droite, lorsqu'elle est subie.

Christopher Caldwell : « Aux États-Unis, nous connaissons aussi le phénomène de l'immigration. La grande vague migratoire, au cours des dernières décennies, est surgie du Mexique, d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud. Or cette culture n'est pas étrangère aux États-Unis, pays qui compte depuis l'origine une forte minorité catholique. Les gens qui viennent d'Amérique du Sud sont très pauvres, mais leurs références et leurs façons de vivre sont à peu près similaires à celles des Siciliens, dont descendent la grande majorité des citoyens italo-américains. Avec nos immigrés, nous n'avons donc pas un problème culturel comme vous, car ce sont des judéo-chrétiens et nous aussi."

Christopher Caldwell : « l'islam est une culture religieuse qui veut structurer la société. Est-ce compatible avec la tradition européenne ? Non. La France va imploser dans 15 ou 20 ans dans le sang et les larmes. C'est maintenant irréversible. sauf.... Tous vos dirigeants, hormis De Gaulle, n'ont pas été responsables et visionnaires. Aujourd’hui, ceux qui gouvernent la France n’ont pas la capacité à réagir face à ce drame programmé. D’autres, demain, vont se plier aux exigences des islamistes et vont collaborer. Vous subirez alors la Charia.

Christopher Caldwell :«  Dans une démocratie, il faut partager les règles. Or deux cultures incarnant des visions différentes du monde ont du mal à s’accorder sur de telles règles. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible d’y parvenir mais que c’est très difficile."

Christopher Caldwell : « Verrons-nous un jour un féminisme musulman ? Je ne sais pas. Ce que je sais, aujourd'hui, c'est que la conception occidentale de la femme ne s'accorde pas avec la conception arabo-musulmane de la femme. »

Christopher Caldwell : « ce sont les mêmes problèmes qui reviennent d'une manière ou d'une autre (partout en Europe). Pour commencer, l'intégration des immigrés s'apparente globalement à un échec. Et les mêmes questions sont posées partout : les taux de chômage et de délinquance supérieurs à la moyenne dans les quartiers peuplés de migrants, les revendications concernant les prescriptions alimentaires islamiques, les demandes de séparation des sexes à l'hôpital ou dans les activités sportives, la recherche d'interlocuteurs musulmans modérés… Quand on voyage d'un pays européen à l'autre, comme je l'ai fait pendant plusieurs années, on entend les mêmes préoccupations, les mêmes mots, et jusqu'aux mêmes blagues.

Christopher Caldwell :  « Si l'on cherche une différence entre pays européens quant au traitement de l'immigration, elle est précisément là : en France, la parole est verrouillée, contrairement à la Grande-Bretagne, à l'Italie ou à l'Allemagne. Pierre-André Taguieff a raison quand il évoque l'idéologie de l'« immigrationnisme ». Chez vous, il est presque illégal d'avoir une réflexion négative sur un phénomène qui, comme tout fait de société, ne devrait pas échapper à l'esprit critique. La France va  payer très cher son "politiquement correct". »

Christopher Caldwell : « Ce qui m'inquiète pour vous, c'est que la situation européenne commence à ressembler au problème racial qui a longtemps empoisonné la vie américaine. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe aucune solution pour l'Europe, ni que deux groupes ethniques ne peuvent pas travailler ensemble pour bâtir quelque chose qui soit mutuellement satisfaisant. Mais il faut avoir conscience que l'Europe fait désormais face à un problème durable. Chez nous, il a duré trois cent cinquante ans… Je pense que les enjeux de ce problème sont encore plus grands que ne le pensent les Européens. »

Christopher Caldwell : « une culture religieuse forte et un système contractuel basé sur la tolérance sont difficiles à concilier parce que, dans une telle rencontre, c'est toujours le côté qui ne veut pas négocier qui a l'avantage. Une religion qui ne doute pas de soi et qui prétend structurer toute l'organisation sociale mondiale, comme l'islam, n'est pas prête à transiger. » 

Christopher Caldwell : « En Belgique, la communauté belgo-marocaine, relativement bien intégrée, affiche un indicateur conjoncturel de fécondité deux fois et demie plus élevé que celui des Belges autochtones. A Bruxelles, où le quart des habitants sont des citoyens étrangers et où plus de la moitié des enfants nés en 2006 étaient nés de musulmans (56 %), les sept prénoms de garçons les plus courants parmi ces nouveau-nés étaient Mohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza. » Boumédienne avait bien dit en 1974 à la tribune de l'Onu que les ventres des femmes musulmanes remplaceront les fusils et les canons pour conquérir l'Europe".

Christopher Caldwell : « Le problème fondamental de l'Europe avec l'islam, et avec l'immigration en général, c'est qu'en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre – multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne -, ce problème existe dans tous les pays européens. C'est avec l'islam et l'immigration que l'Europe a un problème et non avec l'usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter. »

Christopher Caldwell : « Il est sûr que l'Europe sortira changée de sa confrontation avec l'islam. Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. Pour l'heure, l'islam est en meilleure position pour l'emporter à la fois démographiquement, c'est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net. (reproduction)