SPINNAKER

Eloge de la paresse. Ne serait-elle pas une forme d'action ?

Pour des personnes chargées d'activités multiples, ceux que j'appelerais les agitées, il leur faut "se faire violence", comme elles disent, pour s'arrêter un moment et trouver un temps à ne rien faire.

J'ose dire, que ne rien faire demande de trouver en soi des ressources d'énergie comparable à celles qu'il est nécessaire de trouver lorsqu'on doit se mettre au travail.

Prenons un exemple. Je dois exécuter un travail. Il me faut me lever ou me placer de telle sorte que je puisse le réaliser, puis évidemment, accomplir ce travail. Réciproquement, pour ne rien faire je dois le décider, vaincre le sentiment de culpabilité qui risque de m'envahir, aller jusqu'à mon fauteuil, m'assoir, bref ce n'est pas si simple que ça. Non non ne riez pas, que faites vous de la culpabilité à vaincre ?

Bien sûr me direz-vous il y a des fainéants notoires pour qui paresser est une seconde nature. Ceux-là ne méritent pas d'être remarqués : la facilité avec laquelle ils paressent, me dégoûte tout simplement.

D'ailleurs je ne veux pas nn plus encencer l'oisiveté qui est un défaut majeur...

A ce propos, je me souviens de ce que disais Sacha Guitry parlant de quelqu'un : " Il ne faisait rien, mais il le faisait si bien "

Non ! Je parle de ceux normalement constitués, normalement actifs, qui décident, voilà le mot, qui décident de ne rien faire. D'ailleurs pour certains, les agités, cela est même impensable et ils vous diraient ne pas aimer s'arrêter ou paresser ne fusse qu'un court instant. Ceux là même pour qui, rester des heures allongés au soleil sur une sublime plage à contempler de sublimes personnes, est quasiment impossible : Ils ont la bougeotte, ils visitent ou font du sportà haute dose.

Les pauvres ils ne connaissent pas les joies du repos.

Moi, j'aime lézarder au soleil. J'aime de longs moments à réflechir sur la folie des hommes, jamais pourtant je ne serais un oisif.

Ah ! Tiens ! On m'appelle, je dois certainement faire quelque chose...

J'aurais pu ajouter, avant qu'une activité m'éloigne de mon clavier, que la paresse, quand elle est vécue avec tempérance reste un luxe appréciable.

Quoique....

Aujourd'hui, il pleut. Il pleut sur la Côte d'Azur. Il pleut depuis 3 jours. On déplore quelques dégâts par la montée des eaux du Loup. Des personnes ont dûes être évacuées. Quelques dégâts en bord de mer. Sinon rien de bien spécial. Je classe et prépare des photos afin que mon épouse les place dans des albums. Activité au ralenti. J'ouvre l'ordinateur et je rends visite à mes blogs préférés. Deux phrases retiennent mon intention. Le blog parle des difficultés d'Obama. Les deux phrases peuvent s'adresser à tous les nouveaux dirigeants. Mais je pense surtout à ceux qui sont investis pour une première fois. Ceux-là se sont montrés plus audacieux qu'il n'aurait fallu, la volonté de réussir à tout prix d’être le leader de leur pays leur ont fait promettre maintes solutions parfois impossible à réussir par la suite. Je ne pense pas qu’ils en fussent conscients. Une part de sincérité était en eux, tellement certains de posséder tous les pouvoirs. C’était sans compter sur les critiques d’une opposition toujours agissante en mal de reconnaissance et toujours désireuse de freiner tout changement dans le seul but de nuire à la classe politique en place, quelque en soit les conséquences pour le pays.

Voici donc les deux phrases, pleines de logique :

"On a beau promettre la lune, l'homme politique est bien démuni pour changer réellement le monde. Son pouvoir s'est amenuisé à mesure que d'autres forces, innombrables, se sont érigées pour l'en empêcher…."

Et,

"Or, ils (les citoyens), n'ont pas été trompés par leur président. Ils ont été trompés par le regard qu'ils portent sur la puissance du pouvoir politique."

En réalité, à l’impossible nul n’est tenu. Car bien malin celui qui connaît ce qu’il convient de faire en toutes circonstances avec le désir de combler chacun et, de plus, pour paraphraser une émission en son temps : On ne peut pas plaire à tout le monde.

J’ai toujours aimé la photographie. Lors de ma communion solennelle (passage obligé de la famille), le meilleur moment fut celui des cadeaux que pour l’occasion je devais recevoir de ma famille. Bien heureusement ma famille m’avait demandé ce qui me ferait le plus plaisir. La réponse ne se fit pas attendre : un appareil photo !

La famille délibéra et se convainc de m’offrir l’objet de mes rêves.
C’est ainsi que je découvris mon premier boîtier, c’était un Photax. Cet appareil ressemblait à un tank. Il était en bakélite noire. Pour prendre une photo, il fallait dévisser le porte objectif et la « tourelle » sortait du boîtier pour se bloquer prêt à l’emploi. Deux positions « petit trou et grand trou » pour grand soleil et temps couvert. Le dos s’ouvrait pour accueillir le négatif.

Je me souviens d’avoir fait beaucoup de photos à l’époque qui se sont hélas perdues au fil des déménagements qui nous ont fait naviguer de domicile en domicile.

Un jour, j’ai appris que Jean Loup Sieff avait eu un Photax, noir en bakélite, adolescent, pour premier appareil photo. C’est la seule chose que nous avons eu en commun lui et moi, lui le maître es photo et moi l’amateur. Plus tard je l’ai rencontré pour un travail en commande et nous avons assez peu bavardé sur ce passé.

Pour revenir à moi, je voulais vous dire que j’ai longtemps pratiqué le laboratoire noir et blanc du temps de l’argentique. Désormais il ne reste plus que le numérique qui a gagné ses galons aux yeux des professionnels. J’ai donc décidé de me remettre à faire des photos. J’ai acheté un appareil Lumix G2 avec une optique de 14/45 de très bonne qualité (à la place du 14/42 ). L’ensemble est assez impressionnant de finesse. J’ai commencé depuis deux bons mois. Mes photos sont visibles sur le site Flickr et sont visibles dans le monde entier. Il y a des sites pour Canon, Nikon et Panasonic. Il y en a même pour des objectifs prestigieux. Un vrai bonheur pour les amateurs. Moi j’ai choisi le site du Lumix DMC-G2 naturellement.

Vous pourrez les voir à l’adresse suivante :

http://www.flickr.com/photos/ginisty/

Vous pouvez rechercher les productions selon les Tags :

art australia beach birthday blue bw california canada canon china christmas city concert england europe family festival flower flowers food france friends fun germany green italy japan london music nature new newyork night nikon nyc paris park party people photography portrait red sanfrancisco sky snow spain street summer sunset taiwan travel trip uk usa vacation water wedding white winter

Des millions de photos à porté de doigts.

Amusez vous bien !

La Carte Vitale :

« Confidentielle, votre carte Vitale vous est envoyée par votre caisse d'Assurance Maladie. Elle ne contient pas d'informations d'ordre médical, mais tous les éléments administratifs nécessaires à la prise en charge de vos soins et au déclenchement de vos remboursements. Votre carte Vitale peut également permettre à votre médecin de visualiser, avec votre accord et en votre présence, l'ensemble des soins, médicaments et examens qui vous ont été prescrits et remboursés au cours des 12 derniers mois. »

Voilà ce que comporte votre Carte Vitale : c’est selon moi (comme à beaucoup d’autres) insuffisant ! Je dois dire que le manque d’indications sur la Carte Vitale de pathologies graves de l’individu concerné entraîne deux déplorables effets.

Je donne un exemple : Prenons le cas d’un accident routier, le blessé (souvent plusieurs), doit être secouru dans les plus brefs délais car le temps imparti pour le sauver est compté.

Ce qui se passe actuellement :

Le médecin qui arrive sur les lieux n’a aucune idée de la santé générale de ce nouveau patient qui est pour lui un parfait inconnu. L’hôpital qui l’accueille se trouve dans le même cas. Alors en urgence l’hôpital déclenche toutes sortes d’analyses pour connaître ce nouveau patient, car il ignore qu’elles pourraient être les pathologies graves qu’il va peut-être rencontrer.

Si ces indications étaient inscrites sur la Carte Vitale, une simple lecture renseignerait aussitôt les médecins. Donc gain de temps lorsque celui-ci est compté pour sauver une vie et intervenir dans les meilleures conditions mais aussi bien sûr, une économie de quelques milliards d’euros pour la Sécurité Sociale en supprimant des batteries de tests devenus inutiles. Multipliés par les milliers d’accidents de la route, pour ne compter que ces interventions là, ces tests coûtent énormément à la communauté.

En conclusion, gain de vies sauvées et économies substantielles pour la Sécurité Sociale et les Mutuelles.

La Ministre de la Santé à été interpellée il y a un an à ce sujet afin que soient indiquées dans les plus brefs délais sur la Carte Vitale des informations d’ordre médical, comme certaines pathologies sévères dans le simple but de gagner un précieux temps lors d’une intervention médicale urgente à la suite d’un grave accident pour que simplement, le patient gravement atteint ne soit plus un inconnu pour le médecin qui l’accueille.

Malgré cette interpellation, venant des Alpes Maritimes, le Ministre tarde à donner une suite favorable à cette proposition et le dossier semble gelé, alors qu’il apporterait une réelle avancée de l’outil informatique au service de la santé. Un frein important apparaît : La loi informatique et libertés.

Rappel rapide sur la protection des individus, il est en substance notamment dit : La banalisation de l'informatique fait courir des risques à l'individu. En effet il est facile grâce à l'informatique de créer des bases de données contenant des informations sur des personnes, et que celles-ci se diffusent. L'informatique doit être au service du citoyen et ne doit le desservir ni en termes de libertés individuelles ou publiques, ni en terme de vie privée. Dans le cas d'une liste informatique d'une bibliothèque municipale, les informations contenues dans les fichiers ne sont pas de caractère à nuire aux personnes listées, par contre dans le cas d'un hôpital par exemple, les données stockées sont beaucoup plus sensibles. Ainsi, il existe un organisme chargé de la défense du droit des personnes vis-à-vis des informations les concernant : la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés, créée en janvier 1978), chargée de s'assurer que les traitements concernant des informations à caractère personnel soient conformes à la loi etc…

En effet, actuellement, les indications que nous demandons ci-dessus ne figurent pas sur la Carte Vitale sous prétexte, nous le pensons,  du respect de la personne humaine privée (Loi liberté). Je trouve ce blocage irresponsable.

Aider les Familles …

« Fortement engagés dans une politique de soutient à l’éducation, le Conseil Général (en l’occurrence celui des Alpes Maritimes), s’est donné pour mission d’accompagner les jeunes sur le chemin de la réussite.

Mais à quel avenir peuvent prétendre les jeunes qui, défiant l’autorité des parents, se laissent entraîner sur la voie de l’absentéisme scolaire, porte ouverte vers la délinquance ?

Face à de trop nombreuses dérives, il s’agit de protéger les adolescents contre eux-mêmes, de rétablir l’autorité parentale défaillante et de replacer les parents au cœur du dispositif éducatif. Tel est le sens des mesures relayées dans les Alpes Maritimes par l’école des parents, les contrats de responsabilité parentale et le premier établissement de réinsertion scolaire, qui prennent en charge des jeunes en grande difficulté.

Par ces mesures, nous agissons avec sens des responsabilités pour le respect des jeunes et de leurs parents. »

Signé : Eric Ciotti, député, Président du Conseil Général des Alpes Maritimes.

Bon sens des efforts intelligents à faire pour venir en aide aux jeunes en dérive. Bravo ! En ce début d'année scolaire, l'accent est mis sur les mesures prises par le Conseil Général pour accompagner les parents, souvent désorientés devant le comportement de leurs enfants.

Les Casseurs

Ils polluent toutes grèves, tous rassemblements importants. Ces jeunes, car il est constaté que ce sont des jeunes, mais en fait, qu’importe l’âge de ces malfaisants, ce qui importe c’est comment les attraper, les punir, et bien sûr les dissuader lors de prochaines grèves de se lancer dans leur violente apparition. Comment ? Ce n’est pas les grenades lacrymogènes, les balles en caoutchouc ni la charge des forces de l’ordre qui les dissuadront, c’est clair.

La meilleure preuve c’est qu’ils sont toujours présents. Alors ?

Oui alors ? J’ai pensé, moi, les attraper comme on attrape les bancs de poissons : au filet !

Le filet auquel je pense s’appelle l’épervier. Il se lance groupé au bord de l’eau ou d’une barque, il a la périphérie plombée et le geste particulier du pêcheur qui le lance fait qu’il se déploie avant de toucher l’eau, puis de s’enfoncer et prendre dans ses mailles le poissons qui ne peut s’enfuir.

Alors plutôt que de blesser ces malfrats sans pourtant les attraper, les cueillir avec d’immenses filets tombant du ciel grâce à des hélicoptères ou lancés à l’aide de bombardes conçus à cet effet pour projeter au loin d’immenses éperviers. On immobiliserait ainsi des dizaines de troublions hors la loi pris sur le fait qu’il ne resterait plus qu’à appréhender.

Je pense que cette cueillette, qui devrait être fructueuse, leur donnerait à réfléchir à deux fois avant de se lancer comme à chaque fois dans la casse des vitrines et des voitures incendiées.

Pourquoi pas ?

Je me suis demandé depuis très longtemps pourquoi les grèves ne sont pas programmées le week-end? Oui pourquoi ? Parce qu’en fait en mobilisant les travailleurs ouvriers, agents de maîtrise, cadres et autres fonctions, les "initiateurs" de ces rassemblements sabotent les entreprises qui les emploient en créant le vide de celles-ci durant les heures de travail pour aller défiler. Ces abandons de poste me révolte, surtout quand le pays a besoin de toutes ses forces vives pour sortir d’une grave crise. Je trouve ces attitudes navrantes et inconséquentes.

Je comprends les grèves effectuées lors des heures de travail lorsqu’il s’agit de demander des améliorations des conditions de travail lorsque celles ci comportent un danger pour la santé ou bien de demander de revoir les salaires à la hausse lorsque ceux-ci sont anormalement bas, je le comprends, mais lorsqu’il s’agit de protester sur des lois impopulaires hors le domaine du cadre de l’entreprise, je désespère d’y trouver une quelconque légitimité.

Je me souviens (j’ai ai déjà parlé autrefois), d’un événement dont j’ai été le témoin actif. Lors de la guerre du Vietnam, il y eut une grève quasi nationale pour protester contre l’Amérique engagée dans cette guerre horrible avec ses bombes au napalm. Cette grève fut programmée en pleine semaine, chacun pouvant quitter son lieu de travail pour aller manifester de la Nation à la Bastille. Ayant en charge un projet pour l’avion Concorde, et celui-ci ayant déjà pris du retard, j’avais décidé de continuer mon travail et ne pas effectuer cette grève bien qu’étant pour ce mouvement de protestation. Je reçus quelques menaces de la part de certains ouvriers qui par la suite ne m’ont plus adressé la parole et à qui j’avais dit : «  Je suis en accord sur le principe, contre cette guerre odieuse, mais cela n’a rien à voir avec l’entreprise qui nous emploie. Par contre, si vous décidez de faire cette marche de protestation ce week-end vous pourrez me compter parmi vous, je vous le promets. L’entreprise n’est pas responsable de ce qui se passe au Vietnam avec les Américains, c’est tout ! »

Alors je m’insurge contre cette opposition irresponsable qui affaiblit notre pays et qui, de plus, embrigade des adolescents, dont sans aucun doute cette loi, bien que nécessaire, est le cadet de leurs soucis actuels.

Responsables (on se demande), de ces mouvements, programmez vos actions le week-end et foutez la paix à nos adolescents. Merci d’avance.

Qui n’a pas vu ou entendu ce genre d’information publicitaire :

Promotion exceptionnelle, 20 % de réduction si vous vous décidez avant mardi minuit !?

Aussi à la télé, lors des nombreux télé-achats.

Mais revenons plutôt à mon histoire.

Cela me remet des dizaines d’années en arrière.

La scène se passe comme je vous le disais il y a bien longtemps.

Ma mère, ma grand mère et votre serviteur étaient en présence. Les deux femmes discutaient. Ma grand mère, très excitée, venait de dire à ma mère qu’elle avait fait des emplettes et avait bénéficié de très bons prix quasiment inespérés. L’objet de cette excitation, lui, par contre n’avait aucun intérêt et il était même certain que ma grand mère n’en aurait jamais eu l’emploi. Mais celle-ci était comme ça, nous le savions tous. Elle ne pouvait pas résister devant un objet proposé à la vente et bénéficiant d’une ristourne avantageuse. La ristourne ! En bref, son réflexe irrationnel développait en elle immédiatement l’acte d’achat d’une manière irréfléchie.

Mais cela ne nous éloigne pas trop de ce que je veux dire. Le problème réel était la façon toute particulière que ma grand mère avait de voir les choses.

En effet, lorsqu’elle évoquait à ma mère son achat, je me souviens qu’elle disait : « J’ai réussi à gagner 50 francs, alors que cet objet coûtait la semaine dernière beaucoup plus, 200 francs, vous vous rendez compte ! »

Ma mère, avec cette intelligence pratique et son bon sens commun qui la caractérisait, la regarda et lui répondit : « Vous n’avez rien gagné. En fait vous venez de perdre 150 francs d’autant plus que vous ne vous servirez pas de cet objet dont vous n’avez pas l’usage ».

Elle achetait la ristourne.

Ainsi, les accroches publicitaires séduisantes déclenchent de nombreux achats compulsifs, achats qui sont bien souvent inutiles et finissent leur vies dans quelques coins obscurs d’une cave ou d’un grenier.

Si les gens changeaient de point de vue, peut-être éviteraient ils de dépenser leur argent croyant que la ristourne offerte présente seul un bénéfice excluant de leur esprit la somme bien réelle qu’ils devront de toute manière débourser pour finaliser leur achat. Ils se poseraient alors la vraie question : »En ai-je vraiment besoin ? »

L’homme était arrivé dans la vie. Il possédait sa villa. Une magnifique villa. Fou d’art il décida d’acheter une œuvre d’un artiste très célèbre. Une fortune. Comme il ne disposait pas de liquidité, sa vie devint très vite un enfer. Il perdit le sommeil l’appétit. Fuyant ses amis, il se cloîtra chez lui fermant portes et volets. Ne pouvant plus résister devant son idée fixe et cédant à sa passion il décida de vendre sa villa, ce qui fut fait très rapidement. Il vendit aussi sa voiture, ses livres, ses CD, ses vêtements. La somme suffisante réunie, il se rendit chez le marchand et acheta la toile si convoitée depuis des mois.

Une fois dans la rue il s’aperçut, mais un peu tard, qu’il n’aurait aucun mur où accrocher l’objet de son désir.

Moralité : Se méfier des idées fixes, elles ont très souvent dans leur réalisation, un coût exorbitant.

L’âge de raison était me semble t-il de sept ans ?
Sept années où l’être humain commençait à se rendre compte pleinement de l’existence des autres et les prémices du respect induit.
A quatorze, il ne l’est aujourd’hui pas encore, ni à dix huit, ni à vingt, ni à ….
Il l’est parfois, mais assez rarement pour certain, mais pas pour tous et de moins en moins pour tous.
Pour moi l’âge de raison est l’âge où le tout jeune individu, comme je le disais, se rendant compte de l’existence des autres, sent naître en lui le début de la reconnaissance qu’un geste s’adresse à lui, amical, d’amour ou de respect et pour la première fois, avoir envie de rendre par son comportement un même geste amical, d’amour ou de respect.
Il ne ressent pas cela comme un devoir mais comme un geste naturel profond.
Le respect n’est il pas une démarche humaine de très haute qualité ?
Et puis, le respect c’est porter grand intérêt aux autres. Généralement, désormais, si on porte grand intérêt à l’autre c’est hélas, pour mieux le dépouiller.
De nos jours, le respect devient une notion désuète et comme cela est dommage. Dommageable, bien sûr aux relations humaines lorsque cela commence par la perte de l’écoute des autres, par le manque de la parole donnée ou d’un honneur à géométrie variable et le non respect à tout ce qui environne l’autre et l’autre lui-même.
Pourquoi je parle de tout cela ? Parce que je vois et j’entends de minables informations sur ce qui se passe dans mon pays. Parce qu’un peu las, c’est tout. Même pas amer. Lucide bien sûr et un peu fatigué. Partant du principe que j’ai perdu toute illusion quant à la nature humaine.

Finalement, j’espère trouver toujours dans de bien meilleures nouvelles les exceptions qui confirment la règle.
L’espoir, toujours, l’espoir. Bof …

Allons ! Allons ! va t’il falloir que moi aussi je m’y mette ?

Oui je dis bien : que je m’y mette !

Pourquoi ? Je fais référence à quoi ?

Je vais donc éclaircir ce petit mystère, car il s’agit bien d’un petit mystère qui a pris naissance dans mon esprit il y a quelques jours et ma tendre n’est au courant de mon élucubration, que de ce matin.

Je vais devoir me mettre à écrire. Ecrire quoi grand Dieu ! Ben ! Un bouquin, un roman !

Je vous imagine souriant, et puis, sincèrement entre nous, vous vous en foutez bien un peu ?

Et puis pourquoi, oui pourquoi dois-je donc écrire ?

Parce que mon fils aîné a sorti un livre qui a été édité en premier livre avec un certain succès suivi d’un autre en cours de distribution et que, dans sa foulée mon second fils a écrit un livre, plus exactement un essai qui aussi rencontre un certain succès.

Alors je me suis dit, pourquoi pas moi ?

J’ai déjà un sujet en tête ou plus exactement une idée assez précise du personnage central de ce roman car il s’agit pour moi d’écrire un roman.

Le seul problème c’est que je débute dans cet art si difficile qu’est l’écriture, art de manier les idées agrémentées de virgules essoufflées, de points qui ne sont pas pressés d’être final, de verbes nécessaires et de sujets qui désespèrent le lecteur passionné.

Je vais, bien sûr, créer un plan, une trame, un fil conducteur qui détermineront mes chapitres, tout en sachant que tout peut changer selon l’inspiration ou l’humeur du moment.

Ce qui n’arrange rien, c’est mon manque d’expérience et aussi d’être d’un naturel assez paresseux pour certaines choses, paresse qui me ferait vite abandonner un projet qui arriverait à trop vite m’ennuyer.

En plus, j’ai décrété que j’étais un homme libre n’ayant aucun compte à rendre en ce qui concerne mes options, même pas à moi-même, surtout à moi même, étant naturellement dépourvu d’amour propre, cette affligeante pseudo qualité dont sont pourvus les prétentieux.

Alors on verra bien.

Les vacances…c’est fini !

Quoique. De retour à la maison, lorsque j’ouvre nos volets roulants, le soleil inonde nos pièces dès sept heures du matin : c’est encore les vacances !

Le retour c’est aussi reprendre contact avec internet, les amis, les enfants si tôt quittés.

Je me souviens de nos ados qui une fois rentrés du lycée se jetaient sur le téléphone pour appeler leurs copains et copines à peine quittés quelques minutes auparavant.

Nous pestions !. Finalement nous faisons pareil :

« Allo ! ça y est. Oui, on est bien rentrés, … Ah oui ! beaucoup de circulation. Bon, il faut que je défasse les valises, à demain par email. ».

Les vacances vont continuer pour nous, les retraités qu’est-ce qu’on a comme chance.

Vous vous demandez ce que nous allons faire ? Plein de choses sont déjà prévues et bien sûr beaucoup d’occupations qui ressemblent fort à du travail. Carrelage, peinture, et autres délicieuses choses connues sous le doux vocable de bricolage.

Pour notre fils, on ne parle plus d’accident, ça suit son cours.

Nous parlons de rendez vous avec le corps médical pour soi, question de suivit.

Puis les amis.

A peine retrouvés il est question d’une invitation qui se profile déjà et qui sera suivi de bien d’autres. Manger et boire (trop), en prévision. Ma balance m’a silencieusement mais indiscutablement prévenu, ce matin même, je dois perdre au moins cinq bons kilos. Je dis bons kilos alors que je devrais dire saloperies de kilos !

Voilà le retour avec ses petites misères saluées comme il se doit par un courrier des impôts qui prévoient un peu plus de 5 % d’augmentation des versements que j’aurais à faire très bientôt.

La vie, quoi ! Y a pire !

Mais vraiment, est-ce une raison ?

Il s’est passé énormément de jours où ni mes mains, ni mon esprit, ne sont venus effleurer mon clavier.

Pourquoi ?

Quelques évènements dont un seul plus important que les autres sont les responsables de ce silence.

Le plus important événement est tel que même maintenant j’ai du mal à le digérer.

Un de mes fils en est le triste auteur.

Avec une pointe d’humour je définirais cet événement (pour ne pas vous ennuyer), comment maigrir de 2,5 kg en quatre étapes.

Première étape, on vous appelle pour vous dire que votre fils a eu un accident de scooter qui serait grave.

La seconde étape on vous annonce qu’il est dans un coma provoqué pour éviter qu’il ne souffre trop.

La troisième étape que bien que sorti de son état comateux, on émet des réserves sur son état de santé.

La quatrième étape, cerise sur le gâteau, c’est que cet écervelé ne pense qu’à une chose : s’acheter un bolide qui, imaginez comme c’est rassurant, possède un freinage ABS !

Il n’en faut pas plus pour que ma balance affiche un poids corporel minoré de 2,5 kg !

CQFD !

C’est donc une méthode qui paraît infaillible bien que je ne vous la recommande pas, car elle est plus douloureuse qu’on ne l’imagine.

Une nouvelle moto puissante ? Je me demande comment on peut avec courage et lucidité, se préparer à écrire sur un prénom très cher,

le mot FIN.

Don Quichotte :

« Il avait à toute heure et à chaque instant l'imagination remplie des combats, des défis, des enchantements, des aventures, des amours, bref, de ces absurdités que l'on trouve dans les romans de chevalerie, et tout ce qu'il disait, pensait ou faisait n'avait d'autre but que de s'y conformer » (ch. XVIII, p. 187).

Il existe dans le monde beaucoup de Don Quichotte qui a force de vouloir combattre de nombreux Moulins à Vent, d’adversaires redoutables, sont passés à coté de leur propre vie, à coté de celles de leurs proches. Ces rêveurs obstinés sont restés prisonniers de leurs rêves, ont crus construire de grands châteaux, mais ces châteaux n’étaient fait que de sable. Ils n’ont rien vus. Ou plutôt, ils n’ont jamais voulu voir. Le sable à la fin de leur vie s’était éparpillé depuis longtemps, les multiples châteaux disparus, mais eux seuls les voyaient encore dans leur magnificence.

Dommage. Ils étaient ruinés. Pourtant le bonheur était si proche d’eux !

Il y a 936 semaines, un enfant mettait le nez dehors dans ce vaste monde au même moment que des milliers d’autres, je suppose, de part le monde. Mais cette naissance avait pour nous un caractère particulier : c’était notre premier bébé en tant que grands parents. Cette petite fille est devenue femme, a quitté une adolescence avec ses questions essentielles, ses coups de cœur, ses rebellions, bref ce que chacun a plus ou moins connu durant cette période de la vie. Mais là, il s'agissat d'un passage pensez ,18 ans !

Nous sommes allés fêter très joyeusement ce passage. Comme d’habitude, avec une infinie déférence et amour, particulièrement à notre endroit, elle a récolté ses nombreux présents et elle a écouté avec émotion le petit texte que je lui adressais.

Par la suite, tous présents, nous avons ensuite célébré réunis autour d’une table, cet heureux évènement.

Nous voudrions lui dire une nouvelle fois notre amour profond et notre fierté de l’avoir comme petite fille.

Bonne anniversaire, ma chérie.

Dans la vie on change, on a besoin de changement. Pour certains il s’agit de changements radicaux alors que pour d’autres ces changements restent de faibles importances. Changements psy, changements de conjoints, changements de situations ? En fait, benoîtement, nos changements à nous ce serait plutôt coté cuisine. Oui, je sais, peu d’intérêt pour des lecteurs arrivés là par hasard. Pour nous, cela est le fait d’une décision …heu ! Incertaine.

En fait, mon épouse ne pouvait plus supporter la cheminée, notre cheminée avec son insert, ses cendres envahissantes, la sciure éparpillée sur le sol, bref une certaine saletée tout à fait insupportable pour elle et je dois dire pour moi aussi.

Alors c’est décidé on casse, on façonne autre chose comme un accès différent à notre cuisine.

Bien vu ! Vite dit ! Maintenant que c’est signé, demain les casseurs à 8.30 h iront de leurs masses sans doute.

Vous allez suivre en deux étapes cette transformation banale. Avant. Après. Par photos.

C’est le nombre d’années qu’à notre petit fils, l’aîné des garçons, un super garçon que nous aimons affectueusement et qui le nous rends bien.
Il est très respectueux de ses grands parents, il travaille bien dans ses études, il est intelligent. Bref ! Comment ne pas l’aimer ?
Alors selon l’usage, bon anniversaire mon garçon.

C’est toujours la même chose, les meilleures choses ont une fin. Nos petits copains sont repartis chez eux. Quand je dis nos petits copains c’est pour donner l’image qu’on à d’eux : tendre, affectueuse, même inimaginable. Peut-être, vous aussi qui me lisez, avez eu dans votre vie ou encore à ce jour des amis dont les liens sont si forts qu’ils dépassent n’importe quels liens qu’on puisse imaginer. La fidélité est la première de leur qualité et en effet miroir, à notre tour, nous leur témoignons la notre, indéfectible. Mais en fait, ils possèdent tant de qualités que je prendrais trop de temps à les énumérer. Ils sont venus, ils sont partis nous laissant tristes, mais nous savons que nous nous reverrons dans quelques temps.
Nous leur témoignons ici, toute notre amitié.

Tous les français connaissent Avignon. Même s’ils n’y sont jamais allés, ils l’a connaissent grâce à son fameux pont sur lequel « on y danse, on y danse,… », cette chansonnette qui traversera les siècles et qui a ravi nombre de joyeux bambins.

Tout comme beaucoup, ma connaissance de cette ville ne dépassait pas cette comptine et quelques photos de carte postale, vues par hasard.

Et bien ma connaissance de cette ville est bien meilleure depuis ce dernier week-end, je pourrais dire que j’y suis allé : c’est chose faite !

Le groupe de l’association culinaire dont mon épouse est présidente, (Q.I..zine, ‘La cuisine intelligente’), avait décidé avec son chef étoilé, d’emmener le groupe dans cette très jolie ville.

L’itinéraire devait passer d’abord à Tavel puis Châteauneuf-du-Pape.

On aime, il faut dire, tout autant voir de belles villes, manger de bons plats finement préparés, et déguster quelques crus sinon exceptionnels, tout de même de grande qualité.

Nous voilà donc partis sur l’autoroute tout excité vers cette destinée promise depuis quelques mois.

A Tavel, nous sommes reçus dans la coopérative, par un vigneron qui fait office de guide et nous abreuve, à défaut de rosé, de nombreuses explications. A la fin de ce tour instructifrapidement mené, nous sommes bien sûr invités à une dégustation-partie suivie pour certains d’achat de quelques cartons remplis des meilleurs crus.

Nous attendons tous avec impatience ce que sera notre visite à Châteauneuf-du-Pape, un autre niveau, un autre plaisir.

Cette fois, il s’agit d’un viticulteur, (Le Domaine Jean Deydier & Fils), qui élève un Châteauneuf-du-Pape de très grande qualité.

Il nous tiendra en haleine pendant de belles minutes, dans ses caves qui embaument déjà du parfum de ce précieux vin.

La dégustation qui s’ensuivra sera une merveille pour nos palais avides de beauté et pourquoi ne pas le dire d'esthétisme.

Mais les choses liquides ayant une fin, comme chaque chose, nous mettons le cap sur Avignon vers notre hôtel. Il va pleuvoir.

Dîner, le soir, tous ensemble, au remarquable restaurant « L’essentiel », rue Petite Fusterie.

Vraiment remarquable ! Nous sortons, la pluie n'est pas venue.

Le lendemain nous passerons la majeure partie de notre journée à la visite du Palais des Papes et bien sûr, le midi, au restaurant.

Le retour, sans oublier de voir le fameux Pont, se fera en milieu d’après midi.

Tout au long du parcours autoroutier, notre conversation sera cristallisée sur ce week-end exceptionnel, sur une ambiance joyeuse et très amicale, sans accroc.

A 18 heures fin de parcours, fin du week-end, fin de ce rêve partagé.

C’est dit, l’année prochaine l’association trouvera une autre destination tout aussi remarquable.

 Le gouvernement a mal choisi les termes d’une loi visant à interdire complètement la burka, ou du voile intégral selon le fait que nous sommes laïcs et le fait que cela porte atteinte aux droits de la liberté et de l’égalité dûs à la femme.

Plutôt que stigmatiser cette singularité islamique (non exigé par le Coran), pourquoi ne pas dire en préambule à une interdiction réelle :

« Compte tenu de la prolifération des attentats dans le monde et de l’insécurité qui s’en suit, il sera désormais interdit, pour des raisons de sécurité évidente et pour protéger tous nos concitoyens sans exception aucune, interdit de masquer son visage de quelque manière que ce soit dans tous les lieux publics fermés ou fréquentés telle la rue et donc en règle générale en dehors du périmètre strict de son domicile privé.

Toute personne, homme ou femme, se doit de montrer son visage clairement qui précise une reconnaissance naturelle à la fois de son voisinage mais également honore et nous rend responsable de nos actes dans la vie courante face au regard d’autrui.

L’exception étant permise pendant la durée des carnavals ou des fêtes, telles Halloween, Mardi Gras et bien sûr de manière générale, les tous jeunes enfants portant des masques de fêtes.

Egalement exceptés, les services de polices d’interventions spéciales »

Ne trouvez-vous pas que c’est une façon de présenter cette interdiction sans offusquer directement les religieux qui sont cependant visés ?

Cette interdiction vise également les manifestants-casseurs qui devront montrer leur visage découvert sans capuche et sans cagoule.

Et comme action, toute personne contrevenante sera mise en examen immédiatement durant le temps nécessaire pour obtenir les résultats d’une enquête approfondie sur sa personne et son environnement immédiat, le temps de vérifier la non dangerosité de cette personne. Une amende sera dans un premier temps perçue, suffisamment forte pour décourager le ou la contrevenante à recommencer. »

Toute récidive sera plus fortement pénalisée.

C’est, selon moi, une approche beaucoup plus acceptable par tous d’autant plus que le monde actuel est sensible au fait des attentats terroristes meurtriers difficiles à prévenir.
Mais cela bien sûr c’est sans compter sur le fait évident que la droite au pouvoir cherche à récupérer des voix de l’extrême droite se sentant affaiblie.

Le jeu politique passe avant tout autre considération comme d’habitude.