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08/08/2011

La Chance

 

La Chance ?

Certains disent « j’ai de la chance », d’autres au contraire « je n’ai pas de chance »

Il est bien vrai que cela se vérifie semble t’il car très souvent ceux qui disent avoir de la chance en ont, et ceux qui disent qu’ils n’en n’ont pas se trouvent dans cette triste situation.

Moi je crois que plus vous êtes « disponibles » ou si vous préférez « vides », les anglais ont un terme plus adapté « empty », et plus les choses viennent à vous. Si vous vous convainquez de n’avoir jamais de chance le contenu même de cette opinion, ancré dans votre cerveau, fera barrage à toute situation bénéfique pouvant vous arriver : la place manquera pour que cette bonne situation s’établisse. Et puis être naturellement et résolument optimiste change radicalement notre façon de vivre et par la même cela influe sur l’équilibre et la santé même  de notre corps. L’harmonie est à ce prix.

Cela dit il est vrai que parfois le mauvais sort semble s’acharner sur soi alors que rien ne le laissait prévoir. Comme nous dépendons d’une certaine façon des autres, leur énergie mauvaise interfère avec notre propre énergie et là encore il est indispensable de regorger d’optimisme comme une antidote, un barrage, pour veiller à garder le cap dans nos meilleurs choix.

Lorsqu’on veux atteindre un but positif et bénéfique pour soi, il est essentiel de visualiser la situation telle qu’on voudrait qu’elle soit. Mais pas se forcer à créer cette visualisation le cerveau encombré de mauvaises idées négatives telle que « je n’y arriverais jamais » ou « c’est même pas la peine d’essayer ». Cela doit se faire après avoir fait la paix, après être parfaitement calme et serein, être zen : en somme après une petite séance de relaxation*. Ensuite créer la situation telle qu’on voudrait qu’elle soit. Laisser passer les mauvaises idées, comme des nuages dans le ciel sans vouloir absolument les faire disparaître, sans se cabrer devant elles. Etre absolument zen. Je sais c’est assez difficile.

Mais cela marche bien plus souvent qu’on ne le croit.

Je le fais pour trouver une place pour garer ma voiture en ville. J’ai pour ma part la chance et la faculté de pouvoir me relaxer en quelques secondes. Si bien que je visualise l’endroit où je vais arriver, je demande clairement qu’une place se libère pour moi à cet endroit et je trouve très souvent sans difficulté une place. Mais que le désordre se fasse dans mon esprit ou que je  sois distrait et je n’arrive à rien.

Essayer ne coûte rien.

 

02/07/2011

Une journée de plus...

 

Andrea-Bocelli-in-Medjugorje-AP.jpgBientôt un mois que je n’ai pas couchée une seule phrase sur mon blog, pourtant les évènements n’ont pas manqué un peu partout.

D’abord nous sommes allés à Paris pour l’anniversaire de notre Laura. Jeune fille courageuse et délicieuse qui projette de poursuivre ses études au Canada sur une durée de trois longues années. Malgré de courtes leçons de conduite, elle vient de réussir son permis de conduire.

D’un autre coté à l’international aux dernières nouvelles, DSK serait presque blanchit : que va t’il faire dès qu’il aura été reconnu innocent, ça c’est une question importante que tout le monde se pose en France à l’horizon des présidentielles ?

Pour rester dans le domaine familial, mon fils cadet entame avec succès un virage professionnel serré mais comme je n’ai jamais douté de ses compétences et surtout de son intelligence, je ne me fait pas trop de soucis… Je le sens proche de moi.

Mes autres petits enfants sont géniaux et surtout très attachants et plein d’amour pour nous.

Mon autre fils, au sourire ravageur demeure une valeur solide à l’intelligence affûtée. Son rêve est de pouvoir s’arrêter de travailler pour se consacrer à d’autres activités tournées vers les arts : écrivain (il a produit 2 romans dont un publié avec succès) , créateur d’un livret musical complet et terminé, (il cherche un commanditaire sérieux ) aussi sculpteur (sur bois), sans oublier collectionneur de tableaux de jeunes peintres de talents, bref la soif de mettre sa vie un peu en danger mais d’une autre façon que son frère.

Oui  beaucoup de choses se sont passées. Le temps, lui, passe de plus en plus vite et il faut avoir mon âge pour enfin rendre justice à mes parents qui m’avaient asséné cette vérité que je trouvais pour le moins saugrenue : « Tu verras quand tu auras notre âge, que le temps passe de plus en plus vite ! »  J’avais 18 ans et comme les choses à cet âge n’arrivent pas assez vite on a plutôt tendance à trouver l’inverse et que la caractéristique affligeante du temps est de prendre son temps précisément.

C’est dans cette dernière remarque que je vais terminer ce propos qui, il faut bien le dire, est plutôt nul, mais quoi, ce soir il fait trop chaud pour que mes méninges vous servent un texte plein de fraîcheur.
Ah ! peut être ?......  J’ai regardé un bon moment le mariage d’Albert et de Charlène cet après midi et en voyant le chanteur aveugle Andréa Bochelli, je n’ai pu m’empêcher de dire à haute voix « Finalement c’est le seul invité qui n’aura pas vu le mariage ! », remarque qui m’a valu un : C’est malin, ça !!!

09/06/2011

JOSEPHINE HART

 

6a00d83451da9669e2014e88f058fc970d-800wi.jpgRomancière originaire d'Irlande, Josephine Hart est décédée le 2 juin dernier. Elle était âgée de 69 ans, et atteinte d'un cancer, qui l'aura emportée.
Son premier roman, Damage, avait connu l'engouement du public, avec plus d'un million d'exemplaires écoulés. Le livre avait été publié chez Robert Laffont en octobre 91, sous le titre Dangereuse. Son roman avait inspiré le film Fatale de Louis Malle mettant en scène Jeremy Irons et Juliette Binoche.

Epouse du publicitaire Lord Maurice Saatchi conservateur, membre de la chambre haute du parlement britannique, je l’avais rencontrée l’espace de quelques brèves minutes lors d’une visite à leur villa de Saint Jean Cap Ferrat. Nous avions échangé quelques mots de politesse en Français. J’ignorais à ce moment que l’épouse du Lord était une écrivaine et poétesse de renommée mondiale. Quelques minutes après que nous nous soyons séparés elle s’en était prise à son personnel avec vigueur, à propos d’une négligence,  révélant un caractère très affirmé. Elle passait plusieurs heures à écrire dans son confortable bureau, face à la mer, en tête à tête avec son ordinateur.

Ensuite je ne l’ai jamais revue mais cette brève rencontre m’avait impressionné.

Cette année, le couple qui devait revenir à la villa avait annulé ce retour.

Lord Saatchi est paraît-il très affecté par la disparition de son épouse.

01/06/2011

Que serais-je sans toi ...

 

P1030725.JPGQue serais-je sans toi …

Chacun, dans un couple, peut  se poser cette question qui loin d’être banale, relève d’une vraie réalité.

Que serais-je sans toi …

Evidemment plusieurs cas peuvent se présenter.

Le cas où le mariage va se terminer rapidement, le questionnement que-serais-je-sans-toi évoque plutôt : « Avec toi je fiche ma vie en l’air en ce moment mais, si j’étais sans toi, je serais un autre tellement mieux, tellement plus heureux ! »

L’autre est présenté comme un handicap, un frein à bien vivre, un poids à traîner, un fouteur de vie en l’air.

Pour nous qui venons de fêter nos cinquante années de vie commune, mariés depuis tout ce temps, ce que je mets (nous), dans cette phrase est tout autre chose. Mon épouse, différente de moi m’a enrichi de cette différence. J’étais un ours, timide et comme la plupart des timides introverti. J’aimais la philosophie et les arts ainsi que la littérature. Je ne savais pas si j’aimais la vie. J’étais handicapé socialement.

Mon épouse, extravertie et comme la plupart des extraverties est proche des gens. De plus, généreuse, elle sait se faire aimer. Elle a soif de savoir et sait poser les questions. Notre rencontre, inévitable, est le fait de la plus parfaite complémentarité. L’attrait physique a constitué très certainement le ciment de cette union.

Mais, cinquante ans, pour vous, n’est-ce pas la routine qui a permis cela  pourraient me poser certains septiques ?

Non, la routine naît dans notre esprit que lorsque chaque jour devient un peu plus pesant à vivre, du dégoût du lendemain qui sera même, du cycle de vie qui devient soudain insupportable se croyant répétitif, dépourvu d’attraits et vide.

Deux êtres qui vivent leur amour, chaque heure, chaque jour, le quotidien glisse sans bruit, nécessaire, inévitable, mais sans se faire remarquer. La routine n’existe pas car sa place devient insignifiante. Autre chose rempli la vie qui est l’intérêt constant qu’on se porte mutuellement. La vie se crée et s’invente à chaque minute, chaque jour, sans même qu’on y prenne garde.

On se questionne très souvent, on discute, on se consulte, on s’apprend de nouvelles choses. Parfois on s’oppose, on se dispute mais jamais jusqu’à la rupture, car étant complémentaires l’avis de chacun forme en quelque sorte une partie d’un tout qui mettra peut-être du temps à se construire mais qui finalement y arrivera.

Bien sûr l’amour physique est indispensable dans cette union. Il intègre aussi bien une forme de bestialité qu’une forme galante, tour à tour brutal ou tendre, rapide ou lent. Selon le choix.

Alors : Que serais-je sans toi ?

Je répondrais : « Je n’ose l’imaginer, c’est tellement réussi ainsi ! »

21/05/2011

D S K

 

strauss-kahn.jpgAu sujet de l’affaire DSK certains pensent (son épouse entre autre), qu’il s’agit d’un coup monté !?

Alors comment est-ce possible ?

La jeune femme de chambre a bien subit un assaut de la part de DSK cela paraît bien établi.

Alors ?

Un homme puissant et une femme de chambre qui dit la vérité ?

Alors ?

Comment expliquer ce qui aurait pu se passer dans le cas d’un complot, compte tenu de ces données ?

J’ai une explication possible qui a l’air de se tenir.

Voyons, nous avons (en hypothèse, je le rappelle) :

Un homme puissant qui pourrait être appelé à devenir Président de la République Française, et qui, dans sa fonction actuelle, a dû se créer pas mal d’ennemis par exemple, des pays déçus qu’il ait pu ignorer, ou bien, on voulait lui couper absolument la route de la présidence de la république française. 

De toute manière il est certain qu'à ce niveau il a sans aucun doute des ennemis attachés à sa perte.

La question qui se pose alors, comment opérer pour se venger ou éliminer cet homme encombrant sans se tâcher les mains de son sang ?

Première chose : identifier le défaut de sa cuirasse.

Facile : c’est un prédateur en puissance son attitude face aux femmes est largement connue (passé chargé le prouvant).

C’est là qu’il faut attaquer.

Quel scénario adopter pour que cela soit totalement crédible, le lieu paraît important.

L’hôtellerie reste le lieu idéal pour qu'il soit possible, à l'abri des regards, que se déclanche sa pulsion.

Il faut bien sûr une femme (de chambre : petit personnel, donc facteur aggravant), et assez jolie pour exciter sa convoitise.

La femme en question ne sera au courant de rien, ce n’est pas nécessaire et c’est même indispensable.

Ceux qui opèrent connaissent la chambre qu’il a retenu. Ils dissimulent un micro dans celle-ci pour savoir ce qui s'y passe exactement.

Ainsi préparé, le piège est tendu, l’appât défini, le mode opératoire connu.

Il n’y a plus qu’à attendre le bon moment.

Notons qu'il y aura une chance sur deux pour que le piège fonctionne, mais celui-ci ne sera jamais identifié comme tel, ce qui le rend particulièrement fiable.

Ce qui s’est passé (hypothèse, toujours) :

DSK arrive dans sa chambre.

Va et vient. Les piègeurs écoutent ce qui s'y passe et attendent.

A un moment il va dans sa salle de bains et met en fonction sa douche.

Pas un instant à perdre.

Ordre est donné à la femme de chambre (appât) de se rendre immédiatement dans cette suite pour la nettoyer.

Elle y va seule (important, alors qu’elles devraient s’y trouver à deux, comme toujours dans l’hôtellerie). Il est  prétexté que sa collègue fait autre chose (important).

DSK qui entend du bruit, se retrouve alors nu au sortir de sa douche devant elle.

Comme prévu, sa pulsion l’envahie.

Il essaye de séduire la jeune femme puis, oubliant toute retenue, il cède à sa pulsion, et tombe dans le piège qui fonctionne comme prévu.

CQFD

Il y avait une probabilité que cela ne fonctionne pas bien sûr.

La femme de chambre est sincère et honnête car elle a été manipulée à son insu et se demandera toujours pourquoi elle est allée seule dans cette suite.

 

10/05/2011

10 MAI 1981

 

mitterrand_pixel.jpg10 mai 1981

Un anniversaire qui laissera une date dans ma mémoire à jamais !

Triste anniversaire pour moi, ma famille…

La venue au pouvoir de cet homme de gauche a été pour mon avenir une catastrophe.

J’avais alors une société d’intérim. Une agence à Paris, une agence à Lyon. Cette société donnait des emplois à plus d’une centaine d’hommes et de femmes dans les secteurs très professionnels du bureau d’études, de la comptabilité, du secrétariat. Les hommes et les femmes qui étaient dans mon entreprise étaient proches de nous. Ils bénéficiaient de larges primes selon leur ancienneté et nous assurions leurs inscriptions à des stages de formation lorsqu’ils en faisaient la demande. Ils nous étaient fidèles et je dois dire reconnaissants de la façons dont nous les traitions.

La venue de Mitterrand, a été des plus néfaste pour les travailleurs intérimaires. Une suite de dispositions iniques afin de lutter contre le travail précaire (idée fixe de la gauche) a eu pour résultat, outre de remettre au chômage des milliers d’intérimaires, de faire sombrer nombre de société d’intérim et par conséquent de mettre au chômage les employés de celles-ci.

Quel progrès ! Quel coup de maître ! Quelle imbécillité !

A ce jour les plus grosses entreprises de travail temporaires ont survécues.

Nous avons lutté pour garder notre entreprise, mais les lois visant à cadrer l’activité de ces sociétés très actives en matière d’emplois, ont eu raison de nos derniers efforts.

A peine un an après cette élection nous glissions tristement la clef sous la porte. C’en était fait de plusieurs années d’efforts pour moi-même et mon personnel. Chacun s’est séparé, chacun s’est trouvé plus ou moins rapidement un emploi.

Je me suis orienté en ce qui me concerne vers une activité similaire avec un membre proche de ma société, qui a duré un certain temps.

Cela dit, ce président imbu de sa petite personne, orgueilleux, suffisant, a cassé notre rêve d’entrepreneur juste pour plaire, entre autre, aux syndicats.

C’est pourquoi cette date anniversaire est douloureuse pour mon épouse et pour moi.

J’ai eu suffisamment d’énergie à l’époque pour m’en sortir tout de même, mais le coup a été d’une rare violence, d’une rare bêtise, d’une rare injustice !

23/04/2011

Pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué

 

20070830_163642_triselectif.jpgNous venons de recevoir le guide du tri et de l’éco-citoyenneté !  Un livret abscons nécessitant une bonne heure de lecture pour ne pas sortir en final de notre premier jugement, qui est souvent le bon :  le système de tri proposé est compliqué à souhait et nécessite avant de lancer quoi que ce soit dans une poubelle de réfléchir plusieurs minutes et bien sûr..., de se tromper.

Ce livret est le fruit d’une équipe ou d’un seul concepteur démontrant une incompétence rare en manière de création simple. Selon le : « Pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué ».

J’imagine ces concepteurs s’auto congratulant et fiers de leur bébé, se félicitant, ouvrant sans doute même une bouteille de champagne (à jeter dans la poubelle 'verre' une fois bue), heureux d’avoir produit cette ineptie.

Alors, vous pouvez penser « Mais toi qui râle ainsi, qu’aurais-tu donc à proposer de plus simple ? »

En quelques minutes voilà ce que je propose comme tri sélectif simplifié :

1°  Vous exigez à tous les producteurs de produits consommables d’apposer sur leur emballage un  1 ou un 2 ou un 3, chiffre visible de bonne dimension pour, à la place, indiquer soit déchets-emballages-ménagers, ou bouteilles-et-flacons-en-plastique ou emballages-et-aérosols classés-non-dangereux, par exemple : « Emballage catégorie 2 »

2°  Vous exigez à toutes les mairies d’équiper les locaux à poubelles de poubelles marquées 1 ou 2 ou 3

3°  Alors si vous achetez un produit emballé. L’emballage défait, vous consultez celui-ci et remarquez le chiffre 2, par exemple. Vous savez que vous le jetterez dans la poubelle 2.

Simple, non ?  Finalement je ne  sais pas où jeter ce livret : ordures ménagères ou papier journal ou… , peut-être dans les chiottes !

17/04/2011

LE PLAN

 

48297-clown.jpgDemain, je rentre à l’Hôpital pour que l’on puisse changer mon pacemaker. Rien de bien grave bien sûr pour une intervention mineure mais qui me permettra de vivre plus longtemps sans aucun problème. C’est magnifique le progrès ! Sans lui, j’écrirais sans doute mes « Mémoires d’Outre Tombe ». En bref, je n’ai jamais été impressionné par les hôpitaux et les interventions nombreuses que j’ai dû subir. C’est pourquoi en ce jour, je vais vous faire partager une petite histoire drolatique que j’ai puisée dans le divertissant livre de Pierre Daninos intitulé « Tout l’humour du monde ». Cette petite histoire intitulée ‘La Puce’ a été écrite par Kurt Tucholsky.

Voici donc :

Dans le département du Gard – oui là ou se trouvent Nîmes et le Pont du Gard – la receveuse d’un petit bureau de poste, demoiselle d’un certain âge, avait la fâcheuse habitude d’ouvrir les lettres qui passaient par ses mains et de les lire.

Tout le monde le savait. Mais en France certaines institutions – comme les concierges et les PTT,- sont tabou ; il ne faut pas y toucher, on n’y touche pas…

La demoiselle continuait donc à lire les lettres, et ses indiscrétions engendraient souvent la discorde parmi les habitants.

Dans ce même département, il y avait un beau château qu’habitait un comte fort intelligent.

Il peut arriver que les Comtes soient intelligents, en France. Celui-là conçut un jour un plan qu’il mit aussitôt à exécution.

Devant un huissier qui, sur sa demande, s’était rendu au château, le Comte écrivit à l’un de ses correspondant une lettre ainsi libellée :

Cher ami,

Sachant que la curiosité malsaine de la préposée aux PTT, Mademoiselle Emilie Dupont, ne connaît pas de bornes et que cette personne ouvre toutes nos lettres pour les lires, je t’envoie ci-inclus, afin de la guérir une fois pour toutes, une puce vivante.

Je te serre cordialement la main,

Ton,

(signé) Koks.

 

Le Comte cacheta soigneusement la lettre en présence de l’huissier.

Mais il n’avait inséré aucune puce dans l’enveloppe.

Lorsque la lettre arriva à destination, il y en avait une.

01/04/2011

La carte pourrait être vraiment vitale.

 

P1000482.JPGLa Carte Vitale :

Rappelez-vous une de mes précédentes notes à ce sujet. Voici un rappel :

« Confidentielle, votre carte Vitale vous est envoyée par votre caisse d'Assurance Maladie. Elle ne contient pas d'informations d'ordre médical, mais tous les éléments administratifs nécessaires à la prise en charge de vos soins et au déclenchement de vos remboursements. Votre carte Vitale peut également permettre à votre médecin de visualiser, avec votre accord et en votre présence, l'ensemble des soins, médicaments et examens qui vous ont été prescrits et remboursés au cours des 12 derniers mois. » Voilà ce que comporte cette Carte Vitale : c’est selon moi (comme à beaucoup d’autres) insuffisant !.

J’avais relayé la remarque que les groupes sanguin devraient figurer en bonne place pour qu’en cas d’une intervention, suite à un accident de la route par exemple, les chirurgiens ayant peu de temps pour intervenir, que ce renseignement indispensable sois immédiatement connu. Bon ! Un autre renseignement devrait figurer qui pourrait également sauver de nombreuses vies. Ce renseignement concerne le don d’organe. Vous souhaitez donner vos organes en cas de décès : cela pourrait être  clairement indiqué sur votre carte. Gain de temps!  Plus besoin de demander aux familles. Le mort a clairement indiqué qu’il était pour ce don. Quand on pense que près de 14000 personnes attendent la transplantation d’un organe, cette indication répondrait à cette attente et permettrait de sauver des vies.

Mais, il existe un organisme chargé de la défense du droit des personnes vis-à-vis des informations les concernant : la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés, créée en janvier 1978), chargée de s'assurer que les traitements concernant des informations à caractère personnel soient conformes à la loi etc… En effet actuellement les indications que nous demandons ci-dessus ne figurent pas sur la Carte Vitale sous prétexte du respect de la personne humaine privée (Loi liberté).

Je trouve ce blocage irresponsable. Et puis, avez-vous chez vous un lecteur de carte vitale ?  Vous connaissez quelqu’un qui en possède un ?  Alors quelle connerie de ne pas vouloir mentionner ces indications « vitales » sous prétexte qu'elles pourraient être connues de tous et être divulguées à des fins de nuire!

24/03/2011

La force d'un mot

 

colombe_picasso.jpgJ’ai aimé plus que de raison un mot : Tolérance !

Dans certains cercles philosophiques, laïc, bien pensant, humaniste, il est LE mot qui conditionne tout jugement social. Il est le mot qui célèbre une moralité exemplaire.

Et pourtant …

Ce mot est trop ambigu et je le sors de mes pensées. Je n’en veux plus ! Il ne me correspond plus !

Pire, j’en viens à le détester….

Exit tolérance !!!

Un autre mot le remplace désormais. Il est net et sans bavure.

C’est un grand mot, le plus grand, selon moi.

Il est d’une exigence folle.

Accepté de tous, il serait le seul à garantir la Paix parmi les hommes.!

Ce mot c’est : LE RESPECT avec une exigence qui lui donne sa grande valeur :

le respect réciproque !

22/03/2011

L'ISOLOIR

Les-Cantonales-ont-une-portee-politique-nationale--.JPGLe vote terminé que doit-on en penser ?

Personnellement je pense que les Français voulaient s’exprimer et qu’à l’heure actuelle, heure où l’on condamne facilement celui qui ose dire ce qui ne doit surtout pas être dit,

et bien, à l’abri d’un isoloir, les gens s’expriment hors de la vindicte du politiquement correct, hors la mise en examen, hors la peine encourue.

Ils s’expriment pour dire que ça suffit ce laxisme des biens pensant, pour dire que ça suffit cet engouement irréfléchi pour accepter toute la misère du monde dans notre pays alors que l’on sait pertinemment  que les malheureux qui arrivent ne trouveront pas de travail, par manque de connaissances, par manque de métier mais qu’ils devront pourtant trouver à se nourrir et que seules les offres délictueuses répondront à leurs attentes. Tout le monde le sait et ceux qui refusent de le voir sont de pauvres inconscients qui pensent plutôt à se faire de la publicité, je pense à quelques artistes en mal de succès.

Et ne parlons pas de la gabegie qui gangrène notre sécurité sociale, toujours apte à distribuer des subsides illégalement soutirés, ou distribués à des retraités rentrés dans leur pays natal mais  dont la descendance à simplement oublié de mentionner le décès.

Pour tous les Français qui ont du mal à joindre les deux bouts, qui ruminent de plus en plus leur colère, l’isoloir est perçu comme la seule « oreille » qui pourra les « entendre » …

C’est pour cette raison, je crois, que l’extrême droite vient de faire un tel score.

Quel malheur ! 

Le manque de rigueur de notre gouvernement actuel, son manque de vigueur, face à un barrage constant d’une minorité irresponsable de pseudo humanistes en mal de célébrité qui peuvent malheureusement faire descendre dans la rue le peuple, font qu’il admet des pratiques inadmissibles pour des laïcs.

Tout ça joue dans l’isoloir !

27/02/2011

Regarder ou voir ?

homme-rasage-salle_~u10076097.jpgRegarder ou voir ?

Quelle différence ?

Regarder c’est faire en sorte de voir mais ce n’est pas voir c’est essentiellement passif. Alors voir c’est quoi donc ? Voir, c’est percevoir les images des objets par le sens de la vue c’est discerner, distinguer, sentir.

Alors pourquoi cette entrée en matière ?

Bien. Figurez vous, comme chaque homme je suppose, je me rase tous les matins.

Avec un rasoir à lames. Cinq lames, excusez du peu !

Oui, et je n’emploie que la mousse de notre savonnette (de qualité), avec un blaireau en poil véritable de …blaireau. Une petite folie quand on pense qu’un blaireau en poil véritable de blaireau, pour se raser coûte une petite fortune. Mais là, je me noie dans des considérations qui sortent de mon véritable sujet, à savoir, voir ou regarder.

Pourquoi le rasage ? J’y viens.
Pour se raser convenablement, il est nécessaire de posséder un miroir. Sans miroir, c’est de l’approximatif qui vous laisse une peau hérissée de poils très courts mais offensifs ci et là qui, pour la peau délicate de nos femmes devient vite un morceau de papier de verre. Quoique !

Et bien, je me regarde sans me voir. Mon regard ne croise jamais mon regard dans le miroir et c’est pourquoi je peux dire cela. Je ne me regarde jamais vraiment et si par exemple cela arrive, je me surprend à penser « tiens, il y a longtemps que je ne suis pas rencontré ». J’aurais presque l’envie de me dire « bonjour, ça va ? ».

Curieux, non ? Certes, je vois ma joue, puis mon cou, ma peau à raser quoi, mais cela s’arrête là.

C’est là l’énorme différence entre voir et regarder.

Par exemple, il vaut mieux regarder un film (être passif et se laisser emmener dans l’histoire) que de le voir qui suppose d’être actif et critique à chaque scène.

Voir suppose de mettre en jeu des réflexes tels que discerner, distinguer, sentir. Cela suppose presque à chaque fois d’émettre une critique sur ce que l’on regarde. Voir c’est être pris à partie, c’est d’être un témoin, c’est inscrire dans sa mémoire le déroulement d’une action ou la vision d’une image d’une manière critique.

Alors c’est pourquoi lorsque que je me regarde dans la glace je ne me voie pas. C’est de l’ordre de la routine. Comme si j’étais encore endormi. Il ne reste aucune image inscrite dans ma mémoire quelques minutes à peine, plus tard.

Que je me sente quelque peu fatigué alors je consulte mon image et je me vois vraiment, attentivement : discerner, distinguer, sentir : j’examine vraiment mon image, avec attention : j’y vois les rides que les années ont creusé et les nombreux défauts que la vie à laissé. Voir, est impitoyable. Regarder donne une image plus flatteuse d’ensemble aussi vite oubliée que vue.

Bah ! je suis finalement content de ne pas me voir, me rencontrer chaque matin : ce serait fastidieux et démoralisant à la longue.

Comme quoi se raser est souvent un acte routinier et machinal, non ?

25/02/2011

Le chemin des pierres

AFP_110114tunisie-manifestation_8.jpg

 

 

 

 

 

 

Liste à la Prévert:

 

1 tyran,

Des milliards volés,

Des notables méprisants,

Des corrompus cyniques,

Des militaires serviles,

Des chars puissants,

Des avions hostiles,

Des mitrailleuses lourdes.

L’acier monstrueux astiqué…,

Prêt à tuer.

 

Et face à face,

 

Des pauvres amaigris,

Des millions de pauvres faibles,

Sans le moindre moyen,

Désespérés.

Des mains nouées,

Des millions de mains musclées,

Décidées, et puis

Des pierres,

Les millions de pierres jetées,

A la volée,

Pour avancer,

Pour ouvrir le chemin,

D’une liberté annoncée.

 

Qui croyez-vous gagnera

Dans cet affrontement

Improbable ?

 

Toujours les pierres,

Que la terre a donné

Des millions de pierres jetées

Toujours, toujours et

Qui joncent le sol,

Au côté des pauvres inanimés.

Tués !

Pour la liberté chèrement espérée.

 

20/02/2011

Un peu de jaune dans cet univers gris !

Un peu de jaune dans cet univers gris !

Aujourd’hui nous fêtons le mimosa à Mandelieu, capitale incontestée de cette magnifique fleur parfumée et délicate.

Fêter, oui mais savez-vous ce que cela signifie de « monter une telle fête » ?

P1040009.JPGEt bien tout d’abord il nous faut un thème. Là ce choix ne nous appartient aucunement, il faut faire avec. Le thème donné, plusieurs rendez-vous sont nécessaires pour mettre au point le corso : les attributions aux différentes associations qui prendront en charge la décoration et en retour le nombre de personnes bénévoles disponibles dans chaque association. D’un autre  coté les « chars » ont été mis en construction et ils n’attendent plus que leur garnissage de cette merveilleuse fleur qu’est le mimosa.

 

P1040028.JPGLe jour de notre première sortie, dès huit heure et demie du matin tous les bénévoles sont en place et s’activent autour des chars pour leur fleurissement. La première sortie, comme chaque année a lieu le soir même et tout le long du chemin à travers les rues de notre ville, la foule est présente au rendez-vous. Les gens applaudissent sur notre passage et c’est là la récompense que tous les bénévoles attendent. Nous qui avons le privilèges d’être costumés sur ces chars, recevons cet hommage avec joie. 

De nombreuses formations de musiciens, vêtus de costumes rutilants et bariolés  jouent vigoureusement façon fanfare.

P1040024.JPGIls rythment le lent déplacement de cette caravane tonitruante et follement joyeuse.

Le lendemain, c’est le grand jour, le dimanche qui voit venir outre les gens du cru, mais aussi les étrangers à notre province comme également les étrangers européens qui arrivent ici pour célébrer cette joyeuse  fête. Notre rôle sur ces chars consiste à créer une animation joyeuse et à jeter tout au long de notre trajet, à la foule qui les demande, des centaines de tiges équipées de ces petites boules jaune très odorantes, le mimosa.P1000338.JPG

 

Oui, c’est bien là un peu de jaune dans cet univers de gris.

 

18/02/2011

Plus ça va, moins ça va !

eric_zemmour.jpgEric Zemmour est condamné ! Je suis consterné !

Voilà qu’en France nous ne pouvons plus dire ce que nous pensons même si cela se vérifie semble t’il (voyez un précédent commentaire  parlant d’un article paru dans le quotidien Nice-matin), sans être traduit immédiatement en justice !

Je suis consterné, que ce soit Eric Zemmour ou quelqu’un d’autre d’ailleurs, peu importe !

J’imagine alors la saynète suivante :

Je rencontre alors que je suis accompagné d’un ami, deux autres amis qui s’appellent Lévy et Benhamou. Je les lui présente. 

«  Mon cher Pierre voici deux amis que je connais depuis plus de vingt ans, voici Lévy et Benhamou. »

« Enchanté »

« Enchanté »

Après un échange très amical nous nous séparons.

Un peu plus loin mon ami Pierre me dit :

« Tes amis sont très sympathiques, mais dit moi, ils sont juifs ? »

« Chut !  Lui dis-je, ça ne va pas non ! Tu te rends compte de ce que tu viens de dire malheureux ? Heureusement que personne ne nous a entendu.

Plus loin je rencontre Ahmed et Ali. L’un est jardinier, l’autre chauffeur. Nous échangeons quelques amabilités, ça fait cinq ans que nous nous connaissons, puis nous nous séparons…

Pierre, mon ami ne peu s’empêcher de me glisser à voix basse 

« Très aimables ces deux arabes »

« Chut ! Lui dis-je, ça ne va pas non ? Tu te rends compte de ce que tu viens de dire encore malheureux ? Décidemment nous avons de la chance que personne ne nous a entendu.

« Mais pourquoi toutes ces précautions, me dit Pierre ?  Je n’ai rien dit de mal à leur endroit ? Je n’ai même rien dit cette fois.»

« Bien sûr, ce que tu me dis est strictement normal, rien de grave en vérité, cependant désormais il convient de faire très attention, car ce n’est pas tout, la seule façon dont tu affirmes cette vérité, le ton par exemple, peut être pris pour être condescendant, l’air amusé qui peut être pris pour être de la moquerie, le simple regard oui, le simple regard peut être pris pour du mépris, j’en passe et des meilleurs et te voilà en correctionnelle."

"Alors vois-tu, c’est pourquoi je te demande d’être dorénavant très prudent."

"Quoi ? Tu dis ? Que je suis moi, chrétien ? Oui ça tu peux le dire, même à voix haute, aucun problème pour le moment, mais ça ne saurais durer."

Salut, mon ami !

10/02/2011

J’y vais ou j’y vais pas ?

travail-en-equipe.jpgJ’y vais ou j’y vais pas ?

Ces hommes et ces femmes vous regardent. Ils mettent entre vos mains leur destin.

Voilà, j’ai une énorme entreprise, j’en suis le Président.

Mon entreprise ne va pas bien, les hommes et les femmes qui en dépendent ne vont pas très bien. Certes les grands cadres roulent en Mercedes ou en Ferrari, ils n’ont pas de problème de logement car d’ailleurs ils ont plusieurs logements, même dans d’autres pays. Eux, ne se plaignent guère, tout va bien pour eux, ils ont de nombreux amis qui comme eux vivent dans l’opulence. Leur jeu favori est de gagner toujours plus d’argent, une sorte de jeu assassin entre requins. Dans ces jeux inhumains, les hommes qui travaillent pour une poignée d’euros deviennent des pions déshumanisés, ils sont transparents. Le nombre seul compte, l’individu est un mot vide de sens. Cependant ces derniers ont un emploi, ils participent à la pérennité de l'entreprise.

Mais plutôt parlons de ceux qui ont perdu leur travail et qui survivent de maigres subsides, en ettente d'un problématique emploi..

Je suis donc disais-je le Président de cette entreprise et comme je suis préoccupé pour l’avenir de mon entreprise mais pas que cela, je dois me battre avec imagination, trouver de nouveaux contrats, grossir, en d’autres termes je veux pour faire face, embaucher. De plus cela aura pour conséquence heureuse d'améliorer le sort des déshérités et faire en sorte que chaque homme et femme ayant famille puisse par son travail, nourrir et loger cette famille décemment.

Alors je recherche des débouchés pour mes industriels, principaux utilisateurs de main d’œuvre.

La recherche de débouchés s’entend à l’exportation, naturellement.

Viens le dilemme :

Par exemple la Chine peut-être considérée comme une énorme opportunité pour signer de juteuses affaires et régler en partie mon problème de chômage.

Ah ! Non ! je ne peux pas ! La Chine ne respecte pas les droits de l’homme, pensez donc !

Les pays musulmans orientaux alors ?  Ah ! Non ! je ne peux pas ! Ces pays ne respectent pas la femme, pratique la lapidation et pendent les homosexuels….

Alors les tyrans corrompus qui empochent les aides destinées à l’amélioration des conditions de la vie de leur peuple qui n’en verra jamais la couleur ?  Non plus, nous n’avons rien à voir avec ces salopards.

Ainsi de suite !!!

Alors quoi, soit je trouve une solution pour trouver des emplois et pour cela je traite avec des pays peu recommandables ou avec de tyrans et mon entreprise prospère mais on me crache au visage.

Soit, je ne traite avec aucun de ces pays et mon entreprise s’enfonce directement dans la pauvreté et on me crache au visage pour incompétence crasse.

Tel est le dilemme pour le dirigeant de cette entreprise, tel est le dilemme pour la France.

J’y vais ou j’y vais pas ?

Sachez que ceux qui réussissent en affaire n’ont pas d’état d’âme. Les sentiments sont exclus pour qui veux faire des affaires. Les dirigeants dignes de ce nom ont tous un seul objectif : combien elles rapportent.

C’est ainsi qu’on le veuille ou non.

Que faire alors ?

07/02/2011

Dentelle gracile

Sur le chemin surplombant la mer, en ballade avec un ami, j'ai fixé dans la mémoire de mon lumix G2 cette dentelle arboricole qui développe cette étonnante fresque noire. Un plaisir visuel énigmatique que je voulais partager avec vous.P1000313.JPG

 

31/01/2011

NICE MATIN a osé !

J'écrivais dans ma dernière note que " Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que dit  Eric Zemmour mais je ne suis pas d’accord pour qu’on le poursuive en justice pour avoir dit ce qu’il pensait et, entre nous, je crois bien qu’il décrit là un fait objectivement réel et contrôlable, c’est malheureusement comme ça." Et voilà que, NICE MATIN du jeudi 27 janvier rend compte très clairement d'un jugement rendu par le Tribunal Correctionnel de Nice et rend public dans un encadré situé dans l'article même, les noms des prévenus condamnés. J'éviterai tout commentaire bien évidemment mais si cette habitude se communiquait à l'ensemble de la Presse, je me demande si Eric Zemmour n'aurait pas malheureusement un peu raison. Peut-être n'est-ce là qu'une coïncidence ? Allez savoir?  Donc avant de condamner il serait utile d'allet plus loin dans les statistiques pénales. (Voir ci dessous)Sans titre.jpg

23:05 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2011

Cadeaux de Noël

 

Noêl est passé toujours aussi généreux avec nous. Quant à moi, j’ai eu entre autres choses de quoi lire pour un bon moment. La lecture ? Je ne suis pas un grand lecteur de ceux qui lisent jusqu’à un livre par semaine voire plus, non, je lis environ cinq à six livres par an. C’est peu.

Bien sûr je n’ai pas eu que des livres mais c’est ce genre de cadeau qui motive une note sur ce blog quelque peu délaissé.

periodique jack 4 F.jpgCinq livres m’ont marqué à partir du moment où j’ai su lire. Cinq livres lus entre sept ans et dix huit ans. Bien sûr je ne parlerais pas des lectures jusqu’à ce jour qui va du médiocre que l’on ne finit jamais à celui qu’on dévore avec passion.

Le premier fut les deux tomes 3 et 4 (le premier manquait) intitulés « Jack le petit sans famille » de Roger Salardenne. Une lecture romanesque et aventureuse d’un petit garçon à le recherche de son père sur les cinq continents. Un jour j’étais tellement pris dans ma lecture depuis de nombreuses heures que je finis par avoir mal au cœur et vomir, étourdit.

Le second ouvrage vint plus tard lorsque je reçus un premier prix de technologie et dont le titre évoquait chez moi déjà le désir de réussir d’Edouard Peisson «  L’homme couvert de dollars ».

Bergson.jpgIl retraçait la vie des Astors, émigrants en Amérique, devenus immensément riches.

Le troisième, encore plus tard, fut une introduction magistrale à la philosophie, ma passion d’alors, grâce à ce livre merveilleux d’écriture et de limpidité d’Henri Bergson (Nobel de littérature quand même !), dont le titre est tout un programme « Les deux sources de la morale et de la religion ». Limpide, oui, ne serait-ce que sa réflexion au sujet du hasard, pour ne citer que ce passage.

Le quatrième, toujours dans la philosophie, c’est le livre de Monod « Le hasard et la nécessité » qui met l’accent sur l’impossibilité de se concevoir soi-même entre autre aspect de sa recherche.

Le cinquième fut « L’Education sentimentale » de Gustave Flaubert. Le prénom de mon premier fils est celui du héros, Frédéric.

Flaubert.jpgBien sûr, de nombreux auteurs classiques ont leur place dans ma mémoire, comme Maupassant avec également ses petites histoires truculentes dans son volume « histoire d’une fille de ferme », Zola avec cette littérature forte comme notamment « La terre », Balzac…d'accord, j’arrête là, la liste.

Nos parents, notre environnement, nos rencontres nous façonnent, nous donne des clés qui nous permettent d’ouvrir certaines portes de la connaissance. Les livres, je pense, ont aussi…. leurs mots à dire.

Et puis, et puis… j’ai reçu aussi un livre scientifique et … 15, oui vous avez bien lu 15 « Tintin et Milou ! »  Un rêve d’adolescent qui se réalise. Merci Père Noël, merci.

16/12/2010

L'Orchestre

orchestre_symphonique2.jpgL’orchestre symphonique humain

J’ai rêvé ou plutôt c’était cauchemardesque que je me promenais dans la rue, en ville, en France et que soudain un petit groupe de personnes venant en sens inverse, me toisent et me jettent « espèces de sale chrétien, tire toi de là, dégage ! ».

Je dois dire que seules de vagues formes sombres - il faisait nuit - m’interdisent de préciser de qui il s’agissait.

Un moment je restais interdit, mais devant le sérieux de l’attaque je m’exécutais penaud mais intérieurement furieux. Pensez donc, je ne m’y attendais absolument pas. Vous êtes-vous déjà fait insulter de cette manière ?  J’en doute…

Alors toujours dans mon rêve je décidais de porter plainte contre cette insulte aussi inattendue que violente.

Je fus aussitôt présenté devant un juge sombre. Il m’écouta puis, d’un ton péremptoire me débouta de ma requête aux termes que je n’étais ni juif, ni arabe que seules ces appartenances peuvent jouir d’une réelle considération et que par conséquent en tant que chrétien je ne devais pas me formaliser plus que cela et que je ferais bien de ne plus y penser.

Je protestais avec force et je fus condamné pour outrage à magistrat et jeté dehors le tribunal sans autre forme de procès.

Je me réveillais alors en sueur m’efforçant d’effacer de ma mémoire ce cauchemar.

La morale de cette histoire c’est que cela ne me dit rien qui vaille et que reprenant l’adage de Saint Exupéry qui disait « Si tu diffères de moi , frère, loin de me léser, tu m’enrichis » nous pourrions ajouter que cela s’applique uniquement aux hommes de bonne volonté.

Par sécurité, la tolérance (souhaitable), doit s’accompagner de vigilance (indispensable).

Cela s’appelle aussi le respect réciproque (un pléonasme ?)

Lorsque j’entre dans ta maison, je te dis bonjour puis je m’essuie les pieds sur le paillasson d’entrée, j’entre que si j’en suis invité. Entré, je respecte ton environnement et si je m’assieds à ta table, uniquement si j’y  suis invité,  je mange les mets que tu me proposes avec plaisir.

Les propos que nous échangeons visent à ne pas nous blesser. Nous venons en ami avec la volonté de le rester.

Lorsque je repars de chez toi je te remercie pour ton hospitalité qui me va droit au cœur.

Il en est de même lorsqu’on entre dans un autre pays. Nous soumettons aux coutumes et aux lois et sommes respectueux de celles-ci.

Qu’en est-il alors de ceux qui, en France, sont d’origines étrangères avec des coutumes et des religions différentes ? Sont-ils respectueux ?

S’ils ne le sont pas, pourquoi avoir choisi ce pays alors que d’autres pays plus proches d’eux leur conviendraient mieux ?

Celui qui est séduit par un pays pour y vivre doit se conformer aux règles de vie de ce pays de manière a y être intégré. Qu’il veuille introduire une façon de vivre en rupture avec les règles de celui-ci doit comprendre qu’il n’est pas le bienvenu. Quant à la religion cela doit être une affaire intime, et doit absolument le rester avec toute la discrétion possible.

L’image de l’Orchestre Symphonique où chacun différent joue pour chaque fois s’unir pour créer et maintenir une seule œuvre.

Mais tout cela est bien loin de ce que nous sommes en train de vivre.