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07/08/2013

En tête à tête avec moi-même

P1000445.JPGEn tête à tête avec moi-même : pas si facile ! Suis-je vraiment ce que je crois être ?

Pas si facile en effet. Cette expérience, que je vais décrire, je l’ai expérimentée autrefois à l’occasion d’un séminaire et par hasard (mot si étrange), je m’y suis plongé à nouveau. L’expérience au départ paraît totalement anodine, voire absurde. Et pourtant elle est des plus troublantes. Il s’agit, pour réaliser cette expérience avec le plus de sérieux possible, d’être face à une personne capable d’exprimer le ressentit de vos affirmations et que nous appellerons votre miroir.

Oui, parce que vous allez émettre une batterie d’affirmations. Dire ces affirmations ne pose aucun problème à priori mais en même temps vivre vraiment ce que vous dites, être en accord total avec ce que vous dites, si vous n’êtes pas grand comédien, se révèle vite impossible. Cadrer vraiment avec votre être profond, s’avère particulièrement difficile car ces affirmations ne sont pas choisies à la légère et vous concernent dans le plus profond de vous-mêmes et trahissent en les exprimant, vos faiblesses. Très vite vous vous apercevez qu’un écart important existe entre l’expression orale et votre ressentit profond. Mais trêve de blabla, quelles sont ces phrases si mystérieuses ?  A défaut d’un assistant (ce qui est regrettable), prenez un miroir. Notez les phrases suivantes sur un papier :

Je suis heureux d’être moi.

Je suis ici.

C’est vraiment moi.

Je suis moi.

Je le fais.

Je décide etc...

Asseyez-vous confortablement face à celui-ci et regardez-vous attentivement sans jamais distraire ce regard et dites la première phrase vous regardant toujours pour vérifier que le ton de votre voix s’accorde bien avec : Je suis heureux d’être moi ! 

Alors, ce que vous venez de dire est-il en accord avec le ton même de votre voix ? Est-ce totalement convainquant ? Suis-je convaincu ? Vraiment ? Recommencez en vous regardant avec attention pour parvenir à cet accord.

Rarement nous y parvenons car nous nous sommes éloignés de notre propre réalité. Ensuite, continuez avec les autres sentences et notez combien cela sonne faux.

Cette expérience pour être profitable doit se faire avec un comparse éduqué psychologiquement qui sera en mesure de donner son sentiment sur le désaccord existant entre le dire et le être et qui vous donnera une précieuse information sur vous-même entre être et paraitre.

Essayez simplement avec une phrase que vous aurez choisie et je peux parier que vous n’arriverez pas à vous convaincre de la chose exprimée tant il y aura un désaccord profond. J’ai personnellement travaillé cette expérience et mon moniteur-miroir sans cesse m’a demandé de recommencer, encore et encore afin de préciser la nature de cet écart. Les choses les plus simples sont parfois les plus révélatrices.

Des jours ...

 

P1000459.JPGIl y a des jours comme ça …, Il y a des semaines comme ça … Bref, c’est la vie. Oui mais c’est quoi, le comme ça ? Ce serait trop long à expliquer et puis cela ne mérite vraiment pas d’actionner la moindre touche de mon clavier. De toute façon, dans quelques jours nous partons. Nous partons en vacances ! Séjour premier chez d’adorables amis puis cap sur la Bretagne, l’endroit choisi depuis toujours pour nous ressourcer, nous reposer et évacuer quelques rancœurs tenaces. Le changement d’air, les coquillages, le petit vin blanc sec, il n’y a pas mieux pour passer à autre chose. Cela sera-t-il possible ? Nous verrons bien. C’est pourtant vrai que cette Bretagne tant décriée (injustement), pour son temps exécrable nous offre bien mieux qu’un soleil tenace abrutissant, une mer vivante, des marées miraculeuses, des odeurs iodées incomparables mais aussi ses petits restaurants goûteux, ses crêperies, son cidre, le meilleur au monde selon moi. Paraphrasant le poète et sa douceur angevine, je déclamerais « Plus que l’insolent yacht brillant, me plaît le bateau lourd du pêcheur, plus que le parfum raffiné d’une blonde étrangère me plaît l’odeur de l’océan ».  Et puis les poumons apaisés, le cœur rassuré, l’esprit renouvelé nous reviendrons chez nous pour une nouvelle année.

16/07/2013

Mille pardons, Corneille.....

Ôllande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie

N'avons-nous tant voté que pour cette infamie ?

Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer

Que pour voir en douze mois fleurir tant d'insuccès ?

Nos coeurs qu’avec ardeur faisons battre " français "

Nos coeurs sont las de vous et de tous vos compères.

Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère;

Une affaire survient et fait tout exploser.

Ô cruel souvenir d’une gloire passée

oeuvre de tant d'histoire décimée le 6 mai

Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,

Précipice abyssal où nous allons tous choir.

Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever

Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût ?

Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,

Une plus grande exigence et un plus grand projet.

Président, la fonction n'admet point d'à peu près.

Et les faux pas nombreux que vous accumulez

Les erreurs, les mensonges et cette suffisance

Font déborder la coupe de notre tolérance.

Le moment est venu où tout peut basculer

Evite la débâcle, sauvegarde la paix.

Va, quitte donc l'Elysée, en voiture ou en train

Et laisse le pouvoir en de meilleures mains.

> >                                (D'un auteur inconnu méritant d’être connu ..)

 

14/06/2013

François Fillon

lefigaro.fr.jpgFrançois Fillon était à Mandelieu aujourd’hui pour donner une conférence et son discours très attendu a été écouté par près de 2000 personnes (il y avait 1600 chaises, toutes occupées et de nombreuses personnes n’ont pu trouver un siège et sont restées debout). Discours clair, concis, positif, démonstratif avec un grand nombre de solutions parfaitement réalisables pour sortir la France de sa décomposition actuelle. Le ton était ferme (sans les excès d’un Sarkozy).

J’ai été très impressionné par l’intelligence de cet homme et découvert en lui la stature d’un véritable homme d’état. Il faut dire qu’il n’était plus là comme l’exécutant d’un Sarkozy, aussi a-t-il laissé libre cours à ses propres choix. Tout a été évoqué, analysé, commenté, expliqué quant aux solutions nécessaires à appliquer. Limpide et efficace ! Comme beaucoup autour de moi, je désespérais de voir la France aux mains d’incapables qui la mène à la ruine (voir encore en ce moment le navrant rapport Moreau !). Aussi, ce soir, je retrouve l’espoir de penser que notre pays pourrait bientôt se sortir de l’ornière où elle se trouve. Aux français de faire le bon choix le moment venu. Quant à moi,  j’accorde toute ma confiance à cet homme intelligent et courageux. Je le soutiendrais. Image : lefigaro.fr

11/06/2013

Ineptie, ce nom sera collé à ce quinquenat.

sec.jpgImaginons un vaste étang : l’eau qui le remplit, ce sont les ressources de la France. Autour, d’innombrables faitouts, bassines, casseroles et autres récipients : ce sont les français. Ces récipients sont remplis d’eau (de volume inégal), cela figure les ressources de chacun.

Ce qui se passe actuellement c’est que faute de maintenir le niveau de l’étang (suite à l'évaporation = endettement de l’état, charges de fonctionnement), seul maintien  qui est même très insuffisant, mais bon, ceux qui en ont la charge, plutôt que d’aller chercher de l’eau à l’extérieur, (faciliter l’exportation, permettre l’innovation de s’exporter, etc…), puisent dans chaque récipient (le vôtre, le mien), l’eau nécessaire pour compenser l’eau de l’étang qui s’évapore inexorablement.

C’est exactement ce qui se passe actuellement. Comme nous le voyons le manque de compétences et d’imagination pour le moins de nos dirigeants actuels vont nous conduire à un appauvrissement de chacun et à terme à une ruine certaine.

08/06/2013

différence

plan-theatre-comedie-francaise-5-euros-L-4wxPvG.jpegTout à l’heure dans l’émission d’Ardisson celui-ci recevait entre autres personnages, un sociétaire de la Comédie Française. Le fait d’évoquer cette prestigieuse salle à fait resurgir de ma mémoire une anecdote passée dont les protagonistes qui s’opposaient à moi n’étaient que mes deux petites filles, Laura et Anouchka. Voici donc cette petite histoire.

Je m’étais promis qu’un jour, celui où les enfants ne vont pas à l’école, le mercredi, j’emmènerais mes deux charmantes gamines voir le spectacle de la Comédie Française en matinée. Les Fourberies de Scapin, pièce qui me paraissait un excellent choix pour une première fois. Restait à me renseigner si cette pièce était à l’affiche ce jour en matinée. Prudent, et aussi pour leur révéler la bonne surprise, je m’enquis auprès d’elles pour voir leur réaction que je pressentais joyeuse, avant toute démarche.

Quelle ne fut pas ma surprise de les voir si déçues de mon invite que du coup je le fus moi-même. Pourquoi ces moues déconfites ? Je le leur demandais :

Cela ne vous fait pas plaisir, les filles ?

Si Papy, mais…

Mais quoi ?

Ben ! C’est que mercredi nous on pensait que tu nous emmènerais….

Oui, vous voulez que je vous emmène où ? 

Ben tu comprends, c’est le salon du chocolat ! 

C’est ainsi que ce mercredi-là, nous nous rendîmes au salon du chocolat s’arrêtant à presque tous les stands goûtant jusqu’à l’écœurement toutes formes de chocolat. Ce n’était pas ce que j’avais prévu mais j’étais heureux de leur avoir fait plaisir et de partager avec elles ce moment sans qu’un seul instant je me sois dit de moi :

« Que diable allait-il faire dans cette galère? »

Il ne fut plus question ensuite d'aller au théatre, un mercredi,  mais comme par hasard, bien plus tard, Laura pris des cours de comédie. Drôle, non ?

03/06/2013

Départ douloureux ...

 Neva est partie. Partie définitivement. Partie sans espoir de retour. Partie sans le vouloir. Nous n’avons eu aucune possibilité de la retenir, cela dépassait ce que nous pouvions faire. Impuissants. C’est cela nous étions impuissants. Pourtant nous aurions voulu tellement la retenir. Nous l’aimions si fort que son départ à fait sortir de nos regards tristes des larmes que l’on croyait absentes. C’est vrai que nous avons pleuré, que notre chagrin était immense. Même moi, qui d’ordinaire ne pleure jamais, mes yeux se sont embués, mes joues sentirent les larmes les mouiller. Ses yeux éteints, aveugles, me regardaient sans me voir d’une expression que d’aucun aurait pu trouver inexpressive mais si pleine d’amour qu’elle me traversait l’âme. IMG_0233.JPGOn ne s’était jamais rien dit et pourtant Dieu sait combien nous nous aimions. D’un amour total, sans restriction aucune. Oui son départ fut un déchirement : un bonheur envolé, sans espoir apparent, et pourtant lorsque je repense à tout ce que nous avons vécu ensemble durant ces quinze années je souris et la paix m’envahie. Merci Néva pour tout le bonheur que ta présence a apporté à tous ceux qui t’on connu. Néva notre petite chienne caniche blanche......................

04/05/2013

Abus de pouvoir

 

images.jpgD'après Matigon, cinq collaborateurs sont affectés au service de Valérie Trierweiler: “deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République”. Le tout pour un total de 19.742 euros par mois. C’est sans compter les voyages présidentiels  auquel elle participe  (comment Hollande la présente aux grands de ce monde : ma maîtresse, ma concubine, ma secrétaire ?). En fait, je n’en crois pas mes yeux ! La maîtresse du Prince bénéficie d’avantages très substantiels alors qu’elle n’est ni mariée ni pacsée avec Hollande ? Un député n'est d’ailleurs pas le seul à s'inquiéter du détournement de fonds publics effectué par Trietweiler et, par extension, par Hollande. Un autre homme a déposé une plainte. En même temps, il n’est pas étonnant que Hollande ne veuille pas épouser sa maîtresse, vu que leur deux fortunes réunies (elle est issue d'une famille très riche - voir tous les articles parus déjà à ce sujet), nos deux amants devraient payer l'impôt sur la fortune, le fameux ISF ! Mais cela dit, s’il est prouvé qu’ils vivent ensemble ou qu’ils ont une relation quasiment maritale,  il s’agit alors d’un concubinage notoire et les deux fortunes devraient être légalement liées. Je pense pour ma part au vu de son attitude à ce sujet, que Hollande est un homme sans honneur, roublard, finalement peu honnête et loin d’être le modèle que nous serions en droit d’avoir.

Valérie Trierweileren compagnie de François Hollande, le 6 mai, à Tulle. Photo : Caroline Blumberg / EPA / MAXPPP

25/04/2013

EDUCATION

coulommiers hummel118.jpgJ’avais deux grands-mères (mes deux grands-pères étant décédés bien avant ma naissance, l’un à la guerre de 1914, dans les abominables tranchées, l’autre d’une crise d’urémie d’une propension à des abus alimentaires répétés), bref disais-je, j’avais donc deux grands-mères, elles bien vivantes. Ma grand-mère paternelle ne me témoignait pas une affection incontrôlée à mon égard (ou du moins elle la cachait bien). L’autre par contre, adorable petite femme aussi fine de corps que d’esprit, ne cachait pas l’attachement qu’elle avait pour moi. Nous nous entendions bien, l’esprit vif (forme d’intelligence que je vénère et que j’essaye à grand peine de cultiver) dont elle était pourvue me ravissait et chaque rencontre pendant longtemps alors que je la visitais, homme, me rendais heureux. Pourtant je lui dois au moins une gifle et le museau trempé.

Pour la gifle, je m’en souviens encore comme si s’était hier. Je l’ai reçue alors que nous étions dans la salle à manger de son petit appartement de la rue Barbier. Je tournais vivement autour de la table ronde en chêne ciré. Il faut dire que la guerre venait de se terminer, les boches, comme elle les appelait, avaient quitté la France meurtrie huit mois auparavant. Sa fureur venait du fait que je n’avais trouvé rien de mieux que de me créer un petit avion fait de deux simples petits bois croisés que je tenais fermement entre mes doigts serrés. Ainsi placés, je tournais autour de la table en imitant bruyamment le piqué d’un avion de chasse, le tout servi par des boums très sonores de bombes imaginaires explosant et cela sans m’arrêter. Cet horripilant manège, fruit d’une idée saugrenue sans aucun doute dû à mon très jeune âge ne mesurant pas l’importance du ressenti tout frais des évènements vécus par elle, continuait sourd à sa demande réitérée avec vigueur, à m’amuser bruyamment. Alors, pour elle qui venait de vivre ces batailles aériennes toutes récentes suivies de ces innombrables explosions, c’en était trop ! Une magistrale gifle vint stopper radicalement ce délire de guerre qui prit fin définitivement. La dernière explosion venait de se produire sur ma joue. Le simple fait d’imiter le bruit d’un quelconque avion de chasse (même de ligne), avait définitivement quitté mon esprit ce jour-là. Ce fut la seule fois que ma joue et sa main se rencontrèrent d’une façon aussi vigoureuse. Cela m’apprit par la suite à prendre en compte dans mes attitudes futures ce que pouvait ressentir les gens face à mon impertinence ou mon agressivité et à mesurer instinctivement les conséquences de mes actes en prévoyant leur réponse possible. Pour être plus concis, à  être plus prudent.

Le museau trempé ? Toujours à la même époque, j’étais assez impertinent, attitude que justifiait une précocité générée par la guerre : je n’avais pas eu d’enfance. Très tôt, j’eu la responsabilité d’un adulte mais aussi sa vie. La guerre a ainsi privé d’enfance un grand nombre de personne à l’époque. C’est vrai, je n’ai pas eu d’enfance. Balloté de ville en ville, je n’ai jamais eu de copains, d’amis de mon âge, quelques rencontres vite quittées. Je ne peux pas dire par exemple comme mes fils : tiens celui-là, tu te rends compte, nous étions en sixième ensemble. Ainsi donc, lorsque nous sommes arrivés à la fin de la guerre chez ma grand-mère qui nous hébergeait, j’étais ‘’brut de fonderie’’. La discipline était un mot, plus encore une attitude qui m’était inconnue jusqu’alors. Je n’obéissais qu’à ma mère m’étant trouvé seul longtemps avec elle durant ces interminables années de guerre. C’est pourquoi chaque jour à table, je discutais de tout, interrompant les adultes, leur donnant mon avis alors qu’il ne me le fut aucunement demandé. Cela avait le don d’exaspérer ma grand-mère qui me réprimandait et me demandait de bien vouloir rester à ma place et de bien vouloir me taire comme l’aurait fait un enfant bien élevé. Je ne pris pas en compte sa pressante requête et elle eue la réponse efficace,  lasse de parler dans le vide. Un midi, alors que je débordais d’un dynamisme ravageur, je la vis simplement remplir d’un fond d’eau son verre. Rien ne m’apparut bizarre quoique d’ordinaire elle préférait un peu de vin. Puis, elle me demanda à nouveau de me taire, ce que je ne fît pas. D’un geste preste elle saisit son verre et me jeta l’eau à la figure, sans un mot, calme. La surprise pour moi fût telle que je suffoquais, interdit. Elle avait osé ! De l’eau sur mon visage, sur mes vêtements, sur son parquet chéri qu’elle encaustiquait et soignait avec amour ! Ce n’est pas possible, elle avait osé faire un geste pareil. Ce geste me rendit définitivement discipliné à table.

Une autre fois, plus tard, oublieux, emporté dans des interventions inconsidérées je la vit calmement remplir son verre d’un fond d’eau. Aussitôt sans qu’elle n’eut à prononcer aucune parole je me tus instantanément devant une possible douche.

Ma chère grand-mère, quand je pense à elle encore maintenant, les larmes me viennent aux yeux, coulent sur mes joues. C’était peut-être qui sait, un reste d’eau qu’elle avait jeté au visage d’un enfant qui apprenait la vie.

14/04/2013

Ce qui m'étonne

 Surprise, surprise, J’ai lu que notre ô combien très « cher » élu du nom de Cahusac, l’homme « élu-es- dissimulateur » plus crapule qu’honnête fuyait  les journalistes qui le traquent, changeant d’adresse tous les deux ou trois jours : Le pauvre !

En fait je suis surpris car j’imagine que si moi, j’avais mis quelques économies* en Suisse (ou Singapour), ayant échappé au fisc, je ne serais pas là devant mon ordinateur, je serais  bel et bien arrêté et incarcéré en attendant mon procès. Car enfin, il n’y a pas pour lui cette fameuse ‘présomption d’innocence’ puisque le gredin a avoué, vous vous en souvenez, ce même salopard qui souhaitait même un temps revenir siéger dans l’hémicycle…, on croit rêver...

Certains ont même déclaré qu’ils avaient craint un moment que « l’irréparable ne se produise !» faisant allusion à un suicide possible.  Quelle connerie ! Enfin peut-être que… sait-on jamais, un sursaut d’honneur (en serait-il pourvu seulement d’une once ?).  C’est vrai qu’il fut un temps ou un pareil déshonneur se terminait par un suicide (ça avait une certaine classe, non ?)  mais voilà, autre temps, autre mœurs quoique sous Mitterrand je pense parfois qu’une petite aide a dû inciter quelques malheureux à ne pas s’y soustraire (je n’invente rien car c’est du moins ce que la presse ou certaines émissions de télévision suggèrent de temps à autre mais qui resterait à prouver bien sûr).

A mon avis, il doit y en avoir en ce moment qui serrent les fesses tout en se serrant les coudes (essayez c’est marrant).

*malheureusement je n’en ai pas les moyens, ni même le désir.

09/04/2013

Déclaration !

bonne-annee-cahuzac-L-ICt4t4.jpegJ’attends avec impatience non dissimulée que notre célibataire de Président affiche le détail de son patrimoine, car après tout il doit donner l’exemple, non ?  Ne pas le faire le rendrait suspect aux yeux de tous (enfin pas aux yeux des inconditionnels qui le portent aux nues).

Cela dit, je ne crois pas que tout cela serve à grand-chose pour au minimum trois raisons selon moi :

La première c’est qu’aucun contrôle financier INDEPENDANT n’est mis en place pour contrôler et valider les déclarations de chacun ce qui ne saurait suffire, c’est le moins qu’on puisse penser (voir l’affaire Cahusac ).

La seconde serait de savoir, par exemple, durant les cinq années passées, quelle a été la progression du patrimoine au regard de leurs entrées connues et savoir si leur déclaration est cohérente et s’il n’y a pas quelque part un « petit oubli », vous voyez ?

La troisième est de connaître quels sont les revenus déclarés de l’épouse, de son patrimoine… c’est une donnée très importante également qu’il ne faut pas négliger pour la prise en compte de la pertinence du contrôle et du train de vie ?  

Vous voyez bien que tout cela n’est pas possible car, ou bien on fait un contrôle financier sérieux et cela impose une véritable vérification de TOUS les comptes (comme je l’ai subis autrefois dans ma société, et personnellement, et oui ! ), ou bien tout cela n’est que poudre-aux-yeux et je crois bien que c’est ce qui se passe. Il y en a un, que je ne veux pas nommer, qui décidemment prend les français pour des cons !

06/04/2013

J'ai choisi...

Vous connaissez sans doute l'émission tardive de Ruquier où celui-ci donne à choisir un dessin humoristique paru dans la presse, à ses invités, et bien dans cette veine j'ai choisi celui-ci parce qu'il m'a fait rire au moment même où je devrais pleurer... Dommage que je ne puisse citer son auteur, mais dessinateur inconnu je te rends hommage pour ton humour.les vilains socialistes.jpg

 

 

 

30/03/2013

Bleu, Blanc, Rouge !

 

drapeau-français-480x288.jpgMoi, parlant à un copain, au sport :

« Tu as vu, depuis quelques mois notre ville affiche en haut de plusieurs mâts le drapeau français. »

Lui : « Ouais, j’ai vu, des drapeaux tout neuf. »

Moi ; « C’est super, je trouve que cela manquait dans notre ville, non ? »

Lui « Ouais mais ça fait Front National ».

C’est quand même extraordinaire que dans son esprit, afficher le drapeau tricolore, en ville, c’est le fait du Front National ! Extraordinaire ? Pas tant que ça. C’est vrai que le Front National s’est sournoisement approprié notre drapeau et que de le faire flotter par exemple à son balcon, signe pour le passant ce choix politique.

C’est tout de même invraisemblable ! Je n’avais jamais pensé que ce cher drapeau que l’on ne voit flotter qu’à l’occasion de la fête nationale (parfois pour la coupe du monde de football), pas partout et encore seulement à ces moments-là, pour le voir ensuite disparaître silencieusement au fond d’une vieille armoire sombre indiquerait pour le commun des mortels (certainement très commun !), une appartenance au Front National ? Comme si c’était honteux d’afficher ce symbole magnifique.

Franchement, comment n’ai-je pas vu cette anomalie, cette disparition furtive de nos bourgs, nos villes, où sa présence est si ridicule, petit, parfois sale et effiloché qu’on ne le remarque à peine. Comment ai-je été aveugle à ce point. Comment également les français, tout comme moi-même, ont-ils accepté cet état de fait ? Voyez le peuple américain. Voyez leurs films mêmes, le drapeau figure très souvent dans chaque bureau de direction, à chaque entrée de multinationales mais également dès que vous prenez la route hors des grandes villes il flotte dans chaque bourgade. Les américains sont fiers de leur drapeau, il le respecte et cela se voit.  A une époque où l’on cherche à rassembler plusieurs ethnies sous couvert de la république française dans le souci d’une appartenance française laïque, sortons nos drapeaux, exposons-les qu’ils flottent au vu de tous.

Ecoutez, traversez la France en utilisant son réseau routier secondaire, traversez villages et villes : quel sentiment avez-vous de ce voyage ? Dans quel pays étiez-vous ? Bien sûr vous répondrez : « Je suis en France, naturellement ! ». Moi je vous répondrais : « Qu’est-ce qu’il le prouve ? ». En fait vous le savez intimement par logique, vous n’avez pas été si loin, que vous puissiez passer la frontière ou peut-être un air de famille en quelque sorte, les villages se ressemblant, mais rien ne le prouve assurément. Seul un drapeau en donnerait la certitude. C’est simple comme vous voyez. Sortons nos drapeaux fièrement dans chaque village et élevons-les en haut d’un mât, un seul mât suffit et même un seul drapeau, neuf, aux couleurs vives. Lorsqu’on l’apercevra nous saurons vraiment que nous sommes en France, nous aurons intimement un sentiment d’appartenance beaucoup plus fort.

Je vous rassure, je ne suis pas Front National, j’exècre ce mouvement depuis toujours !

PARIS (AFP) – L’outrage au drapeau français est désormais passible d’une amende de 1.500 euros sur l’ensemble du territoire, selon un décret du ministère de la Justice paru vendredi au journal officiel. La Garde de Sceaux, Michèle Alliot-Marie, travaillait depuis avril à un ajout réglementaire permettant de punir l’outrage au drapeau tricolore après la polémique sur une photographie, primée lors d’un concours à Nice, montrant un homme s’essuyant le postérieur avec le drapeau français. Le décret institue une amende prévue pour les contraventions de la 5e classe soit 1.500 euros, qui sanctionnera le fait, « lorsqu’il est commis dans des conditions de nature à troubler l’ordre public et dans l’intention d’outrager le drapeau tricolore », de « détruire, détériorer ou utiliser de manière dégradante » le drapeau « dans un lieu public ou ouvert au public ». Le texte  précise qu’est également puni, « pour l’auteur de tels faits, même commis dans un lieu privé, le fait de diffuser ou faire diffuser l’enregistrement d’images relatives » à ces faits.

28/03/2013

Belgique, l'exil fiscal des groupes du CAC 40 (d'après le magazine Capital)

Drapeau Belge.pngBelgique, l'exil fiscal des groupes du CAC 40  c'est 2,2 milliards d'euros qui échappent à l'impôt

(Article paru sur le portail Orange)

2,2 milliards d'euros, c'est la somme que les grands groupes du CAC 40 ont économisé grâce à l'exil fiscal belge en 2010 et 2011. Les dix-huit plus gros bénéficiaires de cet avantage auraient placé au total près de 100 milliards d'euros en Belgique. Ces fonds leur auraient rapporté 3,6 milliards d'euros uniquement pour 2011. Et ils n'auraient payé 'que' 67 millions d'euros d'impôts pour cette même année, grâce à un taux de seulement 1,8%. C'est ce que révèle le magazine Capital : 500 milliards d'euros placés en Belgique

Les groupes du CAC 40 bénéficient d'une niche fiscale entraînant des impôts très réduits. Ces derniers s'élèvent à seulement 1,8%, contre plus de 33% en France. Cette niche fiscale dite des 'intérêts notionnels' a incité des groupes du monde entier à implanter des filiales en Belgique. Au total environ 500 milliards d'euros y auraient été déposés, depuis l'application de ce système en 2005.

ArcelorMittal, 997 millions d'euros d'économie d'impôts

ArcelorMittal détient 46 milliards d'euros dans une filiale belge. Ces fonds judicieusement placés auraient permis de rapporter en 2011 un profit de 1,6 milliard d'euros. En outre grâce à cet exil fiscal le groupe a pu bénéficier de 997 millions d'euros d'économie d'impôts pour les années 2010 et 2011. C'est le groupe du CAC 40 qui économise le plus d'impôts de cette manière. En parallèle, ArcelorMittal est accusé de fermer des usines en Europe tout en investissant en Inde, pour fabriquer de l'acier bon marché.

GDF Suez, 422 millions d'euros d'économie d'impôts

GDF Suez possède 700 millions d'euros placés dans une filiale belge, ce qui permet à ce fleuron du CAC 40 de bénéficier de 422 millions d'euros d'économies d'impôts pour les années 2010 et 2011. C'est le deuxième grand groupe français qui a le plus fraudé le Fisc via cet avantage en 2010-2011. Ces fonds en Belgique correspondent aux fonds propres détenus par ce groupe au 31 décembre 2011. Les économies réalisées ont été calculées sur la différence entre les impôts payés en Belgique et ceux qui auraient été payées en France, à un taux de 33,33% (impôts sur les sociétés).

EDF, 205 millions d'euros d'économie

La filiale belge d'EDF en Belgique possède 6,7 milliards d'euros. Une somme qui permet au groupe spécialisé dans l'électricité d'économiser 205 millions d'euros d'impôts pour les années 2010 et 2011. EDF est le troisième groupe français à avoir bénéficié des plus gros avantages fiscaux grâce à cette fraude en 2010-2011.

Carrefour, 129 millions d'euros d'économie

La filiale belge du groupe Carrefour détient 9 milliards d'euros de fonds. La niche fiscale dite des intérêts notionnels a permis au groupe d'économiser 129 millions d'euros d'impôts pour les années 2010 et 2011. Carrefour est le quatrième groupe du CAC 40 à avoir ainsi économisé le plus d'impôts via sa filiale belge en 2010-2011

 Danone, 112 millions d'euros d'économie

L'antenne belge de Danone détient 10,7 milliards de fonds actifs en 2011, ce qui lui a permis de dégager 296 millions d'euros en investissant dans différents produits financiers. Son bénéfice a atteint 243 millions d'euros, sur lequel elle n'a payé que 19 millions d'impôts grâce à la fameuse niche fiscale belge. Le groupe a ainsi pu profiter de 112 millions d'euros d'économies d'impôts en 2010 et 2011. C'est la somme que Danone aurait payé au Fisc s'il n'avait pas détenu cette filiale.

Schneider Electric, 59 millions d'euros d'économie

Le spécialiste de la gestion d'énergie possède une filiale belge avec 4,7 milliards d'euros de fonds. Cet exil fiscal lui a permis de réaliser 59 millions d'euros d'économie pour les années 2011 et 2010. En parallèle le groupe a annoncé début février la fermeture à l'horizon 2015 de son atelier de Montpellier, où plus de 110 personnes travaillent. Le groupe justifie cette fermeture par une 'rude concurrence'.

Mulliez (Auchan), 55 millions d'euros d'économie

Le groupe Mulliez, qui comprend principalement le groupe Auchan, possède une filiale belge qui détient 3,7 milliards d'euros de fonds. Grâce à cette dernière et à l'exil fiscal, le groupe a pu bénéficier de 55 millions d'euros d'économie d'impôts pour les années 2010 et 2011.

 Veolia, 45 millions d'euros d'économie

Le groupe Veolia dispose d'une antenne belge avec 3,2 milliards d'euros de fonds. Cette dernière lui a permis de réaliser 45 millions d'euros d'économies d'impôts en 2010 et 2011. C'est le huitième groupe du CAC 40 qui économise le plus grâce à la niche fiscale belge. Par la suite viennent LVMH, qui a économisé 43 millions d'euros d'impôts en deux ans, puis Vinci, avec 34 millions d'euros qui ont échappé au Fisc en 2010 et 2011. Les fraudes fiscales des autres grands groupes sont moins élevées, puisque le suivant, Air Liquide, n'a bénéficié 'que' de 13 millions d'euros d'économies d'impôts en deux ans grâce à sa filiale belge.

Et vous ? Combien d'euros avez-vous planqué en Belgique ? Rien ? Comment ça ? Vous datez c'est très inn vous savez ! Pas même un petit billet ? Ne le dites surtout pas alors, vous passeriez pour un pauvre type !

22/03/2013

Mettre face à ses fautes

 

le-premier-accident-mortel-du-week-end-a-eu-lieu-vendredi_432477_510x255.jpgUn lycéen, adolescent, poignarde un de ses camarades lors d’une dispute : celui-ci décède peu après lors de son transport à l’hôpital…Un chauffard ivre perd le contrôle de son véhicule et fauche trois personnes qui attendaient le bus : sur les trois personnes deux décèdent sur le coup, la troisième, une fillette conduite à l’hôpital est gravement blessée, elle décèdera trois jours plus tard.

Je pourrais continuer et établir une longue liste de ces actes de violence qui font la une des journaux télévisuels de 20 heures. Qu’arrivera-t-il à ceux qui ont commis ces actes irréparables ? Sans doute des sanctions appropriées à leurs actes. La question est selon moi de savoir s’ils seront véritablement conscients de leurs actes qui ont causé la mort de personnes innocentes qui doivent leur disparition à avoir été là au mauvais moment. Sans plus.

Je ne crois pas instant aux remords de ces assassins sans mobile, armés, ivres ou drogués. Je crois même qu’ils pensent qu’ils n’ont pas eu de pot !  Ils étaient soit sous l’emprise d’une jalousie irrépressible, de l’alcool, de la drogue..,  et comme leurs proches ou leur avocat les conseille vivement de dire qu’ils regrettent, pour adoucir la sévérité des juges, ils le font pas plus sincères que ça, par utilité. Ils sont là et leurs victimes dans leur chambre d’hôpital ou dans un tiroir réfrigéré.

Eh bien, cette idée-là, celle qui consiste à leur éviter tout contact avec leurs victimes m’est insupportable. Je voudrais et je souhaite qu’il en soit autrement et qu’ils fassent plus ample connaissance avec celles-ci. Nous pourrions leur présenter un album de famille où elles figurent, dans un premier temps, pour les connaitre et ainsi imaginer aux travers de ces clichés ce qu’était leur vie, joyeuse : des pères, des mères, des enfants ! Puis ensuite les mener à la morgue afin qu’ils puissent contempler ce qu’est l’arrêt brutal d’une vie. L’expérience est forte et violente certes mais supprimer une vie mérite en retour un choc de conscience tout aussi violent.

Voilà ce que je souhaiterais que l’on puisse faire. Mais hélas, d’aucuns psychiatres, imbéciles patentés, penseraient que cette méthode pourrait les traumatiser, les pauvres !

15/03/2013

Fumée ou fumer ?

Avant de savoir si cela sera une fumée blanche ou noire, certains cardinaux probablement préposés à produire la fumée adéquate, s'entraînent visiblement. Cette image montre peut-être en définitive que tout est symbole.

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13/03/2013

Un peu de fraîcheur ...

images Rochefort.jpgJean Rochefort a dit

« Dans une période où le cinéma me paraît obsédé par une violence gratuite, parler de désir ou d’art me paraît une nécessité »

Vous avez sans doute recherché, un soir, comme moi, un film "potable" me permettant de rêver, d'imaginer que la terre n'est pas une poubelle, les hommes tous des tueurs sanguinaires, et les femmes des mantes religieuses soucieuses de fric, non ?

Vous avez cherché longuement et de guerre lasse vous avez renoncé pour aller regarder une émission sur les animaux, une énième émission sur la vie passée de quelques princes ou les invectives de quelques journalistes s’écharpant autour d’une table ronde (qui ne l’est jamais d’ailleurs), au sujet d’une quelconque mesure prise par notre gouvernement : la misère audiovisuelle, quoi !  

Alors que le vieil homme qu’est Jean Rochefort déclare cette simple phrase m’enchante et me rend triste à la fois car cette simple phrase pleine de fraîcheur, passe très loin au-dessus de ces messieurs (ou dames), pince-fesses qui dirigent nos chaînes l’œil rivé sur l’audimat, prince incontesté de ce média. Il est clair que seuls les révolvers, les kalachnikovs, et les interminables poursuites explosives font recettes.

Qu’importe, chaque soir je rechercherai obstiné ces films qui parlent d’art, d’amitié et d’amour non mièvre. Je les trouverai, il le faut.

12/03/2013

Il faut bien sourire un peu ...

 

images.jpgFrançois Hollande rencontre en secret Nicolas Sarkozy. Il lui demande :

« Comment avez-vous fait pour vous entourer de gens intelligents ? »

Sarkozy lui répond : « C'est très simple. Je les tiens constamment en alerte... Je leur fais passer régulièrement des petits tests, pour être bien sûr que leur intelligence reste vive.

Hollande est stupéfait : « Ah oui ? Comment faites-vous cela ? »

Sarko s'empare du téléphone. Il dit à Hollande : « C'est très simple, je vais appeler Fillon ».

– Bonjour François

– Bonjour Nicolas !

– François, j'ai un petit test d'intelligence pour toi : « C'est l'enfant de ta mère et de ton père, mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ? »

Fillon répond : « C'est moi ! »

Sarko lui dit : « Bravo, c'est juste ! Merci François, à la prochaine. »

Puis il raccroche.

Hollande est impressionné.

De retour à son domicile, il décide de mettre en pratique la technique de Sarkozy.

Il téléphone à Ayrault : « Bonjour Jean-Marc, c'est François ! J'ai un petit test d'intelligence pour toi. »

– Ayrault : « O.K. Vas-y. »

– Hollande : « C'est l'enfant de ton père et de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ? »

– Ayrault : « Oh ! Attends un petit peu. Je n'étais pas préparé à cette question. Je note. Laisse-moi quelques minutes pour réfléchir. Je te rappelle. D'accord ? »

– Hollande : « Pas de problème ! »

 Ayrault s'empresse alors d'appeler Montebourg.

– Ayrault : « Bonjour Arnaud, c'est Jean-Marc. Je ne sais pas ce qui lui prend, mais François vient de me faire passer un test. Veux-tu bien m'aider ? »

– Montebourg : « Pas de problème, énonce-moi la question. »

 – Ayrault : « C'est l'enfant de ton père et de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ? »

– Montebourg : « C'est moi. »

– Ayrault : « Aaah, OK, merci Arnaud ! »

 Puis il s'empresse de rappeler Hollande : « François, tu peux me reposer ton énigme ? »

– Hollande : « OK. C'est l'enfant de ton père et de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ? »

– Ayrault : « C'est Arnaud Montebourg ! »

– Hollande: « Perdu ! C'est Fillon !!! »

09/03/2013

INCONSEQUENCES

P1000451.JPGNous assistons actuellement, et croyez moi que j’en suis extrêmement désolé pour moi-même, ma famille, mes amis et pour tous nos concitoyens à une direction de la France qui frôle l’amateurisme le plus achevé.

A ce propos, je me souviens de mon professeur d’économie, Jean Fourastié, au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris, qui écrivait en 1976 : « Placé entre un passé qui lui paraît entièrement périmé et un avenir inconnu, l’homme, privé des traditions, des morales et des religions qui faisaient son équilibre mental et social, et n’ayant pas encore trouvé la philosophie valable pour le nouvel âge , agit au jour le jour, selon les incohérentes sollicitations du court terme. Il a perdu la sécurité et l’efficacité des longs pensers et des fermes propos. Il a perdu la mesure du possible et de l’impossible ».

C’est pourquoi, pour diriger la France en ce moment surtout, seul un homme qui a éprouvé politiquement au moins un ministère, fonction qu’il aura mené à terme honorablement, qui a soit un passé d’ancien industriel ou qui a dirigé au moins une grande entreprise avec un certain succès, un homme qui sort de la norme rompu aux mécanismes financiers, vous l’aurez compris seul un homme de terrain aguerri, tout le contraire d’un « homme normal », qu’il soit de gauche ou de droite d’ailleurs, peut espérer conduire le pays dans le moindre mal, car en période très difficile seule la compétence compte.

Or, de plus, malheureusement, un homme  qui se dit « normal » arrive plus vite que d’autres à son niveau d’incompétence selon le ‘’Principe de Peter’’, lequel, je le rappelle, le principe de Peter peut se résumer en trois points :

1.- Dans tous les domaines de l’activité humaine, tout individu tend à accéder au poste où son incompétence se manifestera le plus sûrement.

2.- Conséquemment, tous les postes de la hiérarchie sociale (et politique) tendent à être occupés par des individus incapables de remplir convenablement leurs fonctions.

3.- Le travail utile est toujours effectué par des individus qui n’ont pas encore atteint leur vrai « niveau d’incompétence ».

D’autre part vous ne trouvez pas aussi que de choisir les hommes sans s’occuper de leurs compétences patentes réelles, mais selon une appartenance, ce principe mets la barre très basse et comme conséquence, pensez-vous normal qu’actuellement les français paient de ce fait  (très cher), ni plus, ni moins, la formation professionnelle actuelle de nos dirigeants, nous en sommes là, sans savoir si elle produira rapidement les hommes qui nous manquent actuellement et à quel prix ?

20/02/2013

Des raisons d’espérer

 

P1000578.JPGDes raisons d’espérer, où les trouver ? 

Espérer c’est regarder l’avenir avec un soupçon d’optimisme. L’avenir tel que défini, c’est ce qu’on pressent, c’est là-bas au bout du chemin pas encore bien discernable, c’est ce qu’on voudrait qui soit. Les pessimistes, eux parlent d’un avenir sombre, mais moi, je ne suis pas pessimiste, je ne le veux pas. Ce n’est donc pas d’un cauchemar dont je parle mais d’un rêve.

Oui, c’est vrai, je suis peut-être un rêveur incorrigible et c’est pourquoi je m’échauffe, vous l’aurez remarqué, quand je constate tout ce qui se passe partout et plus particulièrement dans l’hexagone et qui est loin de me convenir. Mais cela, c’est le présent, moi je parle de raison d’espérer et d’avenir ?

Mes raisons d’espérer, à moi, sont mes enfants et petits-enfants. Ce que ma génération n’aura pas eu le courage de faire, eux le feront certainement, du moins c’est une de mes raisons, la plus forte, d’espérer.

Mes fils, déjà, nous ont procuré beaucoup de satisfaction, ils ont démontré par leur courage d’entreprendre que tout était possible et je suis sûr qu’ils nous étonneront bien encore dans les années qui viennent.

Les petits enfants, eux, regorgent d’énergie. Ils sont au fait de tout ce qui est nouveau, intelligents, l’avenir ne leur fait pas peur.

Voilà donc mes raisons d’espérer je les ai trouvé et, si d’aventure je me trompais, moi le père, je me souviendrais pour me consoler de cette devise faite mienne : Fais ce que doit, advienne que pourra.

L’espoir disais-je un jour, ce sont des fruits mûrs sur un arbre…, au loin…