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24/11/2008

De profondis !

153697_1.jpgAntonio Guansé, notre ami, n’est plus !
Quelle douleur que cette disparition !
Antonio Guansé, c’est un fabuleux peintre, un véritable artiste qui a côtoyé les plus grands.
Né à Tortosa, le premier janvier 1926, dans la province de Tarragone il est le fils d’un fonctionnaire et le neveu d’un homme de lettre.
En 1953, il arrive à Paris. Il se consacre à sa peinture. Il ne s’arrêtera jamais de peindre par la suite.
Il s’est éteint il y a quelques jours.
Il fut un long moment ces dernières années où nous ne passions plus chez lui, car il était très fatigué.
Nous sommes effondrés de ne plus aller dans son atelier à Paris, comme nous le faisions autrefois et, après un délicieux repas « à l’espagnole », nous passions un long moment à contempler ses dernières productions en compagnie de sa charmante épouse, Barbara.
Nous sommes effondrés de ne plus communiquer avec lui dans ces interminables discussions qui nous ravissaient en surveillant ensemble une poêle où se trouvaient quelques bananes en train de rissoler. Finies également les savoureuses paëllas qu’il savait si bien réaliser et que nous mangions à l’atelier.
img006.jpgQue de belles œuvres ensuite il nous présentait, tard le soir.
Son épouse aimante partageait ces moments forts.
Nous étions amis et nous l’adorions.
Nous sommes tristes, très tristes si tu savais Antonio !

22/11/2008

Vol au dessus des piments !

IMG_3556.jpgPendant notre séjour j’ai assisté à un spectacle incroyable dans un ciel momentanément dégagé au dessus d’Espelette. Le vol impressionnant de grues en formation. Moment magique. Comme j’ai toujours mon appareil photographique, numérique comme il se doit, J’ai dégainé et tel le cow-boy des bandes dessinées, plus vite que mon ombre, j’ai déclanché.
C’est l’image ci dessus.
Demain départ par avion, destination Nice et le soleil retrouvé (du moins nous espérons).

21/11/2008

Biarritz (2)

IMG_3558.jpg
Toujours à Biarritz, avec le même temps que lorsque nous sommes arrivés : ciel bas, uniformément gris, petites ondées et vent. L’océan nous narguant de son humeur patibulaire.
Décidés à ne pas nous en laisser compter, nous avons décidé de parcourir cette région décidément très arrosée.
Tout d’abord nous sommes allés déjeuner en Espagne puis le lendemain nous sommes allés à Espelette de réputation « mondiale », pour ses fameux piments qui s’affichent sur tous les murs du village. Enfin nous sommes allés déjeuner à Cap Breton.
La bonne tournée, quoi.
IMG_3563.jpg
Pas trop de monde (le temps ?) bref, tout de même d’excellents moments en très bonne compagnie, nos meilleurs amis !
Discussions à n’en plus finir, des fou rires, de l’humour et du sérieux, du sucré-salé pour ce menu amical et plein d’amour.
Le temps n’aura aucune prise sur cette amitié cimentée.
L’océan est merveilleux
L’amitié est merveilleuse,
Aucun besoin d’être plus riche que cette richesse là !
Pour partager ces moments rares avec vous, je vous envoie ces quelques photos d’une très belle région mouillée.IMG_3565.jpg

18/11/2008

Enfin Biarritz !

IMG_3547.jpg
Depuis deux jours, nous sommes à Biarritz. Bien arrivés malgré nos craintes suite à une grève des pilotes d’Air France. Avec beaucoup d’incertitudes certes, mais tout de même arrivés sans encombre. Comme le prévoyait la météo, l’avion avant de se poser à l’aéroport de Biarritz , dû crever une gigantesque plaque de nuages pour atterrir. Bon.
Jusque là rien de plus normal. La fête un peu plus tard à laquelle nous étions conviés fut des plus réussies.
Ce matin, Mon épouse et moi décidèrent sous un improbable crachin, d’aller jusqu’au bord de mer à pieds, pour se délecter de la vision de l’océan, de ses vagues longues, de sa couleur triste et de son odeur incomparable. Le spectacle nous enchante à chaque fois que nous venons ici, malgré le temps plutôt tristounet, aujourd'hui. Finalement le spectacle grandiose que nous attendions était bien là au rendez-vous. Nous étions silencieux et heureux. En fait, souvent il faut peu de chose pour avoir un moment de bonheur et nous nous disions qu’il ne fallait jamais, non seulement se priver de ce genre de bonheur, mais encore savoir le recevoir, savoir en être conscient alors même que d’autres choses par ailleurs auraient pu le ternir voire même l’occulter. Mais, par bonheur pour nous, ce n'était pas la cas.
Le crachin allait bientôt se transformer en pluie sauvage, mais qu’importe, nous avions pris tout ce que nous devions prendre.

14/11/2008

Il y a des jours comme ça ...

644202-786478.jpgDemain nous devons partir à Biarritz. D’habitude, nous nous rendons de Cannes, proche de là où nous sommes, à Biarritz en auto. Là, nous avions décidé de prendre l’avion et comme nous regardons notre porte monnaies, nous avons acheté nos billets Nice-Biarritz depuis deux bons mois. Erreur !!! Tout d’abord, Air France, le bien nommé, nous a joint par téléphone pour nous dire que malheureusement cette ligne directe jusqu’à présent assurée n’était désormais plus assurée. Surprise ! Alors notre interlocuteur ajoute dans la foulée « mais vous pouvez aller à Biarritz en changeant à Lyon et comme nous sommes fautifs de cet inconvénient, ce sera le même prix !» (quand même !). A contre cœur nous avons accepté, y aller en voiture ne nous plaisait pas. Mais voilà. Les pilotes d’Air France ont décidé de faire grève et notre périple est de ce fait grandement menacé. Appel sur appel, on ne peut prétendre à l’heure qu’il est d’être sûr d’arriver à destination : « Appelez demain matin vers 6 heures nous vous dirons si ces vols seront assurés ».
Alors demain à 6 heures, debout et prêts à partir, nous téléphonerons pour savoir si oui ou non nos vols seront assurés. Si c’est non, nous sautons dans la voiture et en route pour faire nos 820 km ce que nous ne voulions pas. En ce qui concerne nos billets, ils seront remboursés qu’à la condition d’une annulation de vol.
C’est ça les grèves, ce sont toujours les usagés qui en font les frais !
Pour une fois que nous voulions prendre l’avion !
Bien sûr me direz vous, il y a plus grave situation que la nôtre. C’est certain, mais les usagés ne sont quand même pas responsables des problèmes que peuvent avoir les employés avec les employeurs. Dans cette triade employeurs, employés, usagés, ces derniers dont nous faisons partie, sont pourtant les seuls à pâtir des situations conflictuelles : c’est anormal ! C’est bien vrai que nous sommes pris en otages, et cette situation paraît naturelle à tous. Moi, je trouve cela parfaitement illégal. Le public n’est pas une marchandise, une chose manufacturée. Faire grève et arrêter l’outil de production, soit. Véhiculer des personnes (métro, chemin de fer, avion) devrait être soumis au respect du service à personne ayant payé légalement pour obtenir le service vendu.
Un jour que j’émettais un avis à propos des grèves de la SNCF en disant :
« Assurez le transport normalement, bon sang et ne faites pas payer les voyageurs, qu’ils soient transportés gratuitement, le manque à gagner de la SNCF pourrait peser lourd dans vos négociations ? »
On me rétorqua que ce n’était pas possible :
« On ne peut pas faire ça parce que le billet atteste que vous êtes bien dans le train et en cas d’accident ferroviaire vous êtes couverts, alors que sans billet vous ne pouvez légalement prouver que vous étiez dans le train et donc pas assuré » Fallait y penser ?
Demain il fera jour, nous verrons bien !

10/11/2008

La Bourse ... ?

bbc0314.jpg
Je ne résiste pas ...
Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun.
Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$.Les villageois recommencèrent a chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats.
L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit :
« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre à 50$. »
Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.
La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron,
Seulement des singes qui couraient dans tous les sens dans leurs cages.
Bienvenue dans le monde de la bourse !

05/11/2008

LA phrase du jour

4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$1s11qbizjq58ciilhrjvremmasowt30.jpgLA phrase du jour.
« Il y a des gens comme ça qui inspirent aussitôt l’estime et l’amitié parce qu’ils nous donnent confiance en nous mêmes » voilà une phrase écrite par Frédéric Mitterrand à propos de Rezza, photographe du nouveau livre de photographies pour Reporters sans Frontières, phrase qui a suscité en moi une résonance particulière.
Il est vrai qu’on se pose parfois la question : « Pourquoi cette personne dès le premier contact m’a inspiré aussitôt de la sympathie alors que telle autre de l’indifférence voire de la méfiance quand ce n’est pas de l’hostilité, pourquoi ? »
Plusieurs réponses à ces attitudes. Tout d’abord notre caractère qui imprime en nous des réponses catégorielles : Il n’est pas de notre milieu, de notre religion, de notre pays, encore que sais-je, bien d’autres choses selon chacun. En fonction de notre culture, de notre éducation et de notre caractère nous luttons avec force contre ces réactions de répulsions souterraines.
Nous apprenons à écouter l’autre avec considération mais ce n’est pas toujours aussi naturel qu’on le voudrait et le considérer notre égal n’est pas aussi simple que cela, notre machine à évaluer, à jauger, prompt à juger, travaille insidieusement.
Ce que dit Frédéric Mitterrand à propos de Rezza montre combien est précieuse cette attitude de face à face, mais qu’en est-il lorsqu’il existe de trop grandes différences entre humain qui s’affrontent tels l’homme des villes et l’homme de la forêt par exemple ? La confiance peut-elle naître alors de la curiosité ? La curiosité serait le moteur nécessaire et le désir de communiquer suffit-il à créer cette attitude ? En ce qui me concerne je trouve que la curiosité de l’autre est un bon départ pour parvenir à cet état de grâce décrit par Frédéric Mitterrand, car, en définitive, la curiosité balaye toute réticence à se livrer.

01/11/2008

Temps de chiens !!!

PICT0002-1.JPG
Nous voici à Paris ou plus exactement dans la haute vallée de Chevreuse, en famille. La maison située dans un vaste parc est morose tant la pluie ne cesse de tomber. Nous sommes arrivés hier en fin de journée et notre voyage de Cannes vers Paris fut des plus pénibles. Pluie et camions nombreux aidant, nous fûmes sans cesse littéralement noyés. Plus de 600 km sous une pluie battante comme rarement le cas. Des files interminables de camions nous aspergeant de nuages d’eau et développant un dangereux brouillard devant nous. Harassés nous fûmes très heureux d’arriver enfin dans une chaude maison autant par ses radiateurs que par l’accueil de ses occupants. Le sympathique apéritif comme le dîner qui s’ensuivit finirent de nous requinquer. Là, seul dans la maison, devant mon clavier je constate que le temps n’a pas beaucoup changé, que la pluie tombe toujours, que le temps est morose et que l’automne est bien triste ces temps ci à l’image de nos actualités.
Juste avant de venir, la veille, nous avons dîné chez des amis que nous avions perdus de vue depuis quelques mois. Des retrouvailles chaleureuses. Celles-ci se sont concrétisées devant un sympathique repas comme il se doit, et nous avons particulièrement été heureux de cette soirée.
Que serions nous sans ces rencontres familiales ou amicales seules à égayer la morosité d’un temps désagréable ou d’une actualité désastreuse ?
« Il pleut sur la ville… »

24/10/2008

Rafraichir un vin blanc ?

400-15.jpgOyez ! Oyez !
Vous devez refroidir très rapidement une bouteille de vin blanc, champagne (apportées par un invité par exemple), qui est à température ambiante soit 21° et que vous vous proposez d'ouvrir dans l'heure...
Le congélateur ne pourra y arriver très rapidement !
Alors ?
Prendre un grand saladier,
Verser de l’eau, du sel, des glaçons dans les proportions de volume de 1/3, 1/3, 1/3 et plonger la bouteille dans ce liquide, il suffira de 10 minutes pour que le liquide dans la bouteille passe de 21° à 10°
Le sel descend la température de l’eau en réaction avec l’eau mais surtout grâce aux glaçons et ceci jusqu’à -10° et peut descendre beaucoup plus encore.
La démonstration est très convaincante, essayez et vous verrez.

19/10/2008

Ce n'est pas ce que vous croyez !

5892BA1ACF562BC0C31FF9B63DBB4.jpgVu sur l’actualité sur MSN une photo pour le moins étonnante où l’on voit notre premier ministre dans une position de soumission caractérisée.
Drôle en effet ce qu’on peut dire dans une photo banale s’il en est puisque notre premier ministre est simplement assis alors que Sarkozy et Barroso sont debout.
Vu comme ça nous pourrions imaginer les sous titres suivants :
« M’sieur, m’sieur , je voudrais dire quelque chose … » ou encore
« Par pitié épargniez moi, ce n’est pas de ma faute ! »
Voilà dans ces heures tristement graves à quoi je m’amuse.
Ah le pouvoir des images, pour que des mots aient du pouvoir !
Bonne nuit à tous.

Inattendu !

mea-culpa.jpgSuite de la précédente note
Cela s’est dit ! Par téléphone ! Et cela s’est admirablement passé comme quoi j’ai été mauvaise langue ! Avec beaucoup de compréhension « Si t’es heureuse, c’est ça qui est important ! » Avec un bémol toutefois « c’est vrai que j’aurai préféré autre chose ! ». On ne peut pas lui en vouloir de cette dernière réaction. Bravo, le père a été à la hauteur et je pense que la fille est soulagée par cet accueil compréhensif. Il faut qu’elle se dise que son père l’aime, si elle en doutait, la preuve est faite.
Mea Culpa !

08/10/2008

Femmes !

886541846.jpgDire ? Ne pas dire ? Quelle est la bonne solution ?
Deux jeunes femmes s’aimaient d’amour tendre. Ce fut subit. Du moins par celle que nous connaissons. Ce fut la révélation alors que rien ne l’avait préparée à une telle rencontre. Trouble extrême dans la proximité, perte de ses moyens tout ce qui ressemble à un véritable coup de foudre. L’amour fut consommé et les deux tourterelles décidèrent de se lancer dans cet amour improbable à corps perdus.
Mais voilà ! Fallait t’il en parler aux proches ? L’une d’entre elles tenait un blog et comme cette lecture nous en était familière nous fûmes très vite au courant : des allusions à peine voilées, le feu de poèmes explicites, … à n’en pas douter ces deux là vivaient un amour passionné. Fallait t il en parler ? Au père notamment. Homme assez peu versé dans la pratique du tact, il était du genre à se fâcher, à se mettre en colère après avoir dit quelques amabilités plutôt désagréables. Donc le prendre de face avec l’élu de son cœur devenait des plus risqué pour la suite amicale de l’entretien.
Nous avons, nous de notre côté, bien réfléchit à la situation. Après mures réflexions nous nous accordons à penser que le mieux serait de lui écrire une lettre à la fois courtoise mais ferme, expliquant que le bonheur serait que tout le monde accepte cette situation nouvelle.
L’autre position serait de ne rien dire mais les enfants sachant la situation il serait détestable de les faire jurer de ne rien dire : le mensonge serait pour eux très pesant.
Alors, aucune échappatoire possible, il faut l’annoncer cela est certain.
Il faut s’affirmer, se comporter comme une adulte, étant libre de vivre une sexualité satisfaisante, d’être parfaitement heureuse et comme disait le poète (pourquoi pas !) :
« Je suis adulte, libre de surcroit, ceci étant, je fais ce que je veux avec mon cul ! »

01/10/2008

Salivons un peu !!!

6945_1.JPGJ’ai en main un livre sur le Salon d’automne de la Gastronomie en 1927 !
Je le parcours parce que ce soir j’ai tiré ce livre un peu oublié, dans notre bibliothèque.
Ce livre m’a été offert par un ami, chef étoilé, aujourd’hui à la retraite alors qu’il venait un soir dîner avec nous et quelques amis gourmets, l’an passé.
J’avoue que je savoure ce retour en arrière de l’entre deux guerres parlant de la gastronomie française, haut lieu de notre fierté bien éloignée encore de notre restauration rapide créatrice d’obèses avides et grossiers.
Ce livre va de chapitres en chapitres comme autant de régions avec leurs recettes fameuses et leurs meilleurs vins en quelques deux cents pages de rêves simples et joyeux.
J’ai au gré de ma lecture retenu deux recettes simples et détestant être seul à saliver, je me suis dit qu’il n’y avait aucune raison pour qu’à votre tour la salive vous vinces pas aux lèvres.
La première est dans le registre salé ?
Carbonate de veau « Louis Philippe »
Pour six personnes, prenez un morceaux de rouelle de 1500 grammes.
Coupez la viande en deux, dans le sens de la longueur.
Vous préparerez une farce avec 100 grammes de mie de pain, 200 grammes de poitrine fraîche hachée, deux œufs entiers, sel, poivre. Vous placez cette farce entre les deux moitiés du morceaux de veau et vous ficelez.
Saupoudrez de farine et faites revenir dans le beurre.
Un peu d’eau, au mieux du bouillon.
Il faut environ deux heures de cuisson douce. On peut au bout de la première heure jeter dans la sauce une vingtaine de petits oignons préalablement dorés dans la poêle.
(Dimanche 11 décembre 1927).

La seconde est du domaine du sucré.
Sablé de Trouville :
Vous faites une fontaine avec :
600 grammes de farine dans laquelle vous mettez 200 grammes de sucre, 3 grammes de sel environ, 1 œuf entier, 400 grammes de beurre, un peu de vanille.
Bien sabler votre pâte afin de la bien mélanger. Etalez.
Découpez à l’emporte pièce rond ou éventail. Four moyen.
par G.Gresly (chef de la Maison Henri Syda) (décembre 1927)

Bon appétit !

30/09/2008

Bric à brac

Photos_de_septembre_045.jpgParaphrasant le poète Jean Richepin qui écrivait :
« Voici venir l’hiver tueur de pauvres gens »,
pour adapter ce propos à l’évènementiel :
« Voici venir la crise, tueur de pauvres gens ».
Serons nous sévèrement touchés ? Ceux « qui savent » nous démontrent le contraire, la France sera partiellement épargnée et surtout ne paniquez pas. Ben voyons !
Le commandant du Titanic devait certainement tenir ce langage à ses passagers, qui ont bien bu le bouillon.
Que faire ?
Je connais des personnes de ma famille qui ont spéculé sur le fait que le taux des prêts à la construction augmenterait d’une manière significative et ce faisant ont fait le choix d’user à fond des capitaux bancaires, pensant qu’une dévalorisation de l’euros leur serait favorable.
Là, ils ont eu raison.
Que dire d’autres ?
Ah oui, j’ai suivi à la télé une émission très instructive sur les difficultés que rencontrent les agences immobilières et certaines ne voulant pas mettre la clé sous le paillasson vendent de superbes villas et appartements de standing aux Etats Unis dont le marché immobilier est singulièrement pollué par les crédits à tout va.
Si vous voulez acheter à bas prix de superbes résidences en Floride, ne vous gênez surtout pas, le marché sur la France est prospère, les promoteurs Américains souhaitant avant tout récupérer leurs billes.
Malheur pour certains, bonheur pour d’autres ! (ça équilibre)
Et puis, et puis,…
La rentrée pour le moins surprenante de Ségolène Royal, très drôle en tout cas,
Deux amies s’aimaient d’amour tendre, en secret (ça fait chaud au cœur),
De bonnes notes pour mes petits fils (bravo),
Un fou rire de ma grande petite fille …(pas au bon moment),
Des cervicales en compote, (ça fait très mal),
Un tendon d’Achille douloureux, (ça fait mal aussi, mais moins),
Les soixante dix ans d’un ami très cher (il ne les fait pas …mais non, mais non !)
Des disputes par ci, par là (un couple c’est ça),
Bref, la routine quoi.

22/09/2008

Ah ! la Pub !

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L’opportunité et le mauvais goût à des fins mercantiles, voilà ce qui sort de la tête des publicitaires en mal d’idées.
Faiblard ce rapprochement entre une voiture même pas top et le couple présidentiel. Je sais cette association
« président-top modèle » a frappé l’imagination de nos concitoyens au point de servir de slogan à une marque de location pour proposer une voiture assez banale. Une Bentley, je ne dirais pas !
Quoiqu'il en soit c'est assez médiocre comme accroche.
Tout de même il y a mieux que cela, car la (Car la), je ne l’ai pas fait exprès, c’est du même topo que de dire d’une voiture rouge qu’elle a tout d’une Ferrari, non ?
Boff !!!

11/09/2008

Difficile !

Hier nous étions encore à Paris ! Que dis-je. Nous étions en fait dans la vallée de Chevreuse en pleine nature dans une très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins.
Paris n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres, mais ces quelques kilomètres ne sont parcourus qu’à l’épreuve de bouchons persistants, tenaces et réguliers si bien que le mot « galère » s’y attache très correctement.
Avant hier, mon épouse désireuse de faire quelques achats au Sentier, nous avons mis deux heures vingt cinq pour nous retrouver sur le lieu qui lui permettait de faire « chauffer sa carte bancaire » avec le bonheur de quelqu’un à qui cela arrive deux fois par an.
Pour ma part, je trainais mes pas vers le « trou des halles » et plus particulièrement à la fnac, curieux des nouveautés en matière de photographies, de camescopes et autres imprimantes.
Je regarde, je questionne, je note mais ne dépense aucun centime d’euros. C’est ainsi, quand je suis dans ce quartier c’est ma ballade favorite.
2cfc8e1828cb2205448451ad0df44bcb.jpgEnsuite je suis revenu vers le Sentier et là, sur un banc, je me mis à attendre. A l’heure dite nous nous sommes rejoints et nous sommes allés déjeuner chez un chinois.
Le retour se fît par le RER jusqu’à Chevreuse (45 minutes), où une voiture venait nous chercher pour retourner vers cette « très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins. »
Nous étions exténués, car ce périple nous a appris que ce genre de virée à laquelle nous ne saurions nous soustraire, deviendrait très difficile et exténuant à l’avenir.
Mon épouse avait par bonheur trouvé presque ce dont elle espérait, fort heureusement.
Mais il faut vous dire que cette « très jolie maison posée là dans un parc immense et bordée d’une forêt centenaire au moins. », abrite une délicieuse famille, très accueillante, famille qu’un de mes fils avec son épouse ont su créer et qui fait passer cet éloignement dans la rubrique : « on ne peut pas tout avoir ».
Quand même !!!

L'amertume du vin

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Le poids des mots, le choc des photos !
J’étais dans le TGV revenant cet après midi de Paris avec comme tout un chacun quelques revues destinées à faire passer le temps. Mon épouse m’avait acheté MATCH.
C’est sûr le magazine MATCH ne manque pas à cette profession de foi.
Bien évidemment !
Mais quand même il y a des rapprochements maladroits, témoin cet encart au centre, en pendant de la page de droite qui démontre une fois de plus du tragique de ce monde où finalement se côtoient l’abondance et le plus parfait dénuement.
Je sais dans un même magazine se côtoient les images les plus cruelles et les alarmes les plus pressantes avec le rouge à lèvres qui ne marque pas ou les crèmes de soins « parce que je le vaux bien ! ».
C’est la tragédie humaine faite de désespoirs ou de futilité et je crois bien que malheureusement nous n’y pouvons rien.

05/09/2008

EDITO

e6f67d8551cc9d11b47f7ced3f8182a8.jpgC’est fou ce que je deviens paresseux ! Les vacances n’ont rien arrangé et je dirais même qu’elles ont contribué à cet état de fait.
Bref, il faut que je me fasse violence.
En fait je ne comprends pas, j’aime bien écrire et voir que je suis visité, mais voilà la dure réalité de la panne du clavier !
Alors OK en forme d’édito …
Politique :
En ce qui concerne la politique je suis dépassé par les décisions prises à la hâte qui sont redoutables pour le moral des français et leurs fâcheuses conséquences.
Non dites vous, ce ne sont pas des décisions prises à la hâte ?
Nos gouvernants ont vraiment réfléchis ?
En êtes vous sûr ?
Alors ça ! Vraiment ? Et bien, quelle bande d’irresponsables, notre Président aurait il vraiment atteint son niveau d’incompétence (selon le Principe de Peter).
Et puis le copain Clavier …, scandaleux ! (dommage je l’aimais bien, car je n’irai plus jamais voir un film où il figure !)
Et puis Tapie, …scandaleux ! Le Nanar, qu’est ce qu’il doit se marrer !
A mon avis, notre Président se fout complètement de l’opinion publique, il agit comme un monarque tout puissant, ou alors sous impulsion, sans réfléchir, mais à mon avis il a tort.
Voilà selon moi le revers de sa fortune passagère. A agir ainsi, passé cinq ans, tout le monde sera satisfait qu’il dégage. Il laissera dans l’histoire de France un tout petit entrefilet pour relater sa méthode à laisser la France exsangue et pour y noter à l’actif de son passage le seul événement marquant de son avènement : « Il épousa un top modèle ».
Non il devrait réfléchir, s’entourer, non de courtisans apeurés mais d’experts prêts à le critiquer, réfléchir encore et encore avec eux et peut-être apporter quelques salutaires solutions aux problèmes des français sans les prendre pour des gogos (j’allais dire pour des cons !)
Pour ça il faut de l’humilité et j’ai bien peur qu’il en ignore même l’existence du mot.
Je vous l’avais annoncé c’est un édito.
Allez ! Portez vous bien !

16/08/2008

Télé achats sur M6

f8eb5840949f02aa13c4278d09bd467e.jpgEssayez la crème qui vous rendra plus moche !
Efficacité prouvée par de nombreux laboratoires, pas satisfaites et vous serez remboursées !
Prenez une photographie de vous de face et de profil et une autre trois semaines après le traitement et vous serez surprise de l’efficacité de notre crème car même votre propre mère aura du mal à vous reconnaître.
Essayer c’est à coup sûr l’adopter.
Votre mari vous reproche d’être trop belle ? De susciter le désir des autres hommes ?
Désormais il sera rassuré grâce à notre crème qui sera vous rendre enfin plus moche !
Votre meilleure copine vous jalouse ?
Désormais elle sera rassurée, elle aussi.
Vos collègues pensent que c’est grâce à votre beauté que vous devez votre poste d’assistante du boss ?
Désormais ils seront rassurés, eux aussi !
D’ailleurs vous n’aurez pas eu ce poste, alors !
Simplement ne pas sur-doser le traitement car votre mari pourrait alors se détourner de vous ou bien seulement vous risquerez de le faire vomir à chaque fois qu’il vous regardera.
Etre moche c’est bien être horrible c’est trop !!!
Telle est notre devise !
Une bonne moyenne et votre mari et vous même serez comblés.
Le tube de notre crème « Sale Gueule » à base d’acides divers issus de plantes tropicales, pour seulement 350 euros !
Ce petit texte parce que je me suis tortoré sur M6 l’émission « M6 boutique » le télé achat qui peut tout pour que vous deveniez en dix jours une super star aux dimensions de rêve, sans capitons disgracieux et sans cellulite !
Pigeons à vos cartes bancaires !!!
Moi ?
J’attends la crème repousse-poils qui fera merveille sur mon crane lisse ?
Oseront-ils ?

27/07/2008

Le marché

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Que de monde !
Ce matin j’étais à Cannes au marché Forville et je regardais les gens qui passaient comme ce couple de vieux, la femme courbée, petite, les cheveux rouges et éparses et son compagnon rond à souhait. Lui était vêtu d’un pantalon de toile grise, d’une chemise à carreaux bleue ouverte sur un ventre velu de poils grisonnants. Elle, d’une robe de coton imprimé de petites fleurs roses. Le couple se disputait, marmonnant quelques reproches sans doute éternellement répétés. Plus loin deux jeunes femmes blondes en short mitraillaient le spectacle haut en couleurs des étals. Des allemandes ou danoises ? Des jeunes filles bien rondes à la peau laiteuse. Gare au soleil mes belles, pensais-je. Pourquoi belles ? Elles étaient quelconques et vraiment pas jolies.
L’activité fébrile en cette saison de vacances présentait l’image d’une fourmilière. Je n’ai jamais aimé faire le marché, autant que je me souvienne. Il y a à cela plusieurs raisons.
Sont-ce des raisons valables ? Je ne sais pas, c’est assez flou.
La première c’est que jeune j’étais d’un naturel sauvage et ma mère m’appelait son « ours mal léché ». Or le marché c’est un endroit où tout le monde se parle, s’interpelle, plaisante et ou les usages n’existent pour ainsi dire pas si ce n’est le contact familier, sans chichis qui règne. Et ça, je n’aimais pas. J’ai toujours d’ailleurs du mal à m’y faire. Ainsi souvent parce que je porte des moustaches on m’interpellait « comment va moustache ? », « qu’est-ce qu’il veut moustache ? » « Alors, patron qu’est-ce qu’on lui donne aujourd’hui ? ».
J’aimais absolument pas cette familiarité pourtant bonhomme. Bref vous l’aurez compris, le marché c’est pas mon truc.
« Qu’est-ce qu’elle veut la petite dame ? ». Je me retournais aussitôt et j’eu un sourire et en pensée je me dis intérieurement « tu vois qu’est-ce que je disais, ça continue, décidément je n’aime pas ! »
Serais-je snob ? Peut-être après tout.
Ma femme, par contre, trouve détestable mon attitude. Forcément, elle adore faire le marché !
Ce matin j’étais à Cannes au marché Forville et je regardais les gens ….
De loin !