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13/12/2014

Difficile de comprendre !?

 IMG_1343.JPGIMG_1338.JPGIMG_1356.JPGIMG_1374.JPG Difficile de comprendre !? En France jusqu’à présent la récolte du sang humain nécessaire à sauver de nombreuses vies ou à élaborer de nombreux médicaments, était exclusivement le fait de donneurs bénévoles et ne donnait lieu à aucune rétribution en échange. Notre ministre de la santé (qui n’est même pas médecin), est en train d’autoriser que l’on puisse accepter la fourniture de sang humain ayant été acheté. Une autorisation immature et inconséquente qui soulève un vrai problème d’éthique. En effet il suffit de garantir une modeste rémunération pour voir venir dans les centres équipés à recevoir ce sang nombre de personnes prêtes à tout pour monnayer le leur.  Non seulement d’autres pays pourront nous vendre leur production de sang (traçabilité impossible, d’où insécurité complète), mais moralement il est pour nous français, impensable de faire commerce de l’humain quelque soit l'organe. Pour nous, la récolte du sang doit absolument rester le fait du don bénévole et doit subir des traitements rigoureux pour une sécurité maximale, ce qui est le cas chez nous. Le gouvernement, probablement sous la pression de lobbys puissants (c’est en effet un marché de plusieurs milliards en jeu !), est en train de céder ce qui, pour nous, est inacceptable ! C’est pourquoi nous, avec nos faibles moyens, nous nous battons pour alerter l’opinion publique d’une part et certains députés et hommes politiques, encore non acquis à ces nouvelles trop discrètes dispositions qui se profilent insidieusement. Aujourd’hui la région PACA s’est mobilisée et tous les bénévoles des différentes associations, Présidents, Vices Présidents, et personnel  libres se sont retrouvés devant la préfecture de Marseille pour manifester et remettre au préfet une motion de censure claire et précise dénonçant ces dispositions inappropriées et dangereuses. Nous faisons ce que nous pouvons et malheureusement notre action se limite à tirer un signal d’alarme ! Espérons être entendus et que moralité et raison reviennent.

24/11/2014

dur, dur

  « bonjours je viens dachetai un portable sony vaio pcg884 M la presonne a qui je le'st achetai ma di qe la carte graphique etai morte mai quil me doner le portable avec une carte graphique (une ati radeon 7500 ) et que on pouver changer la carte graphique sur le portable mai jai vu bcp de personne qui mon di qe cetai impossible es ce vrai ? ou pe on effectivement changer la carte graphique ? merci par avance."

Je vous garantis que c’est le texte exact lu sur un forum réservé à la recherche de solutions informatiques : on ne peut faire pire ? Je ne sais pas si nous devons blâmer les instituteurs (les professeurs des écoles, excusez du peu ! Moi j’aimais bien instituteurs, mais bon…), oui blâmer ces derniers ou bien les doctes pisses-froids qui peaufinent du haut de leur suffisance ce qu’on appelle « les programmes » ?

Je me souviens de ma mère tout juste possédant son Certificat d’Etudes Primaire (elle en était fière !), et où, dans ses lettres (c’est vrai qu’alors nous écrivions), il était impossible de trouver une faute d’orthographe, les accents toujours correctement posés, soucieuse de placer au bon endroit une ponctuation qui donnait vie à son texte.

Ma grand mère également. Elle n’écrivait qu’avec une plume ‘sergent major’ et s’évertuait à observer les pleins et les délier, l’élégance de l’écriture, pestant de ne posséder que de mauvais papiers créant une écriture parfois affectée de vilaines pattes de mouches….

Je me rends compte que ces mots : pleins, délier, patte de mouche, sergent major, qui ont donné une certaine poésie mais également le signe d’une certaine exigence du geste vers les autres, ne sont pas connus de notre pitoyable rédacteur cité au début de ce texte..

Je reste convaincu, d'ailleurs, que ce n’est pas de sa faute, le poids en restant tout entier à ses ‘’éducateurs’’ et leurs programmes si peu adaptés.

Je sais bien que mon ami, le peintre Antonio Guancé déclarait « Liberté devrait s’écrire avec des fautes d’orthographes », mais cette jolie phrase n’est qu’un trait d’esprit !

à suivre.....

 

07/11/2014

My tailor is rich ?

 Drapeau anglais.jpg J’ai, vous avez vu aussi sans doute, nos Présidents de la République de gauche comme de droite, issus le plus souvent de l’ENA, faire lors d’un déplacement à l’étranger, un simple speech en anglais et bafouiller lamentablement. Eructer un anglais poussif, approximatif, affecté d’un accent ridicule. Alors je me pose la question « comment se fait-il qu’à l’ENA, en fin de parcours, les diplômés ne soient pas parfaitement bilingues anglais ? »  Oui pourquoi ?Aviez-vous remarqué ?

Pour le reste ce n’est déjà pas très brillant mais alors là, c’est vraiment lamentable ! Pourquoi je pense à cela ? Parce qu’avant-hier, j’ai entendu une interview courte mais intéressante de Tony Blair, cet homme politique britannique, membre du Parti travailliste et ex premier ministre du Royaume-Uni. Cet ancien politique anglais s’exprimait dans la langue de Molière avec un choix maîtrisé des mots : quelle élégance et quelle politesse ! 

Ce moment m’a paru soudain prodigieusement révélateur de nos lacunes. Décidément, pour en revenir à l’ENA, cette soi-disant grande école accuse un retard certain, seulement capable de nous fournir des grattes-papiers-grands-théoriciens, serviteurs de l’état dit-on, mais bien incapables d’être « à la page », imbus des privilèges accordés aux nantis, une caste ouverte largement sur le copinage post étude.

Je ne serais guère étonné qu’à la tête de cette « grande école », la direction ait cru prétentieusement que le français était une langue tellement respectable et admirable que les intellectuels étrangers se devaient absolument la posséder et par conséquent la pratiquer et la comprendre et enfin, d’admettre que nos diplômés n’ont pas à s’abaisser à communiquer en anglais, langue secondaire, jugée grossière et sans finesse. C’est ce qu’on serait en droit de penser, non ???

03/11/2014

Projet d'avenir (2)

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Qu’en est-il pour des filles, car j’ai trois petites filles dont deux arrivent en âge de prétendre à leur indépendance, financière s’entend. La plus âgée des deux, bien que très jeune, termine des hautes études après s’être aperçu que si c’était à refaire ce n’est pas ce choix qu’elle aurait dû faire. Dur, dur. Cela dit ce n’est pas, je lui ait dit, du temps perdu et c’est même très courageux de s’appliquer coûte que coûte à obtenir son diplôme de fin d’études. Les connaissances qu’elle aura acquise durant toutes ces années d’étude y compris son aisance linguistique vont participer à réussir n’importe quel choix.

La seconde petite fille a une nature plus nonchalante à première vue. Elle se laisse guider par ses envies : elle a pour elle ce que certains pourraient appeler la chance. C’est le genre de personne qui réussira sa vie quoi qu’il arrive. Bien sûr je peux me tromper complètement. La troisième n’a que onze ans, tout est à espérer.

Alors, est-ce plus facile pour les filles que pour les garçons ? Je ne sais pas, mais si elles développent avec intelligence leurs qualités je crois que ce sera plus facile.

Le mariage, les rencontres également sont déterminants pour les filles comme les garçons et restent extrêmement  importants dans le déroulement futur des vies. C’est, à mon avis là, dans ces rencontres parfois improbables, mais essentielles, que réside bien souvent la différence entre une vie réussie d’une vie ratée.

Alors, les diplômes ?  Un seul faire valoir et un minimum de culture sans plus, à afficher. Ce n’est pas la même chose lorsqu’il s’agit d’une acquisition manuelle. On parle moins d’étude mais plus de l’acquisition d’un savoir faire. L’étude laisse alors le pas à l’apprentissage et c'est sensiblement différent.

31/10/2014

Projet d'avenir

Porsche_911_Turbo_.jpg

Je pense à l’aîné de mes petits fils qui entre de plain pieds dans la vie active avec un baccalauréat fort bien enlevé, une ceinture noire de judo acquise à force de travail et d’entraînement et une bonne maîtrise de l’anglais écrit et parlé après avoir passé huit mois en Australie sans aucune aide de ses parents. Il semble armé et équilibré. L’avenir lui appartient dans un monde français qui défaille où les bonnes opportunités si elles existent, restent tout de même rares à débusquer. Aide-toi, le Ciel t’aidera dit-on.

Bon ! Nous, grand-parents, nous avons connus plus facile. L’époque était différente. Par exemple. Munis de mes diplômes fraîchement acquis et après 15 jours de vacances, ensemble avec un bon copain au même cursus, nous avons répondu à une petite annonce lue le matin même dans la presse. Un numéro de téléphone nous permis de nous présenter rapidement. L’interlocuteur semblant être intéressé nous pria de venir le rencontrer à l’entreprise le sur-lendemain. Reçus, questionnés et invités à remplir quelques formulaires, la réponse fut le traditionnel : on vous tiendra informés de la suite donnée à votre candidature. Jusque là rien de très différent avec aujourd’hui. Sauf que…. Oui le ‘Sauf que’ très important : un coup de fil le lendemain nous invitait à nous présenter à l’entreprise le lundi suivant : nous étions engagés !

Pas facile pour les jeunes diplômés actuellement. Enfin je pense que malgré tout certains jeunes ne sont pas désabusés et rêvent réussite. Tout comme jadis.

Pour moi, je vais me confesser, j’avais des idées bien arrêtées sur la réussite. Elle était financière et devait se manifester par l’acquisition d’un certain nombre d’objets. Je vous laisse juge. Pour plus tard, dans mon esprit, je devais avoir (liste) , un briquet plaqué or Dupont avec mes initiales pour allumer mes cigarettes Laurens, une montre Patek-Philippe au poignet, un stylo Mont-Blanc Meisterstück (que j’appelais Président),  pour signer mes chèques, une Porsche 911S pour me balader,  un appareil photo 24x36 Leica, et bien sûr, un grand bureau avec ma secrétaire particulière (jolie, si possible) et une liasse de billets neufs toujours dans ma poche, au cas ?

A part la Pateck Phillip et la Porsche, j’ai eu le reste : pas mal, non ? Enfin, trêve de plaisanteries, l’accès à l’emploi reste difficile aujourd’hui, sans compter le coté précaire de chaque contrat. Je pense très fort à l’aîné de mes petits fils, puis à l’autre aussi pour lequel ce sera tout aussi ardu,

ce soir….

21/10/2014

Y-a des claques quisse....perdent comme disait ma mère

 DSC_0159.JPG

J’assiste, tout comme vous, aux difficultés que rencontre le gouvernement à stopper notre endettement, à relancer notre économie et réduire le chômage. Au contraire, il augmente notre endettement, laisse pourrir notre économie, et laisse augmenter le chômage. Après cela comment voulez-vous que les français soient satisfaits ?

Il est sûr que cela n’est pas facile et nécessite les directives de quelqu’un hors normes. La Présidence de la République ne peut être tenue par un homme se disant « normal ». On se demande d’ailleurs pourquoi les français ont souhaité, en majorité, que cette présidence soit exercée par un homme, certes diplômé d’une grande école, mais sans grande expérience. Jamais il ne fût ministre, même pas secrétaire d’état. Jamais, également, il a assuré la présidence d’une grande entreprise que dis-je, même pas d’une moyenne entreprise (c’est vrai qu’il est socialiste, il n"aime pas les riches !). Juste une vie de Secrétaire d’un Parti, un parcours professionnel proche de la direction d’une très grande association, une organisation très éloignée des difficultés que rencontrent les entreprises, par exemple. Je crois pour ma part que dans le vivier socialiste ils auraient dû trouver mieux sans trop d'efforts.

Mais passons à ce à quoi je veux en venir. Donc, quelles sont les principales difficultés que nous rencontrons ? 

En premier, les Partis. Les Partis quels qu’ils soient, de droite comme de gauche constituent par nature un obstacle à une gestion sereine, appropriée et innovante d’un pays. Pourquoi ? Un Parti, c’est avant tout une idéologie. Mais deux idéologies, c’est un affrontement ! Une idéologie c’est avant tout limité par principe dans les idées et  par suite dans les faits correspondants à ce qui est édicté à l’intérieur même des textes qui la constitue, cadre généralement fixé au moment de sa constitution et cela dit entre nous, obsolète sur bien des points. On ne modifie pas, monsieur, une « bible » !. Donc, aucune dérogation, aucun changement à la virgule près, sur les idées qui ont présidé à cette constitution.

Egalement, ne parlons pas à fortiori de faire une petite place à d’autres idéologies, même si elles se révèlent interessantes, efficaces et innovantes. Il est donc convenu que les Partis  puisent dans leur seule idéologie les idées maîtresses de leur action, même si cela se révèle inefficace, les évènements et mouvements économiques ayant changés depuis belle lurette ! Chacun refusant énergiquement, sous peine d’exclusion et de traîtrise, de développer ce qui pourrait venir d’une autre idéologie. On pourrait bien en crever, (on en crève d’ailleurs) mais c’est comme ça !  Aucune dérogation !

Moi, j’appelle cela, le fait d’imbéciles irresponsables. Ils sont, de droite comme de gauche, très capables de se saborder plutôt que d’admettre qu’une idée venant d’une autre idéologie (j’ai déjà développé cette idée), que la leur, soit une piste positive à relever un pays !

Ah ! Vous savez quoi ? Quelqu’un m’a dit que Hollande voulait faire acte de candidature pour les prochaines élections présidentielles ???  Merde, alors !!!

12/10/2014

"L'oeil photographique"

 IMG_1297.JPGAvant-hier, vers les 8.00 heure du matin, le ciel était très sombre, assez menaçant. Le soleil à peine levé se manifestait faible et pratiquement invisible, à l’est, bas à l’horizon. Mais mon regard venait de se porter à l’opposé, plein ouest. C’est à cet instant que j’ai assisté à une vision tout à fait irréelle, une sorte de mirage : la lune apparaissant lumineuse dans un magma total et gris. Apparition surnaturelle. Magnifique et irréelle. Le petit Canon sous la main j’ai fait en hâte, les photos que je vous montre. D’abord en grand angle, puis aussitôt en position téléobjectif, avant qu’un voile noirâtre épais ne viennent la faire disparaître définitivement. C’est ce que certains appellent  la chance, chance pas vraiment mais qui permet aux photographes de faire des photos que d’autres ne voient pas et ne font pas. Moi, j’appelle cela avoir l’œil photographe qui est de voir la chose fugitive, le détail, que d’autres ne voient pas.IMG_1299.JPG

06/10/2014

Un mauvais sujet ?

Avarice.jpgVous connaissez probablement cette histoire, alors qu’un journaliste visite une fabrique de préservatif, celui-ci est témoin d’un détail pour le moins surprenant devant les machines automatiques qui les crée. En effet, tous les vingt préservatif il voit le vingt et unième préservatif être percé automatiquement par une fine aiguille et ainsi de suite. Interloqué devant ce qu’il croit être un défaut de fabrication il se tourne aussitôt vers le concepteur de la machine qui l’accompagne :

« Avez-vous vu ?  Chaque vingt et unième préservatif est perforé, mais pourquoi ? Il s’agit d’un défaut de votre machine ? Pouvez-vous m’expliquer pourquoi et cela n’a pas l’air de vous affecter plus que cela ? »

Calmement avec un sourire le créateur de la machine lui dit :

« Au début de notre visite, je vous ai montré longuement notre chaîne de fabrication de tétine… »

« Oui ! Mais, quel rapport ? »

« Quel rapport ? Comment voulez vous que l’on vende nos tétines sans ce petit coup de pouce et c’est pourquoi quelques-uns de nos préservatifs sont percés pour aider dame nature à produire de nouveaux bébés non voulus, certes,  mais qui auront nécessairement besoin de nos tétines ! »

Cette histoire m’a inspiré un énorme doute sur tout ce que nous consommons et qui nécessite de notre part une contre partie sonnante et trébuchante. Des exemples ? : 

En me lavant les dents je me suis dit pourquoi,  pour que les dentistes puissent avoir une clientèle de plus en plus nombreuse il ne serait pas introduit secrètement un principe actif nocif dans la pâte dentifrice capable de créer sournoisement des caries ? Oui pourquoi ? 

Autre exemple ?  En achetant une paire de lunettes ne serait-il pas possible de se retrouver avec  des verres de vue suffisants mais dont les performances soient légèrement inférieures aux prescriptions de l’ophtalmo dans le seul but de raccourcir l’espace d’une nouvelle visite et d’un nouvel achat ?

Vous pourrez ainsi à loisir trouver de nombreux cas où le désir de s’enrichir pourrait se faire subtilement aux dépends des consommateurs. Bien sûr, vous avez compris que les deux exemples décrits ci-dessus sont le résultat d’un esprit imaginatif et pervers. Cependant, d’aucuns, tout comme moi, croiraient une pareille chose dont je me dissocie prestement après avoir naïvement choisi ce thème au hasard vous l’aurez compris, pour alimenter mon blog, sans plus et dans ce seul but.

27/09/2014

Le ballon formateur

 474_658_03-1-5-00.jpgPour changer des sujets graves qui nous pourrissent la vie en ce moment, je vais vous raconter comment un enfant, moi, tirait des conclusions hâtives sur une banale histoire de ballon. Se précipiter sur un fait sans le vérifier plus avant, donner une conclusion hâtive de ce fait sans s’obliger à le vérifier soigneusement peut conduire à se planter magistralement. C’est ce qui m’arriva lorsque je devais avoir neuf ans ! Voilà ! Un jour alors que je jouais avec un ballon, seul, j’eu pensais-je, la révélation de mon adresse que je pensais à l’instant, étonnante. Comment pouvait-on être si adroit aussi facilement :  je jubilais. Très vite, en courant j’allais annoncer la bonne nouvelle à ma mère. Je me trouvais doué par cette découverte inattendue.

« Maman, maman regarde ce que je sais faire ! »

Je pris le ballon, je le jetais en l’air et bien sûr, je le rattrapais en suivant des yeux sa descente.

« Oui, me dit-elle qui y a-t-il de si extraordinaire que ça ? » 

« Comment, mais tu ne vois pas ? »

« Mais quoi donc mon garçon ? »

« Et bien tu te rends compte, je lance le ballon en l’air  et sans regarder mes mains, je le rattrape à chaque fois ! »

«  Ah ! Oui ! Et bien maintenant lance le en l’air et en regardant tes mains essaye donc de le rattraper et si tu y arrives là, je serais bien étonnée ! »

Interloqué par cette réponse aussi inattendue que surprenante, je fis tout de suite cette expérience. Je lançais le ballon en l’air en regardant, aussitôt lancé, mes mains. Bien sûr je ne pus rattraper aucun jet de ballon; c’était totalement impossible.

Dépité et vexé je me promis, bien que très jeune, que je ferais bien attention désormais, avant de crier victoire afin de ne pas être ridicule.

Ainsi, nous pouvons avoir des jugement hâtifs et définitifs alors que nous nous vautrons dans l’erreur. Je ne vous dirai pas pour quelle raison je vous ai dit cela mais je suis sûr qu’un écho restera en vous lorsque vous vous précipiterez à affirmer votre vérité.

Souvenez vous bien « Un ballon se rattrape en le suivant des yeux et les mains se placent naturellement pour le recueillir, point n'est besoin de les regarder ».

 

26/09/2014

Aussi loin que l’on puisse....

guerre des gaules.jpg

Aussi loin que l’on puisse remonter, sur cette terre, il n’y eut pas une seule journée de paix complète. Dans les temps préhistoriques les actes de guerre s’établissaient entre deux tribus proches et comme la terre était peuplée d’un nombre important de tribus, il y avait peu de chance que la paix ait pu exister en ces temps reculés. C’étaient des attaques de proximité. Les motifs étaient la convoitise ou la peur de l’autre. Petit à petit les affrontements ont vu le nombre des belligérants augmenter. Pour pouvoir gagner, l’homme mit sa créativité au service des guerriers. Donc depuis des millénaires les hommes n’ont pas cessé de s’affronter mortellement pour des motifs divers. Bien sûr, nous retrouvons la convoitise réciproque, la peur de l’autre et comme il fallait une justification à ces horreurs sont venues à point nommées les religions comme déclencheurs, justificateurs. Au nom de Dieu, quel qu’Il fut, le meurtre reçut une possible absolution. Dans certain cas, le meurtre fut même un acte nécessaire et hautement recommandé à la gloire du divin et bien sûr, à la pérennité des religieux qui confortaient ainsi l’étendue de leur pouvoir. Cela reste actuellement vrai et le Paradis promis à des assassins les mets au rang des bêtes féroces et plus encore. Loin est le Paradis sur terre tant que les religions asserviront les hommes. Loin est le Paradis sur terre tant que les religieux exerceront un pouvoir tyrannique sur une population appauvrie en moyens de vie aussi bien qu’intellectuellement. Les religieux ne désirent qu’une seule chose c’est d’asservir les hommes qui, par manque d’instruction, laissent envahir leur cerveau fragile par des instructions de vie qui sont loin d’être des instructions d’amour et de respect du prochain. Aussi loin que l’on puisse remonter, sur cette terre, il n’y eut pas une seule journée de paix complète et si vous voulez mon avis, cela n’est pas prêt de finir si ce n’est d’empirer.

 

22/09/2014

Trompe l'oeil

DSC_0229.JPGVous savez comme moi que l’économie française est au bord du gouffre. Vous savez comme moi, que la courbe du chômage est la seule courbe qui grimpe vers des sommets signifiant le fait de laisser de nombreuses personnes dans le dénuement le plus total. Je sais tout cela  comme vous. Qu’aussi, de plus en plus de personnes perdent leur emploi et que cela les mets dans des situations des plus précaires.

Je sais tout cela. Pourtant, cet après-midi en allant me promener sur le port, j’ai eu une curieuse impression à la vue de ces innombrables bateaux. Impression que tout ce que je viens de dire n’était que pure affabulation. En ce qui me concerne je vis bien mais je ne pourrais pas envisager d’acheter un bateau actuellement sachant ce que cela coûte ! J’ai eu deux bateaux et je sais par expérience qu’outre l’achat de celui-ci, qui n’est pas donné, l’entretien, la location de la place (l’anneau) ainsi que les taxes qui viennent très vite alourdir ce poste financier concernant un plaisir d’autant plus élevé que ces bateaux ne servent, pour la quasi-totalité, que pendant la période des vacances. Bien sûr ils ont pu être acquis il y a quelques années lorsque le pays allait mieux ? Mais non ! Ces bateaux, à quelques rares exceptions près sont très récents ! 

Alors ?  « Et oui, il y a de l’argent mon fils… », aurait dit ma mère rêveuse (nous n’étions pas très riches à cette époque ! ). Evidemment c’est un trompe l’œil. Evidemment le nombre de bateaux (tous ports français  compris), par rapport au nombre de français reste faible, mais néanmoins comme dirait l’autre « ça vous interpelle quelque part ! » lorsqu’on se promène aux abords d’un port de plaisance et que le prix minimum du petit 7 mètres récent affiche son prix 125000 euros, en occasion !!!

 

30/08/2014

Biarritz, toujours ...

Vraiment, j’ai toujours beaucoup de plaisir à me retrouver à Biarritz, ville étonnante, et bien sûr cet océan si présent et si grandiose. Je dois avouer  que nos meilleurs amis s’y trouvent et déjà cela suffit à notre bonheur. Mais revenons à l’océan.

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Déjà le nom : océan !  Enfant, ce nom était pour moi synonyme d’évasion où je retrouvais Jules Vernes et son Vingt mille lieues sous les mers, dont la seule vue du dessin illustrant la couverture de la première édition (dont nous avions un exemplaire), à lui seul, m’ouvrait les rêves les plus fantastiques pour ne pas dire cauchemars. Avant de prendre cette photo, ci-dessus, je suis allé avec le petit fils de nos amis faire trempette. Trempette n’est pas le mot car sur la grande plage de Biarritz face au casino, l’océan pour saluer ses visiteurs téméraires avait mis le turbo !  Des vagues immenses, des murs d’eau de quatre à cinq mètres de haut que rien n’aurait pu arrêter, nous projetaient au sol dans un vacarme assourdissant. L’eau à bonne température et le jeu de piquer aussi  dans la vague avant qu’elle nous plaque comme une crêpe au fond, nous rendaient de plus en plus téméraires. Puis, comme il fallait rentrer chez nos amis, le slip chargé d’un kilo de sable que la violence des flots avait déposé, ce jeux extraordinaire s’arrêta. J’aime retrouver Biarritz, me retrouver choyé chez d’adorables amis, et me mesurer une nouvelle fois à ces vagues immenses…

 

26/08/2014

Les commémorations

hollande et les commémorations.jpgNous n’avons pas en Hollande un homme qui a la carrure d‘un  chef d’état, cela tout le monde le sait (au moins 85 % dans les derniers sondages) ,  mais par contre nous avons un spécialiste es commémorations. Dès qu’un événement mérite d’être commémoré, c’est pour lui !  Aucune réunion pour évoquer une tragédie historique ne lui échappe et le voilà qu’il accourre. Discours soigné, dépose de gerbes, embrassades, sourires enjôleurs et j’en passe tellement il est dans cette tâche éblouissant. Comme je le disais, c’est devenu un spécialiste. Enfin voilà une qualité trouvée chez cet homme mais ce qui fait notre désespoir c’est bien la seule pour le moment. Pendant que son gouvernement travaille (mal), lui se transporte un peu partout en France, à croire qu’il aime le tourisme et préfère s’éloigner de ses véritables responsabilités. : A notre avis cela l’ennuie profondément. Dans son camp, on s’inquiète !  Sa dernière astuce pour qu’on lui foute la paix c’est de pousser Manuel Valls à mettre à la porte ceux qui veulent  travailler et qui s’insurgent devant tant  d’immobilisme quand ce n’est pas de choix malheureux à revoir. Non messieurs, ne faites pas de bruit, le chef est en promenade et le bruit l’indispose. Au fait, nous pourrions tout simplement lui demander de se préparer à se rendre très prochainement à l’enterrement de notre belle France…, mais j’oubliais, il y a sans doute déjà songé et peut-être même a t-il déjà commandé la gerbe qu’il déposera à la fin de son quinquennat.

Je vous invite à lire l'excellent blog suivant qui traite de la communication : www.ginisty.com

20/08/2014

« Impossible n’est pas français ! »

En photographiant cette épave qui fût certainement un bateau fringant je réalisais un cliché qui me satisfaisait. J’étais content de cette trouvaille vue des bords de la Garonne. Content, oui, mais en l’affichant sur mon ordinateur, je recherchais à lui donner un nom. Epave ? Carcasse misérable ? Ou bien une signification ?  Quoi donc ?  Il ne me fallu pas bien longtemps pour trouver ce à quoi cela pouvait bien ressembler : la France en ce moment ! Un naufrage annoncé. L’espoir dans cette histoire ce serait quoi ?  La carcasse existant, nous pouvons espérer sauver ce petit navire le remettre à flots. Dans le fond, il reste un petit espoir, mais il y aura du boulot, une grande imagination, un coût certainement élevé… mais chez nous, c’est bien connu :  « Impossible n’est pas français ! »DSC_0150.JPG

30/07/2014

STOP !!!

gaza 03.jpgJ’ai vu hier à la télé sur une chaîne, peut-être BFM, un reportage sur les actes de guerre  actuellement  avec des titres tels que  « Au moins 98 Palestiniens ont été tués mercredi à Gaza où l'armée israélienne a intensifié son offensive contre le mouvement islamiste Hamas, ...,  le Hamas rejette toute trêve sans arrêt des frappes…, Israël annonce une courte trêve ..., bref, un immense gâchis dans un secteur où la haine devient presque un style de vie ou plutôt un style de mort !  Mais bon cela est notre quotidien et il semble que nous n’y pouvons rien : c’est un peu comme un herpès qui disparaît soudain et se ravive à la moindre contrariété, au moindre stress.

Si vous pensez que je vais vous donner mon avis au sujet de cette guerre et quoi faire pour la stopper ?  Et bien non, car je n’ai aucune solution si ce n’est une seule, la plus utopique jamais prononcée, la plus folle, et sans aucun doute la plus naïve : d’arrêter de vendre des cartouches, des rockets, des missiles, des explosifs, des machettes à ces belligérants et ainsi, faute de munitions pouvons nous espérer un arrêt des hostilités. Encore que peut-être faudrait-il aussi arrêter de vendre des couteaux de cuisine, des crans d’arrêts, des canifs et des couteaux suisse.

Bien sûr cette proposition, je vous l’accorde, ferait rire aux éclats les illustres membres es-spécialistes en politique internationale qui bavent à longueur d’antenne leurs pédantes analyses. Non j’éviterai d’y ajouter mes élucubrations, que si elles sont drôles, parce que à l’instar de Beaumarchais « Se dépêcher d'en rire pour ne pas avoir à en pleurer ». Mais les enfants innocents morts me font déjà pleurer !

En fait ma remarque au sujet de ces images vient des images elles-mêmes. Peut-être avez-vous celles que moi j’ai vu. Rappelez-vous, la caméra vidéo montre un moment le sol. Que vois t-on sur ce sol ?  Des douilles de cartouches vides. Plus loin, deux rockets fichées en terre et dont il ne reste que les ailettes. Je ne sais ce qui s’est  passé en moi mais j’ai fait un curieux calcul :  trois douilles vides = précédemment 3 cartouches neuves = 3 jours de nourriture pour un homme !  Une rocket explosée = une rocket neuve = de quoi nourrir un homme pendant trois mois !   Voilà ce que j’ai pensé instantanément. Vraiment !  Y avez-vous songé vous aussi ? D’un coté la mort, de l’autre la vie. Pourtant moi, tout comme vous, sommes de simples citoyens et nous avons pensé à cela ?  On peut se demander pourquoi les chefs de ces communautés n’y ont pas songé, eux aussi ?   Pour leur peuple !   Des imbéciles ?  Non !  Des salauds ?  Oui !  De vilains garnements qui jouent à la guéguerre, certainement des usurpateurs qui affirment également que c’est la volonté de Dieu !  Connaissent-ils seulement ce que Dieu désire ?  Sont-ils donc fous ces hommes d’états  et ces grands prêtres pour penser qu’un Dieu souhaite la misère et la mort de ses propres créatures plutôt que leur félicité ?

Ah ! J’oubliais !  La fameuse Kalachnikov ?  Combien de jours de nourriture ?

25/06/2014

Le football

Le football ne m’a jamais vraiment intéressé. Ce n’est pas le jeu, non. Le jeu ne manque pas d’intérêt, que dis-je, le jeu est très captivant. Les joueurs alors ?  Mis à part que ce sont de véritables virtuoses, ce sont de véritables connards incultes issus de milieux très modestes. A part quelques uns, la culture générale moyenne de la grande majorité ne dépasse pas le niveau de sixième et encore. En plus, l’argent, que dis-je la masse énorme d’argent dont ils sont les bénéficiaires me donne envie de vomir !  Ce qui est le plus risible c’est que les plus mordus de leurs supporters ont des revenus très souvent modestes et tire le diable par la queue mais apparemment cela ne les dérangent aucunement d’idolâtrer ces joueurs milliardaires qui méprisent à la fois la France, notre marseillaise nationale et ceux-la même qui les acclament . Bref voilà pourquoi je préfère le rugby au football. Cela dit je trouve très drôle que lorsque l’équipe de France gagne on entend « On a gagné, on a gagné ! » et si l’équipe de France perd, « Ils ont perdus ! »  Ce qui donne l’importance de revêtent ces matchs, illustrée par le Nous avons gagné et le Ils ont perdus. Les supporters s'approprient la victoire mais leur laisse toute défaite !

07/06/2014

Un si beau littoral !

IMG_1077.JPGOui, un si beau littoral et tout le monde s'accorde à dire que la Côte d'Azur est sublime.

Mais certains de nos concitoyens n'ont aucune éducation aucun civisme et l'esthétique d'un lieu est en dehors même de leur préoccupation : je consomme et je jette là où j'ai consommé !

Chaque année, à cette époque est organisée ce qu'on appelle "Le Nettoyage des Plages".

Il est fait appel aux bénévoles des différentes associations. Là aussi, nous avons énormément d'associations dans notre commune mais peu d'entre elles se manifestent : c'est ainsi ! Quoiqu'il en soit, notre Association des Donneurs de Sang Bénévoles a répondu présent.

Ce matin donc, à partir de neuf heures jusqu'à onze heures et demie, notre petit groupe s'est employé à ramasser dans les abords maritimes rocheux toute la pollution laissée sur place par des promeneurs indélicats. Les gens s'émerveillent de ce qu'ils voient en laissant tomber là où ils se trouvent qui, une canette, qui d'autre un plastique, une barquette à nourriture , de vieilles chaussures...,  et bien d'autres choses très inattendues qui ont été capables en très peu de temps de remplir neuf sacs poubelles de 160 litres.

Et cela n'est que le ramassage des six personnes de notre association. Et pour terminer ce coup de gueule, il faut savoir que tous les ans cette opération à lieu avec, si j'ose dire, le même succès de récolte.

05/05/2014

UN AMI ..........

Valmy.jpgNous avons partagé beaucoup de choses ensemble depuis 1966 date de notre première rencontre ! Nous avons eu des discussions très riches et très souvent nous n'étions pas d'accord en philosophant à n'en plus finir. Tenace et déterminé il n'avait de cesse de vouloir me convaincre de ses théories sur la vie. Depuis quelques années, l'âge venant, nous nous sommes éloignés et la disparition de son épouse, Lorette, a été terrible pour lui. La toute dernière fois que nous nous sommes vus, l'année dernière, il m'a dit : Tu sais que je suis le plus vieux comédien français en vie ?. Peut-être en me disant ceci a t il eu peur que les français l'aient complètement oublié ? Oublié ? Bien sûr, ce fut ce qu'on appelle un second rôle du cinéma français et du théatre et je crois que pas mal de français ont oublié jusqu'à son nom. Ce soir j'ai une pensée pour lui et mon modeste blog aura peut-être servi à vous en souvenir. http://www.lesgensducinema.com/biographie/VALMY.htm

03/05/2014

Il y a des jours comme ça !

IMG_0910.JPGNous sommes allés au cinéma avant hier, découvrir le film  « Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ». C’est par ailleurs une excellente comédie très drôle, extrêmement bien travaillée au niveau des situations et des répliques. Bref, nous arrivons assez tôt pour pouvoir choisir une bonne place ni trop proche de l’écran, ni trop éloignée. Cela fait, nous nous installons juste derrière un couple dont la femme venait de mobiliser le siège proche d’elle en y posant quelques vêtements. Les gens arrivent, se placent et la salle se remplie presque totalement. Nous regardons les personnes dès leur entrée : des anciens, des plus jeunes, des gros, des fluets, des petits, des couples endimanchés, des grands. Des grands!  Un homme arrive seul, immense, il salue quelques personnes de sa connaissance, bavarde un peu. Nous le regardons avec amusement tant il est grand et costaud. Puis prenant congé de ses connaissances il s’avise de se trouver une place. Vous avez sans doute compris : il choisit la place où la dame juste devant mon épouse avait déposé quelques vêtements qu’elle enlève alors prestement. Mon épouse déjà ravie de se trouver devant une place libre, voit son horizon bouché par un grand crane chauve mais ô combien envahissant. Je pouffe, prêt à éclater de rire. Les gens à notre droite sur notre file comprennent la situation et rigolent discrètement. Evidemment, nous intervertissons nos places tous les deux et pour mieux voir l’écran je me redresse au maximum sur mon siège. Comme quoi il ne faut pas se réjouir trop vite d’une bonne situation qui semble inespérée.

Hier soir nous nous rendons au Nikaïa, à Nice pour assister à ‘Lord of Dance’, ce magnifique spectacle irlandais. Nos enfants nous avaient offert ces places à Noël, comme présent, entre autres cadeaux. Le cœur joyeux, nous voilà partis. Les billets en main, notre ouvreuse nous dirige vers nos places. Mais voilà !  Nous sommes conduits à constater rapidement que le siège numéro 72 ne peut pas être à coté du siège 79 ! Et oui, me voilà relégué 5 rangs plus haut et dans une autre file !  Du coup grande est notre déception : voir ce spectacle dont nous nous faisions une joie, séparés, ce n’est pas pensable, cela ne nous est jamais arrivés ! L’ouvreuse tente de nous rassurer en nous disant que peut-être il sera possible d’échanger la 73 avec la 79 et ainsi me dit-elle, vous retrouver près de votre épouse ?  La suite verra que cela ne pourra pas se faire car un groupe de quatre arrive et bien entendu ne souhaite pas se séparer. Cela ne fait rien, le spectacle nous a enchanté tous les deux et la séparation a fait que durant le retour en voiture, notre conversation fut particulièrement animée aux rappels des moments les plus extraordinaires de cette très belle soirée. Comme quoi toutes proportions gardées, nous avons vite oublié ces vrais désagréments passagers.

Que voulez-vous, il y a des jours comme ça !

20/04/2014

Pas sensible !

The_kid.jpg« Bien sûr, toi, rien ne te touche tu n’es pas sensible.. »,  c’est ainsi que s’exprimait mon épouse il y a peu de temps !

Pas sensible ? Je ne dirais pas cela. Je dirais plutôt que face à une situation désagréable voire dangereuse mon premier et seul réflexe est d’analyser immédiatement ce qui vient d’arriver et d’envisager instinctivement si cela est pour moi vital ou non. Ma question alors serait « Est-ce que cela est vraiment important ? » En fait ce qui est exact c’est que je trouve peu de choses véritablement importantes en tout cas, assez pour me déstabiliser. N’importe qui me voyant serait tenté de se dire : « cet homme est froid et insensible ou bien cet homme se maîtrise complètement ». Un peu de tout cela certainement.

Pourquoi une telle attitude ? Il faut rechercher cela dans l’enfance. Notez bien que je ne vais pas vous faire de la psycho à deux balles. L’enfance…, là se trouve une explication plausible.

Jeune enfant durant la dernière guerre, seul avec ma mère nous avons parcouru tout d’abord la France du nord vers le sud, puis traversé la méditerranée pour accoster  à Oran. Tous les deux. Ma mère handicapée ne pouvant se servir du bras gauche je devenais un bras de dépannage pour tout. Tous les deux, nous avons traversé l’Afrique du nord allant de Oran vers la Tunisie pour revenir en Algérie à quelques kilomètres d’Alger dans des conditions précaires et bien souvent dangereuses pour cette femme accompagnée d’un enfant. Huit ans et privé de mon enfance.

Fin de la guerre, retour en France. J’ai appris, pour pouvoir embarquer quelques bagages,  à manier marteau et clous pour fermer nos caisses qui contenaient nos maigres affaires. Pas d’enfance ! Pas de copains ! Pas de jeux ! Pas de lieu de référence ! Une vie d’adulte avant l’heure. C’est peut-être durant cette période et pour ces raisons que rien ne m’étonne plus vraiment et surtout que je relativise tout, mettant toute situation à sa juste importance. Je ne veux pas tomber sous la coupe de qui que ce soit. J’observe attentivement, en retrait, prêt à me dégager aussitôt de tout ce qui pourrait m’aliéner ! Est-ce bien ? Est-ce mal ? Toujours est-il qu’inconsciemment je me suis construit un écran qui me met hors d’atteinte de tout évènement susceptible de me perturber. Alors mon épouse a certainement raison lorsqu’elle me dit : « Bien sûr, toi, rien ne te touche tu n’es pas sensible.. »  Mais quel confort de vie !