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13/02/2008

Gare minable !

Le TGV ! Vous connaissez ? Oui bien sûr et vous êtes sans aucun doute fiers de notre SNCF. La SNCF est moderne, à la pointe du progrès ? Pas si sûr ! J’ai depuis quelques jours à me déplacer par le TER de Mandelieu à Beaulieu sur la Côte d’Azur. Province riche s’il en est. Pensez Beaulieu c’est aussi St Jean Cap Ferrat avec ses villas nombreuses pour milliardaires russes, italiens, anglais. Jouxtant Saint Jean Cap Ferrat, la gare de Beaulieu ci-dessus évoquée. Cette petite gare qui pourrait être ravissante est terne, sale, commune et vieillotte, pas du tout entretenue. Vous en doutez, vous avez tort.
Voyons qui prend le train ici, pas les milliardaires, ils ont leur Bentley, leur Aston Martin et autres véhicules de luxe. Non bien sûr, ce sont les ouvriers maçons, plombiers, staffeurs, les femmes de ménage, les petits employés, le petit peuple naturellement, alors pourquoi se fouler à faire une jolie gare ? J’ai pris mon appareil photo et pour illustrer ce que j’allais vous dire j’ai photographié le téléphone de sécurité, un poème à lui seul ! Je n’ai pas pris les voyageurs sur le quai par respect, seulement cet appareil fixé sur le mur ! Il est à l'image du reste ! Sans commentaire !

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08/02/2008

Pas perdre le nord, avec à propos !

769cac8f380f3f8cd2f44b736f1db039.jpgUn homme et sa femme sont en train de souper dans un restaurant très chic.
Une superbe jeune femme arrive dans le restaurant, va directement vers
l'homme et lui donne un long et doux baiser.
Elle lui dit qu'elle le verra un peu plus tard et quitte le restaurant.
Sa femme le regarde avec des éclairs dans les yeux et lui demande:
« Veux-tu bien me dire qui c'était ? »
« Qui, elle ? répond le mari, mais c'est ma maîtresse!»
« Ben, j'aurai tout vu lui répond la femme, je demande le divorce!»
« Ecoutes, je comprend ta réaction, commence le mari, mais il faut que tu réalises que si nous divorçons, tu n'auras plus de voyages, plus de courses dans les boutiques à Paris, plus de vacances d'hiver sur les plages de la Barbade, plus d'été dans les montagnes Rocheuses, plus de Porsche et de Jaguar, plus de club de yachting et de polo; mais si c'est ta décision je la respecte".
Au même moment, un ami du couple entre dans le restaurant avec une superbe femme au bras.
« Qui est cette femme avec Jacques ? », demande la femme.
« C'est sa maîtresse... », répond le mari.
La femme répond alors :
« La nôtre est plus jolie.......! »

03/02/2008

Vous avez dit connard ?

c6f5c1cfba6f4133511e3d234aff31cf.jpgA la suite des évènements ayant pour acteurs un prof, un père gendarme, un enfant, une gifle, je me suis amusé à imaginer ne petite scène qui aura pour mérite de relativiser les choses si j’ose penser comme ça.
Scène 1
L’enfant à la suite d’un différent avec son prof le traite de connard ! Le prof en question, ne réprimant pas sa réaction le gifle. L’enfant rapporte cet incident à son père qui porte plainte pour coup et blessures sur un enfant mineur. Le prof est interrogé et mis en examen pour violence aggravée. Il sera sanctionné. Fin de la scène 1.
Scène 2 (imaginée par moi)
L’enfant rentre chez lui.
- Le père : « Mais qu’est-ce que tu as fait d’être aussi grossier avec ton prof ? Même s’il a eu tort, tu ne devais pas l’insulter de la sorte, et pour la peine je vais te punir, et tu ne joueras plus avec ton ordinateur pendant une semaine ! Voilà ! »
- L’enfant « ……. »
- Le père : « Et c’est tout ? Tu n’as rien à me dire ?
- L’enfant à son père « Connard ! »
Je vous laisse deviner la fin, le père a t’il giflé son fils sur cette réponse ?
S’en est-il simplement retourné a ses occupations sans mot dire ?
N’a t-il pas eu un peu de remord d’avoir porté plainte ?

29/01/2008

Vive le bon vin français !

376b2e3e260dfcaaf534450422ee555a.jpgUne sympathique information
Savez-vous que le meilleur vin du monde est français ?
Vous l’auriez deviné, soit parce que vous êtes chauvin, soit parce que vous voulez ignorer les vins étrangers en vous convainquant que seul le sol de France est capable d’être à la hauteur de ce qu’on appelle un grand cru.
Vous avez sans doute raison mais pour combien de temps encore ?
Bref là n’est pas le propos, mais néanmoins cette information est vraie.
En fait non, non, ce n’est pas le Pétrus ou le Côte rôtie, ou quelque autre star qui vous obsède et dont le prix vous les places hors d’atteinte. Ce vin est (peut-être, était) à votre portée, 38 euros la bouteille, à la condition que l’heureux propriétaire ne stoppe pas ses ventes pour que ce délicieux breuvage prenne une valeur de star.
Alors voici l’information. Selon la revue américaine Wine Spectator, c’est un modeste Château-neuf-du-Pape appelé Clos des Papes et dont la récolte 2005 a été distinguée par les Américains après une dégustation à l’aveugle de 15 000 vins du monde entier qui sort heureux gagnant de cette incroyable sélection. C’est bien américain ce genre d’affaire !
En ce qui me concerne je n’arrive pas à imaginer comment on peut déguster 15 000 vins ?
Comment arriver à les classer par exemple ?
Amateur de bons vins bien de chez nous, il y a peu de temps j’ai dû faire certains choix d’achat et j’ai sélectionné mes vins en me faisant une idée sur une dégustation de neuf crus de haute volée.
Bon, ne soyons pas négatifs, et applaudissons à cette heureuse distinction qui sert bien notre production.
A votre santé !

28/01/2008

CLIMAT

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Au Groenland, la glace fond, la terre tremble !
Au Groenland, la calotte glacière fond à une telle rapidité que les blocs de glace de plusieurs kilomètres cubes qui s’en détachent provoquent des tremblements de terre (certes de faible magnitude, de 1 à 3 sur l’échelle de Richter mais qui pourraient faire s’effondrer la calotte glacière).
Des scientifiques qui surveillaient la zone pendant l’été 2007, ont déclaré que l’accélération de la fonte des glaces pourraient être catastrophique en terme d’élévation du niveau de la mer et que les estimations faites en février par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’élévation du climat (GIEC), étaient largement dépassés…..
…. Le professeur Corell, directeur du programme du réchauffement climatique au centre Heinz à Washington avance que les estimations de l’élévation du niveau de la mer, dans le rapport du GIEC, se fondaient sur des données vieilles de 2 ans. Le groupe d’experts prévoyaient une élévation du niveau des mers comprise entre 20 et 60 centimètres pour le siècle à venir. En réalité les prévisions les plus pessimistes semblent être de mise, certains spécialistes avancent même le chiffre de 2 mètres ce qui serait une véritable catastrophe....
Selon le professeur Corell « ces tremblements de terre ne sont pas dangereux en eux-mêmes, mais leur existence démontre que le réchauffement climatique est beaucoup plus rapide que tout ce que nous avions pu prévoir ».
(The Gardian – Londres)
Et bien on n'est pas dans la m..... !

17/01/2008

Directives de vie

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J’ai trouvé sur un petit livre, 8 règles ou plutôt 8 exercices pratiques.
Je vous soumets cette liste agrémentée de quelques réflexions de-ci de-là, des commentaires en somme !
Bon….allons-y !
1. Je serai aussi joyeux que possible. (bon ! admettons ! J’ai quelques efforts à faire !)
2. J’essaierai de sentir et d’agir un peu plus amicalement envers les autres. (ça va être dur, je n’aime pas les cons !)
3. Je vais moins critiquer et je serai plus tolérant envers les autres, envers leurs fautes, leurs échecs, leurs erreurs. J’interpréterai de la meilleure manière possible leurs actions. (Pourquoi ? C’est bien amusant de critiquer, non ? C’est vrai, je suis parfois cassant !)
4. Dans la mesure du possible je vais agir en pensant « le succès est inévitable et je suis déjà le genre de personne que je désire être ». Je vais agir et sentir comme cette nouvelle personne. (ben, ça ne va pas être de la tarte ! En fait, en confidence, je suis déjà cette nouvelle personne !)
5. Je ne laisserai pas ma propre opinion déteindre sur les faits de manière négative et pessimiste. (ça non alors !)
6. Je vais aussi sourire au mois trois fois par jour. (Ah ? moi je fais plus, mais combien plus rarement aussi !)
7. Quoi qu’il arrive, je réagirai aussi calmement et intelligemment que possible. (ça c’est tout moi, calme et intelligence !)
8. J’ignorerai complètement et je fermerai mon esprit à tous les faits négatifs et pessimistes auxquels je ne peux rien changer. (Je suis un peu lâche comme tout le monde !)
Et vous, alors ? Non ? Vous êtes comme ça ?

15/01/2008

Le fond, la forme, une stratégie ?

b0696a4cceb9db862101e0e3df0a4fc1.jpgEn politique, que l’on soit de gauche ou de droite, simple citoyen ou élu, l’expression telle que je le constate dans les différents médias ou autres interviews, et venant de l’opposition, est variable et la palette verbale va de l’insulte à l’expression modérée voire calme.
Cela me donne envie de donner une note de crédibilité à tous ceux qui s’expriment au travers du discours politique et des échanges verbeux.
De fait, tel opposant ironise, critique, tel autre ridiculise, tel autre enfin insulte, en ce qui me concerne je trouve cela navrant et pitoyable.
Certains opposants, rares par contre, élèvent sans cesse le débat apportant dans leurs critiques des nuances et des apports intelligents, des hauteurs de point de vue, montrant ainsi l’aspect constructif de leurs apports tout en respectant les avis opposés.
Pour ma part, je laisse aux seuls chansonniers l’excuse de leurs excès et le caractère pamphlétaire de leurs tirades, leurs insinuations, et leurs excès de langage.
De même critiquer, qui est bien évidemment porter une attaque personnelle contre des interlocuteurs.
De toute façon, la réponse à une critique nécessite d’apporter une solution exhaustive à l’objet qui a valu cette critique, sinon mieux vaut s’abstenir.
Répondre aux critiques d’idées, ne jamais répondre aux critiques de vie privée, puisque déplacées et surtout faites pour décontenancer et déstabiliser.
Egalement, n’apprenons-nous pas aux commerciaux et vendeurs de tout poil (j’y vois un rapport), de ne pas parler en mal de la concurrence car, leur dit-on, cette attitude éveille chez vos prospects une certaine méfiance qui vous discrédite plus surement qu’elle ne vous valorise.
En France, c’est bien connu, celui qui est critiqué déclenche la curiosité en son endroit et à moins d’être particulièrement convaincant et documenté, on risque d’être discrédité pour tentative malveillante.
De plus, évoquer trop souvent le nom de son concurrent, de par sa répétition, celui-ci s’inscrit insidieusement (effet subliminal) dans la mémoire de ceux que l’on veut convaincre, éveille ainsi leur curiosité et les conduits à s’en intéresser d’avantage.
Enfin, et pour conclure, j’aimerai que tout opposant s’exprime avec distinction évitant d’entrer dans le jeu trop facile de la vulgarité et que la réponse soit emprunte d’une « certaine classe », pour dit-on « ne pas tomber dans le panneau ».

07/01/2008

Commencement et fin

61c015eaf944f17487a072a26657ca5e.jpgJe suis tombé hier en zappant sur une émission lambda où un très vieil homme qui fut si j’ai bien entendu un ancien psychanalyste, interrogé sur son rapport à la mort, à sa propre mort, a donné sa vision des choses que je vous soumets :
« Avant de naître, je n’étais pas là, après ma mort je ne serais plus là, c’est tout ! ».
J’ai reçu cette phrase banale à première vue, à première vue seulement, car en fait toute mon attention s’en trouva cristallisée immédiatement.
C’est « Avant de naître, je n’était pas là … », qui m’a donné un éclairage complètement nouveau de la mort.
C’était la première fois qu’on associait Mort et Naissance dans la même phrase, et à l’évidence non seulement la vie et la mort dans cette phrase sont indissociables mais ce qui précède comme ce qui suit sont comparés, rapprochés et pourquoi pas définis comme de même nature ? En fait le vieux psychanalyste comparait deux inexistences. En plus, avant de naître ce n’était pas effrayant, de même après la mort pourquoi cela serait-il plus inquiétant ?
Peut-être cette phrase ne vous dira rien ? Peut-être ? Moi je trouve qu’elle est plutôt rassurante, cette phrase.
En ce qui me concerne elle me plaît bien. Mais, très sincèrement étant assez fataliste en la matière je dois dire que ma propre mort ne me donne aucune inquiétude, elle sera, point. Personne n’y échappant je m’y suis résolu depuis très longtemps et cela ne me préoccupe pas plus que cela.
En fait, je voulais vous faire partager cette jolie vision de la vie ainsi bornée.

04/01/2008

Veux !, Voeux !

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L’hiver, et ses paysages nostalgiques, évoque des mirages glacés sortis des brumes que l’on contemple au loin comme cet oiseau improbable, grelottant sur une branche dépouillée, noir et fragile.
Nous sommes parfois cet oiseau devant l’immensité obscure et mystérieuse qu’est la vie, sur terre.
Mais, moi, je vous souhaite plutôt des rêves de soleils d’or, de mers d’argent, de ciels insondables et de bonheurs terrestres simples et permanents, et puis pour être terre à terre, un compte en banque bien garni …..la poésie c’est bien mais il ne faut quand même pas déconner !!!
BONNE ANNEE, à vous tous mes lectrices et lecteurs. Je vous embrasse !

29/12/2007

Un amour qui ne finit pas !!!

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Pour Noël, le père noël, a déposé un scanner pour moi. Et me voilà fouillant dans de vieilles archives de photos jaunies et de diapos oubliées.
Durant cette recherche, j’ai retrouvé plusieurs photographies dont, je crois la plus ancienne photographie de notre couple à peine naissant.
Nous remontions le boul’mich pour arriver à la « Capoulade », brasserie très fréquentée par une faune très jeune, d’étudiants bruyants : un des endroits où il faisait bon manger un sandwich accompagné de la boisson à la mode : un lait cassis. Derrière, imposants, les hauts bâtiments de la Sorbonne. Devant, de l’autre coté l’entrée du jardin du Luxembourg.
Nous montions, serrés l’un contre l’autre (nous étions déjà amoureux, je pense qu’elle aussi), et comme tous les amoureux qui se respectent nous étions seuls au monde.
Le photographe se planta devant nous et déclencha son appareil, puis il me tendit un ticket. C’est sûr, nous irions chercher cette photographie demain, pensez donc la première !
Cette photo, je l’aime car s’ensuivit après notre histoire qui dure encore.
Certes si par hasard vous nous croiseriez, là, en ce moment, il vous serait impossible de nous reconnaître, car nous avons bien changé, sauf peut-être cette « pêche » qui nous anime tous les deux et le fait qu’il nous arrive de marcher ainsi, serrés.

23/12/2007

JOYEUSES FÊTES !!!

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JOYEUX NOEL à TOUS ! PROFITEZ BIEN DE VOS JOUETS, PETITS et GRANDS

17/12/2007

1 + 1 + 1 + ....,

92132dfad12afd5393bf3b4b56d2148c.jpgJ’ai eu en main, si j’ose dire, cette adresse tout à fait étonnante. Vous y découvrirez, si peu que vous en ayez l’envie, des compteurs liés à la vie sur notre terre. J’ignore comment cela est possible quoiqu’il en soit, à chaque fois que je les consulte, ces données ont sur moi un effet quasi hypnotique. Voyez par vous mêmes cette comptabilité ahurissante et comme il se fait tard, je vous souhaite quand même la bonne nuit.

http://www.worldometers.info/fr/

15/12/2007

Bed and Breakfast

10/12/2007

Un destin hors norme ...

fa8d20f9f64b54e9fc74b535b4982f5d.jpgLe père de Samuel Pisar, puis sa mère et sa soeur furent exécutés après que les forces du Reich eurent envahi la Pologne de l'Est, déjà occupée par les Soviétiques. Seul, forçant la chance avec l'énergie du désespoir, volonté et ruse, le jeune Samuel réussit à survivre à la faim, la brutalité et la dégradation, dans les plus tristement célèbres des camps de la mort. Il raconte également cet épisode extraordinaire dans son livre « La Ressource Humaine »
J’ai appris dans le creuset le plus brutal de l’existence que l’homme mis au pied du mur a une capacité stupéfiante, infinie, d’endurance, d’adaptation, d’invention. Cette forme d’énergie, quand elle est maîtrisée, suffit à relever tous les défis, même ceux de la vie et de la mort. C’est elle qui m’a permis de revenir des profondeurs de l’oubli.
Ce fut à l’âge de treize ans, dans l’univers innommable de Auschwitz, auquel ne m’avaient préparé ni ma résistance physique, ni mes moyens matériels, ni mon expérience – inexistante et qui de toute façon ne m’aurait servit à rien – que j’ai gagné mon premier bail sur la vie.
Lors d’un triage, d’une sélection entre ceux qui mourraient sur le champ et ceux qui restaient temporairement vivants, j’avais échoué du mauvais côté.
Avec un groupe de plusieurs centaines d’autres, je fus conduit dans un baraquement, sur la voie de la chambre àgaz. Deux gardes armés de mitraillettes se tenaient devant la porte ouverte. A l’intérieur, tassés comme des bêtes à l’abattoir, nous attendions dans un affreux silence notre tour, le visage rougi par une rage impuissante, ou quelque fol espoir d’une rémission de dernière minute, allié à la paix hallucinatoire de la mort imminente.
Dans le fond de la salle j’avisai un seau d’eau, une brosse et une serpillière.
Je m’accroupis et rampai lentement sur le plancher. Arrivé au seau, je trempai la brosse dans l’eau et entrepris de frotter vigoureusement les lattes sales.
J’allai de-ci de-là, nettoyant et essuyant comme une recrue expérimentée. Imperceptiblement, je m’approchai de la porte. L’un des gardes m’aperçut mais, indifférent, il détourna la tête, supposant que j’exécutais des ordres. Après un moment, l’autre cria « Hé ! crétin, c’est encore sale là-bas ! »
Le cœur battant, je poursuivis ma tâche en direction de la porte, passant entre les jambes des autres condamnés, trop terrifiés pour remarquer que j’étais l’un d’eux.
« Retourne nettoyer ce coin là, fainéant ! »
Je soulevai mon seau et reculai en murmurant « Oui, monsieur », à l’adresse du garde, tremblant de tous mes membres.
Le coin de nouveau nettoyé, je repris ma lente progression vers la porte. Quand je l’atteignis, je me mis à frotter avec une vigueur calculée pour tirer un hochement du maître le plus exigeant. Je séchai les lattes comme si je voulais les rendre encore plus brillantes. Puis je me levai sans hâte. Portant le seau avec dedans la brosse et la serpillière, je franchis le seuil.
Je m’attendais à un cri, à un ordre, à un coup sur le crâne. Rien ! A pas lents, mesurés, je me dirigeai vers les autres baraquements et me perdis dans l’anonymat du camp.....
A l'approche des armées alliées, Pisar s'échappa avec ses deux inséparables compagnons, Ben et Niko, et fut récupéré par une colonne de chars américains. Il venait juste d'avoir seize ans. Pris dans un dangereux tourbillon de liberté, dans les ruines de l'Europe d'après guerre, Pisar, sauvage et illettré, est retrouvé par un oncle et amené en France puis en Australie, où il commence sa rédemption : physique, morale et intellectuelle.
Le jeune matricule B 1713, « sous-homme » d'Auschwitz, administrera un éclatant démenti à la barbarie qui avait programmé sa destruction : il obtient un doctorat à l'université Harvard et un autre à Paris, travaille pour les Nations Unies, le Président Kennedy et le Congrès des Etats-Unis, et devient un brillant avocat et négociateur international consulté par les plus hautes instances. Installé, avec sa famille, à Paris, il lutte pour que ne se reproduise jamais plus le drame qui a dévasté l'Europe. Le moyen ? L'intégration économique entre l'Est et l'Ouest, entre Nord et Sud ? thèse qu'il exposa dans un livre au retentissement mondial : Les Armes de la Paix.
Ce soir j’ai saisi un livre, au hasard dans notre bibliothèque, celui de Samuel Pisar.
J’ai voulu vous faire part, de ce destin hors norme. J’ai pour cet homme, depuis longtemps, un immense respect.

06/12/2007

Demain le 7,

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Il y a sept notes de musique
Il y a sept jours de la semaine
Il y a sept couleurs de l’arc en ciel
Il y a sept péchés capitaux
Il y a sept merveilles du monde
Mais aussi,….
Il y a sept mots forts
Pour définir le "sept" décembre :
Femme,
Brune,
Beauté,
Amour,
Intelligence,
Monique,
Et je t’aime !


Bonne anniversaire, mon amour !

24/11/2007

Espoir ?

8f7fa6651f77ba9e33ed359d5629dd75.jpgUn jour que nous parlions de l’espoir avec un ami, j’ai eu le sentiment qu’une image me venant à l’esprit illustrait bien, pour moi, ce que l’espoir représentait. Cette image contenait en elle tout l’aspect positif de l’espoir tel que je le concevais : il y avait à la fois la promesse, la réalité d’un but à atteindre, et la réalisation possible d’un désir par une concrétisation de cette promesse. Il existait un chemin, plus ou moins difficile mais jamais insurmontable du moins pour moi, tant il est souvent vrai que si on veut vraiment une chose on l’obtient, c’est une question de temps et de moyens qu’on se donne.
Mais aussi, plus la chose à atteindre est folle, démesurée par rapport à soi, plus les difficultés seront élevées si bien qu’une chose trop distante de soi, pour l’atteindre une vie ne suffira pas : nous dirons qu’elle est folie.
Or donc, j’exprimais ma conception par cette phrase :
« L’espoir, c’est un arbre fruitier portant de beaux fruits mûrs, ….au loin. »
L’arbre est le lieu où se trouve la chose à atteindre, le fruit est la chose elle-même et la distance, le chemin, pour arriver à l’arbre définit les difficultés qu’il va falloir surmonter pour y parvenir.
L’espoir fait vivre dit-on ? Sans enthousiasme, point d’espoir.
Mais sommes nous obligés de se donner un but à atteindre pour être heureux ?
La vie bien souvent réduit notre espace d’espoir faute de temps, englués que nous sommes dans un quotidien cannibale. On ne se pose pas dans cette configuration la question « suis-je heureux ? », pourtant lorsqu’on se pose cette question : « Je voudrais faire ceci ou être cela », dans un moment de lucidité, le manque qui soudain nous assaille est très douloureux.
Je vois bien, proche de moi, certaines relations patauger péniblement dans un manque de discernement déplorable, allant d’espoirs illusoires et inutiles, proches de rêves improbables.
Ce manque de discernement les troubles plus qu’autre chose : l’arbre fruitier à atteindre n’est plus si beau et les fruits ne sont en vérité que des épines !
En somme, rien n’est facile !

14/11/2007

Effets pervers !

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Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je n’ai jamais été un passionné par la lecture des journaux.
En fait je n’ai jamais pu réussir à lire les journaux quelques qu’ils fussent, de droite ou de gauche, techniques ou littéraires, et bien d’autres encore. Si, peut-être une BD, dans la première partie de ma vie. Mon père ce héros …, bref, dis-je mon père, voyant que son fils aîné se comportait plus que bien à l’école voulut me faire plaisir en m’abonnant à une revue et me donna le choix entre deux titres : « Science et Vie et Spirou ? ».
Il me demanda de bien y réfléchir car, dit-il « Ce sera l’une ou l’autre ».
De mémoire, même si d’habitude on peut considérer que j’ai toujours décidé vite, jamais ma décision ne fut plus prompte pour un tel choix : « Papa, c’est décidé, ce sera Spirou ! »
Tout au long de ma vie professionnelle j’ai snobé « Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, France Soir, … mais j’ai tout de même jeté un œil aux Echos, pour avoir un avis sur la France économique et sociale du moment ».
Je dit cela parce qu’en ce moment je suis abonné au « Courrier International » et que l’idée de ma note de ce soir se trouve dans la substance de ce journal, cette semaine.
Vous avez dit « Effets pervers » ?
Je suis tombé en arrêt devant un titre page 17 intitulé :
« Nourriture ou carburant, il faut choisir »
Il faut dire que l’essentiel du n°888 est consacré à « Très chère nourriture »
Je vous explique. Par exemple prenons le cas de la Russie, on peut lire notamment que dans un avenir proche, la première usine russe d’agrocarburant devrait transformer environ 1 million de tonnes de céréales par an afin de faire rouler les véhicules. Pendant ce temps les Européens consacrent désormais les meilleures terres à leur principale matière première, le colza (également un agrocarburant de choix), alors qu’auparavant ces terres servaient à y récolter du blé. Cela entraine, comme vous pouvez le penser, une baisse de la production de blé dans les pays de l’Union Européenne, provoquant inévitablement une hausse des prix du blé !
Pour en revenir à la Russie (valable pour d’autres pays), l’augmentation de la demande en Europe de l’ouest à frappé les Russes de plein fouet, puisque malgré tout, nos producteurs de blé font leur possible pour l’exporter, à un prix élevé qui fait, par exemple, qu’en Russie le prix du pain à fait cette année un bond de plus de 20 %.
Mauvaise nouvelle pour tous les pauvres de ce pays d'autant plus cette folle création d'usine fonctionnant au blé, qui amplifie ce processus de rareté.
C’est je crois, une bonne utilisation de cette expression : « L’effet pervers ».
D’un coté on semble trouver une solution au problème de la rareté du pétrole et de l’effet de serre mais qui se paye d’un autre coté d’un accroissement de la famine des populations les plus démunies.
Stimulée par les agrocarburants et la consommation asiatique, la demande de céréales est désormais supérieure à la production. Résultat : les prix explosent. Au détriment des plus pauvres.
« L’effet pervers ».

02/11/2007

L'automne

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Voici qu’arrive l’automne et bientôt l’hiver suivra.
Et comme le poète Jean Richepin écrivait :
-Voici venir l’hiver,
-Tueur de pauvres gens…

L’automne, par la nature, colore de mille teintes allant du jaune vif au rouges flamboyant les arbres avant que leurs feuilles ne tombent et que leurs bois apparaissent comme quelques squelettes tordus.
Qui n’a pas vu ces forêts magnifiques étaler leur palette de chaudes couleurs, quelques semaines durant ?
Je n’ai pas de forêt mais un arbre. Un arbre tout simple. Un figuier. A la saison des fruits, il nous donne ses figues que nous mangeons fraîches ou que nous gardons en faisant de délicieuses confitures. L’été, quand le soleil brûle la terre et les peaux, il fait bon se laisser aller sous son feuillage pour quelque repos ou pour se plonger dans une agréable lecture.
Nous aimons notre figuier et il m’est venu à l’idée de vous le montrer paré de son manteau automnal.

27/10/2007

à Michel comme à Stephanie

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La vie est comme une pièce de théâtre.
On y joue un personnage. On devient ce personnage. On en porte l’habit, l’allure, les pensées, les réflexions, les réactions, les relations avec les autres personnages, le décors, on en subit le déroulement et le sort qui termine la représentation. Puis le lendemain, on recommence : mêmes habits, même déroulement, même décors, même fin. La pièce est bonne ou mauvaise on est heureux ou malheureux. La vie c’est ça !
Parfois même on est comme une marionnette, désincarnée, sans vie, mais manipulée dextrement par des ficelles qu’un despote invisible meut.
Deux attitudes possibles : j’accepte ou je n’accepte pas ! ou encore, je subit ou je ne subit pas !
A ceux qui voudraient changer et qui ne le peuvent pas je donnerai ma façon de voir les choses.
Soyez conscients de votre état, et surtout soyez conscients de la pièce de théâtre que vous êtes en train de jouer perpétuellement.
Examinez tout ce qui se rapporte à cette pièce de théâtre et dites vous : « Je ne suis pas ce personnage, je n’aime pas ce personnage et cette pièce de théâtre n’est pas la pièce de théâtre que je voudrais jouer ».
Examinez tout dans cette pièce de théâtre dans laquelle vous êtes enfermés, entendez bien TOUT !
Ensuite éliminez de votre esprit tour à tour le décors, les personnages présents, l’argument, vos habits, votre maquillage, votre présentation, tout , qu’il ne reste que vous sur un plateau désert, dépouillé, nu.
Puis cherchez le personnage que vous aimeriez jouer dans quelle pièce de théâtre, composez votre nouveau décors dans lequel vous allez vous mouvoir, imaginez vos partenaires et les relations qui vous lierons à eux, changez même d’apparence , rendez vous plus séduisant, adaptez vous à la pièce de théâtre que vous allez jouer enfin, celle qui vous rendra heureux.
Vous vous apercevrez que les relations opèrent sur vous les meilleures choses, vous découvrirez les joies du partage, la joie de donner, celle de recevoir, la joie d’être enfin aimé.
Ainsi je pense que même le changement radical d’apparence et l’effort de séduire vous conduiront directement à échapper à la tristesse d’une vie médiocre. La pièce de théâtre nouvelle, la vôtre, s’écrira alors d’elle-même, le déroulement arrivera sans effort et il vous tardera de recommencer sans cesse le bonheur de vivre.

23/10/2007

Sinistrose

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Nos plus anciens amis habitent à 800 km de nous depuis plusieurs années. Chaque année nous nous rencontrons, soit chez nous soit chez eux. Cette fois ci se fut chez eux. Ce sont toujours des moments rares, des conversations ininterrompues sur l’air du temps, les enfants, la philosophie, et parfois même la politique. Nous échangeons nos expériences et nos croyances parfois avec une vigueur que d’aucun pourrait prendre pour une querelle. Rien de cela. L’amour réciproque que nous nous portons ainsi que le respect que nous nous témoignons fait que jamais nous nous fâcherons pour nos échanges d’idées fussent-elles opposées.
Je dis cela car quelque chose a envahi mon esprit soudain alors que nous étions ensemble. Je nous voyais là réunis dans la joie de se revoir et une pensée tout à fait détestable venait prendre possession de mon esprit : « Nous sommes là, tous les quatre et pourtant la mort inéluctable va emporter l’un de nous. Qui sera le premier ? Quel drame cela sera ce jour là. Bien sûr, ce sera peut-être moi ? Mais si c’est moi, la question de savoir ce que cela sera ne se posera pas à moi puisque je serait mort ! C’est plutôt le cas où ce sera l’un des trois autres ! »
Drôle de question me direz-vous ?
Pensez-y lorsque vous serez avec un groupe de vieux amis et vous verrez ce que cette question a d’étrange et combien elle met mal à l’aise.
En fait, non, n’y pensez pas ! C’est idiot et cela risquera de gâcher votre soirée. Pensez plutôt à en profiter le plus possible.
Enfin, quand même si vous y pensez maintenant que j’ai semé cette idée trouble dans votre esprit, pensez à moi et nous serons au moins deux dans cette vision sinistre.