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10/03/2014

Changement !?

auron-06.jpgLe point, je l’ai fait en continuant ma vie comme si de rien n’était. J’ai, comme quelques ‘’pékins’’, pas si quelques que cela d'ailleurs, passé une semaine dans les montagnes à la neige. Et comme déclamait le Cid, « Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, » que je pourrais aussi bien paraphraser de la manière suivante « Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant au ski ! »  (Corneille me pardonnera). Bref, il faut parfois beaucoup de monde pour oublier le monde et se sentir parfaitement seul dans la foule. Mais pour ce séjour, ma délicieuse petite fille m’accompagnait sur les pistes enneigées tandis que ma non moins délicieuse épouse nous retrouvait lors de notre retour à la station. En fait comme retraite solitaire je dois avouer que cette alternative m’a bien plu. Je n’ai pas fait le point mais j’ai pris du soleil, du plaisir, et quelques petites courbatures. Me voici donc de retour chez moi dans la douceur d’un foyer pollué par les infos politiques d’un niveau qui n’a d’égal l’incompétence crasse de nos politiques actuels qui jouent la stratégie électorale plutôt que de chercher une efficace solution pour nous sortir de la situation misérable où ils nous ont placés.  Comme disait Audiard dans une célèbre réplique " Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît " !

09/02/2014

Un arrêt sur image

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Comme le marin j’ai décidé de faire le point avant de décider le bon cap à prendre, hors des tempêtes. Oui voilà une drôle de façon de présenter ce que je vais écrire. Tout semble aller si mal : la politique, la pauvreté endémique tout près de chez nous, la violence verbale et physique partout dans la rue, à la télévision, partout, tout concoure à m’atteindre et me (nous) fatiguer moralement. Je voudrais passer outre mais tout est fait pour me ramener à ces poisons. Alors, bien qu’athée, je devrais rectifier en disant que je suis agnostique, ce qui est une attitude que je qualifierais comme étant plus confortable car elle m’enlève tout questionnement supplémentaire existentiel, trouvant que les autres questions sont déjà bien assez nombreuses pour m’encombrer l’esprit. Cette petite précision simplement pour aborder mon sujet. Mon sujet est simple il découle d’une idée de retraite de quelques jours dans un lieu de recueillement de silence et pourquoi pas de prières. Un lieu où, en dehors du brouhaha infernal je reprendrai ma vie en main avec compréhension, calme, et lucidité. J’ai connu des personnes, non croyantes,  qui ont fait cette démarche et s’en sont trouvées confortées dans leur vie et apaisées face aux chocs émotionnels qui nous assaillent à chaque minute. Voilà ce que je vais essayer de trouver et pourquoi pas faire cette retraite avec mes fils qui comme moi, plus que moi certainement car plus jeunes, sont dans un perpétuels qui vive professionnel. Cette idée m’est venue à un moment ou, vieillissant, j’aspire à un calme intérieur que seul je n’arrive pas à atteindre. Je crois benoitement peut-être, que seule la bienveillance envers autrui, le respect de la personne, sans oublier, comme nous avait dit un ami très cher, la vigilance pour garder les pieds sur terre, doivent être ancrés en nous pour que la vie soit paisiblement supportable : c’est peut-être dans une telle démarche la porte du bonheur retrouvé ?

08/02/2014

scoop...

Hier soir, François Hollande a assisté à un match d'improvisation théâtrale entre deux collèges de Trappes (Yvelines) L'improvisation ! Voilà qui va bien avec notre président. Peut-être a t il profité de ce moment pour en tirer profit quoique en matière d'improvisation il nous a démontré en être passé maître ! Que foutait il là bas ? Il n'y a pas plus à faire pour le bon naïf peuple français que d'aller rendre visite à des saltimbanques ou à des poulettes en recherche de privilèges à défaut de succès ? Quand je le regarde, plutôt que d'en rire, de tristesse je verse des larmes.... Non mais, il patauge, il s'embrouille, avance d'un pas aussitôt revenu au point de départ. Non sincèrement, je ne doute pas que ce soit un brave homme, mais comme disait un ami "il est bien brave!" et ça c'est autre chose !

28/01/2014

Rien à faire.....

Je passe devant une entrée de notre résidence et je vois soit un vieux sommier, soit une cuvette de WC, soit … que sais-je encore, enfin rien qui donne à cette entrée son élégance. Il faut souligner quand même que notre résidence se trouve dans la zone résidentielle de notre ville. Une autre fois, , l’été, il y a au moins sept ans, nous étions au soleil près d’un lac. Les enfants appréciaient ce lieu pouvant facilement se baigner. J’étais allongé, alangui, abrité par un arbrisseau qui distillait sur mon dos, j’étais sur le ventre, une dentelle solaire. De loin j’observais une jeune femme accroupie qui langeait son enfant posé sur le sol. Lorsqu’elle eut fini, prestement elle posa le paquet retiré près d’elle. Elle langea son bébé puis elle se leva, et réunissant l’ensemble de ses affaires elle quitta les lieux laissant le paquet malpropre au sol, sur l’herbe. Voyant cela je l’appelais : « madame, madame, vous avez oublié quelque chose ! » Elle se retourna se pencha et pris prestement le paquet  ‘’oublié ‘’ puis s’en retourna me lançant un « merci » vraiment plutôt suspect. Je n’ai pas suivi cette femme jusqu’à sa voiture où l’attendait son compagnon mais je me demande toujours si elle n’a pas lâché en cours de route ce paquet délétère qui l’encombrait. P1000499.JPGLes gens sont ainsi faits qu’ils s’autorisent, lorsque quelque chose les encombre, de les laisser  par paresse et incivisme, dans quelques endroits qu’ils confondent avec un lieu civiquement appelé ou poubelle ou déchèterie. Alors ma réflexion : « Si personne n’avoue faire cela, on peut se poser la question : alors qui ? »  Oui, personne. D’où l’expérience : Si vous prenez cent personnes au hasard, dites leur pourquoi vous les avez réunies et que le sujet est la pollution sauvage, et que cela est une attitude détestable ! Faites les alors plancher sur la question : « Faites-vous cela ou l’avez-vous fait au moins une fois et le condamnez-vous ? » La réponse sera que personne ne fait cela ou ne l’a pas fait un moins une fois. Que tout le monde trouve cela nul. Alors, allez, prenez mille personnes : mêmes réponses !  Alors qui ? Et pourtant, le vieux sommier, la cuvette des WC, sont bien arrivés là. Selon les réponses supposées obtenues d’après nos expériences précédentes imaginées, personne ne les aurait  déposé là !  C'est aussi vrai qu'à 2 heures ou 3 heures du matin "le pas vu pas connu" reste sans conteste une vérité.

N.B.: j'ai pris cette photo en Bretagne sud il y a 2 ans !

12/01/2014

Silence remarquable ....

DSC_0083.JPG''L’affaire'' Dieudonné est pour le moins Ubuesque aussi nous pouvons nous poser quelques questions mais au moins une que personne ne semble se poser sans doute pour ne pas aller contre le pouvoir socialiste (les journalistes sont tellement redevables à la gentillesse de ce pouvoir envers eux). Passons ! La question que l’on peut se poser est la suivante : « Pourquoi le silence de Madame Taubira dans cette affaire ? » Je n’ose imaginer comme diraient les mauvaises langues (dont je ne suis pas !), que parce que la couleur de peau les rapproche ou le fait qu’il soit musulman ( ?), non, je n’irai pas jusque là. Mais tout de même, pourquoi madame Taubira n’a-t-elle pas jugé bon de le poursuivre ? Là je me demande vraiment pourquoi ? Pas vous ?

10/01/2014

Nouvelle année....brrrr !

 DSC_0137.JPG(Image de la colère de l'océan à Biarritz ces derniers jours)

Voilà que cette nouvelle année démarre à « toute pompe », non pas le recul du chômage, non pas le non cumul des mandats, non pas la disparition des privilèges honteux de tous ces élus qu’ils soient de l’Hexagone ou Européens, non ! Sur quoi alors ?

Mais premièrement sur le cafouillage archi-nul du conflit  Valls/Dieudonné, ce dernier bénéficiant d’une publicité désormais internationale, il suffisait de saisir la justice à propos de ses discours nauséabonds et faire en sorte que la justice statue. Il faut rappeler que c’est la justice qui condamne et elle seule. Ensuite, Closer lance le pavé dans la mare au sujet des relations sexuelles de notre Président ! Tous les journalistes le savaient depuis plusieurs mois mais cette feuille de choux a osé. Cela dit on s’en fout sauf que l’image qu’il donne de la France à l'étranger nous désole, sans compter que Madame Trierweiler… jouit toujours, depuis presque deux ans grâce à nos impôts,  d’un secrétariat et d’une protection rapprochée alors qu’elle n’en a aucun droit !  Mais que voulez-vous le privilège reste le mot le plus sûr pour définir notre démocratie à la française !

01/01/2014

Mes seuls voeux pour 2014

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26/11/2013

Humeur du soir

DSC_0365.JPGMa façon de voir les choses : "La France est un pays et ne deviendra plus que cela car, dans les années futures, la France cessera progressivement et d'une manière irréversible d'être un peuple" ! Ma découverte me consterne et me trouble au plus haut point. Nos dirigeants s'évertuent à accompagner cette destruction pour d'inavouables profits en nous attirant sans état d'âme vers le bas et en acceptant l'éventualité à terme ce risque grandissant de faire faire à ce vieux peuple français un bond de quatre siècles en arrière. Le risque est réel, il est je pense programmé.

10/11/2013

Oui, pourquoi ?

J'ai reçu un mail aujourd'hui et je le soumets à votre jugement.

Quand on voit les naufrages face à Lampedusa, je me pose une simple question : "pourquoi ces naufragés ne choisissent-il pas d’émigrer vers le Qatar, le Nigeria, L’Arabie Saoudite ou tout simplement l’Algérie? Pourquoi veulent-ils absolument risquer leur vie pour venir en Europe chez les mécréants alors que les riches pays pétroliers et musulmans sont en Afrique???."

La vérité choque ... Mais c'est la vérité. À l'heure où nous voyons en boucle sur toutes les chaînes de TV l'appel

de l'Unicef concernant la famine dans la corne de l’Afrique,

je rappelle à tous que les pays de l'Afrique concernés sont majoritairement

musulmans mais que tous ces frères sont en guerre fratricide et chassent

leurs frères, les laissent mourir de faim sans état d'âme.
Que font les pays voisins ... musulmans de surcroît ? RIEN,

et le Croissant Rouge (équivalent de notre Croix-Rouge)... RIEN.

  Peut-être qu'au lieu de construire des hôtels de luxe, d'acheter des 4/4 ou de

faire des patinoires dans le désert, il faudrait que les riches de chaque Émirat

ou autre pays ouvrent leur porte-monnaie au lieu de demander aux

ouvriers des méchants pays occidentaux d'ouvrir le leur ...

Et si chaque musulman d'Europe et d'ailleurs donnait un euro pour l'Afrique,

voilà un geste qui le conduirait certainement au Paradis ! Voilà des décennies,

si ce n’est plus, que ces pays sont dans la misère et, régulièrement,

on nous matraque avec des images terribles de populations qui

sont appelées à disparaître ! Femmes et enfants sont mis en avant

afin de nous culpabiliser un peu plus, et ceci dans le but de nous soutirer de l’argent.

Des femmes musulmanes qui, avec leur croyance, font plein d’enfants alors

qu’elles savent pertinemment qu’elles ne pourront les nourrir !  !  !

Peu d’hommes dans ces reportages … pourquoi, alors que ces géniteurs

engrossent leur harem et des gamines à peine pubères, ne sont-ils

pas conscients et responsables de leur folie ?
 
Deux mille ans de retard et une religion aveugle font de ces peuples

des condamnés pour l’éternité. Croyez vous encore que c’est de notre

faute et que nous devrions nous sentir responsables de tant de misères ?
 
Lorsque, dans un pays, il y a plus de balles de fusil que de grains de riz,

nul ne saura jamais rien changer malgré toute la bonne volonté et tout

l’argent du monde! C’est triste mais hélas bien réel !
 
Bonne soirée à tous et MÉDITEZ bien !

06/11/2013

Il y a quelques temps ...

Il y a quelques temps j’avais insisté sur le fait que notre Président n’était pas très net vis-à-vis des français par rapport à la relation qu’il entretenait avec sa maîtresse et que manifestement il abusait de sa position. Quelqu’un a  également trouvé cet abus insupportable et semble déterminé à aller plus loin. Je ne vais pas épiloguer plus longtemps. J’ai, en mon temps, dit ce que je pensais de cette situation, donc je n’y reviendrais pas. Voilà sans plus attendre le lien qui vous permettra de vous faire une opinion : http://www.youtube.com/watch_popup?feature=player_detailpage&v=4hf4dxA21kg Cela dit je m’étonne qu’aucun journaliste, aucun journal ne se saisisse de cette affaire. Il n’y aurait pas un petit air de lâcheté ? Non ?

27/10/2013

L'excellent Popeck

Popeck_en_spectacle.JPGVoilà un après-midi, ce dimanche, très divertissant. Nous étions avec un ami qui avait eu l’excellente idée de nous proposer de se joindre à lui pour aller applaudir un comique que tout le monde connait. Ce comique très particulier, âgé (77 ans), donnait son spectacle d’humour dans une grande salle au Casino de Mandelieu. Vous le connaissez, c’est sûr. Il s’agit du très drôle Popeck. Popeck avec son inimitable accent Yiddish et ses sketches très savoureux. Certains sont très connus comme « Au Tribunal» ou le « Diner chez Maxim's » d’autres un peu moins. Une grande part est laissée à l’improvisation et il ne manque jamais de s’en prendre au public avec son « On n’est pas des sauvages, tout de même !... »  Je vais vous conter une petite histoire drôle que moi, je ne connaissais pas. Dans ce sketch, il se situe dans une petite chambre. Chaque soir le voisin mets le son de sa radio très fort l’empêchant de dormir, alors il se décide d’aller frapper à la porte de ce voisin. «  Bonsoir, monsieur, je loge à coté de vous et le son de votre radio est très fort … » Les spectateurs s’attendent à une confrontation entre les deux hommes. Mais c’est là que le génie comique de Popeck intervient, il n’en est rien. Il poursuit « Monsieur, voilà,  mon poste est en panne et j’aimerai que vous montiez d’avantage  le son de votre poste et ainsi je pourrais en profiter » Puis il ajoute pour ce service je mettrais 1 euro tous les soirs à votre porte. Il fait cela puis au bout de 7 jours, il ne met plus rien. Le voisin le prie de bien vouloir continuer à le payer en échange de forcer le son de son poste afin qu’il puisse l’écouter. Bien sûr, il refuse absolument et la réaction du voisin est immédiate !  Et depuis, ajoute-t-il,  je dors très bien !  Voilà, sans le talent de Popeck, résumé ce sketch très savoureux. Vous vous doutez bien que ce fût un moment d’oubli, un moment de rire à pleurer effaçant en quelques heures la rage du mal vivre que nous imposent nos si médiocres gouvernants.

15/10/2013

Coup de gueule

montana-gant-de-boxe.jpgAlcatel-Lucent confirme la suppression de nombreux emplois en France, c’est une vieille histoire qui date déjà depuis 2009 je crois. Mais là n’est pas le cœur du sujet qui m’amène aujourd’hui à évoquer cette affaire dramatique. En fait, j’écoutais il y a deux jours France Inter, le matin et l’invité pour cette séquence était Hervé Lassalle. Ce qu’il a dit à un moment m’a, comme on dit actuellement, interpellé quelque part. Il a dit en substance qu’il lui semblait normal que les entreprises doivent se séparer des filiales qui sont les moins rentables. Cela lui a paru normal ! Il ne s’est même pas rendu compte que ce qu’il disait, fût insupportable ! Filiales moins rentables ! Donc, si je comprends bien ce qui est énoncé, les filiales auxquelles il pense ne sont pas en pertes, seulement moins rentables ! Et après cela on se permet de licencier des centaines de personnes pour que les actionnaires gagnent plus encore et bien sûr, on se moque royalement des ouvriers, employés, ingénieurs qui vont perdre leur emploi et qui eux vont devoir faire face financièrement ? Décidément le monde du travail est un monde glauque et féroce mais c’est une Lapalissade.

13/10/2013

Vocalises du bonheur

Je regardais un jour à la télévision une cantatrice faire ses vocalises la bouche grande ouverte puis coupant le son j’imaginais un instant remplir cette bouche de liquide savonneux et de voir ô miracle des centaines de bulles en sortir occupant l’espace, en somme une mélodie silencieuse : quel bonheur ! Mais hier alors que j’assistais à un concert où Mozart semblait présent, je regardais la cantatrice et je n’aurais en aucun cas voulu que ses vocalises ne puissent atteindre mes oreilles tant j’étais émerveillé par la perfection de cette voix. Oui, il y a comme ça des moments privilégiés ou le temps même semble s’arrêter. ppo152.jpgNous étions donc dans une église, église récente magnifique (ce qui est rare !), avec une acoustique quasi parfaite : une pianiste, Valérie Barrière, un baryton, Thierry Delaunay, et une soprano, Sandrine Martin. Mozart était parfaitement défendu et nous avons passé un moment merveilleux. Je dois dire que je m’étais rendu à ce concert un peu par curiosité (j’aime quand même Mozart) pour aussi accompagner mon épouse et partager avec elle ce moment-là. Un bon moment rare qui occulte un instant seulement, complètement, l’actualité si épouvantable ces temps-ci.

06/10/2013

Vous voulez une belle histoire ?

 Toujours dans cette rubrique de la photographie, je vous ai gardé le meilleur pour ce soir. « Un rêve qui s’accomplit ». En fait c’est une drôle d’histoire mais une belle histoire. Voyez plutôt.

Il était une fois (c’est comme ça que commence les belles histoires !), un jeune homme amoureux de la photographie, des photographes et par voie de conséquence des appareils photos. Souvent des appareils hors de prix et hors d’accès en regard de mes finances et de mes priorités financières. Or pour moi, une photo réussie doit être avant tout une photo piquée. Ensuite, bien sûr, saisir la bonne lumière, le bon cadrage et qu’elle est possède soit une valeur artistique ou une valeur humaine. Mais en ce qui me concerne la première priorité d’une image est tout bonnement physique, elle doit être NETTE. Linhof150.jpgC’est pourquoi très vite je suis passé aux moyens formats, tel le Mamiya 330. Une star dans ce format si on oublie les Rolleiflex ou Hasselblad.C’est pourquoi également que je me suis intéressé aux appareils professionnels. C’est l’époque où je découvre les chambres Linhof : le top du top ! Ce constructeur à l’excellente idée de mettre sur le marché un appareil de reportage le Linhof 220, un format innovant de 56x72. J’ai trouvé ce que je cherchais, mais voilà, il est hors de prix pour moi ( 6 913 francs en 1976 ! Une somme !) : je garde néanmoins la petite brochure. Les années passent. Les décennies passent, puis un jour je remarque sur ebay la mise en vente de l’appareil de mes rêves : je participe aussitôt aux enchères. Au même moment je l’écris sur mon blog. Je désespère de voir l’enchère monter encore trop pour moi. Puis arrive la fin des enchères et un peu triste de n’avoir pu réaliser mon rêve j’écris que je félicite l’heureux acquisiteur, dont le nom m’est inconnu, et combien il a de la chance….

Novembre arrive avec mon anniversaire. Nous sommes tous réunis au restaurant. A l’apéritif, les cadeaux me sont offerts. De bien belles choses. Un coli cependant me semble un peu plus volumineux et lourd. Au restaurant peu pratique. Je l’ouvre bien sûr et miracle, le fameux Linhof que je convoitais tant, dans mes mains. Je ne comprends pas. En fait, je ne comprends rien. Un de mes fils m’explique qu’ayant lu sur mon blog de quoi j’étais enchérisseur, s’était rendu aaussitôt sur ebay et affublé d’un nom d’enchérisseur fantaisiste afin que je ne puisse pas le reconnaître, avait tout fait pour être le dernier enchérisseur pour combler son père et lui permettre de réaliser son rêve.

Quelle classe ! Quelle élégance ! Très vite je l’ai pris en main, j’ai fait avec lui de belles photographies. Aujourd’hui encore, malgré que l’argentique soit passé de mode, assez souvent, j’éprouve un immense plaisir à le sortir de son sac,  le manipuler un peu comme si je manipulais une œuvre d’art. D’ailleurs, c’est une œuvre d’art !

Mais il y a un supplément inattendu au rêve : Cet appareil vient de Hollyvood et il me vient à l'idée parfois qu'il a peut-être photographié quelques jolies starlettes en mal de publicité ou quelques stars en vogue : c'est possible, non ?Linhof149 discret.JPG

04/10/2013

Nostalgie

izis-paris-des-reves_336.jpgJ’aime bien de temps à autre me plonger dans mes livres d’art photographique. Des grands des très grands photographes me rendent à la fois heureux et nostalgiques. Ce soir je rêve avec un de mes préférés, Izis. Un grands maître témoin d’une époque disparue. La photo ! C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué avec ma propre histoire : J’ai toujours aimé la photographie, surtout le noir et blanc. Lors de ma communion solennelle à 12 ans, mon principal cadeau fut un appareil photo. 1268081786.jpgNoir, en bakélite, avec une optique qui se dévissait comme la tourelle d’un char d’assaut. Le Photax, c’est son nom possédait trois vitesses le 1/25 ème, le 1/100 ème et la pose T. Bien sûr l’optique Boyer, possédait 2 ouvertures : le petit trou et le grand trou ! Le tout dans son sac de cuir. Puis par la suite vint le Foca sport, donné à un ami pour acquérir la star des 24x36, un Leica, une merveille, que je vendis trois ans après pour acheter mon premier reflex, un Alpa Alnéa, (Suisse), autre merveille à l’époque! La venue des numériques mirent fin à mon laboratoire personnel : l’argentique et toute la technique pour développer firent place à une belle imprimante photo. Le résultat : Des photos de famille, de voyages mais aucun véritable travail d’auteur. La vie est ainsi faite. Pour « faire » de la photo, il est nécessaire de flâner seul, de travailler libre, bref d’être un solitaire dans une activité à temps plein : impossible avec femme et enfants et apporter sa contribution économique à sa petite communauté. Alors je rêve avec mes grands artistes. Pensez ! J’ai 62 kilos de magnifiques livres sur ce sujet ! http://www.youtube.com/watch?v=OQJoP65nCpw

21/09/2013

Exercices...

Auguste_Rodin_-_Penseur.pngJe me suis proposé une petite expérience pour évaluer ma mémoire. Oh ! Ce n’est pas un de ces tests qu’on trouve dans ces nombreux magazines féminins, non ! Un test tout simple que vous pouvez expérimenter vous-mêmes. Comme vous, le lieu que vous connaissez le mieux j’imagine c’est votre demeure. Là où vous vivez. Alors voilà,  je me suis dit, absent de chez moi, que j’allais parcourir en pensée mon chez moi, entrée puis pièce par pièce. Tout comme si j’inspectais ce lieu que je connais comme ma poche. Comme le voleur qui repère les lieux.

Vite dit ! Ce qui paraissait simple comme bonjour, à première vue, me plongea plusieurs fois dans l’interrogation : voyons, il y a bien autre chose là ? Quoi ?

La routine efface le souvenir précis au profit d’un souvenir plus confortable et plus flou, celui qui estompe un peu tout : l’atmosphère générale du lieu où l’on vit.

Alors est-ce un bon test de mémoire ? Non bien sûr. Autre chose serait un bon test : celui de bien regarder, un peu comme le voleur que je citais plus haut, puis une fois parti, décrire tout ce qu’on vient de voir, dans l’ordre en essayant de ne rien oublier. Mais ça c’est une autre histoire. C’est un vrai test et comme les vrais tests, ils sont épouvantables à expérimenter. Demain, peut-être ?

28/08/2013

Eternelle question

GELD.jpgEternelle question de vie pratique ?  En fait, et c’est aussi, pour moi comme beaucoup d’autres, une question essentielle : vaut-il mieux réussir sa vie avec les honneurs sans amasser une petite fortune ou sans honneurs particulières, mais en ayant fait beaucoup de fric ? Le must c’est sûrement d’avoir des honneurs et du fric (comme les vedettes de cinéma, les footballeurs, les capitaines d’industrie, et bien d’autres) !

En ce qui me concerne j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les hommes qui savaient « faire » du fric sans pour autant être des escrocs, cela va de soi. Peut-être parce que j’appartiens à l’énorme cohorte des gens  qui n’ont su que vivre bien, ni plus, ni moins. J’emploie le mot fric car bien que brutal, il indique à la fois la possession mais aussi le détachement et le pouvoir d’achat sans compter outre mesure. Il faut cependant noter que certaines personnes ont la chance, en couple, de trouver leur équilibre vital.

Je me souviens de mes parents par exemple. Mon père, à l’époque gagnait bien sa vie mais était plutôt dépensier. Ma mère était du genre économe, elle fut une bonne gestionnaire du flux financier, si bien que le couple pouvait vivre avec mon frère et moi à charge plus que décemment. Si ma mère n’avait pas été économe, il est certain que nous n’aurions jamais acquis en élégante banlieue parisienne un non moins élégant quatre pièces à huit cent mètres du Parc de Sceaux ! Pourtant mon père ne savait pas « faire » du fric mais son « ministre des finances » détournait à des fins respectables une bonne partie de l’argent que mon père gagnait constituant ainsi l’argent nécessaire à sa propre respectabilité : le quatre pièces !

Pour en revenir à l’admiration que je porte (et que j’assume) aux hommes qui savent faire de l’argent j’ai pour ma part un ami dont c’est le cas. Je l’ai connu il y a bien longtemps. J’allais en fin de certaines journées de travail, le retrouver pour prendre un café avec lui. Je montais les cinq étages sans ascenseur le retrouver dans son petit bureau. Au milieu d’un désordre indescriptible il régnait là, son bureau fait d’une planche posée sur deux tréteaux, et d’un téléphone, son arme redoutable. Nous redescendions les cinq étages, les bras chargés de cartons remplis de lettres mailing pour les déposer, en 2CV, au guichet du bureau de poste tout proche. Trente années plus tard, il s’achetait un appartement de quatre cent mètres carrés à Paris intra-muros. Son train de vie avait considérablement changé grâce aux revenus que lui laissait une petite usine de fabrication qu’il avait fait construire en Normandie.

Nous sommes toujours les meilleurs amis du monde. J’ai une grande admiration pour cet homme, sa puissance de travail, son flair infaillible mais aussi ses qualités de cœur sans quoi il ne serait pas devenu et resté un de mes meilleurs amis. J’admire, tout simplement !

Lorsque je vais à Paris nous nous réservons toujours un moment pour être ensemble car nous aimons nous retrouver, tant de choses se sont passées depuis toutes ces années. Plus âgé, comme moi, il a toujours des projets et s’investit dans divers mouvements généreux. Il me raconte. Parfois je le taquine : Tu ne pourrais pas te reposer un peu ? Il me réponds en riant : Tu veux ma mort !

24/08/2013

La clé 3G+ de Orange

CLE 3 G+.jpgLa clé 3G+ de Orange, une couillonnade et le couillon, c’est moi.

- Bonjour

– Bonjour madame ?

– Je pars en vacances et je voudrais me connecter à internet, ma boite mail, facebook, et autres adresses que j’ai le plaisir de consulter.

– Parfaitement monsieur vous avez la clé 3G+ d’Orange qui solutionne votre problème (j’étais chez Orange à Cannes)

– Parfait je souscris à cette belle invention.

Invention ou belle arnaque car depuis deux ans comme un crétin, j’essaye de me connecter alors que je suis près de Perpignan, à Saint Cyprien, à Quiberon ou au Corbier et bien vous savez ce que le pigeon que je suis a réussi ? Ben, j’ai rien réussi précisément : aucune connexion, une ou deux misérables barres de réception, bien insuffisant pour se connecter. Retour à Orange l’année passée où une autre préposée aussi insipide que l’autre me dit :

- Ah ! ça arrive vous savez, vous étiez dans des zones de mauvaises réceptions.....

C’est ça ma bonne dame : pauvre nulle qui vendez des appareils de réception qui ne fonctionnent pas : autant foutre un bout de bois dans la connexion USB ou bien aller passer ses vacances dans des zones de réception. Existe-t-il seulement des régions où on est gratifié de trois peut-être quatre barres de réception (on peut rêver) : peut-être Lourdes ?

Il y a des jours comme ça où on se fait pigeonner par des techniques nulles mis au point par des techniciens qui feraient mieux d’aller à la pêche que de tripoter une technique qui leur échappe complètement (j’ai travaillé dans un labo pour mettre au point un appareillage pour le concorde, ce magnifique avion. Alors là, nous étions de vrais techniciens et fiers de nos travaux qui ne supportaient pas la médiocrité, comme vous pouvez le penser). Une seule règle : on ne met pas sur le marché un appareillage qui n’a pas plus de performances qu’un bout de bois ! De plus on remercie et on dirige vers la porte du labo, les petits rigolos qu’on envoie aux stocks là où leurs bras et leurs cerveaux seront idéalement employés !

Ah ! Je vous entends d’ici, vous me dites que c’est un coup de gueule ? Ah ? Oui ! Vous avez peut-être raison…. Bon ! Je vais aller poster cela demain dans un cyber café proche, même mieux, la brasserie Hoche à Quiberon bien sûr qui a eu l'idée géniale de permettre à tout consommateur de se connecter !  Quoi de mieux, je vous le demande  ?

17/08/2013

Arrivés samedi à Quiberon

DSC_0028.JPGArrivés samedi à Quiberon nous avions qu’une hâte après près de 11 heures de route de boire quelque chose de frais et de sombrer sans aucune difficulté dans un sommeil réparateur. Ce matin, ouvrant les yeux à huit heures, nous avons découverts les volets roulants remontés le temps de Bretagne. Vous voulez savoir ? Le matin, temps de Bretagne très gris, du genre peu d’espoir, l’après-midi temps de Bretagne très ensoleillé, du genre on se bronze, et vers la fin de la journée, accompagnant la marée montante, temps de Bretagne petit-vent-frais, du genre on respire. C’est ça la Bretagne. Et puis l’incontournable La Pourlette et ses crêpes qui font que les 973 kms que nous avions faits hier, pour arriver ici, se justifient à eux seuls. Bien sûr je plaisante un peu, mais les crêpes de chez La Pourlette sont fantastiques, vous pouvez me croire. A chaque fois je suis séduit par le spectacle de l’océan, ces odeurs, le cidre et les crêpes. Demain ce sera peut-être les coquillages, le poisson ? Qui sait, il y a tant de bonnes choses ici. Un seul petit reproche : le bain à 18 degrés, c’est un peu juste quand même, quoique positivement cela développe le courage, sinon le rhume.

16/08/2013

Suis-je un suporter sportif ?

 

0f765e9f08e52daa3811f0589a33cc823426f2fd.jpgMon attitude face au sport en général ou en particulier. Suis-je un suporter sportif ?  Suis-je chauvin ? En fait non, ni l’un ni l’autre.  Je n’ai aucune expertise en matière de sport en tant que tel, seul les participants singuliers dans certaines disciplines m’intéressent. Je privilégie l’individualité au groupe. Si bien que je n’apprécie pas, par exemple, le foot, en tant qu’équipe. Evidemment l’athlétisme, la natation et même pourquoi pas le vélo même quand il s’agit du Tour de France, d’ailleurs à ce sujet mon amour pour le vélo, tout comme pour la natation, cela vient de très loin.

Le cyclisme a eu mes faveurs alors qu’enfant à l’école, notre instituteur avait eu l’idée géniale de dessiner le tour de France au tableau noir dans lequel s’inscrivait la grande boucle et ses étapes. A chaque arrivée, il notait le nom de la ville, le département où se trouvait la ville, et avant que nous arrivions en classe, tôt le matin,  il inscrivait le nom du vainqueur de l’étape précédente ainsi que le premier au classement général. Très curieusement bien que nous savions qui était le vainqueur, nous n’avions qu’une hâte c’était de venir en classe, le matin, pour constater que ces inscriptions étaient bien présentes. Arrivant très précocement à 12 ans même pas dans la classe terminale du Certificat d’Etudes Primaires, alors que je côtoyais des garçons de 14 ans, mon père eu l’idée saugrenue de me faire redoubler plutôt que de demander une dispense pour passer mon certificat ce qui fit qu’une deuxième fois, l’année suivante, j’eus droit au fameux dessin de la carte et de son chapelet d’étapes, ayant par ailleurs le même instituteur. Inutile de vous dire que je pouvais sans aucune difficulté dessiner la France les yeux fermés avec une précision quasi métrique.

Ensuite, l’année suivante dans une école dite secondaire, j’appris à nager et passais mes brevets de 25 et 50 mètres nage libre. Une révélation. L’eau fut à cette époque pour moi et reste encore, l’élément dans lequel je me sens le mieux. Le professeur de physique et arithmétique avait constitué une équipe de nageurs à laquelle j’adhérais immédiatement. L’entraînement se passait le soir deux fois par semaine, constitué essentiellement d’effectuer des longueurs avec les bras seuls, les chevilles attachées à l’aide de ceintures flottantes en liège ou les battements de jambes, les bras tendus tenants une planche en liège. Bref, j’étais sportif. Notre équipe quatre nages remporta d’ailleurs le championnat de Paris devant les nageurs du lycée Voltaire et André Maurois, de l’Académie Française nous remis notre coupe lors d’une cérémonie à la Sorbonne.

Pourquoi je vous explique cela, c’est parce que mes amis me demande souvent, sachant que je suis toujours un sportif si je prends fait et cause pour un sport quelconque, une équipe ou un sportif précis. Non ! Je suis en admiration devant toute réunion sportive qui permet à des femmes et des hommes d’aller au bout de leur force parce que ces personnes, en quelque sorte, viennent rendre compte dans un ultime concours du résultat d’un travail surhumain fait d’austérité et de privations. C’est pourquoi j’exulte devant l’australien, l’américain, le russe qui battent des records tout autant et pas plus, que le français. La nationalité pour moi n’a aucune importance, seul l’exploit en a. J’ai eu souvent du mal à expliquer cela car si un sportif français perds, pour moi il n’a pas démérité et a droit au respect pour le travail qu’il a dû fournir mais mon admiration sera naturellement pour le sportif gagnant qui aura été le meilleur soit pour son intelligence, soit pour une meilleure préparation ou présentant de meilleures qualités physiques. Pour tous les combats individuels même raisonnement : gloire au vainqueur ! A ce niveau je ne suis pas toujours suivi : l’esprit cocardier n’est vraiment pas mon fort.

Photo TV5 monde