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05/11/2008

LA phrase du jour

4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$1s11qbizjq58ciilhrjvremmasowt30.jpgLA phrase du jour.
« Il y a des gens comme ça qui inspirent aussitôt l’estime et l’amitié parce qu’ils nous donnent confiance en nous mêmes » voilà une phrase écrite par Frédéric Mitterrand à propos de Rezza, photographe du nouveau livre de photographies pour Reporters sans Frontières, phrase qui a suscité en moi une résonance particulière.
Il est vrai qu’on se pose parfois la question : « Pourquoi cette personne dès le premier contact m’a inspiré aussitôt de la sympathie alors que telle autre de l’indifférence voire de la méfiance quand ce n’est pas de l’hostilité, pourquoi ? »
Plusieurs réponses à ces attitudes. Tout d’abord notre caractère qui imprime en nous des réponses catégorielles : Il n’est pas de notre milieu, de notre religion, de notre pays, encore que sais-je, bien d’autres choses selon chacun. En fonction de notre culture, de notre éducation et de notre caractère nous luttons avec force contre ces réactions de répulsions souterraines.
Nous apprenons à écouter l’autre avec considération mais ce n’est pas toujours aussi naturel qu’on le voudrait et le considérer notre égal n’est pas aussi simple que cela, notre machine à évaluer, à jauger, prompt à juger, travaille insidieusement.
Ce que dit Frédéric Mitterrand à propos de Rezza montre combien est précieuse cette attitude de face à face, mais qu’en est-il lorsqu’il existe de trop grandes différences entre humain qui s’affrontent tels l’homme des villes et l’homme de la forêt par exemple ? La confiance peut-elle naître alors de la curiosité ? La curiosité serait le moteur nécessaire et le désir de communiquer suffit-il à créer cette attitude ? En ce qui me concerne je trouve que la curiosité de l’autre est un bon départ pour parvenir à cet état de grâce décrit par Frédéric Mitterrand, car, en définitive, la curiosité balaye toute réticence à se livrer.

Commentaires

"Qui se ressemble s'assemble" et pourtant les opposés s’attirent ( ? !)
Cala rejoint une réflexion sur le "syndrome de la salle de formation", où l’on constate que l’on va choisir de s’assoire dès le 1er jour à côté de "certaine personne" et ne plus changer de place durant les jours qui suivent, ce choix n’est pas vraiment inconscient…

Écrit par : Clipper | 06/11/2008

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