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17/04/2011

LE PLAN

 

48297-clown.jpgDemain, je rentre à l’Hôpital pour que l’on puisse changer mon pacemaker. Rien de bien grave bien sûr pour une intervention mineure mais qui me permettra de vivre plus longtemps sans aucun problème. C’est magnifique le progrès ! Sans lui, j’écrirais sans doute mes « Mémoires d’Outre Tombe ». En bref, je n’ai jamais été impressionné par les hôpitaux et les interventions nombreuses que j’ai dû subir. C’est pourquoi en ce jour, je vais vous faire partager une petite histoire drolatique que j’ai puisée dans le divertissant livre de Pierre Daninos intitulé « Tout l’humour du monde ». Cette petite histoire intitulée ‘La Puce’ a été écrite par Kurt Tucholsky.

Voici donc :

Dans le département du Gard – oui là ou se trouvent Nîmes et le Pont du Gard – la receveuse d’un petit bureau de poste, demoiselle d’un certain âge, avait la fâcheuse habitude d’ouvrir les lettres qui passaient par ses mains et de les lire.

Tout le monde le savait. Mais en France certaines institutions – comme les concierges et les PTT,- sont tabou ; il ne faut pas y toucher, on n’y touche pas…

La demoiselle continuait donc à lire les lettres, et ses indiscrétions engendraient souvent la discorde parmi les habitants.

Dans ce même département, il y avait un beau château qu’habitait un comte fort intelligent.

Il peut arriver que les Comtes soient intelligents, en France. Celui-là conçut un jour un plan qu’il mit aussitôt à exécution.

Devant un huissier qui, sur sa demande, s’était rendu au château, le Comte écrivit à l’un de ses correspondant une lettre ainsi libellée :

Cher ami,

Sachant que la curiosité malsaine de la préposée aux PTT, Mademoiselle Emilie Dupont, ne connaît pas de bornes et que cette personne ouvre toutes nos lettres pour les lires, je t’envoie ci-inclus, afin de la guérir une fois pour toutes, une puce vivante.

Je te serre cordialement la main,

Ton,

(signé) Koks.

 

Le Comte cacheta soigneusement la lettre en présence de l’huissier.

Mais il n’avait inséré aucune puce dans l’enveloppe.

Lorsque la lettre arriva à destination, il y en avait une.

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