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31/05/2012

L'INVENTAIRE

Voyons un peu…, selon Prévert, je vais écrire mon « Inventaire » à moi, bien moins talentueux mais tout de même plein de petits faits. Faute de trouver autre chose à écrire comme « Il ne faut surtout pas dire du mal de son cochon de voisin » comme disait mon auguste et vénérée maman, l’idée de révéler les derniers aléas de ma vie me plaît bien.

Oui, je sais, mon introduction est plutôt, disons,  tirée par les cheveux (c’est drôle quand on est chauve, non ?), mais ce n’est pas la grande forme.

Donc …, depuis janvier :

Une campagne présidentielle exténuante pour choisir en définitive un autre Président pour tomber de Charybde en Scylla. Tous les sépare, sauf la taille (un sujet entre autre pour alimenter le texte des humoristes les plus mauvais, et j’en connais au moins un qui a tellement vécu, faute de talent, sur de médiocres papiers écrits il faut bien le dire par un bien médiocre monsieur !).

Plus proche de moi, à peine deux ou trois petites choses, peut-être un peu plus...

De l’argent dehors qui ne vient pas, mais c’est banal.

De l’argent qui file entre les doigts, c’est banal aussi.

Des douleurs articulaires, je les énonce car j’ai entendu l’autre jour Trintignant citer un ami qui disait, si ma mémoire est bonne (en fait elle a des failles, ma mémoire !), « A un âge avancé si le matin tu te lèves sans aucune douleur c’est que tu es mort ! » Alors je dois dire que je suis bien en vie.

Je me suis aussi, dans cet « Inventaire », fait voler (une première, mais gratinée), mon sac à dos photo : un superbe Nikon D90 acheté d’occasion, une belle optique achetée d’occasion à une autre personne, l’appareil Panasonic Lumix Rouge, dans son petit sac rouge également, neuf (cadeau du dernier Noël à mon épouse), une clé USB, et 463 photos dans la mémoire, un stylo qui ne fonctionne plus et bien entendu le sac ! Le tout en mangeant des rouleaux de printemps, des crevettes au sâté et autre délices chinois sucrés et salés.

J’ai aussi travaillé.

J’ai mis du parquet flottant dans une chambre d’ado. J’ai peint des pans de murs de couleurs variées et plutôt jolies.

J’ai fait l’aller et le retour à Paris et me suis tapé deux énormes bouchons (au retour).

J’ai renoué avec l’odeur suintante du métro et loupé un déjeuner avec un de mes meilleurs amis.

Au retour, j’ai porté la petite voiture marante de mon épouse pour son contrôle technique (à la voiture, pas à ma femme), et cela a coûté plus de 300 euros !

Mon grand écran de télé a dû se fâcher car il ne distillait plus que du son, alors avouez que c’est un comble qu’une télévision facétieuse se prenne pour un récepteur radio ?

J’ai à mon retour dû également tondre une herbe qui en mon absence, s’est crue obligée de grandir démesurément, insolente mais quand même très verte et finalement jolie une fois tondue.

J’ai regardé mon cerisier vide de ses cerises. Pourtant elles étaient là avant de partir à Paris. En me retournant deux pies me narguaient sautillant, les goinfres !

Bah ! Mon inventaire se termine, finalement très banal.

Et là, ce soir, en fait, je traîne encore devant mon écran pour justifier ce fait d’écrire un texte pour mon blog pour ne pas passer pour un paresseux.

Suis-je paresseux ?  Ce n’est pas dans l’inventaire !!!

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