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30/03/2013

Bleu, Blanc, Rouge !

 

drapeau-français-480x288.jpgMoi, parlant à un copain, au sport :

« Tu as vu, depuis quelques mois notre ville affiche en haut de plusieurs mâts le drapeau français. »

Lui : « Ouais, j’ai vu, des drapeaux tout neuf. »

Moi ; « C’est super, je trouve que cela manquait dans notre ville, non ? »

Lui « Ouais mais ça fait Front National ».

C’est quand même extraordinaire que dans son esprit, afficher le drapeau tricolore, en ville, c’est le fait du Front National ! Extraordinaire ? Pas tant que ça. C’est vrai que le Front National s’est sournoisement approprié notre drapeau et que de le faire flotter par exemple à son balcon, signe pour le passant ce choix politique.

C’est tout de même invraisemblable ! Je n’avais jamais pensé que ce cher drapeau que l’on ne voit flotter qu’à l’occasion de la fête nationale (parfois pour la coupe du monde de football), pas partout et encore seulement à ces moments-là, pour le voir ensuite disparaître silencieusement au fond d’une vieille armoire sombre indiquerait pour le commun des mortels (certainement très commun !), une appartenance au Front National ? Comme si c’était honteux d’afficher ce symbole magnifique.

Franchement, comment n’ai-je pas vu cette anomalie, cette disparition furtive de nos bourgs, nos villes, où sa présence est si ridicule, petit, parfois sale et effiloché qu’on ne le remarque à peine. Comment ai-je été aveugle à ce point. Comment également les français, tout comme moi-même, ont-ils accepté cet état de fait ? Voyez le peuple américain. Voyez leurs films mêmes, le drapeau figure très souvent dans chaque bureau de direction, à chaque entrée de multinationales mais également dès que vous prenez la route hors des grandes villes il flotte dans chaque bourgade. Les américains sont fiers de leur drapeau, il le respecte et cela se voit.  A une époque où l’on cherche à rassembler plusieurs ethnies sous couvert de la république française dans le souci d’une appartenance française laïque, sortons nos drapeaux, exposons-les qu’ils flottent au vu de tous.

Ecoutez, traversez la France en utilisant son réseau routier secondaire, traversez villages et villes : quel sentiment avez-vous de ce voyage ? Dans quel pays étiez-vous ? Bien sûr vous répondrez : « Je suis en France, naturellement ! ». Moi je vous répondrais : « Qu’est-ce qu’il le prouve ? ». En fait vous le savez intimement par logique, vous n’avez pas été si loin, que vous puissiez passer la frontière ou peut-être un air de famille en quelque sorte, les villages se ressemblant, mais rien ne le prouve assurément. Seul un drapeau en donnerait la certitude. C’est simple comme vous voyez. Sortons nos drapeaux fièrement dans chaque village et élevons-les en haut d’un mât, un seul mât suffit et même un seul drapeau, neuf, aux couleurs vives. Lorsqu’on l’apercevra nous saurons vraiment que nous sommes en France, nous aurons intimement un sentiment d’appartenance beaucoup plus fort.

Je vous rassure, je ne suis pas Front National, j’exècre ce mouvement depuis toujours !

PARIS (AFP) – L’outrage au drapeau français est désormais passible d’une amende de 1.500 euros sur l’ensemble du territoire, selon un décret du ministère de la Justice paru vendredi au journal officiel. La Garde de Sceaux, Michèle Alliot-Marie, travaillait depuis avril à un ajout réglementaire permettant de punir l’outrage au drapeau tricolore après la polémique sur une photographie, primée lors d’un concours à Nice, montrant un homme s’essuyant le postérieur avec le drapeau français. Le décret institue une amende prévue pour les contraventions de la 5e classe soit 1.500 euros, qui sanctionnera le fait, « lorsqu’il est commis dans des conditions de nature à troubler l’ordre public et dans l’intention d’outrager le drapeau tricolore », de « détruire, détériorer ou utiliser de manière dégradante » le drapeau « dans un lieu public ou ouvert au public ». Le texte  précise qu’est également puni, « pour l’auteur de tels faits, même commis dans un lieu privé, le fait de diffuser ou faire diffuser l’enregistrement d’images relatives » à ces faits.

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