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16/08/2013

Suis-je un suporter sportif ?

 

0f765e9f08e52daa3811f0589a33cc823426f2fd.jpgMon attitude face au sport en général ou en particulier. Suis-je un suporter sportif ?  Suis-je chauvin ? En fait non, ni l’un ni l’autre.  Je n’ai aucune expertise en matière de sport en tant que tel, seul les participants singuliers dans certaines disciplines m’intéressent. Je privilégie l’individualité au groupe. Si bien que je n’apprécie pas, par exemple, le foot, en tant qu’équipe. Evidemment l’athlétisme, la natation et même pourquoi pas le vélo même quand il s’agit du Tour de France, d’ailleurs à ce sujet mon amour pour le vélo, tout comme pour la natation, cela vient de très loin.

Le cyclisme a eu mes faveurs alors qu’enfant à l’école, notre instituteur avait eu l’idée géniale de dessiner le tour de France au tableau noir dans lequel s’inscrivait la grande boucle et ses étapes. A chaque arrivée, il notait le nom de la ville, le département où se trouvait la ville, et avant que nous arrivions en classe, tôt le matin,  il inscrivait le nom du vainqueur de l’étape précédente ainsi que le premier au classement général. Très curieusement bien que nous savions qui était le vainqueur, nous n’avions qu’une hâte c’était de venir en classe, le matin, pour constater que ces inscriptions étaient bien présentes. Arrivant très précocement à 12 ans même pas dans la classe terminale du Certificat d’Etudes Primaires, alors que je côtoyais des garçons de 14 ans, mon père eu l’idée saugrenue de me faire redoubler plutôt que de demander une dispense pour passer mon certificat ce qui fit qu’une deuxième fois, l’année suivante, j’eus droit au fameux dessin de la carte et de son chapelet d’étapes, ayant par ailleurs le même instituteur. Inutile de vous dire que je pouvais sans aucune difficulté dessiner la France les yeux fermés avec une précision quasi métrique.

Ensuite, l’année suivante dans une école dite secondaire, j’appris à nager et passais mes brevets de 25 et 50 mètres nage libre. Une révélation. L’eau fut à cette époque pour moi et reste encore, l’élément dans lequel je me sens le mieux. Le professeur de physique et arithmétique avait constitué une équipe de nageurs à laquelle j’adhérais immédiatement. L’entraînement se passait le soir deux fois par semaine, constitué essentiellement d’effectuer des longueurs avec les bras seuls, les chevilles attachées à l’aide de ceintures flottantes en liège ou les battements de jambes, les bras tendus tenants une planche en liège. Bref, j’étais sportif. Notre équipe quatre nages remporta d’ailleurs le championnat de Paris devant les nageurs du lycée Voltaire et André Maurois, de l’Académie Française nous remis notre coupe lors d’une cérémonie à la Sorbonne.

Pourquoi je vous explique cela, c’est parce que mes amis me demande souvent, sachant que je suis toujours un sportif si je prends fait et cause pour un sport quelconque, une équipe ou un sportif précis. Non ! Je suis en admiration devant toute réunion sportive qui permet à des femmes et des hommes d’aller au bout de leur force parce que ces personnes, en quelque sorte, viennent rendre compte dans un ultime concours du résultat d’un travail surhumain fait d’austérité et de privations. C’est pourquoi j’exulte devant l’australien, l’américain, le russe qui battent des records tout autant et pas plus, que le français. La nationalité pour moi n’a aucune importance, seul l’exploit en a. J’ai eu souvent du mal à expliquer cela car si un sportif français perds, pour moi il n’a pas démérité et a droit au respect pour le travail qu’il a dû fournir mais mon admiration sera naturellement pour le sportif gagnant qui aura été le meilleur soit pour son intelligence, soit pour une meilleure préparation ou présentant de meilleures qualités physiques. Pour tous les combats individuels même raisonnement : gloire au vainqueur ! A ce niveau je ne suis pas toujours suivi : l’esprit cocardier n’est vraiment pas mon fort.

Photo TV5 monde

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