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20/02/2015

Mon palmier

IMG_1440.JPG C'est curieux d'être attaché à un arbre comme je suppose on pourrait l'être d'un animal familier ? Bien sûr c'est différent. En fait, la tristesse de perdre un arbre tient à plusieurs facteurs. Tout d'abord, il s'impose à notre regard chaque jour et à chaque fois que nous passons à proximité. Il nous abrite du soleil ou de la pluie. Son port, sa couleur, sa taille nous invite à l'admirer. C'est un ornement à défaut de nous offrir ses fruits. Nous sommes heureux de sa croissance et nous nous surprenons à dire : il se plaît bien ici, comme s'il pouvait être conscient de cela. Un grand arbre en impose. Le notre était un grand palmier. Il possédait tout ce que je viens de dire. Il était notre ami silencieux discret, ne se faisant remarquer que par sa beauté « Ah ! Votre palmier, quelle merveille ! », disaient ceux qui le découvrait. Ce matin des hommes sont venus armés d'épouvantables tronçonneuses et l'ont tout d'abord défait de sa parure puis l'ont découpés en rondelles pesantes : des insectes répugnants installés dans son cœur pour vivre à leur tour, avait bien avant eux décidé une mise à mort. Voilà pourquoi ce soir la tristesse nous a envahi. Il va vraiment nous manquer. La morale de cette histoire est que la vie tue la vie sans état d'âme...IMG_1450.JPG

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