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30/04/2007

Une note intéressante

Bonsoir,
medium_Thierry_Crouzet.jpgMa note sera courte ce soir pour vous inviter à lire celle de Thierry Crouzet dont je donne ci-dessous l'adresse :
http://blog.tcrouzet.com/2007/04/30/la-politique-comme-jeu-de-role/
C'est à méditer vous, qui comme moi, êtes un peu perdus face aux prétendants à la Présidence.
Bonne lecture et...,
Bonne nuit !

29/04/2007

Six heures ! Debout !

Un dimanche de lève tôt !
Le réveil pile poil sur 6.00 h du matin.
A 7.00 h, les voitures démarrent et partent vers le port…
Vous vous demandez bien de quoi je parle ?
Reprenons depuis le début pour mieux comprendre car il est vrai que ce n’est guère très clair.
medium_vide_grenier_004.jpgEn fait voilà, ce dimanche nous avons décidé et bien sûr retenu une place, pour le vide grenier organisé sur l’esplanade qui domine le port de plaisance.
C’est tout de même plus clair ainsi.
Oui nous avons quelques bricoles, et quelques vêtements en souffrance dans notre penderie, qui peuvent intéresser tout un chacun.
Armé de notre courage et d’un copain qui possède une camionnette (et néanmoins courageux pour nous prêter main forte si bon matin), nous voilà parti vers notre commerce amateur.
Déballage, voitures en double file.
Le soleil était de la fête (comme il convient de dire de cet astre amical), une légère brise marine rendait cette journée délicieuse, en fait, il n’y avait plus qu’à attendre le bon vouloir d’une attendue clientèle.
Quelques copains sont venus nous soutenir dans notre labeur.
Six heures du matin, six heures l’après midi, la forme du matin devenait plus discrète et nous faisait regretter un farniente tout à fait possible en cette lumineuse journée.
Le porte monnaie lui, grossissait d’un manière sympathique et devenait le respectable salaire de nos efforts.
Ma femme durant cette journée a fait des prodiges dont témoignait le ventre de son gousset de cuir noir.
Remballage des invendus et du matériel d'exposition.
Les copains des derniers moments sont venus à la maison prendre un apéritif pour saluer notre prouesse.
La journée est finie. La nuit s’est installée. Le lit nous tend ses draps, invite que je trouve du plus bel effet …, bref j’en ai aussi ma claque, nous allons nous pieuter et enfin dormir !

26/04/2007

Identifiez, décréer !

medium_piscine_bois_1.JPGVous connaissez le chien qui avait sauté dans la piscine ?
C’est un chien qui en s’amusant sauta dans une piscine. Bien mal lui en a pris car les bords étaient trop haut pour pouvoir en sortir ? Il ne savait pas non plus monter sur l’échelle de bain car celle-ci était inadaptée pour des pattes de chien et bien trop raide. Alors il nagea et nagea encore. Il fit le tour plusieurs fois et repassa plusieurs fois devant l’échelle de bain. En somme il se trouvait prisonnier dans ce périmètre d’eau profonde sans espoir de s’en échapper.
Certaines personnes à l’image de ce chien ne se sortent pas de leurs problèmes, telle une piscine-prison. Elles s’évertuent sans résultat et leurs efforts les épuisent. Et plus elles se débattent et plus elles s’épuisent et les ressources pour sans sortir deviennent nulles.
Le gros problème qu’ont ces personnes est de s’être mises dans cette situation et d’y rester.
Alors je vais vous donner une petite solution ou un petit espoir pour ne pas tourner en rond et qui m’avait été donné lors d’un séminaire de ressourcement. C’est gratos pour vous (ce ne l’avait pas été pour moi !).
Choisissez votre plus gros problème du moment (il faut choisir).
La piscine figure ce problème. Envisagez ce problème sous tous ses aspects. Allez le plus loin possible dans ce qu’il a de négatif. Allez jusqu’à chaque bord, à la limite. Allez-y ,…le plus loin dans le désagrément. Allez jusqu’à la douleur même si vous pouvez. Ainsi de suite envisagez tout pas à pas, identifiez tout et également, toujours, allez aux frontières des choses les plus néfastes pas à pas, à leur limite. N’oubliez rien ! Prenez tout votre temps de manière à ce que rien ne vous échappe.
En faisant cela, vous venez d’identifier l’ensemble complet. Vous avez délimiter votre piscine. C’est alors que vous pourrez en sortir. Puis calmement vous vous en dégagerez. Vous serez sorti du magma de ce problème qui vous a tant déstabilisé. Vous le verrez détaché et vous pourrez le décréer en disant : ceci n’est pas moi, mais ma création !
Car enfin, cet ennui qui vous pourrissait la vie, pour un autre n’aurait eu aucune importance alors que pour vous, vous le montiez en épingle, il occupait toute votre vie et bien pire vous étiez en son centre, englué, bien incapable d’en sortir comme le chien dans la piscine.
La conclusion c’est que tout problème dès lors qu’il vous investit complètement, l’est parce que vous l’avez créé ainsi. Pour vous il est comme ça, pour un autre il n’est rien ! C’est votre création et pour le décréer il faut impérativement l’identifier jusqu’à ses limites extrêmes. Il devient alors votre histoire, vous vous en êtes éloigné, vous pouvez l’observer à loisir, …de loin. Il n’a plus aucun effet sur vous !
Je connais quelqu’un qui, à mon avis, a du travail sur la planche si vous me permettez l’expression. Actuellement elle patauge et cherche comment sortir de sa piscine …

24/04/2007

Vous avez dit positif ?

medium_urne_vote.jpgFinalement nous pouvons trouver des avantages en votant pour Ségolène Royal et réciproquement en votant pour Nicolas Sarkozy.
Je m’explique, si Ségolène Royal est présidente, Nicolas Sarkozy ne le sera pas et ça c’est un vrai aspect positif.
Mais de même, si Nicolas Sarkozy est président, Ségolène Royal ne le sera pas ça aussi c’est un vrai aspect positif.
Finalement de quoi nous plaignons-nous ?
Chaque vote donnera à chaque individu en retour, l’impression d’avoir accompli un vote positif ! CQFD !
Faut pas s’gêner, positivons un petit moment parce que, après …., mais ça c’est une autre histoire !

23/04/2007

A chacun sa pièce de théatre !

medium_theatre_ma_vie.JPG
Nous sommes tous créateur d'une pièce de théâtre unique ... La vie ressemble à une pièce de théâtre ! Je regarde vivre les autres, je me regarde vivre c’est pourquoi je dis cela.En fait elle se décompose en plusieurs actes cette vie et, dans chaque acte différents tableaux.Par exemple :Nous naissons : c’est le lever de rideau, la pièce va commencer.C’est aussi le premier acte. Il dure jusqu’à la puberté. La période de la petite enfance, jusqu’à l’adolescence, comporte différents tableaux. Cette période est capitale pour ce qui va suivre. Tous les éléments de la pièce sont définis et clairement exposés. Les personnages entourant le personnage principal (soi), sont campés. Les injonctions données et les figures d’autorité présentes et activées.Il en résulte un départ de vie complexe qui imprimera au personnage principal ses caractéristiques de base quasi définitives, mais c’est pas tout.Le second acte suit. Notre personnage est majoritairement sous l’emprise d’une sexualité naissante. La fusion des caractéristiques passées mélangées aux troubles d’une montée sexuelle va mettre un point final à la personnalité de notre personnage.Les différents tableaux qui émaillent cet acte s’appellent éveil à la sexualité, rencontres, passages à l’acte, frustrations, ruptures etc…Le troisième acte arrive. C’est le moment ou notre personnage se met en couple (ou le « mariage » pour simplifier) Ce peut être une seule période longue ou de multiples périodes.De nombreux tableaux (crises ou euphories, trahisons ou fidélité, durée ou ruptures, veuvages) se bousculent à la suite les uns des autres.Quand arrive la fin du couple soit par rupture ou décès, le troisième acte est terminé.Mais la pièce de théâtre est loin d’être terminée. Le rideau va se lever à nouveau.Elle continue !Que se passe t’il alors ?Soit notre personnage sombre dans la mélancolie, soit il décide avec courage et détermination de poursuivre et de donner vie et consistance au quatrième acte. Le public (entourage) attends que notre personnage se relève, se révèle à nouveau comme le créateur de sa vie. On applaudit ou on se détourne !Ainsi, assiste t-on à des vies intéressantes et fortes comme à des vies plates et vides, à des vies inutiles et sans substance, à des vies construites sur l’illusion !En fait, d’autres actes vont arriver ainsi que d’autres tableaux, rien n’est encore fini, la pièce n’en est qu’à ses débuts ou presque. Le quatrième, puis le cinquième puis, …puis…Soigner les derniers actes sans faillir, soigner une belle pièce de théâtre, sa pièce, unique !Faire de sa vie un petit chef d’œuvre avec ce dont on dispose bien sûr, serait évidemment l’idéal mais cela est réservé à des hommes et femmes exceptionnels. Ne rêvons pas ! Mais quoiqu’il arrive essayons que diable ! Et pour réussir donnons nous-en les moyens.Changeons nous, notre apparence, améliorons notre caractère, intéressons-nous aux autres, faisons l’effort de séduire et comme l’indique un proverbe chinois « Si tu souris, le monde te souriras ! », mais pas un sourire « bêtasson », un sourire de toute la face, des yeux, du cœur, de l’âme ! Et puis quand bien même pour certains la vie n’a pas été un cadeau, loin de là, je rappellerais la phrase que j’ai déjà évoquée dans une autre note du couturier Japonais Issey Miake « Je dis toujours aux gens de sortir du placard des modèles qui ont été des échecs. De nouvelles possibilités sont cachées dans ces échecs » Ouf ! Quelle histoire !!! Pourquoi j’écris ça ? Ah oui, je sais ….

22/04/2007

PREMIER TOUR SALE TOUR !

Premier tour, sale tour !
Moi qui rêvais déjà d’une France gouvernée par des hommes de bonne volonté, issus de tout bord animés par leur seule volonté de servir la France et non de travailler à l’accession de leur parti vers de juteux privilèges et bien …. oui, j’ai effectivement rêvé mais dans le sens utopique du terme. Dommage cher Bayrou.
Nous allons donc aller de droite et de gauche de coups bas en coups bas, de chantages en chantages et sûrement de grèves en grèves après tout les français en ont décidés ainsi !
medium_sr.jpgSi c’est la Royal, pour faire plaisir elle va donner à tout va de l’argent dont elle ne dispose pas vu notre immense dette ! Elle est capable de restaurer avec vigueur les 35 heures la plus belle ânerie du siècle dernier et j’en passe et des meilleures.
J’écoute à l’instant son discours et j’entends d’elle : « Je vous invite à inventer la France … » vient-elle de dire. Mais c’est à elle d’inventer cette France nouvelle ! Comment avoir confiance à un chef d’état qui s’en remet au peuple pour trouver des solutions ? Le peuple attend de son chef d’inventer un meilleur avenir pas l’inverse. Incroyable !
medium_BIQGI9CATNJM5OCAKC2NLBCAJT549TCA6QUURSCAJJTQV9CAEMTUJ4CALEDA6PCAXWEOJZCAETN6C1CAIYM910CAPZTLE9CAS8MUKBCAF7WGSZCAHX8B05CAH3K9C5CA4M940MCAF63IEBCAMJ90EICABM7J5G.jpgMais si c’est Sarkozy, sa détermination fait froid dans le dos et peut soulever le peuple dans un nouveau mai 68, réprimé avec plus de fermeté probablement. Sarkozy semble brutal et tranchant. Il fait trop penser à un dictateur naissant.
Alors ? Et bien ni l’un ni l’autre ne m’inspirent et je ne sais que faire de mon prochain vote : incompétence contre violence ? Pour la première fois je laisserais au destin son choix en ne votant pas (ou blanc).

21/04/2007

Le bonheur c'est quoi ?

Dans une émission retraçant les meilleures émissions choisies par Gildas et Ardisson nous avons eu droit il y amedium_berger.jpg quelques temps déjà, à une séquence du « Petit Journal » animé alors par un Jacques Martin au mieux de sa forme, assisté des compères très drôles comme Collaro, le dessinateur Piem, Desproges, Daniel Prévot, et Pierre Bonte.
Pierre Bonte était le monsieur France profonde. En fait, il parcourait la France au niveau des seuls villages de l’hexagone pour en retirer des interviews naturels de la vie des paysans, des agriculteurs, chacun dans leur spécifité.
A chaque fois ses reportages étaient appréciés pour leur fraîcheur naturelle et leur sincérité apparente.
Pierre Bonte, pour en venir à ce que je veux vous dire, rapportait lors de cette émission qu’il avait rencontré un berger dans les Pyrénées, qui l’avait étonné par sa sagesse et le discours qu’il avait tenu au sujet du bonheur, car il avait , lui, trouvé le bonheur.
Pierre Bonte décida alors de faire profiter les téléspectateurs de cette étonnante rencontre et revint voir un peu plus tard ce berger équipé d’un micro, d'un assistant et d’une caméra.
L’homme, voyant arriver Pierre Bonte accompagné refuse alors de parler.
Pierre Bonte insista gentiment. Rien à faire.

« Pourquoi vous ne voulez pas me dire ce que vous m’avez dit quand je vous ai rencontré ? » lui demanda t’il ?
« Parce que tout le monde va entendre ce que je dirais ? »
« Oui, bien sûr, et vous ne voulez pas que les gens profitent de ce que vous avez à leur dire sur le bonheur ? »
« On ne sait pas comment les gens pourront prendre ça, non je ne parlerai pas, je ne les connais pas ! »
« Vous pouvez quand même leur dire comment que vous avez trouvé le bonheur ? »
« Non je ne dirai rien ! »
« Mais pourquoi ? »
« Parce que ce que j’ai à dire sur le bonheur ça ce dit d’homme à homme. Et puis, qu’un homme ne fait pas ce qu’il veut, il fait ce qu’il peut ! je n'ai rien à leur dire ! »

Ce sera tout et obstinément, avec un sourire malicieux, l’homme s’en retourna.

De ceci je retiendrais de cet entêtement apparent, qu’en fait le bonheur, si tenté qu’on l’ai trouvé ne peut et ne doit être mis en équation pour servir de modèle aux autres.
Le bonheur naît d’une certaine aptitude intime à avoir une vision sereine et un sentiment de plénitude de notre propre vie à des moments particuliers.
Le bonheur s’inscrit dans notre ressenti et ne perdure pas dans le temps, de plus, il est fragile et inconstant.
Il n’existe aucune recette pour accéder au bonheur. Courir après le bonheur est vain, car celui ci fuit bien plus vite que vous ne pourrez prétendre l’attraper. C’est pourquoi vous ne pouvez parler du bonheur, du vôtre, qu’à une seule personne à la fois, en confidence, en catimini, sans prétendre enseigner comment faire mais plutôt témoigner.
Le berger avait raison de se taire, car il avait compris qu’en divulguant à la foule ce qu’il avait appris sur le bonheur, son bonheur, lors de ses long mois d’isolement avec ses bêtes ayant pour seuls compagnons la nature et le ciel capricieux, il le détruisait d’un seul coup.
Parler était bien trop risqué.
Son silence, plus qu’aucune autre parole devenait pour nous source d’enseignement.
Le bonheur est ce qu’il y a de plus fragile, comme tous les états de grâce.
Mon bonheur n’est pas le vôtre même s’ils ont quelques points communs.
J’ai bien aimé ce berger et je penserai souvent à lui, à son sourire, ses yeux malicieux, et sa façon de parler en roulant les "r".

20/04/2007

Ma femme est un petit chef !

medium_VENTE_EBAY_PHOTOGRAPHIES.2.jpg
Vous allez tous me dire que j’ai une femme en or ! Oui car c’est d’elle qu’il s’agit…
Figurez vous qu’elle honore de sa joie de rire une petite association créée il y a 3 ans qui est en fait un cours de cuisine dont le chef n’est ni plus ni moins un grand chef étoilé.
Les participants au nombre variable mais ne dépassant pas 15 (en principe), s’exercent au difficile métier de cuisinier distingué. Tous travaillent dans la joie et la très bonne humeur une fois par mois et les conjoints dégustent les merveilles préparées durant le cours. Vous pensez bien que j’attends avec impatience ses retours qui me permettent de déguster le soir venu quelques "délicieusetées" que mon palais accepte avec jubilation.
Je vous le disais je suis l’heureux mari de ce cordon bleu.
Hier soir, l’association se réunissait comme l’année passée dans un restaurant particulièrement choisi pour la qualité de sa table et de son cuisinier, le chef de l’association a décerné à quelques unes un diplôme les récompensant à la fois de leur assiduité dynamique et de leur talent culinaire très prometteur.
Je suis par conséquent aujourd’hui, très fier de ma femme. C’est normal non ?

16/04/2007

Le Gâteau d'anniversaire

medium_280px-Birthday_cake.jpgIl était une fois un gâteau d’anniversaire qui brillait, non de ses bougies, mais par son absence. Il aurait dû être là devant nous tous mais ….. on l’avait oublié. Non ! Je rectifie, il n’était pas là parce que on avait cru d’abord que de longue date elle aimait pas les gâteaux d’anniversaire ?
« Que non protestait, celle à qui on le devait. Jamais je n’ai dit une seule fois cela protesta t’elle ! J’aime bien moi, les gâteaux d’anniversaire….mais ce n’est pas grave ».
Ainsi se termina une scène bien triste d’un oubli qui avait pour nom : « j’ai bien autre chose à penser, qu’à penser à un anniversaire ! »
Nous, en s’en fout, nous avions apporté le champagne, bien que n’étant pas de la famille.
Bon anniversaire ma grande et garde toi bien de toute tristesse !
Il existe bien malheureusement des enfants qui n’ont pas eu leur gâteau d’anniversaire et bien que ils n’en n’ont jamais goûté, il leur reste sur l’estomac ….c’est mal fait la vie ! Non ?

10/04/2007

Monde des adultes triste ...?

medium_Cobranding-poignee-de-mains.jpgJ’ai rarement joué la comédie sur commande, improvisée, dans la rue.
Ce n’est pas dans mon caractère, et pourtant....
Il y a quelques années je me rendais avec mon ami Olivier dans un restaurant proche de Montparnasse à Paris. Les affaires étaient assez dures et lui et moi étions assez préoccupés, donc nous avions toutes les caractéristiques d’adultes sérieux.
Mon ami, alors que nous étions à l’entrée de restaurant, derrière pas mal de clients en attente d'une table , me dit :
« Ecoute, on va jouer pour se distraire. Tu vas accoster un homme dans la queue et faire comme si vous vous connaissiez mais en ne te souvenant pas où et ensuite ce sera à mon tour »
Comme je le signalais plus haut je suis plutôt en retrait de ce genre de scénario, ce n’est guère dans ma nature..
Je lui fit signe que c’était OK.
Je me suis approché d’un homme relativement jeune, en ayant remarqué un badge indiquant qu’avec d’autres il suivait un séminaire.
« Oh ça alors ! fis-je,... ça alors ? Comment allez vous ? Vous êtes en séminaire ? »
L’homme me répondit visiblement interloqué « Euh ! Oui, mais on se connaît ? »
« Oui, je me souviens vous avoir déjà rencontré, vous ne vous souvenez pas où ? »
« J’avoue que non ? »
« J'en suis sûr ! Mais où ? Ah ! Peut-être dans un séminaire, ne serait-ce pas à Carnac, à la thalasso, l’année dernière ? »
« Non je ne suis jamais allé à Carnac, vraiment je ne vois pas, je vous assure »
« Ecoutez ça ne fait rien, je vous souhaite bon appétit, je déjeune avec un ami et si ça me revient je vous le dirais, de même si ça vous revient, hein ? et … bon séminaire à vous ! »
" Merci !"
Une poignée de mains s’échangea prestement et nous nous séparâmes.
Mon ami avait choisi une table un peu plus loin et cet homme parfaitement inconnu, accosté un instant auparavant, que je n’avais jamais vu, me jetait un oeil de temps à autre, perplexe qu’une connaissance se soit trouvé là alors que lui n’arrivait pas à s’en souvenir. Visiblement il était perturbé. Nous serrions les dents pour ne pas éclater de rire !
Nous étions arrivés sérieux, pensifs et voilà que soudain nous étions joyeux comme des gamins.
Il faut de temps en temps créer, comme pour un film, ce que j’appelle des « plans de coupe » avant de reprendre le déroulement de notre vie.
L’humour surréaliste est un excellent « plan de coupe ».

06/04/2007

Monde des adultes, tristes ? Sérieux ?

Peut-on affirmer que le monde des adultes est triste et sérieux », cette phrase je l’ai lue dans un blog ?
Lisez plutôt :

medium_garcon_limonadier_2.jpgUn monsieur, (adulte), assis à la table d’un café, s’adresse au garçon :
- Je vous donnerai cinq francs de pourboire pour chaque consommation, mais, en échange, j’aimerai que vous m’appeliez par mon prénom …Voyez vous, j’aime tellement cet endroit qu’ainsi, grâce à vous, j’aurai l’impression d’en être un vieil habitué.
- OK lui répond le garçon, comment vous vous appelez ?
- Jérôme lui dit le monsieur
- D’accord, Jérôme.
- Oh, merci ! C’est gentil à vous …et vous, quel est votre prénom ?
- Aimé, répond le garçon.
- Merci Aimé, merci beaucoup !
- Y a pas de quoi, Jérôme.

Cette petite scène drolatique écrite par Jean Loup Sieff, montre que malgré les responsabilités qui s’imposent à nous (surtout bien sûr dès que l’on a charge d’enfants), les adultes ne sont pas forcément « tristes et sérieux », à ne pas confondre avec « responsables ». Mais il y a un temps pour tout, comme il est écrit.
En effet, il y a toujours une place pour des moments de futilité qu’il est nécessaire et vital d’entretenir. Des moments d’humour. Il n’y a pas d’âge pour, de temps en temps, « décoller ».
Il est cependant vrai que certains adultes sont vieux et tristes, et pire, tout le temps raisonnables, alors qu’ils ont à peine atteints la trentaine ! Quel malheur de ne jamais pouvoir se réserver des moments de « folie douce », véritable soupape aux pressions d’une vie pas toujours facile.
Ce n’est pas non plus mon épouse qui me démentira.

03/04/2007

Florence commence par flot ...

medium_Florence_Arthaud.JPG
Lundi après-midi appareil photo en main, sur le port, j’ai approché Florence Arthaud. Simple, agréable, elle répondait à quelques questions probablement des milliers de fois posées, mais c’est ça la classe des sportifs de haut niveau qui ne se prennent pas la tête.
Occupée à repriser un fanion qui méritait ses soins, elle s’affairait avec application.
J’ai pensé que cette image, de Florence Arthaud déposant son ouvrage pour satisfaire notre curiosité, pouvait vous plaire et ajouter un peu de fraîcheur dans cette époque au relents fétides d’une empoignade politique peu convenable souvent.
La classe politique manque vraiment de classe !

01/04/2007

De la fidélité

La politique me donne l’occasion de vérifier une fois encore, la solidité de ma solidarité à un candidat dont les idées détruisent l’aspect manichéen droite gauche tant défendu par la plupart des candidats.
Alors pour certains, il serait impossible de faire du bon travail sans ces deux énormes blocs, prétendant par là que le bloc élu prendrait son énergie et sa valeur dans le jeu d’une opposition constante ?
On peut croire cela. Moi, non !
medium_10-4.jpg Personnellement, je pense que dans un seul bloc la confrontation active des spécialistes, dans un esprit positif des idées, suffit largement pour choisir à chaque fois le bon chemin vers une solution des problèmes. Question de choix des compétences oeuvrant dans un seul et même but : trouver toujours la solution la plus efficace et la plus juste !

Ce qui me gêne dans cette histoire des deux blocs droite gauche, c’est que chacun donne la primauté à l’idéologie : « je ne suis pas d’accord parce que idéologiquement, mon groupe ne peut souscrire à cette idée ».
La France, sa défense, sa place, le bonheur des citoyens passent au second plan devant une idéologie définie une fois pour toute. Idéologie = dogme ! Et on ne remet pas en question un dogme.

La remarque qui m’est chère et que j’avais faite il y a plusieurs mois : « Si un homme de gauche trouve qu’un homme de droite a une idée originale qu’il serait intéressant d’expérimenter et vice versa, alors tout serait permis dans une seule rivalité de compétences. »C’est pourquoi je reste quant à moi fidèle aux idées défendues par Bayrou même s’il est probable qu’il soit éliminé au premier tour.
Et puis pour ceux qui doutent sur sa capacité à réunir les bons ministres, les hommes de grandes compétences d’un autre bord même, seront bien contents d’accepter une charge dans ces conditions de travail, car après tout il faut bien un emploi, et quel emploi ?
« Vous savez c’est comme les moineaux : quand vous les approchez sans rien à proposer, ils s’envolent tous. Jetez leur du pain ils rappliquent aussitôt ! »
Et puis, à supposer que Bayrou passe au premier tour éliminant de ce fait Ségolène Royal et se retrouve face à Nicolas Sarkozy, la gauche, haïssant ce dernier, reporterait ses votes sur François Bayrou en masse, j’en suis persuadé, stoppant Nicolas Sarkozy dans sa course à l’Elysée.
Si ça peut rassurer ?