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30/03/2007

Trouvé sur un blog ...

medium_sarko.2.jpg
Vu sur un blog, je vous soumets cette image que vous connaissez peut-être déjà avec le commentaire qui l'accompagnait. C'est peu rassurant et à mon avis Nicolas Sarkozy a commis encore ici une erreur qui fait dire à beaucoup qu'il fait peur !?
Voici le commentaire : "Dans le fond cette photo, qui circule sur le net, nous donne une assez bonne idée de ce qui nous attend..."
C'est vrai que cette image est très inquiétante, on pourrait penser à un quelconque dictateur d'Amérique du sud.
En plus, les évènements de la gare du nord à Paris !!!! Bref! C'est pas ça !

27/03/2007

On ne voit pas toujours les choses ...

medium_metro-train2.2.jpg
Il y a quelques mois, j’ai pris le métro.
Bon, rien de bien original car lorsqu’on est à Paris le métro reste le moyen le plus pratique et le moins cher pour se déplacer dans la capitale.
Mais ce n’est pas du moyen de locomotion dont je veuille vous entretenir ici mais des voyageurs qui le prennent.
Pourtant pendant des années, autrefois, j’ai emprunté cet efficace moyen de transport.
Et bien figurez vous que je ne m’étais jamais rendu compte de quelque chose qui m’a littéralement saisis ce jour là.
Je regardais les voyageurs très nombreux dans le wagon où j'avais pris place et j’ai eu l’impression que j’assistais à un film muet. Personne ne se parlait. Un film à la Tati !
De multiples personnes debout, immobiles, les yeux rivés vers les portes, l’air absent ou triste, prêts à jaillir dès l’ouverture de celles-ci, remplacées aussitôt par d’autres, tout aussi pressées absentes ou tristes et immanquablement se replaçant vivement dans les espaces restés vides un moment et tout aussi silencieuses !.
Des années j’ai pris ce métro. J’ai eu obligatoirement la même attitude et le même mutisme. Probablement absorbé dans mon monde et les préoccupations du moment, comme eux je devais avoir l’air soucieux et très sûrement peu amène.
A qui aurais-je dû parler ?
Je serais passé pour un original et il n’est pas sûr que l’on m’ait répondu.

Pourquoi j'en parle aujourd'hui ? Parce que ce matin j'ai entendu quelqu'un à la radio parler de transport en commun et de ses limites!

Mais ce matin là, je m'en souviens bien sûr, je n’étais pas comme eux et c’est pourquoi j’ai remarqué ce spectacle insolite qui se répète chaque jour depuis des dizaines d’années et qui en fait n’a rien d’extraordinaire si ce n’est sa découverte brutale.

23/03/2007

C'est même pas vrai !!!

Mais non c’est pas vrai … !!!
Le Président Jacques Chirac s’est enfin décidé à annoncer son soutient à Nicolas Sarkozy il y a quelques jours.
Ultime couleuvre à avaler pour le Président, quand on connaît le peu d’amitié et d’estime qui existe entre ces deux là.
Enfin il ne pouvait faire autrement.
medium_PoigneeMains.2.jpgPar pure hypothèse, donc c’est pas vrai bien sûr, on peut penser à une petite transaction, une sorte de renvoi d’ascenseur, du genre donnant donnant.
J’imagine ( c’est le Président qui parle à Nicolas) :
« Mon cher, je vais, voyez vous, annoncer officiellement mon soutient à votre égard pour les prochaines présidentielles.
Notez bien que je peux m’en abstenir. Alors voilà ! J’ai décidé de le faire, mais en échange, car j’y mets une condition, si vous êtes élu, il serait convenable de votre part de m’oublier complètement si vous voyez ce que je veux dire et d’éviter de m’ennuyer avec ces allusions mesquines avec lesquelles on me taquine lorsque j’étais maire de Paris. Ne me remerciez pas, je compte sur vous. Bonne chance ! »
Mais je vous le disais c’est même pas vrai ! Mais ça aurais pu !

18/03/2007

Un immense livre ...

medium_livre.jpgLa population mondiale serait comparable selon moi comme un très très gros livre, que dis-je immense livre possédant plusieurs milliards de pages toutes écrites dans des langues différentes et de textes tous différents.
Imaginez !
Chaque individu est une page.
Chaque page étant différente chaque individu est par conséquent différent.
Chacun est définit par une chaîne de lettres et de mots écrits sur chaque page.
Ils sont reliés tous ensemble par un coté de leur être, la reliure, l’autre coté semble libre mais cette ouverture est illusoire : chaque humain est lié à son sort d’être humain.
La question est : quelle est l’histoire contenue dans ce livre ? Est-ce un drame ou une comédie ? Est-ce une belle aventure riche et aimable ?
Malheureusement je crois bien que ce qui est écrit dans ce grand livre est douleur pour la majorité et liesse pour quelques-un.
Personne n’est encore capable de le lire et d’en connaître la finalité.
Personne n’est encore capable de lui donner une heureuse cohésion.
Mais la morale de cette histoire est que chaque page se vaut et par conséquent chaque être humain se vaut.

15/03/2007

Avec une histoire de tarte ?

J’écrivais ces derniers temps au sujet de savoir quel était le rôle de l’autre dans sa propre vie et j’ai pensé à deux enfants, dans une famille unie, adolescents et qui s’observent pour savoir si l’un d’eux n’a pas plus d’avantages que l’autre.
Est-ce de la jalousie ?
Jalousie de savoir que l’autre a plus que soi ?
Jalousie de savoir si l’autre est simplement plus aimé ?
L’autre, par son attitude, va t’il déterminer et ancrer en soi un comportement définitif dans notre vie ?
Les parents eux-mêmes vont ils influer sur notre façon de conduire notre vie ?
Tous les doctes psychiatres vous diront que oui !
Et moi qui ne suis pas psychiatre, je vous affirme la même chose.
medium_valises.jpgC’est certain, notre vie se déroule avec ce lourd bagage que nous traînons avec nous, consciemment ou inconsciemment.
Plus tard, plus âgé, en couple, l’autre en subira forcément les conséquences. De même lui aussi traînera son propre lourd bagage.
Heureusement que la nature fait bien les choses car dans ces bagages il y a aussi du bon.
Lors des premiers moments d’une rencontre chacun sort de son bagage ce qu’il y a de mieux bien sûr. C’est comme des présents offerts à l’autre, pour l’autre, par amour.
L’idéal c’est que le moins bon reste enfouit et se laisse oublier. On peut le penser ?

medium_t-part_de_g_teau_cr_meux_aux_pommes1.jpgMais, j’ai une anecdote à vous raconter et, pour cela, revenons à nos deux enfants, et précisons qu’il s’agit de deux frères. De tous jeunes adolescents. Il y a longtemps.
Lors de nos repas, le dimanche, les desserts étaient très attendus. Souvent des tartes aux pommes faites maison, qu’un des garçons une fois sur deux, découpait. Puis la découpe faite, je distribuais sans plus faire attention, les parts.
Alors, ce n’était que revendications : Il a eu une plus grosse part que moi !
Tantôt l’un, tantôt l’autre, les reproches pleuvaient et, ou l’un ou l’autre, se sentait être spolié !
Alors j’ai eu une idée (qui n’est pas neuve), qui a définitivement stoppé ce genre de jérémiades.
J’ai dit :
Attendez ! Maintenant, celui qui coupera le gâteau laissera l’autre choisir le morceau qui lui convient !
Ainsi pour préserver ses intérêts, le garçon qui officiait coupa avec grand soin la tarte pour faire des parts rigoureusement égales !
Je sais, ça n’a qu’un faible rapport avec le début de cette note, mais les souvenirs arrivent bien souvent sollicités par un mot, une phrase. Qui sait ? Là, c’était l’autre !

Je n’ai ce soir aucun gâteau à déguster, mais je sens que je vais me faire un petit café.

09/03/2007

Quel est le rôle de l’autre dans sa propre vie ?

Quel est le rôle de l’autre dans sa propre vie ? (Julie ?)

L’homme (terme générique), ne peut vivre qu’en groupe, partant de la famille et allant en cercles concentriques vers l’extérieur et vers d’autres groupes : c’est un être sociable (hum !)
L’autre, tel que défini ci-dessus peut, être ce groupe environnemental immédiat.
Il apporte alors l’apprentissage dans tous les domaines. D’abord l’acquisition de la parole en utilisant le langage du milieu où l'enfant évolue (la langue). Cette acquisition va lui permettre d’échanger et de se constituer la plupart du temps selon son sexe et les usages de son groupe qui orientent son style de vie.
L’enfant, apprend au fur et à mesure tous les gestes de la vie en bénéficiant de l’expérience des anciens (et à notre époque, des médias)
L’autre, (le groupe), dans un premier temps, apporte les premiers éléments qui, en regard de sa personnalité vont contribuer à le diriger vers un choix qui aura pour finalité de trouver sa place dans la société, de s’y rendre utile et de prospérer.
Mais l’autre, vu dans les rapports amoureux ?
Je pense que c’est là que se situe le questionnement du titre ?
Comme dans tous les cas (famille, groupe, amis, amants ), c’est le besoin d’être aimés.
C’est également le fait de n’être pas seul et de trouver avec l’autre un partage réciproque dans une confiance totale exigée.
Je pense également, que l’on n’est jamais tout à fait autonome (le fait d'être fort mais isolé), et cela se manifeste forcément par une faiblesse qui va naturellement nous pousser à rechercher le besoin d’accaparer un autre, pour combler un manque, ou se rassurer, tout d’abord dans l’amitié.
En amour, les choses sont très différentes. L'enfant est devenu adulte et en lui de nombreux bouleversements vont modifier ses attentes.
Déjà sexuellement nous avons le désir impérieux de l’autre du fait de notre nature animale qui nous dirige vers l’accouplement pour procréer (dans la normalité animale) et en plus pour le plaisir (dans la normalité de l’humain).
Dans les rapports amoureux c’est bien plus complexe : on recherche chez l’autre, bien sûr le fait d’être aimé, mais les rapports physiques qui sont une composante importante de la rencontre et inhérents à cette situation exigent, à mon sens, une réponse très égoïste aux différents phantasmes conscients ou inconscients qui font partie de notre personnalité mais surtout pour compléter un manque que nous jugeons être vital.
En fait, l’autre, ami(e), amant(e), groupe, doivent tous exister à des degrés divers pour nous permettre de combler plusieurs manques en nous donnant accès à notre plénitude, nous rassurer, mais ces rapprochements réussis ne peuvent être que dans un rapport gagnant /gagnant pour nous permettre d’accéder au bonheur.
Facile à dire !?
Ceux qui ne sont pas heureux le sont en l’occurrence parce qu’ils sont victimes de choix malheureux dans leur vie qui peut s’en trouver de ce fait, détestable. La pression d'un groupe en est quelquefois responsable.
La question est de savoir si nous sommes aptes au bonheur par des choix intelligents et réfléchis (la bonne personne en amour par exemple).
Faire fausse route et pire s’entêter, c’est l’assurance d’une vie gâchée.
Le vrai courage est de se séparer de l’autre quand le rapport devient perdant/perdant !
Et puis tout cela serait sans compter sur ce mot détestable : l’habitude !

08/03/2007

Presse dérangeante ...

medium_La_Fontaine.jpgLa presse, (Le Canard Enchaîné) étale avec une certaine précision les acquis de chacun des postulants à la Présidence de la République, signalant en passant les minorations apportées par chacun aux valeurs réelles. Mougins, Neuilly....!
Je me demandais en pareil cas que va faire le trésor public pour présenter le redressement qui s'impose avec majoration et "+ si pas d'affinité" ?
A vrai dire je l'ignore ! Et vous, qu'en pensez-vous ?

D'ailleurs, je profite de cette note pour présenter ma candidature à me porter acquéreur de la maison de Ségolène Royal pour 270 000 euros à Mougins ( bon ! Disons un peu plus pour lui permettre de faire une affaire, j'irais jusqu'à 350 000 euros !).

Mes humanités à l'école me donne souvenance d'une certaine fable et d'une certaine "morale", voyez plutôt :

"Selon que vous serez puissants ou misérables,
Les jugements de cour vous rendrons banc ou noir."

(« Les animaux malades de la peste » de La Fontaine)

Doit-on penser cela ?

06/03/2007

L'histoire d'un éclat de rire !

medium_maupassant.jpgCe soir je viens de revoir sur la 2 « Histoire d’une fille de ferme » de Guy de Maupassant.
Cette petite histoire m’a replongé des années en arrière alors que j’avais à peine quatorze ans.
Un petit livre trouvé rangé dans le grenier de ma grand mère et qui en plus de cette histoire en contenait plusieurs autres, toutes aussi bien écrites.
J’ai encore ce livre qui a subit l’outrage des ans et s’en va s’émiettant d’une fin certaine, mais enfin il me reste, chargé de mes souvenirs adolescents.
Rares sont chez moi les objets qui témoignent de cette époque.
Je l’ai encore disais-je et je viens tout juste de le feuilleter avec la même douceur et respect qu’on traite un aïeul.
Je viens en le feuilletant de tomber sur la page 75. L’histoire a pour titre « Nos Anglais ». La page 75 se trouve presque au début de la narration. J’éclate de rire en relisant l’histoire, le même qu’à quatorze ans, je présume.
Sans plus attendre je vais vous écrire là, ces quelques lignes humoristiques très caustiques pour les anglais, que l’auteur ne semblait porter en haute estime. Je cite :

« …. D’autres habitués arrivent, tous Anglais. Un seul est gros et rouge, avec des favoris blancs. Chaque femme (elles sont quatorze) porte sur la tête un œuf à la neige. Je m’aperçois que cet entremets couvre –chef est en dentelle blanche ou en tulle mousseux, je ne sais pas trop. Il ne me semble pas sucré. Toutes ces dames d’ailleurs ont l’air de conserves au vinaigre, bien qu’il y ait, parmi elles, cinq jeunes filles, pas trop laides, mais plates sans espoir visible.
Je songe aux vers de Boulhet :

« Qu’importe ton sein maigre, Ô mon objet aimé,
On est plus près du cœur quand la poitrine est plate ;
Et je vois comme un merle en sa cage enfermé,
L’amour entre tes os, rêvant sur une patte. ».


Imaginez un instant, un adolescent lisant cela, à cette époque (ne comptez pas sur moi pour vous dire quand !), époque tout de même lointaine.
C’est excellent, ne trouvez-vous pas ?
Voilà.
Je viens tout juste de ranger mon livre avec précaution et je crois entendre un moment encore l’éclat de rire du jeune garçon que je fus.

05/03/2007

En réponse aux commentaires à "j'intéresse" ....

Lorsqu’on adopte l’idée de vivre pour les autres, on adopte aussi l’idée que les autres devraient vivre pour nous, ce qui commence à les rendre responsables à nos yeux de la façon dont on se sent.
La première chose que l’on doit faire, c’est de se rendre compte de l’aspect réducteur de cette façon d’envisager la vie.
Penser ainsi c’est faire fausse route.
C’est attendre des autres plus qu’ils ne peuvent et doivent fournir à notre endroit
Ce n’est pas à eux de vous constituer, de vous créer, ils ne peuvent de ce point de vue rien pour vous. Vous êtes le propre créateur de votre vie et il vous appartient de vous donner les moyens de vous constituer. Je sais ce n’est guère facile.

02/03/2007

Navrant !

medium_Fabius.jpgCe matin, Laurent Fabius, hier combattant, aujourd’hui rentré dans le rang dans son propre parti, était l’invité de France Inter.
A la question posée par une auditrice :
« Si monsieur Bayrou devenait président de la république, accepteriez vous d’entrer dans le gouvernement ? »
La réponse fut nette et catégorique : « Non ! »
En somme, ce qui manquera à monsieur Bayrou, je le crains, s’il était élu, ce sont des hommes de bonne volonté capables au delà des appartenances politiques à mobiliser leurs compétences pour la France, autour de l’homme choisi par les français.
Nous voyons bien que les choses n’évolueront pas et que les hommes de pouvoir resteront attachés à leur famille politique, prêts à se saborder si besoin était plutôt que de mettre la main à la pâte et puis, n’est-ce pas plus confortable d’être dans l’opposition ?

01/03/2007

Qestion : J'intéresse ? (2)

J’ai répondu aux commentaires de Mouâ (voir le troisième commentaire de la précédente note) mais aussi lui dire là, à nouveau, que les ressources au changement existent en soi, alors même qu’on ne les voient pas !
medium_miyake1.3.jpgDe l’exploitation des erreurs cette magnifique phrase d’un grand couturier japonais.
Il indique avec sagesse que rien n’est totalement dénué de ressources.
En transposant ce qu’il dit, on voit bien que l’on peut puiser dans son vécu aussi pâle soit-il pour en tirer quelque chose car ce vécu possède en lui des ressources profitables restées cachées.
Cette phrase est la suivante :
« Je dis toujours aux gens de sortir du placard des modèles qui ont été des échecs.
De nouvelles possibilités sont cachées dans ces échecs »
Le couturier Japonnais Issey Miake