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26/04/2007

Identifiez, décréer !

medium_piscine_bois_1.JPGVous connaissez le chien qui avait sauté dans la piscine ?
C’est un chien qui en s’amusant sauta dans une piscine. Bien mal lui en a pris car les bords étaient trop haut pour pouvoir en sortir ? Il ne savait pas non plus monter sur l’échelle de bain car celle-ci était inadaptée pour des pattes de chien et bien trop raide. Alors il nagea et nagea encore. Il fit le tour plusieurs fois et repassa plusieurs fois devant l’échelle de bain. En somme il se trouvait prisonnier dans ce périmètre d’eau profonde sans espoir de s’en échapper.
Certaines personnes à l’image de ce chien ne se sortent pas de leurs problèmes, telle une piscine-prison. Elles s’évertuent sans résultat et leurs efforts les épuisent. Et plus elles se débattent et plus elles s’épuisent et les ressources pour sans sortir deviennent nulles.
Le gros problème qu’ont ces personnes est de s’être mises dans cette situation et d’y rester.
Alors je vais vous donner une petite solution ou un petit espoir pour ne pas tourner en rond et qui m’avait été donné lors d’un séminaire de ressourcement. C’est gratos pour vous (ce ne l’avait pas été pour moi !).
Choisissez votre plus gros problème du moment (il faut choisir).
La piscine figure ce problème. Envisagez ce problème sous tous ses aspects. Allez le plus loin possible dans ce qu’il a de négatif. Allez jusqu’à chaque bord, à la limite. Allez-y ,…le plus loin dans le désagrément. Allez jusqu’à la douleur même si vous pouvez. Ainsi de suite envisagez tout pas à pas, identifiez tout et également, toujours, allez aux frontières des choses les plus néfastes pas à pas, à leur limite. N’oubliez rien ! Prenez tout votre temps de manière à ce que rien ne vous échappe.
En faisant cela, vous venez d’identifier l’ensemble complet. Vous avez délimiter votre piscine. C’est alors que vous pourrez en sortir. Puis calmement vous vous en dégagerez. Vous serez sorti du magma de ce problème qui vous a tant déstabilisé. Vous le verrez détaché et vous pourrez le décréer en disant : ceci n’est pas moi, mais ma création !
Car enfin, cet ennui qui vous pourrissait la vie, pour un autre n’aurait eu aucune importance alors que pour vous, vous le montiez en épingle, il occupait toute votre vie et bien pire vous étiez en son centre, englué, bien incapable d’en sortir comme le chien dans la piscine.
La conclusion c’est que tout problème dès lors qu’il vous investit complètement, l’est parce que vous l’avez créé ainsi. Pour vous il est comme ça, pour un autre il n’est rien ! C’est votre création et pour le décréer il faut impérativement l’identifier jusqu’à ses limites extrêmes. Il devient alors votre histoire, vous vous en êtes éloigné, vous pouvez l’observer à loisir, …de loin. Il n’a plus aucun effet sur vous !
Je connais quelqu’un qui, à mon avis, a du travail sur la planche si vous me permettez l’expression. Actuellement elle patauge et cherche comment sortir de sa piscine …

Commentaires

Il semble que le problème soit identifié par la troupe de théâtre, alors que mes difficultés je les connaît.
Le problème on cherche à le résoudre mais pour le résoudre on rencontre des difficultés.
Le problème et souvent posé, c'est une vision des faits.
Le problème perturbe le fonctionnement habituel d'un système (communautaire), alors que mes difficultés n'engagent que moi.
Le "problème" n'est-il donc pas seulement un ensemble de difficultés à intégrer le monde triste et sérieux des adultes ?
Clipper, nouvellement nommé "sale gosse"

Écrit par : Clipper | 27/04/2007

Clipper j'ai beau relire tes commentaires, je ne comprends pas exactement ce qu'ils veulent dire, pour moi ta réponse n'est pas simple, elle me semble confuse (?)
Ensuite pourquoi ce "sale gosse" ?

Écrit par : spinnaker | 28/04/2007

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