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01/04/2007

De la fidélité

La politique me donne l’occasion de vérifier une fois encore, la solidité de ma solidarité à un candidat dont les idées détruisent l’aspect manichéen droite gauche tant défendu par la plupart des candidats.
Alors pour certains, il serait impossible de faire du bon travail sans ces deux énormes blocs, prétendant par là que le bloc élu prendrait son énergie et sa valeur dans le jeu d’une opposition constante ?
On peut croire cela. Moi, non !
medium_10-4.jpg Personnellement, je pense que dans un seul bloc la confrontation active des spécialistes, dans un esprit positif des idées, suffit largement pour choisir à chaque fois le bon chemin vers une solution des problèmes. Question de choix des compétences oeuvrant dans un seul et même but : trouver toujours la solution la plus efficace et la plus juste !

Ce qui me gêne dans cette histoire des deux blocs droite gauche, c’est que chacun donne la primauté à l’idéologie : « je ne suis pas d’accord parce que idéologiquement, mon groupe ne peut souscrire à cette idée ».
La France, sa défense, sa place, le bonheur des citoyens passent au second plan devant une idéologie définie une fois pour toute. Idéologie = dogme ! Et on ne remet pas en question un dogme.

La remarque qui m’est chère et que j’avais faite il y a plusieurs mois : « Si un homme de gauche trouve qu’un homme de droite a une idée originale qu’il serait intéressant d’expérimenter et vice versa, alors tout serait permis dans une seule rivalité de compétences. »C’est pourquoi je reste quant à moi fidèle aux idées défendues par Bayrou même s’il est probable qu’il soit éliminé au premier tour.
Et puis pour ceux qui doutent sur sa capacité à réunir les bons ministres, les hommes de grandes compétences d’un autre bord même, seront bien contents d’accepter une charge dans ces conditions de travail, car après tout il faut bien un emploi, et quel emploi ?
« Vous savez c’est comme les moineaux : quand vous les approchez sans rien à proposer, ils s’envolent tous. Jetez leur du pain ils rappliquent aussitôt ! »
Et puis, à supposer que Bayrou passe au premier tour éliminant de ce fait Ségolène Royal et se retrouve face à Nicolas Sarkozy, la gauche, haïssant ce dernier, reporterait ses votes sur François Bayrou en masse, j’en suis persuadé, stoppant Nicolas Sarkozy dans sa course à l’Elysée.
Si ça peut rassurer ?

Commentaires

A moins que l'on envisage un second tour Bayroux - Royal ou, et là j'en tremble : Le Pen face à l'un des trois autre.
Décidément c'est difficile d'envisager actuellement les candidats qui seront au second tour mais heureusement nous serons bientôt fixés.

Écrit par : Laurence | 03/04/2007

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