SPINNAKER

Gérald Dahan a réussi à piéger Ségolène Royal, grâce à son imitation, en se faisant passer pour le premier Ministre Québecois ….
Je trouve vulgaire ce canular qui devrait être puni par la Loi au titre « d’usurpation d’identité de manière à tromper directement un élu de la République ».
C’est un peu comme si un candidat à un poste, trafiquait son CV en se faisant passer pour quelqu’un d’autre de manière à tromper son interlocuteur ? Nous jugerions cela comment ?
Ce triste sire peu recommandable quant à sa moralité civique, devrait plutôt se produire sur scène, à la télévision ou dans quelques caveaux de chansonniers.
En France, les chansonniers ou les imitateurs peuvent se moquer de nos dirigeants librement, puisqu’il est considéré qu’il s’agit là d’un spectacle. Mais dans le cas de l’imitation de Gérald Dahan, celle-ci frôle l’abus de confiance !
Cela dit, Ségolène Royal, dont l’intelligence n’en finit pas de m’étonner, s’est encore grossièrement laissée à délivrer une bourde idiote au sujet de la Corse. Pourrait-elle seulement réfléchir et « tourner-sept-fois-sa-langue-dans-sa-bouche » avant d’émettre le moindre son ?
Mais quelle campagne ! Quels candidats ! Quelle m…. !
D’un côté « un petit Caporal » prétendant au titre d’empereur plutôt que président, qui inspire plutôt crainte et doute, de l’autre une Jeanne d’Arc prétentieuse qui semble débarquer d’une quelconque planète mais dont la stature reste malheureusement très provinciale !
Que faire ? Vous savez, vous pour qui voter ?
Il reste l’autre candidature possible : Bayrou ? Mis à part quelques idées intéressantes qui n’auront que le défaut de rester intéressantes et sans suites, aurait-il la carrure d’un président ? Un peu juste aussi non ?
« On n’est pas dans la m…. !!!

Je me dois de mentionner ici l'appel enthousiaste de Christophe Ginisty, créateur de cette idée étonnante qu'est le Festival de Romans qui déjà promet d'être l'évènement internet de l'année !
Je cite :
"Tous à Romans !
Les votes sont clos et nous connaissons les 10 finalistes des 9 catégories. Ils seront tous contactés individuellement aujourd'hui. Je tiens à les féliciter pour être arrivés jusque là. On a souvent pu lire des critiques sur le système de votes ou encore sur la "prime à l'audience", le fait que les espaces qui ont un audience déjà importante soient favorisés. Nous aurons l'occasion d'y revenir car c'est un sujet effectivement digne d'intérêt. Vous connaissez ma position : même si l'audience n'est pas un gage de qualité absolue, c'est aussi le signe du travail et de la régularité de l'auteur du site/blog et, dans certains cas, de vrai talent. Je connais votre curiosité et si la partie online du festival vous a permis de découvrir ne serait-ce qu'un nouveau talent, ce festival est déjà un succès.

Ce que je souhaite le plus aujourd'hui, c'est que nous puissions désormais tous nous retrouver à Romans. Finaliste ou non, ce festival est le vôtre, celui qui consacre la démarche que vous avez entreprise de vous exprimer sur Internet. Ne ratez pas cette occasion unique au monde de rencontrer celles et ceux que vous lisez avec intérêt, passion ou curiosité. Ne ratez pas non plus cette occasion de rencontrer ceux qui vous lisent.

Un grand magazine anglo-saxon disait que l'homme de l'année, c'était VOUS, nous en sommes. Nous qui avons décidé de nous approprier une partie du web pour échanger, partager et créer. Venez à Romans prouver que tout ceci à du sens.

Merci pour tout et à bientôt." ( www.ginisty.com/festival/ )

Voilà ! J'y serais personnellement pour suivre toutes ces interventions qui promettent d'être passionnantes.

A faire suivre .....

Ce soir, dans le cadre de la journée franco-allemande, nous avons été invité à la projection du film de Wim Wenders « les Ailes du Désir ».
A cette occasion, le comité de jumelage de la ville, nous proposait de participer également à un tirage au sort des présents pour gagner un séjour en Bavière du 22 au 28 septembre 2007 !
Berlin d’avant la chute du mur. Il coupe la ville en deux. Deux anges assis sur le bras d’une statue, présents sur un tournage de film, dans un cirque ou dans la rue, veillent.
Leur quotidien ? Observer les femmes et les hommes, écouter leurs pensées même les plus intimes avec toujours énormément d’attention, poser parfois une main amicale sur l’épaule de celui ou celle qui, perdu, broie des idées noires et qui du coup découvre ou retrouve une certaine force en lui (ou elle) et d’un espoir venu d’où ils ne savent. Seuls les enfants peuvent voir les anges.
Il y a aussi la belle Marion, trapéziste qui se balance dans les airs. Le cirque pour lequel elle travaille doit faire ses valises et la laisse seule à Berlin. Marion est belle, douce et mélancolique. Un des anges l’a souvent approchée. Elle attend l’Amour et un des anges tombe précisément amoureux d’elle …aussitôt il devient mortel et parvient à la rejoindre.

Le message que nous délivre Wenders est le suivant : la vie est belle pour qui sait voir et apprécier les mille et un petits bonheurs quotidiens qui la composent : un café, une cigarette, se frotter les mains l’une contre l’autre pour les réchauffer, pas de grands bonheurs apparents, que des infimes.

La poésie, elle, s’exprime autant par les mots que par les images, splendides bien que parfois sordides. Il souligne l’usage alterné d’un noir et blanc sublime et la couleur. Le N&B pour la vision des anges et la couleur pour celle des humains. Les mouvements de la caméra sont une merveille. On vole (on plane), on plonge avec les anges dans la ville. Fantastique ! Le début du film, en cela, est absolument magnifique !

Cela dit, le tirage au sort eut lieu au terme de cette très longue projection (dire que nous avons eu un moment de lassitude et nous étions prêts à nous faufiler vers la sortie : heureusement que non !), car les heureux gagnants de ce tirage furent nous-mêmes, mon épouse et moi !!! Ouahouh !!!!

Je ne sais si, à ce moment là, le monde nous apparaissait en N&B ou en couleur, toujours est-il que les deux anges ont dû sortir un moment de l’écran, pour se pencher sur nous ! Non ?
Jamais, au grand jamais nous n'avons gagné un tel prix à un tirage au sort, si bien que nous avions participé sans grande conviction.... et pourtant, notre fiche a été tirée parmi cent autres !!!
Ah ! Quelle soirée !!! Merci les Anges !!!

« Il n’est pas nécessaire d’être parfait pour faire quelque chose de bien »
L'Abbé Pierre

Cette phrase-maxime entendue ce matin sur France-Inter, d'une ancienne interwiew de l'Abbé, mérite d'être retenue et de la faire sienne. C'est l'inverse du velléitaire. Agir, tel a toujours été le let motif de cet homme qui fût plus qu'un prêtre, notre propre conscience...

Que celui qui a tant combattu la pauvreté rejoigne un lieu où la misère ne sera plus, si cela existe bien entendu. Et si cela n'existe pas, cela est bien dommage car ce serait pour lui l'ultime bonheur, enfin !

Avec un titre pareil on se demande bien ce que l’on va trouver ?
Un nuage Oui ! Il s’agit d’un nuage de lait ! Dans une tasse de thé …
Voici pourquoi je vais vos entretenir de ce nuage de lait qui a plus d’importance qu’il n’y paraît à première vue.
Toute cette histoire (ce n’est même pas une histoire !) a pour origine une remarque simple mais qui a eu du mal à prendre forme dans mon esprit, sur la vue répétée de l’intérieur deux tasses vides identiques, le matin.
En effet, tous les matins mon épouse et moi déjeunons ensemble et nous avons l’habitude de prendre du thé. Or mon épouse verse un nuage de lait dans son thé et moi pas. Rien.
Ensuite, alors qu’elle s’occupe dans la maison, je participe en lavant les dites tasses que je range aussitôt.
Jusque là rien de plus banal. Et pourtant ! Depuis longtemps j’ai remarqué que l’intérieur blanc des tasses n’étaient pas comparables. Chacun a sa tasse attitrée. Donc bizarrerie !
Pourquoi l’intérieur de la tasse de mon épouse est du genre plus « blanc que blanc », alors que la mienne est nettement colorée brunâtre bien que nous prenons le même thé qui provient d’une seule théière ?
Cela fait plusieurs mois que j’ai fait ce constat sans plus, jusqu’au jour où en me souriant devant le miroir de la salle de bains je portais mon regard sur la couleur de ma dentition.
Je constatais qu’elle ne pouvait avoir le label « dents blanches » mais certainement, bien que moins marquée, le même label que la couleur de l’intérieur de ma tasse de thé.
Je fis immédiatement le rapprochement dentition-tasse à thé !
Moralité de cette histoire :
Pour améliorer la blancheur de vos dents mettez désormais un « nuage de lait », dans votre thé le matin en vous disant que si cela ne profite pas à vos dents au moins l’intérieur de votre tasse, lui, en profitera.
Je précise pour vérifier l’expérience, qu’également après avoir blanchit l’intérieur de ma propre tasse de thé (avec de l’eau de Javel), j’ai pu constater depuis maintenant deux mois pleins, que ma tasse obtient désormais le label « plus blanc que blanc »
Effet certain du « nuage de lait » !!!
Qu’en sera t il de mes dents dans quelques mois ? Actuellement c’est mieux mais il reste quand même encore du travail !

Le « Festival de Romans, de la création sur internet » prend forme, c’est le moins que l’on puisse dire. Quel travail !!!
C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur le blog qui vous renseignera sur l’ensemble de cette manifestation. ( www.ginisty.com/festival )
Soutenez comme vous le pourrez l’initiateur de cette formidable mise en chantier.
Personnellement je compte m’y rendre, en fait j’ai déjà réservé une chambre et commandé mes pass. Peut-être aurais-je le plaisir de rencontrer des blogueurs qui me font l’honneur de me visiter.
Quoiqu’il en soit encouragez tous ceux qui y travaillent, également les personnalités qui seront présentes et non des moindres, en vous manifestant par vos commentaires positifs.
Montrons leur notre présence ! Votez aussi en choisissant vos candidats préférés.
Je crois que nous leur devons ça, nous qui sommes déjà si fortement impliqués dans cette nouvelle forme de communication qui nous emballe.

Je viens d’assister sur LCI, au discours d’investiture de Nicolas Sarkosy, discours fleuve de près d’une heure et quart. J’ai été extrêmement attentif à chaque phrase prononcée (pensez, il peut être élu Président de la République, c’est important ? ), et je dois dire que j’ai été impressionné.
Au delà du fait que, comme les autres, il ne pourra conduire toutes ses exigences à terme, faute d’en avoir le pouvoir réel, face à un peuple plus prompt à critiquer qu’à se mettre à l’ouvrage, tout ce qu’il a dit est vraiment digne d’intérêt.
Je suis d’accord sur tout, en ce qui me concerne, ce qui pourrait faire dire à un opposant que son discours est démagogique ! Qu’il ratisse trop large ! Qu’il fait des promesses à n’en plus finir etc…
Mais reste le personnage et là je ne sais pas pourquoi, la confiance n’est quand même pas totale. (encore !)
Si, dire ce qu’il faudrait faire est de la démagogie, tout homme ou femme politique tient aussi un discours démagogique.
Quoiqu’il en soit j’attends de Ségolène Royal un discours aussi précis, avec des intentions aussi nettes, sur tous les points sans exception qui préoccupent les Français.
Je lui souhaite de prendre exemple sur le discours de Nicolas Sarkosy, de s’en inspirer quant à sa structure et d’y apporter sa vision particulière. J’attends cela avec une impatience non dissimulée car je souhaite désigner comme vous, le candidat (la candidate ?) le meilleur pour la France et les Français.
La balle est, si j’ose dire, dans le camp des socialistes. Attendons ! Mais ….pressons !!!

J’ai été heureux d’apprendre que « eau vive » et « valou » ont été sensibles à mon petit texte assez alambiqué qui concernait les rencontres fortuites.
Pour leur faire plaisir je vais simplement citer un texte de mon ‘maître’ es-photographies, Jean Loup Sieff, qui j’en suis sûr les comblera, dans sa description talentueuse d’un phantasme masculin, qui m’a également investit la tête de nombreuses fois.
Je vous laisse juge et j’ajouterai que probablement ce phantasme existe aussi chez les femmes car nous sommes dans le domaine de l’imaginaire, un peu j’en conviens, délirant !
Mais je vous le demande quel mal y aurait-il à se faire du bien ?
Mais assez de bavardage, voyons un peu comment Jean Loup Sieff, approche ces rencontres éphémères qui le font rêver.
Le 6 février 1978 :
« Le Flore étant fermé pour les vacances, je me retrouve à la terrasse des ‘Deux Magots’.
Je vis, avec toutes les femmes qui passent, des amours complètes et brèves.
Quand je les aperçois, au loin, et que leur silhouette me plaît, c’est immédiatement le début de notre idylle.
Plus elles s’approchent et plus je les aime.
A dix mètres, c’est la passion, à six, la jalousie douloureuse, à quatre, je n’en puis plus, ce sont déjà les déchirements de la rupture, et, lorsqu’elles me croisent, enfin délivré et détendu , je peux leur sourire calmement , elles sont devenues des amies, et nous pouvons échanger le clin d’œil complice de ceux qui ont partagé bien des choses ensemble et qui se souviennent »

Je me souviens qu’adolescent, je m’accrochais parfois au regard d’une fille qui était assise dans le métro en face. Lorsque sa rame, démarrait lentement dans le sens inverse de la mienne, nous échangions alors un bref sourire et je restais désespéré un long moment d’avoir manqué sûrement une jolie aventure.
Je ne pouvais rêver que de cette manière, les rencontres dans ma propre rame tout proche d’autres jeunes filles toutes aussi charmantes, devenaient soudainement banales et privées du charme de l’impossible.

Pudique ! Même au niveau des mannequins en carton-pâte ? C'est du moins ce qu'il ressort d'une photographie que j'ai prise à Paris dernièrement en déambulant et qui semble affirmer cette remarque.
Une petite note destinée à vous faire sourire après avoir commis quelques interventions pour le moins plus sérieuses, même si elles paraissent parfois un peu plus bizarres !

Ces croisements qui ne seront peut-être jamais des rencontres …

Imaginez, comme moi, un moment que vous êtes (c’est un pur exemple !) au premier étage d’un immeuble situé sur un grand boulevard parisien, le boulevard des Italiens (cela peut-être n’importe quel autre boulevard ou rue du moment qu’elle soit passante, pour mon sujet), oui imaginez.
Vous vous penchez et vous regardez les gens qui passent sous vos yeux. A l’instant ‘t’, 20, non disons 10 personnes se croisent, peut importe d’ailleurs le nombre du moment qu’elles se croisent.. Et c’est à cet instant là que tout devient extraordinaire !
Non ? Vous ne me croyez pas ?
Alors je m’explique…
Imaginons que je sache qui est qui et que je puisse savoir qui ils sont tous.
Voilà un vieux monsieur, retraité qui se dirige vers la station de bus. Il est inquiet et va chez son médecin. Il croise un trentenaire qui se rend à sa banque. Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais rencontrés, le vieil homme vient de Reims, l’autre du 14ème arrondissement, et pourtant au même instant ils se croisent. Leur vie pourtant différente, sans aucun lien, les place une seconde, au même endroit. Ce croisement aléatoire est fortuit, et sans conséquence, mais si nous devions retracer leur vie à chacun à la seconde près, (ce qui est totalement impensable !), ils partageraient chacun ce même moment et ce même endroit.

De même, se croisent la jeune fille qui va à son premier rendez vous et cet homme pressé qui rentre chez lui, l’enfant qui courre et qui croise la dame qui se rend chez son coiffeur….
Je vous ferais grâce des autres qui se croisent, puisque j’espère, vous aurez compris facilement où je voulais en venir.

Chacun, vous, moi, durant un trajet a également partagé un espace dimension et un espace temps avec de multiples inconnus que nous ne verrons jamais plus. D’ailleurs les voyons nous seulement ? Même pas ! Nous marchons absorbés par nos idées ou en devisant avec quelqu’un qui nous accompagne dans notre déplacement. Nous avons la tête ailleurs, dirons nous.

Alors je me dis que c’est tout à fait extraordinaire d’être dans le même espace géographique et le même espace temps, avec quelqu’un d’autre (plusieurs),dont la « trajectoire-vie » est totalement étrangère à la nôtre et pourtant durant cet instant bref, la croise, donc la partage d'une certaine façon !

Ces croisements furtifs, et ils ne le seraient à moins, ne laissent aucune trace, aucune incidence dans nos vies réciproques sauf le cas exceptionnel qui se concrétise par un contact, le désir d’entamer un début de chemin ensemble qui va peut-être bouleverser toute notre vie. Nous parlons alors de rencontres !
Ma grand mère me répondit (encore elle !), alors que je lui disais :
« Je me demande comment sera ma femme plus tard ? », la chose suivante :
« Il se trouve quelque part une femme qui sera ta femme. Tu ne la connais pas encore, elle ne te connaît pas et pourtant un jour vous vous rencontrerez, car la vie est ainsi faite et vous saurez que vous êtes fait l’un pour l’autre ».
Ce n’est pas toujours le cas, mais enfin j’aime bien cette façon poétique de voir les choses.

La politique ….
La gauche, la droite, le centre ?
La gauche et la droite, franchement c’est inextricable ! C’est du genre je dit blanc, il dit noir…., et inversement, bref c’est du genre : on s’oppose, on blackboule, on n’avance pas !
Ne parlons pas du centre qui n’est ni blanc ni noir, bref du gris bon teint ce qui n’est guère passionnant avouons le et qui, au milieu de ce panier de crabes férocement attachés à leurs prérogatives est souvent hors jeu et sans un poil d’écoute du reste de l’Assemblée.
Enfin regardez un moment l’hémicycle où siège les députés à la télévision. Regardez bien leur connivence sur leur banc, leurs chuchotements, les mots d’ordres passés en catimini, enfin les votes orchestrés …
Combien de ceux qui sont présents ont véritablement étudié le texte des lois qui sont discutées tour à tour et qui s’en remettent à leur proche voisin : "Tu as étudié ? Qu’est-ce que t’en pense ? C’est l’opposition, ne l’oublions pas, alors nous sommes contre ? OK !"
Quand je les regarde parfois (ce qui est extrêmement rare, je l’avoue), je trouve que tout cela n’est pas bien sérieux.
Bien sûr ce que je dis, est peut-être inexact et ne prend naissance que sur une simple observation de ma part.
Tout de même j’ai eu une idée très simple qui ne verra jamais le jour, j’en ai peur.
Donc alors si c’est vrai, voilà ce qu’il serait nécessaire de faire pour éviter les connivences les votes fondés sur l’avis d’un voisin de fauteuil ou bien l’observance irréfléchi du mot d’ordre d’un groupe.
Plus de gauche plus de droite, plus de centre ! du moins géographiquement !
Je propose de distribuer les sièges d’une façon aléatoire : aucun groupe ! Le pur hasard.
Votre fauteuil possède un numéro et c’est là que vous devez être, isolé du groupe auquel vous appartenez.
L’obligation enfin d’étudier les dossiers avec soin et même s’il reste la possibilité de discuter sur le parvis de la chambre ou dans les salons, il faudra au dernier moment se souvenir et se ‘mouiller’.
Peut-être accèderons nous à l’ultime honnêteté de l’intime conviction.
C’est pas beau, ça ?
Bon je viens de me pincer, pour me réveiller et retomber dans la triste réalité de cette normalité qui n’en finit pas de nous engluer.

En revenant de Saint Tropez, j’ai remarqué (plusieurs d’ailleurs l’on remarqué)…, la Lune. Celle-ci a vraisemblablement voulu jouer au soleil, énorme, inattendue, là au dessus de la montagne.
Je trouve franchement qu’elle exagère !
Ne connaît-elle pas l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf ?
Je pense quelle devrait rester à sa place ! D’ailleurs tout le monde devrait rester à sa place ! Est-ce que par hasard, le soleil essaie de jouer à la Lune ?
Cela dit heureusement pour nous ….nous aurions plutôt chaud aux fesses !
Bref ce laïus pour vous montrer cette photo très étonnante du lever de Lune qui nous a valu d’arrêter la voiture en catastrophe pour se ranger sur un parking terreux où d’autre adeptes mégapixellistes s’activaient en poussant des exclamations extraordinaires du genre « Ah ! que c’est beau ! »
J’ai fait de même en variant un tant soit peu mes exclamations « il faut faire vite, la Lune s’élève ! »
Egal à moi-même calme et lucide….
En effet 15 minutes plus tard c’était une banale Lune ! Celle que tout le monde connaît et qui n’intéresse personne que quelques fumeux de la NASA
Beaucoup de bavardage pour rien, mais beaucoup de chance tout de même d’avoir été là au bon moment, non ?
En fait je voulais vous en faire profiter. C’est fait !

Aujourd’hui avec nos meilleurs amis, nous avons décidé de nous rendre à Saint Tropez qui à cette époque de l’année, en semaine, risque de reprendre l’allure d’un petit port pittoresque !
Hélas ce ne fut pas le cas, de nombreux visiteurs avaient dû penser comme nous et, c’est en voyant le grand parking rempli à bord que nous avons compris que notre hypothèse s’effondrait bel et bien.
Le temps était absolument magnifique. Le soleil chaud, le vent mesuré chargé d’une odeur maritime surprenante de charme, bref l’assurance d’une journée réussie.
Mais ce n’est pas tout à fait de cela que je voulais vous parler.
Avant de parvenir à ce petit paradis, nous avons décidé de déjeuner à Sainte-Maxime, sur notre chemin.
Nous avons recherché un petit restaurant, comme il se doit agréable et au menu modéré.
Dans notre recherche attentive, nous avons croisé une pancarte-menu dont la lecture nous a d’abord surpris puisque nous l’avons contemplé à deux reprises : on croyait rêver !
Dans le genre attrape-nigauds on ne fait pas mieux !
Dans le mauvais genre peu délicat voire proche de l’escroquerie par l’influence d’un bandeau très visible et de rajouts réduits et discrets.
C’était assez flagrant qu’il y avait eu là volonté de tromper !
On se demande bien pourquoi alors ne pas indiquer honnêtement « Menu à 14.20 euros », tout simplement au lieu de vouloir abuser le client qui pressé reste sur une première lecture « Menu à 12.20 euros » ?
Inutile de vous dire que nous avons rebroussé chemin et trouvé plus loin ce que nous cherchions.
Bref ! Cela n’a aucunement entamé notre belle humeur et notre journée s’est poursuivie joyeusement.

Aujourd’hui, regardez ma photo, le soleil se couche, nous sommes encore en 2006.
Demain matin nous serons en 2007 !
Qu’y aura-t-il de changé ? Je vous le demande ? Rien !
Il y aura toujours la même succession des saisons, la même alternance, le jour la nuit,
Il y aura le froid, le chaud, la sécheresse, les inondations,
La naissance, la mort,
La solitude, le couple,
La haine, l’amour….,
Et puis il y aura toi et moi, ma chérie,
Heureusement !!!
Qu’y aura-t-il de changé ? Je vous le demande ? Rien !
Mais heureusement il y aura toi et moi et ceux qui sont nés de notre rencontre…