SPINNAKER

J’adore la côte d’azur et ses trésors. Bien sûr tout ne mérite pas le détour, mais enfin il y a certaines choses, dont je ne me lasse pas de revoir.
C’est ainsi qu’avec nos meilleurs amis nous avons décidé de nous rendre à Saint Paul de Vence, pour une énième visite.
Je trouve que les galeries s’améliorent d’année en année et que les œuvres présentées méritent que l’on s’y arrête bien plus qu’autrefois.
Sculptures, peintures, décoration, voient, malgré l’époque hivernale, nombre de visiteurs défiler, attentifs et respectueux.
Nous avons fait de même, et ainsi crée une excellente journée.
A chaque fois que je m’y rends, je me sens une âme d’artiste, et j’ai fichtre envie de m’y mettre aussi.
Je suis probablement un velléitaire car en fait ça s’arrête là !
Et puis il faut bien le dire, je pense que je ne serais guère à la hauteur.
Bref, nous avons passé une très bonne journée, puisque le propre du bonheur est de partager…des moments paisibles et pleins de richesses.
Ah ! comme à l’ordinaire une observation rigolote !
Dans toutes les galeries, vue l’époque, aucune file d’attente.
Cependant à un détour, en revenant, je vois au loin, une fille d’attente de plusieurs personnes, qui barre l’étroite ruelle où nous nous engageons.
Je m’approche et je m’aperçois que la file s’est créée devant une minuscule boutique qui propose à une clientèle affamée sans doute, sandwichs ou hot dogs bien gras, comme quoi les yeux c’est bien mais le ventre a ses exigences qu’il est nécessaire de combler, fusse à devoir engloutir quelques grasses nourritures bien ordinaires.
Les merguez opposées aux œuvres d’art ….. de quoi méditer sur côtoiement en quelque sorte de la futilité et de la nécessité.

Encore une petite phrase !

Idem ce matin, toujours sur France Inter, invité monsieur Chevènement.
Cet ex-candidat ( rallié depuis peu non pas au panache blanc d’Henri IV mais à notre « panacée blanche ») y est allé de sa petite phrase, qui lancée comme ça, peut passer inaperçue mais qui quand même, demanderait plus de précision quant à son sens profond et surtout à sa mise en pratique, enfin vous verrez.
Il a dit au sujet de l’immigration et de son traitement :
« Qu’il fallait traiter ce problème avec humanité et fermeté ! »
Personnellement je me demande si ces deux attitudes sont compatibles.
Il est je pense, nécessaire de trouver le juste équilibre : trop de fermeté nuit à l’humanité, trop d’humanité nuit à la fermeté !
J’aimerais moi, en savoir davantage sur sa façon exacte de traiter pratiquement ce délicat problème.
J’espère qu’il y a mûrement réfléchi et que ses futures réponses seront de natures à nous éclairer sur une action future adéquate.
Humanité et fermeté ! Faut voir ?

Ce matin j’écoutais comme à l’habitude, France Inter, et monsieur de Villepin était invité à répondre aux questions choisies des auditeurs.
Une remarque, en passant, les termes les plus utilisés par nos politiques de quelques bords soient-ils, sont : Il faudrait, il faudra, il va falloir …. Et monsieur de Villepin n’échappe pas à l’usage de ces termes qui expriment un désir louable de bien faire , mais seulement un désir.
Cela dit, j’ai relevé qu’au cours de ses réponses il avait débité une sentence ô combien pleine de sens.
Je ne tiens pas plus longtemps pour vous la soumettre, il a dit :
« Tout est dans tout et réciproquement »
Imposant, non ?
Je doit dire que je n’exprime pas là mes choix politiques, simplement une simple critique que je pourrais faire à bien d’autres politiciens.

Le 27 juillet 2006, je rédigeais une note dont le titre était « Le Hasard ».
Cette note traitait de ce que j’ai appelé « L’Art Insuel » (qui se fait en dehors de toute création volontaire, donc à notre insu)
Je donnais au hasard l’aptitude à créer de l’Art, du plus dépouillé au plus élaboré.
Ce genre de chose que l’on découvre par hasard mais qu’il faut savoir remarquer, que l’on sait « voir » et qui vous touche au point d’y penser un bon moment.
Donc aujourd’hui, vers 16.00 heures, en nous promenant au bord de la plage, je suis tombé en arrêt tel un chien de chasse, devant des traces inscrites dans un peu de sable et dues au passage de divers promeneurs. Les différentes chaussures y avaient laissé leur empreinte ce qui en fait, direz-vous, est très banal.
En revanche l’ensemble de ces marques en relief étaient plus que de simples marques.
Un véritable tableau s’offrait aux regards de ceux qui savent voir ce genre de choses.
J’ai la chance (pour moi je trouve que c’est une chance), de remarquer cet « Art Insuel » et j’ai eu envie de vous montrer un peu ce que cela représentait.
Peut-être, vous aussi, avez été sensibles à ce genre de manifestation fortuite ?
Généralement cela commence par la découverte d’un morceau de bois, dans le lit d’un torrent ou au bord de la mer, qui suggère un animal, un oiseau ou un corps de femme ….mais il est possible d’élargir le champ de votre observation en regardant avec un oeil affûté le sol, les murs la nature, etc…
Ce genre d’attitude vous donne rapidement l’œil photographique et vos clichés seront largement améliorés par des découvertes que vous seul aurez su voir. La différence avec l’ordinaire est là !

Vous avez peut-être remarqué qu’en citant Sacha Guitry, ces derniers temps, je vous découvrais ma passion pour les hommes d’esprit et ce, depuis mon adolescence.

Comme la morosité de la vie n’incite pas toujours à sourire, une fois n’est pas coutume je vous propose sinon de rire, de sourire en vous proposant quelques citations puisées dans le livre commis par Jean Claude Brialy , « Les pensées les plus drôles des acteurs ».

« On dit que l’argent ne fait pas le bonheur. Sans doute veut-on parler de l’argent des autres »

« Les hommes qui disent que les femmes sont frigides sont de mauvaises langues »(!)

« Pour se marier, il faut un témoin. Comme pour un accident ou un duel … »

« Si les hommes aiment les femmes silencieuses, c’est parce qu’ils sont persuadés qu’elles les écoutes »

« Les hommes n’ont ce qu’ils méritent. Les autres sont célibataires »

et pour finir,

« L’homme qui mange n’est pas toujours beau, l’homme qui pleure est parfois laid, l’homme qui aime est souvent grotesque, l’homme qui meurt est d’ordinaire affreux, mais l’homme qui travaille n’est jamais ridicule. »

Bon dimanche !

Et oui, je l’avais bien dit : nous serions présents lors de la manifestation au profit du Téléthon ! Enfin moi, je fais de la figuration, c’est moi qui prend les photos ! Il en faut, non ?
Voilà ce que cela a donné : la réunion de quatre équipes de gym de quatre communes dans une super salle, à Sophia-Antipolis, pour communier en pratiquant du « spinning » pendant quatre bonnes heures sans s’arrêter ….c’est fou !
Ma femme et ses copines participent avec enthousiasme. Elle sont là, dans la foule avec ces sportifs que rien ne semble arrêter.
Une ambiance du tonnerre de Zeus ! Bien sûr, chaque participant a payé une donne fixe avant d’être accepté pour ce grand challenge.
Ils étaient juste 200 à répondre présent, et ce fût super ! Une bonne recette ! Bravo !

Un petit tour pour participer …

Bonsoir Monsieur le Maire, puis, départ.

10 km et 100 mètres ce soir de 18.30 h à 19.30 h, sur nos vélos, ma femme, mon chien, et moi-même défilant dans notre ville de Mandelieu la Napoule, avec une cinquantaine de participants, (c’est quand même peu !), tous des très jeunes ! Personne de nos âges, personne des trentenaires, des quarantenaires, sur leurs vélos, (personne non plus sur les trottoirs ),
enfin !…..
Mais tout de même, avec devant, derrière et sur les cotés, les motards de la Police Municipale, tous clignotants allumés ….il fait nuit ! Il commence à faire froid ! Peut-être pour cela le manque de succès de l’opération ?

Un petit tour pour participer …
Puis une petite boisson servie au retour par des bénévoles sympathiques puis …, bonsoir Monsieur le Maire !
Nous sommes enfin rentrés, ….
C’était une petite participation pour la lutte contre le Sida !
Nous avons répondu présents. Nous répondons toujours présents.
Bientôt ce sera le Téléthon. Nous y serons !

Participez, vous aussi ! Soyez nombreux !