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15/03/2007

Avec une histoire de tarte ?

J’écrivais ces derniers temps au sujet de savoir quel était le rôle de l’autre dans sa propre vie et j’ai pensé à deux enfants, dans une famille unie, adolescents et qui s’observent pour savoir si l’un d’eux n’a pas plus d’avantages que l’autre.
Est-ce de la jalousie ?
Jalousie de savoir que l’autre a plus que soi ?
Jalousie de savoir si l’autre est simplement plus aimé ?
L’autre, par son attitude, va t’il déterminer et ancrer en soi un comportement définitif dans notre vie ?
Les parents eux-mêmes vont ils influer sur notre façon de conduire notre vie ?
Tous les doctes psychiatres vous diront que oui !
Et moi qui ne suis pas psychiatre, je vous affirme la même chose.
medium_valises.jpgC’est certain, notre vie se déroule avec ce lourd bagage que nous traînons avec nous, consciemment ou inconsciemment.
Plus tard, plus âgé, en couple, l’autre en subira forcément les conséquences. De même lui aussi traînera son propre lourd bagage.
Heureusement que la nature fait bien les choses car dans ces bagages il y a aussi du bon.
Lors des premiers moments d’une rencontre chacun sort de son bagage ce qu’il y a de mieux bien sûr. C’est comme des présents offerts à l’autre, pour l’autre, par amour.
L’idéal c’est que le moins bon reste enfouit et se laisse oublier. On peut le penser ?

medium_t-part_de_g_teau_cr_meux_aux_pommes1.jpgMais, j’ai une anecdote à vous raconter et, pour cela, revenons à nos deux enfants, et précisons qu’il s’agit de deux frères. De tous jeunes adolescents. Il y a longtemps.
Lors de nos repas, le dimanche, les desserts étaient très attendus. Souvent des tartes aux pommes faites maison, qu’un des garçons une fois sur deux, découpait. Puis la découpe faite, je distribuais sans plus faire attention, les parts.
Alors, ce n’était que revendications : Il a eu une plus grosse part que moi !
Tantôt l’un, tantôt l’autre, les reproches pleuvaient et, ou l’un ou l’autre, se sentait être spolié !
Alors j’ai eu une idée (qui n’est pas neuve), qui a définitivement stoppé ce genre de jérémiades.
J’ai dit :
Attendez ! Maintenant, celui qui coupera le gâteau laissera l’autre choisir le morceau qui lui convient !
Ainsi pour préserver ses intérêts, le garçon qui officiait coupa avec grand soin la tarte pour faire des parts rigoureusement égales !
Je sais, ça n’a qu’un faible rapport avec le début de cette note, mais les souvenirs arrivent bien souvent sollicités par un mot, une phrase. Qui sait ? Là, c’était l’autre !

Je n’ai ce soir aucun gâteau à déguster, mais je sens que je vais me faire un petit café.

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