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30/11/2006

Antonio Guansé

medium_guanse-antonio-paysage-iii-4706192.jpg
Je voulais rendre hommage à un grand peintre également un grand ami, Antonio Guansé.
Je sais que s’il me lit, il sera très ému, car cet homme de cœur à l’intelligence affûtée comme une lame de rasoir, est comme tous les artistes, sensible.
Lui et son adorable épouse américaine Barbara ont une place privilégiée dans notre cœur à mon épouse et à moi-même.
J’ai personnellement découvert Antonio Guansé grâce à ma femme qui tenait une très grande place dans l’art, à Paris, et plus particulièrement la sculpture.
Approchée par ce grand peintre en 1969, qui venait lui demander la possibilité de couler deux de ses sculptures en bronze, elle fut séduite immédiatement par cet artiste aimable et si talentueux.
Elle décida de me le présenter. Rapidement nous avons partagé ensemble nombre de dîners. Nous nous recevions les uns les autres. Tous ces dîners mémorables où Barbara , Antonio, ma femme et moi, dissertions âprement de nos visions personnelles sur l’art, tout en marchant de la cuisine à la salle à manger, puis parfois à table devant une paëlla sublime ou des bananes flambées, tout cela en toute simplicité !
Nous prenions bien sûr le temps de voir les dernières productions de l’artiste en buvant un digestif « espagnol » et nos discussions reprenaient de plus belles.
Nous discutions tard le soir sur l’art et la philosophie passant du symbolique à l’anecdotique glissant ça et là une bonne histoire drôle qui nous faisais tous éclater de rire, et nous nous séparions qu’avec l’unique désir d’attendre le prochain dîner.
Voilà tout ce qui nous attache à ce merveilleux artiste, hormis son grand talent.
« Mais qui est Antonio Guansé ? D’où vient-il ?
Né à Tortosa dans la province de Tarragone, Espagne, il est le fils d’un fonctionnaire et le neveu d’un homme de lettres. A dix ans, il va vivre à Barcelonne avec sa famille et entreprend des études secondaires. Intellectuellement très précoce, il écrit, vers ses onze ans, des poèmes et des pièces de théâtre. L’inclination pour la peinture ne viendra que plus tard »
Il suffit de taper Antonio Guansé sur Google (images) pour avoir un aperçu de ses toiles.

A la question : Y a t’il pour toi de la liberté dans l’art ?, il répondit :
« Liberté devrait s’écrire avec des fautes d’orthographes ! »

Je t’embrasse, ami ! Garde toi bien !

AVIS AUX AMATEURS PHOTOGRAPHES !!!

medium_objets_vente_ebay_001.jpg
Description : Chambre légère, utilisée par les professionnels et les amateurs avertis au format 6X6 (pellicule 120 argentique N&B et couleurs), réflex bi-objectifs interchangeables pour la photographie de nus, de portraits, de pub ou de mariage.
Les optiques sur platine (de 55 à 250 m/m ) se montent indifféremment sur tous les modèles C 330 (comme sur les C 220)
L'avancement se fait par manivelle qui fait aussi le réarmement.
medium_objets_vente_ebay_004.jpgLe C330 possède un dépoli interchangeable, une visée sous clapet directe sur dépoli ou au travers d’un prisme redresseur (que je peux céder également).
Le C 330 possède un index mobile sous le dépoli qui indique la parallaxe dans le viseur au fur et à mesure où le sujet est proche.
le C330 possède également des réglettes de profondeur de champ correspondant aux différentes optiques
medium_objets_vente_ebay_003.2.jpgPour ceux, que cela intéresse je dispose aussi d‘une autre platine objectifs
180 m/m, f 4,5 à 45, excellente pour les portraits.
Si vous êtes intéressés je vous dirais comment accéder à ce bel objet et bien sûr les prix demandés.
Fonctionnant parfaitement elle est immédiatement opérationnelle.

25/11/2006

Souvenirs saugrenus ?

Ma grand mère maternelle

Oui, elle avait ma préférence. J’ai toujours été sous le charme d’une personne à l’intelligence fine. Je jubilais à l’écouter parler, car à chaque fois j’apprenais quelque chose.
Toute ma vie je me suis placé auprès des personnes qui me paraissaient plus intelligentes que moi. Non pas que j’avais un complexe d’infériorité, mais je pensais que le seul moyen de progresser était de les rechercher.
De même adolescent, je jubilais à entendre Sacha Guitry parler de ses « mille et une merveilles » que j’écoutais, l’oreille collée à mon poste de radio.
Son esprit me subjuguait et je buvais littéralement ses paroles.
Pourquoi je vous dit cela ?
Ah oui !
Ma grand mère (je m’écartais du sujet !) pour un souvenir, comme ça.
medium_verre.gifUn jour, alors que nous étions à table en grande discussion et que je m’échauffais jusqu’à outrepasser ma place de garçonnet qui se doit de ne pas être impertinent avec les adultes, de plus s’ils ont un certain âge, ma grand mère m’avait remis à ma place, pourrait-on dire.
Alors que je m’échauffais dis-je, je la vis remplir un peu son verre, d’eau.
Je ne pris pas garde à ce geste qui était on ne peu plus naturel : elle devait avoir soif ?
Je ne fus pas long à connaître l’usage qui serait fait de cette eau. Au moment ou ma verve m’avait emmené plus loin que je n’aurais désiré, calmement et prestement elle saisi le verre et projeta son contenu sur mon visage ! A table !
Le visage entièrement mouillé je suffoquais, par la soudaineté du geste, comme privé de souffle !
Je n’en revenais pas ! C’était tellement inattendu ! Elle avait osé l’impensable, jeter ainsi de l’eau à table, sur moi ?
Je repris mes esprits après qu’elle m’eût dit « ça va mieux j’espère ? J’aimerais désormais que tu tempères un peu plus tes propos ! Si tu recommences, tu sauras à quoi tu t’exposeras ! »
Le repas fini, on ne parla plus de l’incident.
Plusieurs fois par la suite, lorsque je me lançais avec force dans des positions tranchées, je l’ai vu verser calmement et ostensiblement un peu d’eau dans son verre ce qui inévitablement avait eu pour effet de me réduire prestement au silence pour éviter d’être à nouveau arrosé.
Ce fût la première et la dernière fois.
Pour l’époque c’était très étonnant car c’était quand même un mini désordre : l’eau avait aussi un peu mouillé la nappe et le sol de la salle à manger, en chêne amoureusement entretenu ciré, n’avait pas été épargné.
C’était en fait plutôt drôle puisque fait avec calme et sans colère.
Elle m’étonnait en tout et bon sang, qu’est-ce que je l’aimais, elle si petite en taille mais si grande en qualités. J’ai formé quelque peu mon esprit à son contact.
Elle reste présente dans certaines circonstances de ma vie.

Des attentats ...

medium_040173.jpgJ’aimerai vous dire ce que j’en pense ce soir.
Notre humanité souffre de plusieurs calamités, mais de toutes, celles qui m’apparaissent être les plus importantes sont les religions, toutes les religions créatrices de conflits majeurs.
Elles ont pour effet de séparer les hommes et de rendre aléatoire toute coexistence pacifique.
Elles sont le plus souvent détournées et exploitées à des fins de puissance, par les gourous, les grands prêtres, les élus, les chefs de guerre.
Il y a ceux qui ont une certaine croyance et ceux qui en ont une différente.
Ajoutons à cela l’ignorance des peuples, près à tout gober.
L’hérétique n’est pas très loin que l’on doit convertir ou réduire voire supprimer.
Combien de crimes ont été commis en Ton nom, Dieu !
J’en suis arrivé à croire sincèrement que les religions sont le cancer de l’humanité (je l'ai déjà évoqué mais j'insiste !), car les hommes ne sont pas prêts à les vivres sereinement avec amour et respect et les messages transmis au travers des écritures, souvent honteusement détournées, sont tout de même très éloignées de notre conception évoluée de la vie.
On y parle parfois d’amour mais de quel amour ?
Les femmes en font souvent les frais, abaissées, battues, torturées et assassinées.
Quel amour ? L’amour fou de Dieu ? Et pourquoi pas l'amour de sa créature ?
C'est franchement insoluble et désespérant.

21/11/2006

Déchirures bien placées !

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C’est déchirant ….

Pour renforcer une publicité, rien ne vaut l’appoint d’une bonne paire de fesses ! Non ?
J’ai pris cette image à Paris, boulevard Beaumarchais ce mois ci, et l’apport des déchirures au bas du short-en-Jean, fera sans doute exploser les ventes, à défaut de remporter la coupe du bon goût.
Enfin, finalement ce n’est pas dramatique et je dois dire que cela m’a fait sourire puisque j’ai pris le temps de prendre ce cliché. Et puis tout de même, ces déchirures dévoilant une partie des fesses de la jeune femme m’ont fait remarquer la pub : touché !!!

18/11/2006

Un rêve se brise ....

medium_VTT_VTC.jpgC’est l’histoire d’une femme qui aimait trop le vélo et qui …

Imaginez un peu au travers de cette histoire (il y a plus important bien sûr), comment la vie est parfois ingrate et cruelle.
Il était une toute jeune fille qui allait passer son certificat d’études et à qui son beau père avait promis : « si tu le réussis je t’achèterai un vélo. » C’était son rêve !
Elle rêvait a de longues ballades avec d’autres jeunes de son âge, allant chercher muguets ou autre fleurs dans la campagne, le dimanche au printemps ou en vacances, l’été.
L’examen fut réussi et le vélo n’arriva pas. Bien bien plus tard un vélo, d’occasion, moche lui fût donné. Ce vélo elle ne s’en servit pas car son beau père qui faisait les marchés avait besoin d’elle et entre l’école et le week end le travail, à quoi pouvait bien servir un vélo.
Puis plus tard, elle se maria, travailla beaucoup et éleva ses enfants dans un climat de bonheur de joies et de peines.
L’heure de la retraite ayant sonné très tôt, elle partit sur la côte d’azur et un jour le goût du vélo revînt grâce à des amis. Elle s’acheta un joli vélo et se lança sur une première balade. A peine effectué 3 km en plat elle n’en pouvait déjà plus. Le retour se fit avec trois arrêts. Le lendemain elle était perclue de douleurs. Ce jour là elle mesura ce qui lui restait à faire pour enfin profiter de son rêve d’enfance.
Elle s’inscrit à un cours de fitness et pratiqua assidûment spinning, rpm et body pump !
Cela fait maintenant 5 années d’entraînement sérieux.
Mais depuis un an environ, elle se plaignait d’avoir mal à la poitrine et cela de plus en plus.
Le cardiologue consulté, après de multiples examens fit tomber son diagnostic: « madame, vous avez fait un infarctus qui est passé presque inaperçu, et vous avez une artère coronaire complètement bouchée. Vous devez prendre à vie les médicaments que je vous préconise et éviter tout effort. En aucun cas votre cœur ne doit dépasser 120 pulsations par minute. »
Aujourd’hui nous avons fait ensemble une vingtaine de kilomètres (c’est maintenant assez peu !), sous contrôle d’un appareillage portatif de sportif et elle me dit ce soir :
« C’est vraiment injuste la vie, j’ai des jambes qui me permettent de pédaler rapidement sans en ressentir une quelconque douleur avec mon entraînement que je fais quatre fois par semaine, et c’est mon cœur qui me lâche. Tu te rends compte moi qui ait rêvé toute ma tendre jeunesse faire du vélo et qui en ait été privée toute jeune parce qu’on m’avait mise au travail gamine, me voilà touchée dans ce que j’aime le plus : mon rêve de petite fille ne peut s’accomplir ! »
Bien sûr il y a pire, mais voilà cette histoire me touche car « elle » ….c’est ma femme !

Et la prudence ?

medium_compteur.jpgPourquoi pas ?
Encore des imprudences meurtrières en automobile ayant pour cause « la vitesse excessive ».

Alors pourquoi ne pas imaginer de placer proche du compteur de vitesse, bien placée, une indication très visible qui donnerait la distance nécessaire pour que le véhicule soit arrêté !

Alors, par exemple, à 60 kilomètres heure s’afficheraient clairement par diodes luminescentes : « 30 mètres seront nécessaires pour vous arrêter » ou bien à 160 kilomètres heure « 143 mètres seront nécessaires pour vous arrêter » et à 200 kilomètres heure, 238 mètres et ainsi de suite….
C’est idiot mon exemple : qui oserait aller à 160 ou à 200 kilomètres heure ?
Personne ne dépasse les 130 kilomètres heure sur nos autoroutes !
Ben voyons, personne ! Pas vrai ?
Sauf peut-être la voiture allemande qui tout à l’heure m’a doublé sur l’autoroute en revenant de Fréjus …., alors que mon compteur indiquait un petit 135 kilomètres heure !

09/11/2006

IMPARABLE !

medium_Danielle_Darrieux.jpgOn demandait à Danielle Darrieux si cela ne la gênait pas de vieillir ?
L’actrice inoubliable des films de Max Ophuls « Madame de », et « La Ronde », entre autres la bonne centaine d’autres films fait avec de multiples autres réalisateurs, répondit à peu près ceci :
- Pas du tout. Pour ne pas vieillir il faut être morte. Moi, je ne suis pas morte alors naturellement je vieillis !

C’est peut-être une « Lapalissade » mais cela peut être aussi une source d’acceptation au fait d’avancer en âge.
Il faut bien parfois trouver un peu de vérité et la réponse de Danielle Darrieux me plaît bien.
Elle aimerait, dit-elle, vivre jusqu’à cent ans, …et bien c’est ce que je lui souhaite de tout cœur.

08/11/2006

Les yeux dans les yeux ....

medium_loup.jpgComme ça ! Un sujet à part ! Rien à voir avec ce qui précédait, hier, avant hier, …. mais comme on dit quelque chose « qui m’interpelle quelque part » (en fait je déteste cette expression : quelque part où ?).
Bref, j’ai toujours été étonné que presque la totalité des animaux (du moins les mammifères), vous dévisagent en vous regardant dans les yeux. Yeux dans les yeux ! C’est étonnant non ?
Ils guettent et doivent estimer que seuls les yeux peuvent les renseigner sur vos intentions : agressivité, passivité,….
Moi, cela m’étonne, bien que cela soit tout compte fait évident.
En vérité, force est de reconnaître que les yeux sont les meilleurs indicateurs du comportement à venir d’autrui. L’homme qui croise le regard d’une femme dans une réunion, par exemple, sait si elle est disponible ou pas. L’inverse évidemment aussi. De même un chien qui vous fixe dans les yeux sait si vous avez compris son attente. Nous pourrions trouver ainsi mille exemples ! En fait tout le monde sait cela, mais moi cela m’étonne.
C’est tout !

06/11/2006

Respect, respecter .....

medium_Octobre_2006_Meudon_013.jpg
Respect ! Vous avez dit respect ?
- Mais mon cher ami nous avons là un mot en voie de disparition !
- Vraiment ? Vous en êtes sûr ?
- C’est comme je vous le dit !
- Quand même, vous n’y allez pas un peu fort ?
- Certainement pas. D’ailleurs imaginez vous que je me promenais dans Paris il y a cinq jours, tôt le matin, enfin il était presque neuf heures, tenez exactement vendredi dernier ….
- Oui et alors ?
- Je suis parti du quartier du sentier pour me rendre à pieds place de la République et ensuite arpenter le boulevard Beaumarchais, mon rendez-vous incontournable quand je viens à Paris, …..
- Et le respect là dedans ?
- Mon cher, d’abord j’y ai vu de nombreux murs tagués, mais bien que je déplore cette sorte d’agression murale, il me restait l’impensable à voir. A un croisement de rues une minuscule placette sur laquelle prônait une merveilleuse sculpture en bronze de Volti représentant une femme lovée aux formes pleines. Et bien, cette superbe œuvre offerte aux yeux de chaque passant, un véritable cadeau, portait les traces de tagues et d’inscriptions de quelques touristes en mal d’écriture ! J’étais abasourdi triste et en colère à la fois ! Comment était-ce possible que l’on puisse ne pas respecter ce qui devrait plutôt émouvoir ? Car enfin, même si la vie ne gâte pas certains au point de les rendre amers et agressifs que signifie en fin de compte de s’en prendre à des œuvres placées là pour agrémenter une ville ? Ne trouvez-vous pas ?
- Affamés, nous irons briser vos temples et vos riches maisons bourgeoises, nous pillerons vos réserves de nourritures tant il est vrai que ventre affamé n’a pas d’oreilles, et ivres du vin que nous boirons, nous brûlerons vos œuvres d’art afin que rien ne subsiste de ce qui nous faisais manque ! Voilà mon ami la vraie raison de ce manque de respect !