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31/10/2009

Action, réaction, politique…

signes-zodiac-07-balance-libra-1024x768.jpgAction, réaction, politique…

Que peut-on penser finalement d’un état où il n’y aurait pas le couple pouvoir / opposition ?

Humainement je crois que manifestement cela n’est pas possible et on peut, pourquoi pas, le regretter.

Cela dit on ne peut échapper à cet inéluctable principe de la loi qui dit que tout corps subit en opposition à une de ses actions une réaction s’opposant à celle-ci, égale ou différente en terme de valeur déterminant aussitôt une résultante positive ou négative sur son action.

Si je pose plusieurs pierres d’un poids total de 10 kgs sur une table, il suffit que cette table oppose une force opposante à cette masse de 10 Kgs pour que la table accepte ces pierres sans se rompre.

En politique tout comme dans la nature physique, on ne peut se soustraire au fait qu’il existe une opposition. Celle-ci doit être suffisante, ni trop supérieure ni trop insignifiante, juste égale pour définir un équilibre satisfaisant.

Reprenons l’exemple des pierres sur notre table. La table représente le pouvoir en place, les pierres, l’opposition. Si l’opposition (pierres) est plus forte que le pouvoir (table) il en est fini du pouvoir (la table est détruite). C’est une ultime situation à éviter.

Ce qui est plus intéressant c’est lorsque les pierres ont un poids presque égal à la limite de la résistance de la table. Le poids des pierres (opposition) devra attentivement être pris en compte pour que ce poids n’augmente plus.

On ne peut pas dire qu’actuellement ce soit le cas de cette dernière éventualité.

Les oppositions ne pèsent pas très lourds, certains acceptent d’être sur la table d’autres s’y refusent. Le poids nécessaire pour être pris en compte et fragiliser le pouvoir n’est guère suffisant et son importance négligeable.

Le pouvoir semble avoir encore devant lui de beaux jours et librement faire ce qu’il veut à moins que le peuple ne vienne changer brutalement cette donne passant outre les querelles stériles des formations politiques ?

25/10/2009

Souvenirs

 

BRUMES_VALLEE_CERE.jpgSouvenirs, souvenirs,…

Vous connaissez, la chanson de Johnny Hallyday, mais je ne vais pas parler de Johnny mais de souvenirs, de nos souvenirs à vous et à moi, l’ensemble des souvenirs que chacun retient ou ce qui revient en mémoire.

Il y a bien longtemps maintenant, un jeune homme épouse une jeune fille. Le jeune homme c’est moi. Première date importante, celle du mariage. Vous ne pensez tout de même pas que je vais l’oublier, celle-là ! Non, cette date je m’en souviens très bien et c’est une très excellente date, date d’un bonheur toujours présent. Ne croyez pas que j’occulte les dates de mon enfance ou de mon adolescence, j’en ai une assez bonne mémoire. Mais j’évoque tout simplement les dates à partir de notre mariage… départ d’une grande production de photographies et donc de souvenirs figés sur papier brillant.

Un jour, une dizaine d’années après notre mariage, j’ai essayé simplement de répertorier nos vacances d’été, les lieux, et les faits marquants de ces moments joyeux sur les dix années écoulées. J’ai été très étonné de constater combien il était difficile de ne pas se tromper et même d’oublier certaines vacances ou de rester « sec » sur une ou deux années. Essayez et vous verrez que ce n’est pas aussi simple que ça. Prenez autre chose : les souvenirs photographiques. Vous vous entendez dire en les regardant « mais ça c’était quand ? » ou bien « c’était où ? », « Tient ! Il avait quel âge là ? » ou encore « A côté de toi, c’est qui ? »

Je sais, certains sont capables de donner sans faute aucune toutes les réponses à ces questions. Ma grand mère paternelle par exemple. Ses livres de chevet se présentaient sous formes de boites à chaussures bourrées de photographies jaunies qu’elle ouvrait et dont l’expertise recréait sa vie passée, sans cesse réécrite.

Mais la vie passe à toute allure et le passé file entre nos neurones et plus nous vieillissons et plus l’espace temps atténue la vivacité de certaines images, puisque les images sont autant de supports à nos souvenirs. Se souvenir de quelqu’un : image, se souvenir d’une musique : image des musiciens ou image d’un moment, se souvenir d’un poème : image de l’institutrice et de la classe, images, images, tout souvenir est image. Et quoiqu’on fasse il en subsiste des centaines de milliers qui apparaissent ou disparaissent de notre mémoire, selon.

Ma tête est comme une vaste boite à chaussure où dorment pêle-mêle de multiples images plus ou moins floues, mon patrimoine, ma vie, ce que je suis enfin. Je ne suis que cette immense boite à chaussure, puisque rien d’autre ne vient me confirmer que je puisse être autre chose. Ces images m’ont façonné à mon insu, elles témoignent aussi de ce que je fus. J’aime bien l’idée, et c’est pourquoi je regarde la vie comme un photographe, emprisonnant toujours des moments particuliers dans ma tête et je savoure ce plaisir de me savoir en vie chaque matin, tous les jours pour engranger encore et encore de nouvelles images.

Que serions nous sans souvenirs, les bons, comme les mauvais ?

19/10/2009

Une très mauvaise affaire

 

lepoint_gayfriendly_rect.jpgJe reviens brièvement sur un sujet qui n’arrête pas d’alimenter tous les médias, l'annonce que Jean Sarkozy cadet du chef de l'Etat briguait la présidence de l'Epad (Etablissement public pour l'Aménagement de la région de La Défense) qui gère, excusez du peu,  le développement du grand quartier d'affaires à l'ouest de Paris (3 millions de m2, 1.200 sièges sociaux, 150.000 salariés, 854 millions d'euros d'investissements en 2008) alors qu’il n’a que 23 ans, et d’une inexpérience avérée puisqu’il est en deuxième année de droit, non aboutie, apparemment sans volonté de poursuivre ses études.

Comme beaucoup de français, je pense que le fils du Président ferait mieux de se consacrer à ses études plutôt que de vouloir diriger une "entreprise" qu'il ne connaît pas et pour laquelle il n'a pas le niveau requis.

Mais c’est sur ce point que je m’interroge ?

Lui, nous l’avons entendu, prétend, soutenu en cela par plusieurs ténors de l’UMP, s’être présenté à cette élection le plus légalement du monde et que le fait d’avoir été élu lui donne pouvoir.

Ma question est la suivante :

« Pourquoi, pour un tel poste, dans sa définition même, n’est-il pas requis un niveau et une expérience suffisants tous deux contrôlés afin d’avoir le seul droit de poser sa candidature ? »

Voyez vous, je ne connais pas un seul chef d’entreprise qui embaucherait pour un poste de Directeur Financier, par exemple, un jeune garçon inexpérimenté, n’ayant de surcroît pas le niveau requis attesté par des diplômes adéquats et n’ayant pas en plus une solide expérience dans un poste similaire.

Inconcevable !

Je sais de quoi je parle car mon métier m’a amené à sélectionner des cadres pour plusieurs entreprises durant des années et croyez moi, les chefs d’entreprises sont d’une exigence redoutable..

Mais voilà, le jeune homme est le fils du Président de la République et personne n’a osé s’élever contre cette progression indigne.

C’est à mon sens un véritable scandale, alors que tant de jeunes diplômés et compétents, eux, sont à la recherche d’un hypothétique emploi sans compter la déclaration du père sur le mérite du seul savoir, du travail, de la compétence etc...,  nous pourrions trouver cela très drôle si ce n'était pas aussi nul !

 

12/10/2009

Deux poids, deux mesures

Frédéric Mitterand.jpgJe reviens sur l’affaire Mitterand, parce que tout le monde en parle.
Je me pose tout de même une question :
Pourquoi aller à des milliers de kilomètres pour coucher avec des gens de son âge ou presque son âge, si on s’en tient à ce qu’il a déclaré à Laurence Ferrari ?
Pourquoi, alors que ce genre de partenaires existe dans notre Europe immédiate ?
Etonnant, non ?
Pourquoi alors avoir pris le risque de choisir un pays où il existe de renommée mondiale un tourisme sexuel ?
Qu’allait-il faire si loin pour s’encanailler ?
On peut dès lors s’interroger sur l’honnêteté de ses réponses.
Serait-il intouchable ?
154855-roman-polanski-637x0-2.jpgQuant à l’affaire Polanski, c’est à peine mieux.
Deux choses :
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour que la justice se réveille et ensuite ce n’est pas parce qu’il est connu et talentueux qu’il doit être également intouchable.
Bref ! Cela surajoute un climat délétère à notre vie politique.
Il me revient en mémoire la morale de cette fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste », vous vous en souvenez ?
« Selon que vous serez puissants ou misérables,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »

07/10/2009

L'âge des autres ?

 

neuchatel2.jpgJ’aborde depuis quelques jours une remise en question. Sérieux. Personnel. Tels sont les mots de cette aventure qui n’est pas sans risques. Mais le sérieux ne cache pas l’humour d’un état.

Il y a quelque temps déjà alors que j’étais dans le métro (j’aime bien prendre le métro, car les passagers qui m’entourent me donnent en les regardant l’exacte place que j’occupe dans la vie en somme cette expérience me recadre plus qu’aucun stage d’auto évaluation), lorsqu’il se passa un événement totalement inattendu pour moi : « une jeune femme se leva pour me céder sa place ! ». Eberlué, rapidement, je jetais un œil furtif sur le côté. Non, c’est bien à moi qu’elle s’adressait. Je la remerciais, un peu pincé « Merci, mais je descend à la prochaine ».

Je descendis en effet à la prochaine qui n’était ma station de destination, je m’assis sur un banc pour attendre le prochain métro et ainsi poursuivre ma route. Avais-je donc tant vieilli ? Avais-je l’air si fatigué ? Cette aventure m’avait secoué, j’étais encore perdu dans mes pensées lorsque la rame suivant arriva.

Pourquoi cette anecdote m’est revenue aujourd’hui ? Parce que tout simplement je suis retombé sur un petit texte de Corey Ford intitulé « L’âge des autres » dont voici un extrait :

- Il me semble qu’ils fabriquent des escaliers plus durs qu’autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a d’avantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd’hui, je ne peux en prendre qu’une seule.

- A noter aussi les petits caractères d’imprimerie qu’ils utilisent maintenant. Les journaux s’éloignent de plus en plus de moi quand je les lis : je dois loucher pour y parvenir. L’autre jour, il m’a fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous. Il est ridicule de suggérer qu’une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles est de me les faire lire à haute voix – ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.

- Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une côte que je n’avais jamais remarqué avant. En outre les trains partent plus tôt. J’ai perdu l’habitude de courir pour les attraper, étant donné qu’ils démarrent un peu plus tôt quand j’arrive.

- Ils ne prennent plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille. Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficile à atteindre…….. »

Cet humour n’est certes pas triste, bien sûr, juste un clin d’œil. Mais je trouve toujours amusant de relier une lecture à un événement personnel passé. Ne trouvez-vous pas ?

04/10/2009

J’ai décidé de me doucher !

Douche-hydro-econome.jpgJ’ai décidé de me doucher !
Un événement très personnel m’a fait comprendre que je m’étais égaré depuis quelques années dans les méandres d’une vie peu intéressante et peu flatteuse.
Ma femme m’a ouvert les yeux sur un comportement dans lequel je m’étais complaisamment laissé entraîné. La retraite qui n’a rien arrangé et a tout simplement faussé tous mes jugements.
Ce que j’étais ?
Un homme à ce qu’elle dit, plein d’intérêt.
Mon hobby, par exemple, était la photo. Je développais le noir et blanc avec assez de talent. Désormais mes appareils argentiques dorment dans un labo pourtant bien équipé et mon agrandisseur attend de problématiques films qui hélas ne viennent pas.
Je dessinais aussi. Du crayon ou du fusain. Je n’ai jamais bien compris la couleur. Mais je dessinais. Je ne dessine plus guère sauf quelques gribouillis pour amuser mes petits enfants.
Je créais des poèmes. La paresse a eu raison de ce petit talent et même mon blog souffre de mon inassiduité.
Je fréquentais des cercles philosophiques chaque mois et je travaillais des sujets de conférences diverses. Finis.
En fait, malgré le temps dont je dispose, je ne fais plus rien qui soit intéressant. C’est pourtant vrai.
Ah j’oubliais le pire : l’ordinateur ! Ah celui là vous bouffe tout le temps qui pourrait servir à autre chose. C’est un matériel traître, un faux frère qui vous entraîne dans le virtuel toujours plus loin. Petit à petit, il capte votre attention, prend possession de vos yeux, de votre temps, et vous propose toujours plus. Il ne lâche jamais sa proie et en plus vous croyez que c’est vous le maître et lui votre serviteur, mais l’inverse est la réalité.
Je viens d’en prendre conscience. Mon épouse déçue de me voir ainsi capté par des choses inintéressantes, nulles, me l’a dit sans détour.
J’ai par conséquent décidé de me doucher.
Symboliquement s’entend.
Je vais me défaire de cette addiction immédiatement.
L’ordinateur me servira uniquement à alimenter mon blog, et voir les messages de mes amis et de mes enfants. Sans plus !
Cette douche symbolique qui va me débarrasser de l’inintéressant.
Je vais reprendre mes conférences dès lundi 12 octobre.
Je vais faire quelques clichés photographiques, acheter les produits adéquats à Paris (sujet : la mer), les développer.
Ne pas oublier pour autant le numérique.
Refaire quelques dessins et peut-être les agrémenter de gouaches (j’ai un très bon ami qui est peintre et capable de me conseiller)
Bref je reviens quelques années en arrière pour que mon épouse retrouve l’époux dont elle était si fière.
Promis, juré.
Il faut parfois se doucher et se retrouver bien décrassé de vieux vêtements mal odorants....