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29/09/2009

Le bonheur ne fait pas recette

 

rosezr6.jpgLes hommes ! Ah ! les hommes. Bien sûr je parle des humains en général.

La télé, les journaux, les revues. Que de sales histoires qui passent devant nos yeux chaque soir ou qui s’étalent dans les journaux du matin. Vols, crimes divers, guerres, pauvreté, escroqueries … que du noir.

Il est vrai que le bonheur ne fait pas recette.

En photographie par exemple, la définition du pittoresque est donné lorsque l’oeil du photographe repère la misère colorée. Rien n’est plus beau pour lui qu’un immeuble raviné arborant à ses multiples fenêtres autant de linges que de couleurs différentes. Les enfants qui jouent dans une rue sont mieux perçus que s’ils jouent avec de vieux bidons ou de gros pneus usés. Ils sont plus beaux au yeux des touristes lorsqu’ils sont vêtus de haillons et maints déclenchements enregistrent leurs tristes regards figés.

J’ai pourtant, je le confesse, admiré, et toujours actuellement, certains grands photographes dit photographes de l’instantané ou photographes des rues. Je pense entre autres à Cartier Bresson et ses clichés sans retouches, à Isis, ce merveilleux photographe dont le talent se partage avec Doisneau, Sabine Weiss, Willy Ronis et plus récemment Depardon. Elliot Erwit par exemple, quant à lui a saisit l’instant de vie ordinaire avec plein d’humour. Du drôle avant tout.

Je le reconnais, ces photographies me passionnent. Les regards, les situations sont autant de preuves d’une réalité enfuie à jamais. C’était comme ça autrefois et ces photographes souhaitaient être le témoin de leur temps. Ils ont ô combien réussi.

Maintenant je trouve que c’est pire. Le sordide dépasse la misère de loin. L’information s’insinue et insinue. L’image déchire nos sensibilités. Le désespoir et la violence inondent le monde. L’égoïsme devient une règle de vie pour les nantis.

Où donc trouver de l’espoir, de la joie, du bonheur ?

Heureusement que j’ai toi, eux, nous, pour être moi, pour que tu sois toi, qu’ils soient eux et pour que nous soyons nous. Le bonheur, en fait, c’est de ne pas être malheureux, ni plus, ni moins, c’est une Lapalissade, je sais.

Mais quand même, il y a tant de misères.

Je repense à cette citation de Pierre Dac, qui disait à peu près ceci :

« Est-ce que nous ne sommes pas seulement le chaînon manquant entre le singe et l’homme ? »

18/09/2009

Avoir l'air de ...

Avant hier, étant à Paris, j'ai pris le métro. Pour être précis, je revenais de déjeuner avec un ami et je voyageais sur la ligne 6 qui va de Nation à Etoile-Charles de Gaulle.

Peu de monde vers les 15 heures. A coté de moi, en face par rapport au couloir, une jeune fille. Une jeune fille l'air bien mise, plutôt 16 ème, vêtue strictement comme les élèves d'un collège anglais lisait un gros livre. Porté par la curiosité, je vis rapidement qu'elle lisait un livre écrit en anglais. Un roman. Rien de bien particulier en somme.

A la station Passy, montent un couple de touristes qui viennent s'assoir face à la jeune fille. Je les observe, ce sont des anglais. Après quelques sourires ils s'adressent dans leur langue à la jeune fille qui visiblement ne comprend rien à ce qu'ils disent. Ils essayent encore sans plus de résultats et je vois que celle-ci de plus en plus embarrasée, rougissant et très mal à l'aise essaye de rompre avec eux. La station suivante arrivant, elle se lève précipitamment et s'enfuie littéralement.

J'ai compris que la demoiselle voulait se donner de l'importance avec ce gros livre de langue anglaise ouvert sur ses genoux, langue que malheureusement elle ne connaissait pas ou peu, d'où son énorme embarras et sa fuite.

La leçon de cette aventure, à mon avis, c'est que tôt ou tard les tricheurs ou les menteurs sont démasqués souvent au cours des plus simples évènements de la vie courante.

03/09/2009

L'homme sourd

 

actu303.pngJ’ai hier après midi, sous un parasol, relu un excellent ouvrage de Florence Vidal qui a pour titre : La Créativité totale.

J’ai eu l’occasion de rencontrer Florence Vidal au cours d’un séminaire qui se passait en Bretagne il y a plusieurs années de cela. Nos journées se sont passées à cultiver notre créativité et j’avais vraiment apprécié cette femme et le travail qu’elle produisait. Mais là n’est pas le sujet de cette note, quoiqu’il s’agisse quand même d’elle et de son livre.

 Proche et indirectement instruit de ce qui se passe au Modem je serai tenté d’écrire des recommandations qui pourraient s’adapter à la situation actuelle et surtout à l’adresse du dirigeant qui comme un homme de la terre a la particularité d’être têtu comme un …

Ces propos que je vais relater ici sont cités par Florence Vidal dans son livre.

Ils sont du couturier japonais Issey Miake (que j’ai déjà cité autrefois) qui parle de son art.

Vous verrez que cela s’applique très bien aux dirigeants de formation politique en mal de bonne attitude ou en mal d’inspiration.

 Il évoque 8 points importants pour lui, mais voyez plutôt : 

  • La curiosité : On doit toujours être curieux. Non pas d’une curiosité passive, dépendante de la seule information reçue, mais d’une curiosité agressive qui vous oblige à faire surgir des choses et à les mettre en question.
  • Le doute : Tout commence avec le scepticisme. La création commence lorsque je doute de ma propre pensée et me demande si les choses sont réellement telles qu’elles apparaissent.
  • L’étonnement : La nouveauté n’est pas tout mais mon travail doit toujours apporter une certaine fraîcheur.
  • La tolérance : Je n’ai pas de tabous. Je ne décide pas à priori, j’aime ceci ou je n’aime pas cela. Je tiens à cette attitude, car je veux continuer à m’intéresser à tout.
  • L’attention portée aux perceptions floues : Souvent ceci m’étonne, mais chaque fois que je suis perplexe ou irrésolu, je découvre qu’un germe d’idée a jailli je ne sais d’où. Découvrir quel est ce germe et le faire grandir est l’essence de mon travail.
  • La liberté dans la recherche : Je rassemble des bouts d’inspiration épars, venus de toutes sortes de sources. C’est un bonheur de chercher et de trouver ensuite l’expression juste, capable de rassembler tous les morceaux.
  • Le goût de l’effort :j’apprends surtout par mes propres efforts de recherche.
  • L’exploitation des erreurs :Je dit toujours aux gens de sortir du placard des modèles qui ont été des échecs. De nouvelles possibilités sont cachées dans ces échecs.

A ces traits on peut encore ajouter la flexibilité qui est la capacité de passer d’une hypothèse à une autre, d’un mode de raisonnement à un autre ; l’imagination, ou l’art de faire jaillir des images dans son univers mental et de déclencher à l’infini le processus des interprétations multiples ; le courage car il en faut pour s’opposer au conformisme social.

Sincèrement on ne parle pas des mêmes hommes et nous en savons un, ci-dessus évoqué, qui est loin, très loin de posséder cette qualité de vue dans le travail, très loin de posséder cette intelligence humaine à mener avec lui des hommes et partager leur rêve, parce que seul, buté, imbu de sa personne, ne s’intéressant qu’à un illusoire destin qu’il croit être le sien, et n’acceptant, fermé, que ce qui est de lui. Il n’y a aucune adéquation entre son parcours (venu par hasard à la politique), et la plus haute fonction de l’état, ce qui fait que son parcours s’arrêtera probablement à la lisière de son champ, sans plus, créant autour de lui un immense gâchis d’hommes et de femmes remarquables qui ont eu la faiblesse de croire en lui et qui ont énormément donné de leur temps pour ne pas dire de leur argent.

Je trouve cela, pour ma part, tragique.

01/09/2009

Be Happy

bonheur_japonais_rose_00310.jpgEtre heureux !

Qu’est ce que cela veut dire, être heureux ?

Le sommes nous seulement parfois  ?

Je devrais, assez privilégié, répondre oui, bien sûr.

Tant de choses semblent peser pour nous contrarier, faire obstacle pour que nous ne soyons jamais pleinement et totalement heureux.

Nos joies, nos satisfactions, notre bonheur dépendent trop des circonstances et des conditions que nous rencontrons à chaque instant. Nous en sommes dépendant, là est le principal obstacle à leur réalisation : dépendant, le mot est lâché !

Et puis, l’égo est bien incapable d’être heureux et c’est bien là, la plus grande résistance à la réalisation de cet état.

Pourtant si je regarde bien je devrais être heureux, le suis-je ?

Sans être riche j’ai ce qu’il me suffit. Ceux qui m’entourent m’aiment. J’ai des amis de qualité et j’ai pu éliminer quelques nullités crasse de ma vie. De plus croire que je serais plus heureux si j’étais plus fortuné est illusoire, vraiment. Beaucoup de choses certes deviendraient accessibles, je pourrais mieux vivre matériellement sans me préoccuper du lendemain donc, sans soucis matériel. Une fois ce nouvel état établi, je resterai à nouveau dépendant de nouvelles contraintes, exposé à de nouvelles contrariétés, à de nouvelles envies.

Etre heureux !

Qu’est ce que cela veut dire, être heureux ? Pour être simple ?

Décidez que cela suffit, acceptez ce qui vous réjouis le cœur, conduisez vous le mieux possible envers les autres, votre famille, vos enfants, faites suffisant ce qui est suffisant, ne rejetez pas les bonnes fortunes, restez vigilants envers les flatteurs, ne soyez jamais possessifs envers ceux que vous aimez, ils ne vous appartiennent pas, soyez détaché du matériel en ce sens que de vous en séparer ne vous fait ni chaud ni froid, bref érigez en loi fondamentale de vie de ne jamais être dépendant de quelque nature que ce soit.

Tout cela parce que je voulais vous dire finalement : je suis heureux !