SPINNAKER

J’adore la côte d’azur et ses trésors. Bien sûr tout ne mérite pas le détour, mais enfin il y a certaines choses, dont je ne me lasse pas de revoir.
C’est ainsi qu’avec nos meilleurs amis nous avons décidé de nous rendre à Saint Paul de Vence, pour une énième visite.
Je trouve que les galeries s’améliorent d’année en année et que les œuvres présentées méritent que l’on s’y arrête bien plus qu’autrefois.
Sculptures, peintures, décoration, voient, malgré l’époque hivernale, nombre de visiteurs défiler, attentifs et respectueux.
Nous avons fait de même, et ainsi crée une excellente journée.
A chaque fois que je m’y rends, je me sens une âme d’artiste, et j’ai fichtre envie de m’y mettre aussi.
Je suis probablement un velléitaire car en fait ça s’arrête là !
Et puis il faut bien le dire, je pense que je ne serais guère à la hauteur.
Bref, nous avons passé une très bonne journée, puisque le propre du bonheur est de partager…des moments paisibles et pleins de richesses.
Ah ! comme à l’ordinaire une observation rigolote !
Dans toutes les galeries, vue l’époque, aucune file d’attente.
Cependant à un détour, en revenant, je vois au loin, une fille d’attente de plusieurs personnes, qui barre l’étroite ruelle où nous nous engageons.
Je m’approche et je m’aperçois que la file s’est créée devant une minuscule boutique qui propose à une clientèle affamée sans doute, sandwichs ou hot dogs bien gras, comme quoi les yeux c’est bien mais le ventre a ses exigences qu’il est nécessaire de combler, fusse à devoir engloutir quelques grasses nourritures bien ordinaires.
Les merguez opposées aux œuvres d’art ….. de quoi méditer sur côtoiement en quelque sorte de la futilité et de la nécessité.