SPINNAKER

J’ai toujours aimé la photographie. Lors de ma communion solennelle (passage obligé de la famille), le meilleur moment fut celui des cadeaux que pour l’occasion je devais recevoir de ma famille. Bien heureusement ma famille m’avait demandé ce qui me ferait le plus plaisir. La réponse ne se fit pas attendre : un appareil photo !

La famille délibéra et se convainc de m’offrir l’objet de mes rêves.
C’est ainsi que je découvris mon premier boîtier, c’était un Photax. Cet appareil ressemblait à un tank. Il était en bakélite noire. Pour prendre une photo, il fallait dévisser le porte objectif et la « tourelle » sortait du boîtier pour se bloquer prêt à l’emploi. Deux positions « petit trou et grand trou » pour grand soleil et temps couvert. Le dos s’ouvrait pour accueillir le négatif.

Je me souviens d’avoir fait beaucoup de photos à l’époque qui se sont hélas perdues au fil des déménagements qui nous ont fait naviguer de domicile en domicile.

Un jour, j’ai appris que Jean Loup Sieff avait eu un Photax, noir en bakélite, adolescent, pour premier appareil photo. C’est la seule chose que nous avons eu en commun lui et moi, lui le maître es photo et moi l’amateur. Plus tard je l’ai rencontré pour un travail en commande et nous avons assez peu bavardé sur ce passé.

Pour revenir à moi, je voulais vous dire que j’ai longtemps pratiqué le laboratoire noir et blanc du temps de l’argentique. Désormais il ne reste plus que le numérique qui a gagné ses galons aux yeux des professionnels. J’ai donc décidé de me remettre à faire des photos. J’ai acheté un appareil Lumix G2 avec une optique de 14/45 de très bonne qualité (à la place du 14/42 ). L’ensemble est assez impressionnant de finesse. J’ai commencé depuis deux bons mois. Mes photos sont visibles sur le site Flickr et sont visibles dans le monde entier. Il y a des sites pour Canon, Nikon et Panasonic. Il y en a même pour des objectifs prestigieux. Un vrai bonheur pour les amateurs. Moi j’ai choisi le site du Lumix DMC-G2 naturellement.

Vous pourrez les voir à l’adresse suivante :

http://www.flickr.com/photos/ginisty/

Vous pouvez rechercher les productions selon les Tags :

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Des millions de photos à porté de doigts.

Amusez vous bien !

La Carte Vitale :

« Confidentielle, votre carte Vitale vous est envoyée par votre caisse d'Assurance Maladie. Elle ne contient pas d'informations d'ordre médical, mais tous les éléments administratifs nécessaires à la prise en charge de vos soins et au déclenchement de vos remboursements. Votre carte Vitale peut également permettre à votre médecin de visualiser, avec votre accord et en votre présence, l'ensemble des soins, médicaments et examens qui vous ont été prescrits et remboursés au cours des 12 derniers mois. »

Voilà ce que comporte votre Carte Vitale : c’est selon moi (comme à beaucoup d’autres) insuffisant ! Je dois dire que le manque d’indications sur la Carte Vitale de pathologies graves de l’individu concerné entraîne deux déplorables effets.

Je donne un exemple : Prenons le cas d’un accident routier, le blessé (souvent plusieurs), doit être secouru dans les plus brefs délais car le temps imparti pour le sauver est compté.

Ce qui se passe actuellement :

Le médecin qui arrive sur les lieux n’a aucune idée de la santé générale de ce nouveau patient qui est pour lui un parfait inconnu. L’hôpital qui l’accueille se trouve dans le même cas. Alors en urgence l’hôpital déclenche toutes sortes d’analyses pour connaître ce nouveau patient, car il ignore qu’elles pourraient être les pathologies graves qu’il va peut-être rencontrer.

Si ces indications étaient inscrites sur la Carte Vitale, une simple lecture renseignerait aussitôt les médecins. Donc gain de temps lorsque celui-ci est compté pour sauver une vie et intervenir dans les meilleures conditions mais aussi bien sûr, une économie de quelques milliards d’euros pour la Sécurité Sociale en supprimant des batteries de tests devenus inutiles. Multipliés par les milliers d’accidents de la route, pour ne compter que ces interventions là, ces tests coûtent énormément à la communauté.

En conclusion, gain de vies sauvées et économies substantielles pour la Sécurité Sociale et les Mutuelles.

La Ministre de la Santé à été interpellée il y a un an à ce sujet afin que soient indiquées dans les plus brefs délais sur la Carte Vitale des informations d’ordre médical, comme certaines pathologies sévères dans le simple but de gagner un précieux temps lors d’une intervention médicale urgente à la suite d’un grave accident pour que simplement, le patient gravement atteint ne soit plus un inconnu pour le médecin qui l’accueille.

Malgré cette interpellation, venant des Alpes Maritimes, le Ministre tarde à donner une suite favorable à cette proposition et le dossier semble gelé, alors qu’il apporterait une réelle avancée de l’outil informatique au service de la santé. Un frein important apparaît : La loi informatique et libertés.

Rappel rapide sur la protection des individus, il est en substance notamment dit : La banalisation de l'informatique fait courir des risques à l'individu. En effet il est facile grâce à l'informatique de créer des bases de données contenant des informations sur des personnes, et que celles-ci se diffusent. L'informatique doit être au service du citoyen et ne doit le desservir ni en termes de libertés individuelles ou publiques, ni en terme de vie privée. Dans le cas d'une liste informatique d'une bibliothèque municipale, les informations contenues dans les fichiers ne sont pas de caractère à nuire aux personnes listées, par contre dans le cas d'un hôpital par exemple, les données stockées sont beaucoup plus sensibles. Ainsi, il existe un organisme chargé de la défense du droit des personnes vis-à-vis des informations les concernant : la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés, créée en janvier 1978), chargée de s'assurer que les traitements concernant des informations à caractère personnel soient conformes à la loi etc…

En effet, actuellement, les indications que nous demandons ci-dessus ne figurent pas sur la Carte Vitale sous prétexte, nous le pensons,  du respect de la personne humaine privée (Loi liberté). Je trouve ce blocage irresponsable.

Aider les Familles …

« Fortement engagés dans une politique de soutient à l’éducation, le Conseil Général (en l’occurrence celui des Alpes Maritimes), s’est donné pour mission d’accompagner les jeunes sur le chemin de la réussite.

Mais à quel avenir peuvent prétendre les jeunes qui, défiant l’autorité des parents, se laissent entraîner sur la voie de l’absentéisme scolaire, porte ouverte vers la délinquance ?

Face à de trop nombreuses dérives, il s’agit de protéger les adolescents contre eux-mêmes, de rétablir l’autorité parentale défaillante et de replacer les parents au cœur du dispositif éducatif. Tel est le sens des mesures relayées dans les Alpes Maritimes par l’école des parents, les contrats de responsabilité parentale et le premier établissement de réinsertion scolaire, qui prennent en charge des jeunes en grande difficulté.

Par ces mesures, nous agissons avec sens des responsabilités pour le respect des jeunes et de leurs parents. »

Signé : Eric Ciotti, député, Président du Conseil Général des Alpes Maritimes.

Bon sens des efforts intelligents à faire pour venir en aide aux jeunes en dérive. Bravo ! En ce début d'année scolaire, l'accent est mis sur les mesures prises par le Conseil Général pour accompagner les parents, souvent désorientés devant le comportement de leurs enfants.

Les Casseurs

Ils polluent toutes grèves, tous rassemblements importants. Ces jeunes, car il est constaté que ce sont des jeunes, mais en fait, qu’importe l’âge de ces malfaisants, ce qui importe c’est comment les attraper, les punir, et bien sûr les dissuader lors de prochaines grèves de se lancer dans leur violente apparition. Comment ? Ce n’est pas les grenades lacrymogènes, les balles en caoutchouc ni la charge des forces de l’ordre qui les dissuadront, c’est clair.

La meilleure preuve c’est qu’ils sont toujours présents. Alors ?

Oui alors ? J’ai pensé, moi, les attraper comme on attrape les bancs de poissons : au filet !

Le filet auquel je pense s’appelle l’épervier. Il se lance groupé au bord de l’eau ou d’une barque, il a la périphérie plombée et le geste particulier du pêcheur qui le lance fait qu’il se déploie avant de toucher l’eau, puis de s’enfoncer et prendre dans ses mailles le poissons qui ne peut s’enfuir.

Alors plutôt que de blesser ces malfrats sans pourtant les attraper, les cueillir avec d’immenses filets tombant du ciel grâce à des hélicoptères ou lancés à l’aide de bombardes conçus à cet effet pour projeter au loin d’immenses éperviers. On immobiliserait ainsi des dizaines de troublions hors la loi pris sur le fait qu’il ne resterait plus qu’à appréhender.

Je pense que cette cueillette, qui devrait être fructueuse, leur donnerait à réfléchir à deux fois avant de se lancer comme à chaque fois dans la casse des vitrines et des voitures incendiées.

Pourquoi pas ?

Je me suis demandé depuis très longtemps pourquoi les grèves ne sont pas programmées le week-end? Oui pourquoi ? Parce qu’en fait en mobilisant les travailleurs ouvriers, agents de maîtrise, cadres et autres fonctions, les "initiateurs" de ces rassemblements sabotent les entreprises qui les emploient en créant le vide de celles-ci durant les heures de travail pour aller défiler. Ces abandons de poste me révolte, surtout quand le pays a besoin de toutes ses forces vives pour sortir d’une grave crise. Je trouve ces attitudes navrantes et inconséquentes.

Je comprends les grèves effectuées lors des heures de travail lorsqu’il s’agit de demander des améliorations des conditions de travail lorsque celles ci comportent un danger pour la santé ou bien de demander de revoir les salaires à la hausse lorsque ceux-ci sont anormalement bas, je le comprends, mais lorsqu’il s’agit de protester sur des lois impopulaires hors le domaine du cadre de l’entreprise, je désespère d’y trouver une quelconque légitimité.

Je me souviens (j’ai ai déjà parlé autrefois), d’un événement dont j’ai été le témoin actif. Lors de la guerre du Vietnam, il y eut une grève quasi nationale pour protester contre l’Amérique engagée dans cette guerre horrible avec ses bombes au napalm. Cette grève fut programmée en pleine semaine, chacun pouvant quitter son lieu de travail pour aller manifester de la Nation à la Bastille. Ayant en charge un projet pour l’avion Concorde, et celui-ci ayant déjà pris du retard, j’avais décidé de continuer mon travail et ne pas effectuer cette grève bien qu’étant pour ce mouvement de protestation. Je reçus quelques menaces de la part de certains ouvriers qui par la suite ne m’ont plus adressé la parole et à qui j’avais dit : «  Je suis en accord sur le principe, contre cette guerre odieuse, mais cela n’a rien à voir avec l’entreprise qui nous emploie. Par contre, si vous décidez de faire cette marche de protestation ce week-end vous pourrez me compter parmi vous, je vous le promets. L’entreprise n’est pas responsable de ce qui se passe au Vietnam avec les Américains, c’est tout ! »

Alors je m’insurge contre cette opposition irresponsable qui affaiblit notre pays et qui, de plus, embrigade des adolescents, dont sans aucun doute cette loi, bien que nécessaire, est le cadet de leurs soucis actuels.

Responsables (on se demande), de ces mouvements, programmez vos actions le week-end et foutez la paix à nos adolescents. Merci d’avance.

Qui n’a pas vu ou entendu ce genre d’information publicitaire :

Promotion exceptionnelle, 20 % de réduction si vous vous décidez avant mardi minuit !?

Aussi à la télé, lors des nombreux télé-achats.

Mais revenons plutôt à mon histoire.

Cela me remet des dizaines d’années en arrière.

La scène se passe comme je vous le disais il y a bien longtemps.

Ma mère, ma grand mère et votre serviteur étaient en présence. Les deux femmes discutaient. Ma grand mère, très excitée, venait de dire à ma mère qu’elle avait fait des emplettes et avait bénéficié de très bons prix quasiment inespérés. L’objet de cette excitation, lui, par contre n’avait aucun intérêt et il était même certain que ma grand mère n’en aurait jamais eu l’emploi. Mais celle-ci était comme ça, nous le savions tous. Elle ne pouvait pas résister devant un objet proposé à la vente et bénéficiant d’une ristourne avantageuse. La ristourne ! En bref, son réflexe irrationnel développait en elle immédiatement l’acte d’achat d’une manière irréfléchie.

Mais cela ne nous éloigne pas trop de ce que je veux dire. Le problème réel était la façon toute particulière que ma grand mère avait de voir les choses.

En effet, lorsqu’elle évoquait à ma mère son achat, je me souviens qu’elle disait : « J’ai réussi à gagner 50 francs, alors que cet objet coûtait la semaine dernière beaucoup plus, 200 francs, vous vous rendez compte ! »

Ma mère, avec cette intelligence pratique et son bon sens commun qui la caractérisait, la regarda et lui répondit : « Vous n’avez rien gagné. En fait vous venez de perdre 150 francs d’autant plus que vous ne vous servirez pas de cet objet dont vous n’avez pas l’usage ».

Elle achetait la ristourne.

Ainsi, les accroches publicitaires séduisantes déclenchent de nombreux achats compulsifs, achats qui sont bien souvent inutiles et finissent leur vies dans quelques coins obscurs d’une cave ou d’un grenier.

Si les gens changeaient de point de vue, peut-être éviteraient ils de dépenser leur argent croyant que la ristourne offerte présente seul un bénéfice excluant de leur esprit la somme bien réelle qu’ils devront de toute manière débourser pour finaliser leur achat. Ils se poseraient alors la vraie question : »En ai-je vraiment besoin ? »