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30/09/2010

Histoire improbable

Degas.etoile.jpgL’homme était arrivé dans la vie. Il possédait sa villa. Une magnifique villa. Fou d’art il décida d’acheter une œuvre d’un artiste très célèbre. Une fortune. Comme il ne disposait pas de liquidité, sa vie devint très vite un enfer. Il perdit le sommeil l’appétit. Fuyant ses amis, il se cloîtra chez lui fermant portes et volets. Ne pouvant plus résister devant son idée fixe et cédant à sa passion il décida de vendre sa villa, ce qui fut fait très rapidement. Il vendit aussi sa voiture, ses livres, ses CD, ses vêtements. La somme suffisante réunie, il se rendit chez le marchand et acheta la toile si convoitée depuis des mois.

Une fois dans la rue il s’aperçut, mais un peu tard, qu’il n’aurait aucun mur où accrocher l’objet de son désir.

Moralité : Se méfier des idées fixes, elles ont très souvent dans leur réalisation, un coût exorbitant.

16/09/2010

C'est la m....

images.jpgL’âge de raison était me semble t-il de sept ans ?
Sept années où l’être humain commençait à se rendre compte pleinement de l’existence des autres et les prémices du respect induit.
A quatorze, il ne l’est aujourd’hui pas encore, ni à dix huit, ni à vingt, ni à ….
Il l’est parfois, mais assez rarement pour certain, mais pas pour tous et de moins en moins pour tous.
Pour moi l’âge de raison est l’âge où le tout jeune individu, comme je le disais, se rendant compte de l’existence des autres, sent naître en lui le début de la reconnaissance qu’un geste s’adresse à lui, amical, d’amour ou de respect et pour la première fois, avoir envie de rendre par son comportement un même geste amical, d’amour ou de respect.
Il ne ressent pas cela comme un devoir mais comme un geste naturel profond.
Le respect n’est il pas une démarche humaine de très haute qualité ?
Et puis, le respect c’est porter grand intérêt aux autres. Généralement, désormais, si on porte grand intérêt à l’autre c’est hélas, pour mieux le dépouiller.
De nos jours, le respect devient une notion désuète et comme cela est dommage. Dommageable, bien sûr aux relations humaines lorsque cela commence par la perte de l’écoute des autres, par le manque de la parole donnée ou d’un honneur à géométrie variable et le non respect à tout ce qui environne l’autre et l’autre lui-même.
Pourquoi je parle de tout cela ? Parce que je vois et j’entends de minables informations sur ce qui se passe dans mon pays. Parce qu’un peu las, c’est tout. Même pas amer. Lucide bien sûr et un peu fatigué. Partant du principe que j’ai perdu toute illusion quant à la nature humaine.

Finalement, j’espère trouver toujours dans de bien meilleures nouvelles les exceptions qui confirment la règle.
L’espoir, toujours, l’espoir. Bof …

06/09/2010

Stylo ou Word ?

 

ecrivain.jpgAllons ! Allons ! va t’il falloir que moi aussi je m’y mette ?

Oui je dis bien : que je m’y mette !

Pourquoi ? Je fais référence à quoi ?

Je vais donc éclaircir ce petit mystère, car il s’agit bien d’un petit mystère qui a pris naissance dans mon esprit il y a quelques jours et ma tendre n’est au courant de mon élucubration, que de ce matin.

Je vais devoir me mettre à écrire. Ecrire quoi grand Dieu ! Ben ! Un bouquin, un roman !

Je vous imagine souriant, et puis, sincèrement entre nous, vous vous en foutez bien un peu ?

Et puis pourquoi, oui pourquoi dois-je donc écrire ?

Parce que mon fils aîné a sorti un livre qui a été édité en premier livre avec un certain succès suivi d’un autre en cours de distribution et que, dans sa foulée mon second fils a écrit un livre, plus exactement un essai qui aussi rencontre un certain succès.

Alors je me suis dit, pourquoi pas moi ?

J’ai déjà un sujet en tête ou plus exactement une idée assez précise du personnage central de ce roman car il s’agit pour moi d’écrire un roman.

Le seul problème c’est que je débute dans cet art si difficile qu’est l’écriture, art de manier les idées agrémentées de virgules essoufflées, de points qui ne sont pas pressés d’être final, de verbes nécessaires et de sujets qui désespèrent le lecteur passionné.

Je vais, bien sûr, créer un plan, une trame, un fil conducteur qui détermineront mes chapitres, tout en sachant que tout peut changer selon l’inspiration ou l’humeur du moment.

Ce qui n’arrange rien, c’est mon manque d’expérience et aussi d’être d’un naturel assez paresseux pour certaines choses, paresse qui me ferait vite abandonner un projet qui arriverait à trop vite m’ennuyer.

En plus, j’ai décrété que j’étais un homme libre n’ayant aucun compte à rendre en ce qui concerne mes options, même pas à moi-même, surtout à moi même, étant naturellement dépourvu d’amour propre, cette affligeante pseudo qualité dont sont pourvus les prétentieux.

Alors on verra bien.

04/09/2010

On recommence !

bricolage.jpgLes vacances…c’est fini !

Quoique. De retour à la maison, lorsque j’ouvre nos volets roulants, le soleil inonde nos pièces dès sept heures du matin : c’est encore les vacances !

Le retour c’est aussi reprendre contact avec internet, les amis, les enfants si tôt quittés.

Je me souviens de nos ados qui une fois rentrés du lycée se jetaient sur le téléphone pour appeler leurs copains et copines à peine quittés quelques minutes auparavant.

Nous pestions !. Finalement nous faisons pareil :

« Allo ! ça y est. Oui, on est bien rentrés, … Ah oui ! beaucoup de circulation. Bon, il faut que je défasse les valises, à demain par email. ».

Les vacances vont continuer pour nous, les retraités qu’est-ce qu’on a comme chance.

Vous vous demandez ce que nous allons faire ? Plein de choses sont déjà prévues et bien sûr beaucoup d’occupations qui ressemblent fort à du travail. Carrelage, peinture, et autres délicieuses choses connues sous le doux vocable de bricolage.

Pour notre fils, on ne parle plus d’accident, ça suit son cours.

Nous parlons de rendez vous avec le corps médical pour soi, question de suivit.

Puis les amis.

A peine retrouvés il est question d’une invitation qui se profile déjà et qui sera suivi de bien d’autres. Manger et boire (trop), en prévision. Ma balance m’a silencieusement mais indiscutablement prévenu, ce matin même, je dois perdre au moins cinq bons kilos. Je dis bons kilos alors que je devrais dire saloperies de kilos !

Voilà le retour avec ses petites misères saluées comme il se doit par un courrier des impôts qui prévoient un peu plus de 5 % d’augmentation des versements que j’aurais à faire très bientôt.

La vie, quoi ! Y a pire !

Mais vraiment, est-ce une raison ?