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25/11/2010

Un moment de paresse

Eloge de la paresse. Ne serait-elle pas une forme d'action ?

Pour des personnes chargées d'activités multiples, ceux que j'appelerais les agitées, il leur faut "se faire violence", comme elles disent, pour s'arrêter un moment et trouver un temps à ne rien faire.

J'ose dire, que ne rien faire demande de trouver en soi des ressources d'énergie comparable à celles qu'il est nécessaire de trouver lorsqu'on doit se mettre au travail.

Prenons un exemple. Je dois exécuter un travail. Il me faut me lever ou me placer de telle sorte que je puisse le réaliser, puis évidemment, accomplir ce travail. Réciproquement, pour ne rien faire je dois le décider, vaincre le sentiment de culpabilité qui risque de m'envahir, aller jusqu'à mon fauteuil, m'assoir, bref ce n'est pas si simple que ça. Non non ne riez pas, que faites vous de la culpabilité à vaincre ?

Bien sûr me direz-vous il y a des fainéants notoires pour qui paresser est une seconde nature. Ceux-là ne méritent pas d'être remarqués : la facilité avec laquelle ils paressent, me dégoûte tout simplement.

D'ailleurs je ne veux pas nn plus encencer l'oisiveté qui est un défaut majeur...

A ce propos, je me souviens de ce que disais Sacha Guitry parlant de quelqu'un : " Il ne faisait rien, mais il le faisait si bien "

Non ! Je parle de ceux normalement constitués, normalement actifs, qui décident, voilà le mot, qui décident de ne rien faire. D'ailleurs pour certains, les agités, cela est même impensable et ils vous diraient ne pas aimer s'arrêter ou paresser ne fusse qu'un court instant. Ceux là même pour qui, rester des heures allongés au soleil sur une sublime plage à contempler de sublimes personnes, est quasiment impossible : Ils ont la bougeotte, ils visitent ou font du sportà haute dose.

Les pauvres ils ne connaissent pas les joies du repos.

Moi, j'aime lézarder au soleil. J'aime de longs moments à réflechir sur la folie des hommes, jamais pourtant je ne serais un oisif.

Ah ! Tiens ! On m'appelle, je dois certainement faire quelque chose...

J'aurais pu ajouter, avant qu'une activité m'éloigne de mon clavier, que la paresse, quand elle est vécue avec tempérance reste un luxe appréciable.

Quoique....

02/11/2010

Comprendre

2451746-3440799.jpgAujourd'hui, il pleut. Il pleut sur la Côte d'Azur. Il pleut depuis 3 jours. On déplore quelques dégâts par la montée des eaux du Loup. Des personnes ont dûes être évacuées. Quelques dégâts en bord de mer. Sinon rien de bien spécial. Je classe et prépare des photos afin que mon épouse les place dans des albums. Activité au ralenti. J'ouvre l'ordinateur et je rends visite à mes blogs préférés. Deux phrases retiennent mon intention. Le blog parle des difficultés d'Obama. Les deux phrases peuvent s'adresser à tous les nouveaux dirigeants. Mais je pense surtout à ceux qui sont investis pour une première fois. Ceux-là se sont montrés plus audacieux qu'il n'aurait fallu, la volonté de réussir à tout prix d’être le leader de leur pays leur ont fait promettre maintes solutions parfois impossible à réussir par la suite. Je ne pense pas qu’ils en fussent conscients. Une part de sincérité était en eux, tellement certains de posséder tous les pouvoirs. C’était sans compter sur les critiques d’une opposition toujours agissante en mal de reconnaissance et toujours désireuse de freiner tout changement dans le seul but de nuire à la classe politique en place, quelque en soit les conséquences pour le pays.

Voici donc les deux phrases, pleines de logique :


"On a beau promettre la lune, l'homme politique est bien démuni pour changer réellement le monde. Son pouvoir s'est amenuisé à mesure que d'autres forces, innombrables, se sont érigées pour l'en empêcher…."

Et,

"Or, ils (les citoyens), n'ont pas été trompés par leur président. Ils ont été trompés par le regard qu'ils portent sur la puissance du pouvoir politique."

En réalité, à l’impossible nul n’est tenu. Car bien malin celui qui connaît ce qu’il convient de faire en toutes circonstances avec le désir de combler chacun et, de plus, pour paraphraser une émission en son temps : On ne peut pas plaire à tout le monde.