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30/12/2008

Drôle de voeux ?

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La guerre au moyen orient…
Allez si j’avais seize ans voilà ce que je dirais à Celui qui est peinard la haut, qu'il nous a largement abandonné.
« Si le bon Dieu venait à me contacter, moi qui est seize ans, (enfin « bon ? » vous y croyez vous à sa bonté ? ), je lui dirais d’arrêter ses conneries de jouer avec les hommes et de les laisser s’étriper (ou s’éclater avec de la dynamite) .
Y-en a marre ! Mais c’est quoi ça ? Il est rancunier le Super Boss ! Tout ça pour une vulgaire pomme, qui n’était même pas bonne si ça se trouve. Rancunier, c’est le moins qu’on puisse dire. Si ça se trouve, il a commencé comme ça, pour nous punir, puis il a dû trouver que cela n'avait plus d'intérêt et maintenant le truc lui échappe complètement. C’est pas bien de jouer à l’apprenti sorcier et de tout foirer. Pas sérieux ! Moi je veux vivre, fonder ma famille et vivre en paix ».
Voilà ce que je dirais si j’avais seize ans.
Allez, en fait, j’ai largement passé les seize ans, et mon expression est plus châtiée, mais quand même il y a de quoi râler de voir que depuis la nuit des temps les hommes s’entretuent, on a beau être patient, tout de même …..
Je lui dirais, allez sans vous commander le tout puissant, imaginez un truc miracle (c’est votre domaine après tout !).
Bon je vois qu’il faut vous aider.
Par exemple vous décrétez que chaque arme tue son propriétaire dès lors qu’il envisage de tuer son semblable. Idem pour les mortiers, les canons, les lances roquettes et autres malveillants ustensiles. Vous verriez qu’en moins de deux plus personne ne toucherait à ces ustensiles de malheurs.
Vous voyez, c’est très simple, et puis ça vous distrairait un peu. Moi, en plus, je trouve ça juste.
Bon, vous devez avoir des soucis, aussi je vous fiche la paix et surtout donnez moi la paix à moi aussi et à ma famille bien-aimée.
C’est tout ce que je vous demande pour la nouvelle année. Merci ! A + !
(Vous avez remarqué que dans A+ il y a comme qui dirait une croix. Drôle non ?)
PS.: Dommage que je ne crois pas à votre existence, mais c'est ainsi, la misère du monde ne plaide pas en votre faveur il faut bien le dire, non ?

24/12/2008

Joyeux Noël

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19/12/2008

Nous en rêvions ! Et ils l’ont fait !

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Tous les ans c’est pareil et pourtant c’est différent. Comment expliquer cela ?
Oui tous les ans à pareille époque les gens s’affairent pour préparer noël. Nous les voyons sur les routes, en ville, dans les embouteillages, dans les magasins. Dans les magasins, je trouve qu’ils sont toujours aussi nombreux même si les informateurs les mieux informés (?) déclarent que cette année sera plus difficile pour le commerce. Tous les ans même annonce !
Mais les gens ont besoin de faire leur noël, et que celui-ci soit réussi. Tant pis on se serrera la ceinture un bon moment mais cette fête, pour rien au monde on s’en privera.
Chacun chaque année sera porteur de deux valises : une sera pour les jouets, pour le repas, pour la fête quoi, que les enfants ne soient pas déçus, quant à l’autre elle contiendra tous nos les problèmes. Cette dernière, cette année sera de loin la plus lourde. Mais ce jour là personne ne l’ouvrira.
Noël, pour les chrétiens même pour les athées tout comme les agnostiques c’est aussi et surtout la fête des enfants. Chaque euro dépensé, transformé, s’admire dans leurs yeux émerveillés au travers ce pieux mensonge du vieil homme à barbe blanche qui distribue ses cadeaux partout dans le monde et qui sait tout.
Lorsque ma mère, alors que nous étions réfugiés en Tunisie, mon père éloigné, pendant la guerre, m’offrait la symbolique orange accompagnée de quelques pâtisseries, un militaire déguisé en père noël, entrait par une porte fenêtre distribuant des bonbons de toutes sortes aux enfants présents, nous parlait avec gravité citant parfois quelques bêtises que nous avions faites, nous demandant à l’avenir d’être sages. J’étais intimidé et émerveillé. Ce noël si maigre pourtant me transportait de joie.
Mon épouse aussi a de bien tristes souvenirs de ce jour que chacun garde en mémoire. Souvenirs d’absence de fête. Souvenirs de pleurs et de promesses non tenues. Mais cela reste en elle dans le secret de son cœur et je ne peux que respecter ce domaine très privé.
Plus tard elle et moi, nous avons voulu que cette fête soit la plus réussie des fêtes. Nous sommes par la suite, au cours de nos nombreuses années passées ensemble, restés très fidèles à cette si jolie fête.
Puis, les enfants se sont mariés. Des petits enfants sont venus grossir notre famille. La fête fut encore plus grandiose, d’année en année. Mais il manquait quelque chose pour que notre bonheur soit total.
En effet chaque année, donc, nous passions le soir de Noël chez l’un, le lendemain chez l’autre et l’année suivante nous inversions ces passages.
Cette année encore, nous fêterons Noël, mais là, ce sera pour nous deux une fête pas comme les autres.
Mon épouse ayant demandé comme seul cadeau, pour son anniversaire, que nous soyons tous réunis ce soir là !
Son souhait a été comblé et nous serons tous réunis chez nous pour fêter cette magnifique fête. Nous serons onze à table, onze à découvrir des cadeaux, onze à s’embrasser les yeux embués, onze qui pour un moment, hors du temps, sur leur petit nuage oublieront les difficultés de la vie qui passe.
Nous en rêvions ! Et ils l’ont fait !
Lecteur, je te souhaite un très joyeux Noël !

07/12/2008

Une chouette famille !!!

On a les enfants qu’on mérite dit-on, est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai ?
Nous pensons ma femme et moi que cette maxime populaire est vraie.
fr-images-coloriages-colorier-photo-fete-de-famille-p7090.jpgPourquoi ? Parce que nous sommes fiers de nos enfants mais pas qu’eux : leurs épouses aussi sont devenus à force de se connaître, les incontournables enfants que nous aurions aimé avoir mis au monde également. C’est comme si nous les avions adoptés.
Nous sommes des extra-terrestres ?
Non pas. Même pas en rêve ! Selon l’expression qu’employait un de nos petits fils, celui qui hurlait « champion de monde ! » dès qu’il avait réussi à glisser en skis plus de trente mètres, sans tomber, jadis.
Non, je vous garantis, nous sommes tous dans notre famille, des gens plutôt normaux.
Alors pourquoi ?
Simplement, nous pensons, qu’il y a un style d’éducation adapté à chacun. Combien de parents, alors qu’un de leurs enfants semble leur échapper disent « je ne comprend pas, je les élevés de la même manière, sans faire de différence ! »
Déjà petit problème : comment penser qu’une éducation « sans faire de différence » peut fonctionner sur des individus différents, eux.
Ce qui va au premier ne va pas forcément au second et ainsi de suite : autant d’enfants, autant de personnalités donc autant de styles d’éducation.
Au départ je me souviens que ma femme et moi avions réfléchi jusqu’au choix des papiers peints de la chambre de nos deux fils. Nous avions choisi un papier peint plus froid pour l’aîné plus extraverti et plus chaud pour le second
Un détail qui démontre l’intérêt d’une approche différenciée.
Bon, il n’y a pas que des choix de papiers peints, bien sûr, ce n’est qu’un exemple, mais exemple exact.
Il y a aussi le respect dû aux parents, malgré une proche proximité. Chez nous ce respect a toujours existé (certains parents ont peur de leur enfant ou croient à tort que s’ils sont sévères, les enfants ne vont plus les aimer.).
Il y a aussi l’écoute, la bienveillance, les directives précises et expliquées.
Il y a aussi pour nous parents, le fait d’exister en tant que chef de la famille, communauté où chacun doit remplir avec conscience son rôle : les parents s’occupent de gagner de l’argent pour que la vie soit confortable à tous, en revanche les enfants doivent s’acquitter de leur devoir qui est de bien travailler à l’école et rapporter de bonnes notes comme nous de bons revenus. Chacun ses devoirs selon sa place dans la communauté.
Cela dit, nous sommes bien obligés de constater que nous avons réussi au-delà de toute espérance. Nous avons deux familles adorables.
Aujourd’hui, éloignés du monde du travail, nous parents, nous sommes cool !
Nos enfants, leurs femmes respectives, leurs enfants, tout ce délicieux petit monde nous remplit de fierté. Nous les adorons, ils sont tous géniaux et plein d’amour à notre encontre et prêt à tout faire pour nous faire plaisir.
Aujourd’hui, anniversaire de mon épouse, ils lui ont réservé un anniversaire fabuleux accédant à son rêve le plus cher, réunir le même jour toute la famille, le soir de noël !
Comme nous sommes répartis sur le territoire français, noël c’était une année chez l’un l’année suivante chez l’autre. Cette année comme cadeau d’anniversaire nous serons tous réunis le soir de noël.
Mais bien sûr ce n’est qu’un cadeau s’ajoutant à un joli bijou offert par le groupe. Un cœur diamanté. Tout un symbole !
Le bonheur, quoi ! En ces temps difficiles, c’est une véritable richesse !
On a les enfants qu’on mérite dit-on, est-ce vrai ? Nous, nous croyons que c’est vrai !
A un bisou d’amour chez nous correspond en retour un bisou d’amour.
Enfants, maris et femmes, petits enfants, garçons et filles, nous vous aimons. Merci.

Cas de conscience ?

Cas de conscience ? Imaginez une situation simple.
Vous rencontrez un type en bas de votre immeuble que vous ne connaissez pas particulièrement, sinon de vue. Il vous aborde et après un bref préambule comme n’importe quel voisin pourrait vous débiter, il vous annonce qu’il a un problème. Vous l’écoutez.
« J’ai perdu mon boulot, et ma femme m’envoie acheter du lait pour notre bébé et malheureusement je n’ai plus d’argent aussi pourriez-vous me prêter de quoi faire cet achat ? »
Bien sûr vous mettez votre main à votre poche et lui donnez un petit billet, de quoi acheter le lait pour son bébé.
Quelques jours suivant, au hasard d’une conversation, vous apprenez que le dit type vit seul, qu’il n’a donc ni femme ni enfant et qu’il a abordé de nombreuses personnes leur débitant ce petit scénario.
Alors votre réaction a été de vous dire « Le salaud, il m’a possédé ! Je me suis fait avoir ! ».
En fait vous aviez ressenti tour à tour deux sentiments :
Le premier sentiment, en donnant, était d’avoir eu un élan de générosité spontané, vous vous sentiez un peu meilleur et aviez une bonne opinion de vous.
Le second, le sentiment d’avoir été manipulé qui ne passait pas. Vous oblitériez totalement le fait d’avoir été généreux. Plus aucune générosité dans votre esprit, un soupçon de haine, votre égo en avait pris un coup, vous vous étiez fait avoir.
Et pourtant vous ne devriez pas regretter votre geste spontané car, que s’est il donc passé ?
Et bien, en créant ce scénario, il a tout simplement voulu vous en donner pour votre argent.
Il a pensé que s’il vous abordait en vous disant « Pouvez vous me donner 10 euros ? » Vous lui auriez dit de passer son chemin. Alors que là, il a bâti une histoire qu’il vous a vendu 10 euros, que vous avez estimé valoir et que vous avez acheté.
C’est aussi simple que cela.
Ainsi dans la vie sommes nous toujours, vous et moi, que nous le voulions ou pas, obligé d’enjoliver nos demandes, pour obtenir ce que nous souhaitons avoir. C’est la substance même d’une bonne négociation.
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Mais imaginons maintenant que j’accède à la demande de donner une obole à un homme pauvre qui le demande, peut-on exiger de lui qu’il suive nos directives pour utiliser cet argent
tel que l’on le souhaiterait ?
L’histoire ci-dessus me renvoie quelques décennies en arrière alors qu’étudiant je me promenais avec un de mes meilleurs copains. Un clochard, sale et odorant assis dos au mur sur la chaussée, sollicitait notre générosité. A l’époque (j’ai gardé assez ce défaut), j’étais tranchant.
Mon copain mis sa main à la poche et lui donna quelques pièces de monnaie pour répondre à sa demande. Avisant quelques bouteilles de vin vides gisant près de lui, je tirais mon ami par la manche et lui fit observer
« T’es fou de lui donner cet argent, ne vois-tu pas qu’il va acheter une bouteille de vin et se saoûler ? »
Il me répondit :
« De quel droit devrais-je lui imposer un choix d’achat ? Il me demande un peu d’argent j’accède à sa demande et je dois le laisser libre de choisir un litre de vin plutôt qu’une baguette de pain, c’est à lui de voir ».
J’étais le moralisateur et je pensais alors sincèrement qu’ainsi je veillais sur la santé de ce pauvre homme en l’empêchant de boire, mais je devais penser autrement car le priver de ressources c’était le laisser mourir.
« Fait ce que doit, advienne que pourra », telle pourrait être la devise de cette dernière histoire.