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24/11/2008

De profondis !

153697_1.jpgAntonio Guansé, notre ami, n’est plus !
Quelle douleur que cette disparition !
Antonio Guansé, c’est un fabuleux peintre, un véritable artiste qui a côtoyé les plus grands.
Né à Tortosa, le premier janvier 1926, dans la province de Tarragone il est le fils d’un fonctionnaire et le neveu d’un homme de lettre.
En 1953, il arrive à Paris. Il se consacre à sa peinture. Il ne s’arrêtera jamais de peindre par la suite.
Il s’est éteint il y a quelques jours.
Il fut un long moment ces dernières années où nous ne passions plus chez lui, car il était très fatigué.
Nous sommes effondrés de ne plus aller dans son atelier à Paris, comme nous le faisions autrefois et, après un délicieux repas « à l’espagnole », nous passions un long moment à contempler ses dernières productions en compagnie de sa charmante épouse, Barbara.
Nous sommes effondrés de ne plus communiquer avec lui dans ces interminables discussions qui nous ravissaient en surveillant ensemble une poêle où se trouvaient quelques bananes en train de rissoler. Finies également les savoureuses paëllas qu’il savait si bien réaliser et que nous mangions à l’atelier.
img006.jpgQue de belles œuvres ensuite il nous présentait, tard le soir.
Son épouse aimante partageait ces moments forts.
Nous étions amis et nous l’adorions.
Nous sommes tristes, très tristes si tu savais Antonio !

22/11/2008

Vol au dessus des piments !

IMG_3556.jpgPendant notre séjour j’ai assisté à un spectacle incroyable dans un ciel momentanément dégagé au dessus d’Espelette. Le vol impressionnant de grues en formation. Moment magique. Comme j’ai toujours mon appareil photographique, numérique comme il se doit, J’ai dégainé et tel le cow-boy des bandes dessinées, plus vite que mon ombre, j’ai déclanché.
C’est l’image ci dessus.
Demain départ par avion, destination Nice et le soleil retrouvé (du moins nous espérons).

21/11/2008

Biarritz (2)

IMG_3558.jpg
Toujours à Biarritz, avec le même temps que lorsque nous sommes arrivés : ciel bas, uniformément gris, petites ondées et vent. L’océan nous narguant de son humeur patibulaire.
Décidés à ne pas nous en laisser compter, nous avons décidé de parcourir cette région décidément très arrosée.
Tout d’abord nous sommes allés déjeuner en Espagne puis le lendemain nous sommes allés à Espelette de réputation « mondiale », pour ses fameux piments qui s’affichent sur tous les murs du village. Enfin nous sommes allés déjeuner à Cap Breton.
La bonne tournée, quoi.
IMG_3563.jpg
Pas trop de monde (le temps ?) bref, tout de même d’excellents moments en très bonne compagnie, nos meilleurs amis !
Discussions à n’en plus finir, des fou rires, de l’humour et du sérieux, du sucré-salé pour ce menu amical et plein d’amour.
Le temps n’aura aucune prise sur cette amitié cimentée.
L’océan est merveilleux
L’amitié est merveilleuse,
Aucun besoin d’être plus riche que cette richesse là !
Pour partager ces moments rares avec vous, je vous envoie ces quelques photos d’une très belle région mouillée.IMG_3565.jpg

18/11/2008

Enfin Biarritz !

IMG_3547.jpg
Depuis deux jours, nous sommes à Biarritz. Bien arrivés malgré nos craintes suite à une grève des pilotes d’Air France. Avec beaucoup d’incertitudes certes, mais tout de même arrivés sans encombre. Comme le prévoyait la météo, l’avion avant de se poser à l’aéroport de Biarritz , dû crever une gigantesque plaque de nuages pour atterrir. Bon.
Jusque là rien de plus normal. La fête un peu plus tard à laquelle nous étions conviés fut des plus réussies.
Ce matin, Mon épouse et moi décidèrent sous un improbable crachin, d’aller jusqu’au bord de mer à pieds, pour se délecter de la vision de l’océan, de ses vagues longues, de sa couleur triste et de son odeur incomparable. Le spectacle nous enchante à chaque fois que nous venons ici, malgré le temps plutôt tristounet, aujourd'hui. Finalement le spectacle grandiose que nous attendions était bien là au rendez-vous. Nous étions silencieux et heureux. En fait, souvent il faut peu de chose pour avoir un moment de bonheur et nous nous disions qu’il ne fallait jamais, non seulement se priver de ce genre de bonheur, mais encore savoir le recevoir, savoir en être conscient alors même que d’autres choses par ailleurs auraient pu le ternir voire même l’occulter. Mais, par bonheur pour nous, ce n'était pas la cas.
Le crachin allait bientôt se transformer en pluie sauvage, mais qu’importe, nous avions pris tout ce que nous devions prendre.

14/11/2008

Il y a des jours comme ça ...

644202-786478.jpgDemain nous devons partir à Biarritz. D’habitude, nous nous rendons de Cannes, proche de là où nous sommes, à Biarritz en auto. Là, nous avions décidé de prendre l’avion et comme nous regardons notre porte monnaies, nous avons acheté nos billets Nice-Biarritz depuis deux bons mois. Erreur !!! Tout d’abord, Air France, le bien nommé, nous a joint par téléphone pour nous dire que malheureusement cette ligne directe jusqu’à présent assurée n’était désormais plus assurée. Surprise ! Alors notre interlocuteur ajoute dans la foulée « mais vous pouvez aller à Biarritz en changeant à Lyon et comme nous sommes fautifs de cet inconvénient, ce sera le même prix !» (quand même !). A contre cœur nous avons accepté, y aller en voiture ne nous plaisait pas. Mais voilà. Les pilotes d’Air France ont décidé de faire grève et notre périple est de ce fait grandement menacé. Appel sur appel, on ne peut prétendre à l’heure qu’il est d’être sûr d’arriver à destination : « Appelez demain matin vers 6 heures nous vous dirons si ces vols seront assurés ».
Alors demain à 6 heures, debout et prêts à partir, nous téléphonerons pour savoir si oui ou non nos vols seront assurés. Si c’est non, nous sautons dans la voiture et en route pour faire nos 820 km ce que nous ne voulions pas. En ce qui concerne nos billets, ils seront remboursés qu’à la condition d’une annulation de vol.
C’est ça les grèves, ce sont toujours les usagés qui en font les frais !
Pour une fois que nous voulions prendre l’avion !
Bien sûr me direz vous, il y a plus grave situation que la nôtre. C’est certain, mais les usagés ne sont quand même pas responsables des problèmes que peuvent avoir les employés avec les employeurs. Dans cette triade employeurs, employés, usagés, ces derniers dont nous faisons partie, sont pourtant les seuls à pâtir des situations conflictuelles : c’est anormal ! C’est bien vrai que nous sommes pris en otages, et cette situation paraît naturelle à tous. Moi, je trouve cela parfaitement illégal. Le public n’est pas une marchandise, une chose manufacturée. Faire grève et arrêter l’outil de production, soit. Véhiculer des personnes (métro, chemin de fer, avion) devrait être soumis au respect du service à personne ayant payé légalement pour obtenir le service vendu.
Un jour que j’émettais un avis à propos des grèves de la SNCF en disant :
« Assurez le transport normalement, bon sang et ne faites pas payer les voyageurs, qu’ils soient transportés gratuitement, le manque à gagner de la SNCF pourrait peser lourd dans vos négociations ? »
On me rétorqua que ce n’était pas possible :
« On ne peut pas faire ça parce que le billet atteste que vous êtes bien dans le train et en cas d’accident ferroviaire vous êtes couverts, alors que sans billet vous ne pouvez légalement prouver que vous étiez dans le train et donc pas assuré » Fallait y penser ?
Demain il fera jour, nous verrons bien !

10/11/2008

La Bourse ... ?

bbc0314.jpg
Je ne résiste pas ...
Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun.
Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$.Les villageois recommencèrent a chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats.
L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit :
« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre à 50$. »
Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.
La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron,
Seulement des singes qui couraient dans tous les sens dans leurs cages.
Bienvenue dans le monde de la bourse !

05/11/2008

LA phrase du jour

4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$1s11qbizjq58ciilhrjvremmasowt30.jpgLA phrase du jour.
« Il y a des gens comme ça qui inspirent aussitôt l’estime et l’amitié parce qu’ils nous donnent confiance en nous mêmes » voilà une phrase écrite par Frédéric Mitterrand à propos de Rezza, photographe du nouveau livre de photographies pour Reporters sans Frontières, phrase qui a suscité en moi une résonance particulière.
Il est vrai qu’on se pose parfois la question : « Pourquoi cette personne dès le premier contact m’a inspiré aussitôt de la sympathie alors que telle autre de l’indifférence voire de la méfiance quand ce n’est pas de l’hostilité, pourquoi ? »
Plusieurs réponses à ces attitudes. Tout d’abord notre caractère qui imprime en nous des réponses catégorielles : Il n’est pas de notre milieu, de notre religion, de notre pays, encore que sais-je, bien d’autres choses selon chacun. En fonction de notre culture, de notre éducation et de notre caractère nous luttons avec force contre ces réactions de répulsions souterraines.
Nous apprenons à écouter l’autre avec considération mais ce n’est pas toujours aussi naturel qu’on le voudrait et le considérer notre égal n’est pas aussi simple que cela, notre machine à évaluer, à jauger, prompt à juger, travaille insidieusement.
Ce que dit Frédéric Mitterrand à propos de Rezza montre combien est précieuse cette attitude de face à face, mais qu’en est-il lorsqu’il existe de trop grandes différences entre humain qui s’affrontent tels l’homme des villes et l’homme de la forêt par exemple ? La confiance peut-elle naître alors de la curiosité ? La curiosité serait le moteur nécessaire et le désir de communiquer suffit-il à créer cette attitude ? En ce qui me concerne je trouve que la curiosité de l’autre est un bon départ pour parvenir à cet état de grâce décrit par Frédéric Mitterrand, car, en définitive, la curiosité balaye toute réticence à se livrer.

01/11/2008

Temps de chiens !!!

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Nous voici à Paris ou plus exactement dans la haute vallée de Chevreuse, en famille. La maison située dans un vaste parc est morose tant la pluie ne cesse de tomber. Nous sommes arrivés hier en fin de journée et notre voyage de Cannes vers Paris fut des plus pénibles. Pluie et camions nombreux aidant, nous fûmes sans cesse littéralement noyés. Plus de 600 km sous une pluie battante comme rarement le cas. Des files interminables de camions nous aspergeant de nuages d’eau et développant un dangereux brouillard devant nous. Harassés nous fûmes très heureux d’arriver enfin dans une chaude maison autant par ses radiateurs que par l’accueil de ses occupants. Le sympathique apéritif comme le dîner qui s’ensuivit finirent de nous requinquer. Là, seul dans la maison, devant mon clavier je constate que le temps n’a pas beaucoup changé, que la pluie tombe toujours, que le temps est morose et que l’automne est bien triste ces temps ci à l’image de nos actualités.
Juste avant de venir, la veille, nous avons dîné chez des amis que nous avions perdus de vue depuis quelques mois. Des retrouvailles chaleureuses. Celles-ci se sont concrétisées devant un sympathique repas comme il se doit, et nous avons particulièrement été heureux de cette soirée.
Que serions nous sans ces rencontres familiales ou amicales seules à égayer la morosité d’un temps désagréable ou d’une actualité désastreuse ?
« Il pleut sur la ville… »