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24/10/2008

Rafraichir un vin blanc ?

400-15.jpgOyez ! Oyez !
Vous devez refroidir très rapidement une bouteille de vin blanc, champagne (apportées par un invité par exemple), qui est à température ambiante soit 21° et que vous vous proposez d'ouvrir dans l'heure...
Le congélateur ne pourra y arriver très rapidement !
Alors ?
Prendre un grand saladier,
Verser de l’eau, du sel, des glaçons dans les proportions de volume de 1/3, 1/3, 1/3 et plonger la bouteille dans ce liquide, il suffira de 10 minutes pour que le liquide dans la bouteille passe de 21° à 10°
Le sel descend la température de l’eau en réaction avec l’eau mais surtout grâce aux glaçons et ceci jusqu’à -10° et peut descendre beaucoup plus encore.
La démonstration est très convaincante, essayez et vous verrez.

19/10/2008

Ce n'est pas ce que vous croyez !

5892BA1ACF562BC0C31FF9B63DBB4.jpgVu sur l’actualité sur MSN une photo pour le moins étonnante où l’on voit notre premier ministre dans une position de soumission caractérisée.
Drôle en effet ce qu’on peut dire dans une photo banale s’il en est puisque notre premier ministre est simplement assis alors que Sarkozy et Barroso sont debout.
Vu comme ça nous pourrions imaginer les sous titres suivants :
« M’sieur, m’sieur , je voudrais dire quelque chose … » ou encore
« Par pitié épargniez moi, ce n’est pas de ma faute ! »
Voilà dans ces heures tristement graves à quoi je m’amuse.
Ah le pouvoir des images, pour que des mots aient du pouvoir !
Bonne nuit à tous.

Inattendu !

mea-culpa.jpgSuite de la précédente note
Cela s’est dit ! Par téléphone ! Et cela s’est admirablement passé comme quoi j’ai été mauvaise langue ! Avec beaucoup de compréhension « Si t’es heureuse, c’est ça qui est important ! » Avec un bémol toutefois « c’est vrai que j’aurai préféré autre chose ! ». On ne peut pas lui en vouloir de cette dernière réaction. Bravo, le père a été à la hauteur et je pense que la fille est soulagée par cet accueil compréhensif. Il faut qu’elle se dise que son père l’aime, si elle en doutait, la preuve est faite.
Mea Culpa !

08/10/2008

Femmes !

886541846.jpgDire ? Ne pas dire ? Quelle est la bonne solution ?
Deux jeunes femmes s’aimaient d’amour tendre. Ce fut subit. Du moins par celle que nous connaissons. Ce fut la révélation alors que rien ne l’avait préparée à une telle rencontre. Trouble extrême dans la proximité, perte de ses moyens tout ce qui ressemble à un véritable coup de foudre. L’amour fut consommé et les deux tourterelles décidèrent de se lancer dans cet amour improbable à corps perdus.
Mais voilà ! Fallait t’il en parler aux proches ? L’une d’entre elles tenait un blog et comme cette lecture nous en était familière nous fûmes très vite au courant : des allusions à peine voilées, le feu de poèmes explicites, … à n’en pas douter ces deux là vivaient un amour passionné. Fallait t il en parler ? Au père notamment. Homme assez peu versé dans la pratique du tact, il était du genre à se fâcher, à se mettre en colère après avoir dit quelques amabilités plutôt désagréables. Donc le prendre de face avec l’élu de son cœur devenait des plus risqué pour la suite amicale de l’entretien.
Nous avons, nous de notre côté, bien réfléchit à la situation. Après mures réflexions nous nous accordons à penser que le mieux serait de lui écrire une lettre à la fois courtoise mais ferme, expliquant que le bonheur serait que tout le monde accepte cette situation nouvelle.
L’autre position serait de ne rien dire mais les enfants sachant la situation il serait détestable de les faire jurer de ne rien dire : le mensonge serait pour eux très pesant.
Alors, aucune échappatoire possible, il faut l’annoncer cela est certain.
Il faut s’affirmer, se comporter comme une adulte, étant libre de vivre une sexualité satisfaisante, d’être parfaitement heureuse et comme disait le poète (pourquoi pas !) :
« Je suis adulte, libre de surcroit, ceci étant, je fais ce que je veux avec mon cul ! »

01/10/2008

Salivons un peu !!!

6945_1.JPGJ’ai en main un livre sur le Salon d’automne de la Gastronomie en 1927 !
Je le parcours parce que ce soir j’ai tiré ce livre un peu oublié, dans notre bibliothèque.
Ce livre m’a été offert par un ami, chef étoilé, aujourd’hui à la retraite alors qu’il venait un soir dîner avec nous et quelques amis gourmets, l’an passé.
J’avoue que je savoure ce retour en arrière de l’entre deux guerres parlant de la gastronomie française, haut lieu de notre fierté bien éloignée encore de notre restauration rapide créatrice d’obèses avides et grossiers.
Ce livre va de chapitres en chapitres comme autant de régions avec leurs recettes fameuses et leurs meilleurs vins en quelques deux cents pages de rêves simples et joyeux.
J’ai au gré de ma lecture retenu deux recettes simples et détestant être seul à saliver, je me suis dit qu’il n’y avait aucune raison pour qu’à votre tour la salive vous vinces pas aux lèvres.
La première est dans le registre salé ?
Carbonate de veau « Louis Philippe »
Pour six personnes, prenez un morceaux de rouelle de 1500 grammes.
Coupez la viande en deux, dans le sens de la longueur.
Vous préparerez une farce avec 100 grammes de mie de pain, 200 grammes de poitrine fraîche hachée, deux œufs entiers, sel, poivre. Vous placez cette farce entre les deux moitiés du morceaux de veau et vous ficelez.
Saupoudrez de farine et faites revenir dans le beurre.
Un peu d’eau, au mieux du bouillon.
Il faut environ deux heures de cuisson douce. On peut au bout de la première heure jeter dans la sauce une vingtaine de petits oignons préalablement dorés dans la poêle.
(Dimanche 11 décembre 1927).

La seconde est du domaine du sucré.
Sablé de Trouville :
Vous faites une fontaine avec :
600 grammes de farine dans laquelle vous mettez 200 grammes de sucre, 3 grammes de sel environ, 1 œuf entier, 400 grammes de beurre, un peu de vanille.
Bien sabler votre pâte afin de la bien mélanger. Etalez.
Découpez à l’emporte pièce rond ou éventail. Four moyen.
par G.Gresly (chef de la Maison Henri Syda) (décembre 1927)

Bon appétit !