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29/06/2007

288 et Zéro ?

288 et Zéro
Vous ne voyez pas ?
395de9e362d7d4cff688c811a82a8d9a.jpgIl y a déjà plus d’un an j’avais écrit une note comparant deux autres nombres 237 et 28
Mais là, j'ai vu ces nouveaux chiffres en naviguant sur « Pixmania » à la recherche d’un appareil photo numérique à visée reflex.
288 c’est le nombre des appareils numériques proposés, zéro, c’est le nombre des appareils argentiques.
En quelques mois les argentiques ne sont plus proposés. La guerre des numériques a été gagnée et la victoire est irréversible. Bientôt l’appareil argentique va entrer dans la noble catégorie des objets de collection. Toute une époque me direz-vous ?
Pour moi qui était un amateur exigeant avec mon « Nikon-haut-de-gamme », mon petit labo installé dans les wc (heureusement l’espace était très suffisant), l’agrandisseur fixé à demeure dans un placard conçu spécialement pour ce hobby. Tout était sous la main : les bains, les papiers, les cuvettes. Bon j’arrête là cette description. J’ai toujours un labo dans la cave de ma maison actuelle, mais bon, il me faudrait reprendre le chemin du blanc-et-noir, trouver les bains nécessaires, les papiers Ilford. Il faut que je me remette à l’œuvre et j’ai beaucoup de mal. Pourtant depuis presque deux ans je possède un appareil photo mythique, un Linhof 220 qu’un de mes fils a acheté sur ebay pour mon anniversaire à un vendeur demeurant à …Hollywood ! Je rêve que quelques stars ou starlettes plus ou moins dénudées, plus ou moins célèbres ont pris la pose devant ce bel objectif. Ah ! s’il pouvait parler ou mieux s’il pouvait me montrer ce qu’il a vu !
J’ai fait 3 pelloches quand même et avec une petite bouteille de Rodinal (très ancienne), je les ait développées. Elles sont prêtes à être tirées, manquent quelques produits, presque rien, mais indispensables et puis le miracle de la chambre noire sera encore au rendez-vous!
Depuis, j’ai comme beaucoup adopté le numérique que je trouve très au point. On ne résiste pas au progrès que voulez-vous !
Seule me manque la visée réflex, mais cela sera bientôt réparé et pourquoi pas faire un blog de photos ?

26/06/2007

Mais quelle date ?

Date à commémorer ?

2bd8ccf6cbb91ebd2a3585020a6d10af.jpgOn évoque le bicentenaire de la mort de tel musicien, le centenaire de la mort de tel écrivain,
le tri centenaire de la mort d’un grand philosophe ,…..comme une grande perte pour tous les hommes que ce soit dans l’écriture, la musique, l’art en général ou la médecine, etc….

La date de la mort reste la date d’un manque douloureux.

Celle qui prive l’humanité (pour les hommes célèbres), d’un être exceptionnel par ses actions ou ses créations, mais il reste qu’aussi chacun peut souffrir d’une disparition plus modeste d’un être proche, tout simplement.
Chacun peut se souvenir avec tristesse de la date du départ de tel être cher, de ses parents par exemple.
C’est le manque qui rend douloureux ce souvenir. C’est souvent aussi l’absence irréversible de toute communication ultérieure.
Mais on peut aussi pour se souvenir, d’une vie riche en apport pour l’humanité ou plus simplement pour soi-même et célébrer alors une date de naissance, toujours dans le cas d’un disparu.
Là il s’agit de fêter la venue au monde d’un être particulièrement aimé pour ses œuvres laissées ou pour ses actions passées, et plus généralement par un comportement jugé exemplaire et utile, d’une existence exceptionnelle.
On ne s’apitoie plus, on fête joyeusement cet ancien évènement ! C’est l’occasion d’un rappel positif. C’est une sorte de remerciement, une volonté de se souvenir et de montrer sa reconnaissance face à une vie exemplaire.

Une naissance doit être toujours un moment de fête et de joie : on fête le xième anniversaire de la naissance de Mozart par exemple, en évoquant et en jouant son œuvre.
Une mort doit toujours être un moment d’affliction et de recueillement : on rend hommage au xième anniversaire de la mort de Mozart par exemple, en évoquant et en jouant son œuvre.
Quelles différences me direz vous ?
Anniversaires différents, mêmes hommages, mais l’un tout de gaîté, l’autre emprunt de solennité et de gravité.
La relation au souvenir n’est donc pas la même selon que l’on se souvienne et qu’on célèbre soit la date de la naissance soit celle de la mort de la personne disparue.

Alors choisissez bien la date du souvenir pour vos chers disparus, sachez ce que vous voulez éprouver ou dire, ne vous occupez pas des autres, vous seul savez !

14/06/2007

Ainsi parlait "l'homme orange"

medium_mail2_2.jpgJe vous invite à lire le blog d'un "homme orange" qui en plus de son honnêteté a le grand mérite d'être clair et de solliciter tout commentaire positif à tous celles et ceux qui le souhaiteraient.
Je cite une phrase au hasard de ses derniers textes : www.ginisty92.com
« Si nous prenons comme définition de la politique l’art de conquérir le pouvoir et de le conserver, il est clair que l’éthique ne peut s’inscrire dans une telle démarche car le respect du citoyen devient secondaire et les convictions s’effacent devant l’ambition par le biais de la séduction. »
Bonne lecture !

10/06/2007

Approche, j'ai quelque chose à te dire .....

Le secret.
medium_secret_sculpture_picture.jpgUn de mes amis m’aborda en me lançant convenu :
« Ecoute, j’ai quelque chose à te dire, mais surtout, bouche cousue ! C’est un secret ! Ok ?
« Promis ! Tu me connais »
« Bon alors, figure-toi ……. »

Un clignement des yeux, mouvement aussi imperceptible qu’involontaire de ma part et c’est comme si je venais de promettre d’être aussi peu disert qu’une tombe.
Lui, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, en chuchotant presque, lâche cet encombrant fardeau qu’il croyait seul détenir.
D’ailleurs peu curieux des secrets des autres je m’épargnerai volontiers le discours aussi rapide et impétueux que me débite mon ami.
Ce qui l’intéresse ce n’est pas tant de m’apprendre quelque chose, que la jouissance d’évoquer une information dont il pense que j’en ignore la moindre parcelle. Du moins il le croit ! Alors ne pouvant arrêter ce flot de paroles je le laisse à son plaisir. Car il y prend un réel plaisir, le bougre !
Toutefois je vois dans son regard qu’il est de plus en plus étonné de mon comportement. Mon visage ne répond pas à ce qu’il attend, comme avoir des yeux écarquillés, la bouche béate, devant une telle nouvelle, si bien qu’à un moment il s’arrête net.
« Ben, alors mon vieux, c’est tout l’effet que ça te fait ? Tu te rends compte Lisa et Richard ? Séparés ! Et lui qui se fait prendre, non d’un chien !!! »
« Non ! Parce que je le savais ! »
« Non ? Quoi ? Comment l’as-tu su ? »
« Mais c’est toi, mon vieux ! »
« Moi ? »
« Mais oui, toi ! Mardi dernier quand tu es venu me voir pour m’emprunter ma perceuse ! »
« Ah ben oui ! C’est vrai, maintenant que tu me le dis, je m’en souviens. Quand même ! »

Ainsi vont les secrets et comme disais je ne sais plus qui : « un secret c’est quelque chose qui ne se dit qu’à une seule personne à la fois ».
J’ajouterai : mais qui ne s’arrête pas là et de proche en proche se répand plus vite qu’une harangue devant une foule, car son caractère de message secret le rend tellement plus attrayant ! (air de la calomnie !)
Car, certainement, détenir un secret (je ne parle pas bien évidemment des agents du même nom), a quelque chose de jubilatoire, à tel point qu’il devient être la chose la plus difficile à garder pour soi. D’ailleurs s’il s’arrête définitivement de circuler il se détruit, perd de sa force et s’évapore dans la nature : il s’est éteint.
Finalement un secret pour être parfait se doit d’être partagé, et là il devient un objet d’art. Pour être tout à fait abouti, on rajoute un peu quelque chose à soi, on l’enjolive, on dramatise, des rajouts qui le déforment. Parfois aussi parce que le message a mal été transmis bien sûr, ou incomplètement compris, mais des rajouts qui lui donnent plus de gueule !

« Alors si vous avez des secrets n’hésitez pas, confiez vous à moi, je vous promets de n’en rien dire ! Si, peut-être à ma femme ! Mais vous pouvez en être sûr, elle n’en dira mot ! »

09/06/2007

Et patati et patata ....

medium_im_bavard_69.jpgParaphrasant ce que disait Friedrich Nietzsche, je cite : « Mon orgueil est de dire en dix phrases ce qu’un autre dit en un volume - ce que l’autre ne dit pas en un volume … » J’aime pour ma part assez les gens qui arrivent droit au fait dans une conversation. En ce qui me concerne je boue lorsque pour arriver à me raconter un évènement, mon interlocuteur se perd dans des digressions à n’en plus finir.
Je suis sûr que tout le monde connait ce genre d’individu qui présente ce défaut qui consiste à nous débiter tout un roman alors que pour arriver à l’essentiel de ce qu’il veut dire, une seule phrase aurait suffit.
Vous pensez sans doute qu’une seule phrase abrège toute conversation ? Non, que non, car cette phrase permet justement de converser dans un échange d’opinions alors qu’une mobilisation excessive de l’attention ne permet plus d’échanger et dégoûte rapidement. On sait dans ces cas que relancer le débat va nous emmener dans un discours long et ennuyeux alors on évite ! Un exemple ?
Un ami vient pour vous raconter qu’il a assisté à un accrochage entre deux véhicules, il peut prendre deux narrations différentes :
Lui – Tu sais ce matin, lorsque je suis sorti de la maison pour faire mes courses au super marché, d’ailleurs celui-ci n’était pas ouvert et il a fallu que j’attende plus d’un quart d’heure ! Bref, (je me méfie des gens qui utilisent ce mot et pour qui la brièveté est une pratique inconnue), bref me dit-il, ….ah oui, tu as vu ce temps,… la pluie n’a pas cessé de tomber cette nuit et encore ce matin, …enfin ! Ah, oui, je disais donc …à propos tu as des nouvelles de Louis ? Tu sais que je m’inquiète à son sujet ! Je me dis tous les matins qu’aujourd’hui je vais l’appeler, le pauvre ! Et oui, je n’ai pas le temps ! Pourquoi je te disais ça ? Ah oui,… alors oui, la pluie avec ce qu’il est tombé cette nuit et ce matin la chaussée était devenue glissante et figure toi que lorsque j’arrive au super marché, deux bagnoles se sont rentrées dedans, plutôt une qui a bien freiné et l’autre surprise lui est rentré dans l’arrière, … enfin pas trop grave. »
Moi – Oui, bien sûr !
Et que voulez vous que je réponde à ça ? Avec toutes ces digressions épuisantes ?
Mon exemple est un peu forcé, je vous l’accorde, enfin à peine.
N’avez vous pas connu vous aussi, un ami ou une relation comme ça ? Ces bavards ! Ils ne peuvent rien raconter sans s’étendre dans de larges envolées.
J’aurais préféré :
« Tu sais ce matin avec cette pluie, j’ai vu deux automobiles se rentrer dedans en allant au super marché…enfin rien de grave. »Ce à quoi j’aurais répondu :
« Les gens sont parfois imprudents. Qu’as-tu acheté de beau ? »Et la conversation quoique banale devenait très supportable.
Il y a ceux aussi qui vous parlent de cousins, de cousines éloignées, de lointaines relations avec force détails dont on n’à que faire. On s’en fout ! Et le pire c’est que bâtissant ainsi une épopée, plusieurs jours après ils déclarent « tu sais la cousine Nicole…si, enfin je t’en ai parlé il y a quinze jours, voyons,… mais si, tu te rappelles, elle était mariée avec le fils du charcutier, dont le père était mort à la guerre de quatorze ?, bon …et bien … » Et bien non ! Dix fois non !
Mais ils m’ennuient les bougres avec leurs cousins et autres guguss ! Ils m’emmerdent à la fin ! Et de plus on ne les arrête pas, et même si vous vaquez à vos occupations, ils vous poursuivent, et si vous leur dites qu’ils vous en ont déjà parlé, ils n’en tiennent pas compte et ils parlent et ils parlent à croire qu’ils se parlent à eux-mêmes !
Et bien ça je ne supporte de moins en moins !

04/06/2007

Encore Santini !!!

medium_miniature.jpg
Député des Hauts-de-Seine et maire d’Issy-les-Moulineaux (92), André Santini est connu pour son humour. Le fait qu’il fasse partie des centristes ralliés à Nicolas Sarkozy n’a rien de risible en soi, mais la petite plaisanterie (involontaire visiblement) qu’il a laché lors du lancement du Nouveau centre n’était pas à la hauteur de sa réputation de comique de la politique : « Nous ne sommes pas des dissidents, nous sommes l'UDF ».

01/06/2007

Vous avez dit noblesse ?

medium_vote.jpgDans une compétition électorale il y a deux voies pour essayer de gagner : la voie qui consiste à s’acharner à discréditer l’adversaire, sans mettre l’accent sur ses propres propositions et la voie qui consiste à ne vouloir développer que ses propres arguments et sa propre vision d’une politique franche et positive.
Pourquoi je parle ici de cela ?
Parce que je connais un endroit où cela se passe avec un candidat du MODEM qui en fait les frais, aux législatives dans la 10éme circonscription des Hauts de Seine, je cite :
« Cela a commencé le week-end dernier et ne s’arrête plus. André Santini a retrouvé ses tics de campagne. La délation devient quotidienne.
Après avoir cherché à ternir l’image de Christophe Ginisty par des propos déplacés tenus sur les marchés, le candidat de la majorité présidentielle s’en prend maintenant à François Bayrou. »
Ainsi cet homme politique, ce Santini, connu pour son humour et ses apparitions à la télévision se dévoile particulièrement inintéressant, totalement peu respectable, sournois, comme le signale Christophe Ginisty, candidat du MODEM.
« Ce soir, sur France Inter, Santini a une fois de plus tenté de me discréditer, insinuant tout un tas d’absurdités plus ou moins diffamantes. Et moi qui croyait que cet homme là, malgré des idées et des pratiques que je combats fermement, était quelqu’un de respectable. Je m’attendais même à un adversaire digne de ce nom. Bien loin de là, je suis confronté à un personnage nerveux, gesticulant et fébrile, sournois. Mal à l’aise dans son rôle de sortant, il n’a d’autre stratégie, à ma grande déception, que le dénigrement pour tenter de dissimuler son manque total de projet. »
Là c'est moi qui parle, l’élégance, le panache, la noblesse font cruellement défaut à monsieur Santini. Nous le découvrons sous un jour nouveau avec déception et je pense que ses apparitions à la TV ne me feront plus sourire.