Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/10/2014

Projet d'avenir

Porsche_911_Turbo_.jpg

Je pense à l’aîné de mes petits fils qui entre de plain pieds dans la vie active avec un baccalauréat fort bien enlevé, une ceinture noire de judo acquise à force de travail et d’entraînement et une bonne maîtrise de l’anglais écrit et parlé après avoir passé huit mois en Australie sans aucune aide de ses parents. Il semble armé et équilibré. L’avenir lui appartient dans un monde français qui défaille où les bonnes opportunités si elles existent, restent tout de même rares à débusquer. Aide-toi, le Ciel t’aidera dit-on.

Bon ! Nous, grand-parents, nous avons connus plus facile. L’époque était différente. Par exemple. Munis de mes diplômes fraîchement acquis et après 15 jours de vacances, ensemble avec un bon copain au même cursus, nous avons répondu à une petite annonce lue le matin même dans la presse. Un numéro de téléphone nous permis de nous présenter rapidement. L’interlocuteur semblant être intéressé nous pria de venir le rencontrer à l’entreprise le sur-lendemain. Reçus, questionnés et invités à remplir quelques formulaires, la réponse fut le traditionnel : on vous tiendra informés de la suite donnée à votre candidature. Jusque là rien de très différent avec aujourd’hui. Sauf que…. Oui le ‘Sauf que’ très important : un coup de fil le lendemain nous invitait à nous présenter à l’entreprise le lundi suivant : nous étions engagés !

Pas facile pour les jeunes diplômés actuellement. Enfin je pense que malgré tout certains jeunes ne sont pas désabusés et rêvent réussite. Tout comme jadis.

Pour moi, je vais me confesser, j’avais des idées bien arrêtées sur la réussite. Elle était financière et devait se manifester par l’acquisition d’un certain nombre d’objets. Je vous laisse juge. Pour plus tard, dans mon esprit, je devais avoir (liste) , un briquet plaqué or Dupont avec mes initiales pour allumer mes cigarettes Laurens, une montre Patek-Philippe au poignet, un stylo Mont-Blanc Meisterstück (que j’appelais Président),  pour signer mes chèques, une Porsche 911S pour me balader,  un appareil photo 24x36 Leica, et bien sûr, un grand bureau avec ma secrétaire particulière (jolie, si possible) et une liasse de billets neufs toujours dans ma poche, au cas ?

A part la Pateck Phillip et la Porsche, j’ai eu le reste : pas mal, non ? Enfin, trêve de plaisanteries, l’accès à l’emploi reste difficile aujourd’hui, sans compter le coté précaire de chaque contrat. Je pense très fort à l’aîné de mes petits fils, puis à l’autre aussi pour lequel ce sera tout aussi ardu,

ce soir….

21/10/2014

Y-a des claques quisse....perdent comme disait ma mère

 DSC_0159.JPG

J’assiste, tout comme vous, aux difficultés que rencontre le gouvernement à stopper notre endettement, à relancer notre économie et réduire le chômage. Au contraire, il augmente notre endettement, laisse pourrir notre économie, et laisse augmenter le chômage. Après cela comment voulez-vous que les français soient satisfaits ?

Il est sûr que cela n’est pas facile et nécessite les directives de quelqu’un hors normes. La Présidence de la République ne peut être tenue par un homme se disant « normal ». On se demande d’ailleurs pourquoi les français ont souhaité, en majorité, que cette présidence soit exercée par un homme, certes diplômé d’une grande école, mais sans grande expérience. Jamais il ne fût ministre, même pas secrétaire d’état. Jamais, également, il a assuré la présidence d’une grande entreprise que dis-je, même pas d’une moyenne entreprise (c’est vrai qu’il est socialiste, il n"aime pas les riches !). Juste une vie de Secrétaire d’un Parti, un parcours professionnel proche de la direction d’une très grande association, une organisation très éloignée des difficultés que rencontrent les entreprises, par exemple. Je crois pour ma part que dans le vivier socialiste ils auraient dû trouver mieux sans trop d'efforts.

Mais passons à ce à quoi je veux en venir. Donc, quelles sont les principales difficultés que nous rencontrons ? 

En premier, les Partis. Les Partis quels qu’ils soient, de droite comme de gauche constituent par nature un obstacle à une gestion sereine, appropriée et innovante d’un pays. Pourquoi ? Un Parti, c’est avant tout une idéologie. Mais deux idéologies, c’est un affrontement ! Une idéologie c’est avant tout limité par principe dans les idées et  par suite dans les faits correspondants à ce qui est édicté à l’intérieur même des textes qui la constitue, cadre généralement fixé au moment de sa constitution et cela dit entre nous, obsolète sur bien des points. On ne modifie pas, monsieur, une « bible » !. Donc, aucune dérogation, aucun changement à la virgule près, sur les idées qui ont présidé à cette constitution.

Egalement, ne parlons pas à fortiori de faire une petite place à d’autres idéologies, même si elles se révèlent interessantes, efficaces et innovantes. Il est donc convenu que les Partis  puisent dans leur seule idéologie les idées maîtresses de leur action, même si cela se révèle inefficace, les évènements et mouvements économiques ayant changés depuis belle lurette ! Chacun refusant énergiquement, sous peine d’exclusion et de traîtrise, de développer ce qui pourrait venir d’une autre idéologie. On pourrait bien en crever, (on en crève d’ailleurs) mais c’est comme ça !  Aucune dérogation !

Moi, j’appelle cela, le fait d’imbéciles irresponsables. Ils sont, de droite comme de gauche, très capables de se saborder plutôt que d’admettre qu’une idée venant d’une autre idéologie (j’ai déjà développé cette idée), que la leur, soit une piste positive à relever un pays !

Ah ! Vous savez quoi ? Quelqu’un m’a dit que Hollande voulait faire acte de candidature pour les prochaines élections présidentielles ???  Merde, alors !!!

12/10/2014

"L'oeil photographique"

 IMG_1297.JPGAvant-hier, vers les 8.00 heure du matin, le ciel était très sombre, assez menaçant. Le soleil à peine levé se manifestait faible et pratiquement invisible, à l’est, bas à l’horizon. Mais mon regard venait de se porter à l’opposé, plein ouest. C’est à cet instant que j’ai assisté à une vision tout à fait irréelle, une sorte de mirage : la lune apparaissant lumineuse dans un magma total et gris. Apparition surnaturelle. Magnifique et irréelle. Le petit Canon sous la main j’ai fait en hâte, les photos que je vous montre. D’abord en grand angle, puis aussitôt en position téléobjectif, avant qu’un voile noirâtre épais ne viennent la faire disparaître définitivement. C’est ce que certains appellent  la chance, chance pas vraiment mais qui permet aux photographes de faire des photos que d’autres ne voient pas et ne font pas. Moi, j’appelle cela avoir l’œil photographe qui est de voir la chose fugitive, le détail, que d’autres ne voient pas.IMG_1299.JPG

06/10/2014

Un mauvais sujet ?

Avarice.jpgVous connaissez probablement cette histoire, alors qu’un journaliste visite une fabrique de préservatif, celui-ci est témoin d’un détail pour le moins surprenant devant les machines automatiques qui les crée. En effet, tous les vingt préservatif il voit le vingt et unième préservatif être percé automatiquement par une fine aiguille et ainsi de suite. Interloqué devant ce qu’il croit être un défaut de fabrication il se tourne aussitôt vers le concepteur de la machine qui l’accompagne :

« Avez-vous vu ?  Chaque vingt et unième préservatif est perforé, mais pourquoi ? Il s’agit d’un défaut de votre machine ? Pouvez-vous m’expliquer pourquoi et cela n’a pas l’air de vous affecter plus que cela ? »

Calmement avec un sourire le créateur de la machine lui dit :

« Au début de notre visite, je vous ai montré longuement notre chaîne de fabrication de tétine… »

« Oui ! Mais, quel rapport ? »

« Quel rapport ? Comment voulez vous que l’on vende nos tétines sans ce petit coup de pouce et c’est pourquoi quelques-uns de nos préservatifs sont percés pour aider dame nature à produire de nouveaux bébés non voulus, certes,  mais qui auront nécessairement besoin de nos tétines ! »

Cette histoire m’a inspiré un énorme doute sur tout ce que nous consommons et qui nécessite de notre part une contre partie sonnante et trébuchante. Des exemples ? : 

En me lavant les dents je me suis dit pourquoi,  pour que les dentistes puissent avoir une clientèle de plus en plus nombreuse il ne serait pas introduit secrètement un principe actif nocif dans la pâte dentifrice capable de créer sournoisement des caries ? Oui pourquoi ? 

Autre exemple ?  En achetant une paire de lunettes ne serait-il pas possible de se retrouver avec  des verres de vue suffisants mais dont les performances soient légèrement inférieures aux prescriptions de l’ophtalmo dans le seul but de raccourcir l’espace d’une nouvelle visite et d’un nouvel achat ?

Vous pourrez ainsi à loisir trouver de nombreux cas où le désir de s’enrichir pourrait se faire subtilement aux dépends des consommateurs. Bien sûr, vous avez compris que les deux exemples décrits ci-dessus sont le résultat d’un esprit imaginatif et pervers. Cependant, d’aucuns, tout comme moi, croiraient une pareille chose dont je me dissocie prestement après avoir naïvement choisi ce thème au hasard vous l’aurez compris, pour alimenter mon blog, sans plus et dans ce seul but.