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24/11/2014

dur, dur

  « bonjours je viens dachetai un portable sony vaio pcg884 M la presonne a qui je le'st achetai ma di qe la carte graphique etai morte mai quil me doner le portable avec une carte graphique (une ati radeon 7500 ) et que on pouver changer la carte graphique sur le portable mai jai vu bcp de personne qui mon di qe cetai impossible es ce vrai ? ou pe on effectivement changer la carte graphique ? merci par avance."

Je vous garantis que c’est le texte exact lu sur un forum réservé à la recherche de solutions informatiques : on ne peut faire pire ? Je ne sais pas si nous devons blâmer les instituteurs (les professeurs des écoles, excusez du peu ! Moi j’aimais bien instituteurs, mais bon…), oui blâmer ces derniers ou bien les doctes pisses-froids qui peaufinent du haut de leur suffisance ce qu’on appelle « les programmes » ?

Je me souviens de ma mère tout juste possédant son Certificat d’Etudes Primaire (elle en était fière !), et où, dans ses lettres (c’est vrai qu’alors nous écrivions), il était impossible de trouver une faute d’orthographe, les accents toujours correctement posés, soucieuse de placer au bon endroit une ponctuation qui donnait vie à son texte.

Ma grand mère également. Elle n’écrivait qu’avec une plume ‘sergent major’ et s’évertuait à observer les pleins et les délier, l’élégance de l’écriture, pestant de ne posséder que de mauvais papiers créant une écriture parfois affectée de vilaines pattes de mouches….

Je me rends compte que ces mots : pleins, délier, patte de mouche, sergent major, qui ont donné une certaine poésie mais également le signe d’une certaine exigence du geste vers les autres, ne sont pas connus de notre pitoyable rédacteur cité au début de ce texte..

Je reste convaincu, d'ailleurs, que ce n’est pas de sa faute, le poids en restant tout entier à ses ‘’éducateurs’’ et leurs programmes si peu adaptés.

Je sais bien que mon ami, le peintre Antonio Guancé déclarait « Liberté devrait s’écrire avec des fautes d’orthographes », mais cette jolie phrase n’est qu’un trait d’esprit !

à suivre.....

 

07/11/2014

My tailor is rich ?

 Drapeau anglais.jpg J’ai, vous avez vu aussi sans doute, nos Présidents de la République de gauche comme de droite, issus le plus souvent de l’ENA, faire lors d’un déplacement à l’étranger, un simple speech en anglais et bafouiller lamentablement. Eructer un anglais poussif, approximatif, affecté d’un accent ridicule. Alors je me pose la question « comment se fait-il qu’à l’ENA, en fin de parcours, les diplômés ne soient pas parfaitement bilingues anglais ? »  Oui pourquoi ?Aviez-vous remarqué ?

Pour le reste ce n’est déjà pas très brillant mais alors là, c’est vraiment lamentable ! Pourquoi je pense à cela ? Parce qu’avant-hier, j’ai entendu une interview courte mais intéressante de Tony Blair, cet homme politique britannique, membre du Parti travailliste et ex premier ministre du Royaume-Uni. Cet ancien politique anglais s’exprimait dans la langue de Molière avec un choix maîtrisé des mots : quelle élégance et quelle politesse ! 

Ce moment m’a paru soudain prodigieusement révélateur de nos lacunes. Décidément, pour en revenir à l’ENA, cette soi-disant grande école accuse un retard certain, seulement capable de nous fournir des grattes-papiers-grands-théoriciens, serviteurs de l’état dit-on, mais bien incapables d’être « à la page », imbus des privilèges accordés aux nantis, une caste ouverte largement sur le copinage post étude.

Je ne serais guère étonné qu’à la tête de cette « grande école », la direction ait cru prétentieusement que le français était une langue tellement respectable et admirable que les intellectuels étrangers se devaient absolument la posséder et par conséquent la pratiquer et la comprendre et enfin, d’admettre que nos diplômés n’ont pas à s’abaisser à communiquer en anglais, langue secondaire, jugée grossière et sans finesse. C’est ce qu’on serait en droit de penser, non ???

03/11/2014

Projet d'avenir (2)

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Qu’en est-il pour des filles, car j’ai trois petites filles dont deux arrivent en âge de prétendre à leur indépendance, financière s’entend. La plus âgée des deux, bien que très jeune, termine des hautes études après s’être aperçu que si c’était à refaire ce n’est pas ce choix qu’elle aurait dû faire. Dur, dur. Cela dit ce n’est pas, je lui ait dit, du temps perdu et c’est même très courageux de s’appliquer coûte que coûte à obtenir son diplôme de fin d’études. Les connaissances qu’elle aura acquise durant toutes ces années d’étude y compris son aisance linguistique vont participer à réussir n’importe quel choix.

La seconde petite fille a une nature plus nonchalante à première vue. Elle se laisse guider par ses envies : elle a pour elle ce que certains pourraient appeler la chance. C’est le genre de personne qui réussira sa vie quoi qu’il arrive. Bien sûr je peux me tromper complètement. La troisième n’a que onze ans, tout est à espérer.

Alors, est-ce plus facile pour les filles que pour les garçons ? Je ne sais pas, mais si elles développent avec intelligence leurs qualités je crois que ce sera plus facile.

Le mariage, les rencontres également sont déterminants pour les filles comme les garçons et restent extrêmement  importants dans le déroulement futur des vies. C’est, à mon avis là, dans ces rencontres parfois improbables, mais essentielles, que réside bien souvent la différence entre une vie réussie d’une vie ratée.

Alors, les diplômes ?  Un seul faire valoir et un minimum de culture sans plus, à afficher. Ce n’est pas la même chose lorsqu’il s’agit d’une acquisition manuelle. On parle moins d’étude mais plus de l’acquisition d’un savoir faire. L’étude laisse alors le pas à l’apprentissage et c'est sensiblement différent.