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17/06/2009

Voyage, voyage

933-Paris.jpgAh ! rassurez vous je ne pars pas vers les Iles, vers d'autres pays, je pars vers Paris ou plus exactement en grande banlieue  parisienne. Lorsque je me suis installé avec mon épouse sur la côte, j'ai (nous) avons laissé beaucoup de nos amis et bien sûr nos enfants. Là, notre voyage aboutit chez l'un de nos fils, mais j'espère (nous) que nous verrons notre autre fils qui heureusement travaille à Paris intra muros. Cela dit, si je devais partir hors de France, je serais très inquièt si je devais m'installer dans un Airbus, par exemple. Là, nous allons prendre le TGV et après 5 heures nous aurons parcouru nos 900 km, lu 3 ou 4 revues, lu un demi livre, absorbé au moins 2 cafés et poussé gentiment un petit roupillon et c'est ainsi que les 5 heures auront passé très vite. Il est plus que probable que nous serons attendu et si ce n'est pas le cas rendez-vous sera pris pour arranger tout le monde à un point donné de la ville. Au coeur de cette famille, de douces embrassades auront raison de notre fatigue. Dans la semaine, quelques travaux de bricolage m'attendent mais je prendrais une journée pour aller dans un petit resto avec deux ou trois amis pour se raconter mutuellement. Bien sûr, nous passerons un moment avec notre deuxième fils, si son planning l'y autorise. Que dire de plus ? C'est le bonheur !

13/06/2009

Entretien au soleil

 

La mort 1.jpgLorsqu’on a un âge avancé, disons un âge où l’on vit sa retraite, la mort c’est quoi ?

Cet après midi, en maillot de bain, sur une plage, sous le soleil méditerranéen, un ami de longue date et moi devisions à l’ombre d’un parasol défraîchi sur ce sujet : la mort.

Bien sûr je vous dirais que de telles circonstances on aurait pu croire qu’une discussion alimentée par de jolies femmes, offrant leur poitrine en pleine lumière eu été une bien meilleure conversation. Je vous rassure nous savons aussi deviser sur ce sujet ô combien savoureux. Mais là, non. Le hasard de la conversation nous a investi de ce sujet qui à première vue est grave mais à seconde vue si j’ose m’exprimer ainsi, l’est tout de même très sûrement.

Pour lui, le temps qu’il nous reste à vivre s’amenuise comme peau de chagrin. C’en est presque vertigineux. Il est vrai que psychologiquement, le temps d’un homme âgé n’a pas de commune mesure avec le temps d’un adolescent par exemple. Là, je suis d’accord, il est difficile de refuser cette réelle vision de nos sens. Le temps « passe de plus en plus vite » au fur et à mesure que nous vieillissons.

Alors mon ami, exprimait comme résigné, par « il ne nous reste plus longtemps à vivre », son obsession.

En ce qui me concerne je me rassure de belle manière en parlant de destin, en parlant d’inévitabilité de la mort, en parlant surtout de résignation.

Mais ma résignation à moi n’est pas chargée de gravité. En fait, je m’en fout complètement, ça arrivera quand ça arrivera, je n’y peut rien, je ne pourrais m’y soustraire alors pourquoi s’angoisser pour quelque chose qu’on ne maîtrise pas et qui sera ou a été le lot de tous ?

Et bien, je n’y pense jamais. Absolument jamais! D’une certaine manière pour ce sujet je suis assez frivole. Une douce folie, je pense, comme celle décrite par Erasme en juin 1508 dans son « Eloge de la folie » où la nymphe Léthé préside à l’Oubli.

Mon ami ne croit en rien, ou plutôt au néant. La vie sur terre, planète parmi les milliards d’autres planètes, étoiles que sais-je, galaxies, est un accident. Nous sommes nous même un accident. Après la mort, rien n’existe.

Moi, selon mon goût pour une certaine liberté de pensée, elle me porte à ne rien croire, mais à ne rien rejeter. Comme je le dit souvent « il sera bien temps de le savoir enfin » et j’ajoute « je ne suis pas pressé ». La mort et le « après la mort » dépasse notre entendement et est inconcevable pour nous. C’est comme la vie, on ne peut concevoir sa propre vie, sa propre existence ici et maintenant. C’est comme si on demandait à un neurone de se concevoir soi-même, de s’appréhender dans sa réalité de neurone. La limite est là. Nous ne sommes pas plus renseignés là dessus, pas plus rassurés et les efforts grotesques des hommes de foi, pour le faire, relève de la plus gigantesque escroquerie.

Aujourd’hui est là. Le soleil s’est levé. Je l’ai vu. J’ai senti sa chaleur et sa lumière m’a aidé à découvrir le monde autour de moi. Tout est là ! Rien de plus à ajouter. Je vis encore et c’est bien là l’essentiel. Le reste est perte de temps. Je vis et je partage avec celle que j’aime, avec ceux que j’aime, avec ceux aussi que je méprise ou qui sont mes ennemis, je vis. Donnez moi la santé et le reste j’en fait mon affaire. « Fait ce que doit, advienne que pourra ».

05/06/2009

HIER SOIR

tete.jpgHier, l’émission politique, ce fameux débat télévisé m’a profondément déçu même si je n’en ai vu qu’une partie étant chez un ami et surtout cette l'altercation violente qui a opposé Daniel Cohn-Bendit à François Bayrou que j’ai loupé le soir même mais qui était reproduite dans son intégralité ce matin sur France Inter.

Dommage même si Ce matin, sur France Inter, Cohn Bendit s'est excusé pour sa "méchanceté" à l'égard de François Bayrou.

Ce n’est pas ce que le public attend de telles rencontres d’ailleurs si mal préparées.

Je suis sûr que dans ce climat d’incertitude en France actuellement que les français attendent qu’émerge un homme témoignant d’une intelligence au dessus de la moyenne, instruit de la chose publique comme de la chose internationale, et surtout pourvu d’une grande créativité.

La créativité c’est de pouvoir imaginer une multitudes de solutions à un problème posé.

Par exemple imaginons cette histoire lue et relatée par Florence Vidal.

La scène se passe dans un lycée. Le professeur de physique donne un devoir à ses élèves.

Sujet : « Comment pouvez-vous mesurer la hauteur de l’Empire State Building avec un baromètre ? »

A ce stade de l’histoire vous pensez peut-être qu’il y a qu’une seule réponse possible ? Et bien voyez plutôt.

Il corrige les copies et s’aperçoit que l’élève Durand a répondu de la façon suivante : « Pour mesurer l’Empire State Building, je monte avec mon baromètre au sommet de cet édifice. Je l’attache avec une longue ficelle et je le laisse tomber jusqu’au sol. Quand il l’atteint, je fait un signe sur ma ficelle. En mesurant celle-ci, je pourrai facilement connaître la hauteur du bâtiment. »

Le professeur convoque l’élève et lui dit « Vous n’avez pas une autre idée ? »

L’élève cherche un moment et lui répond « Je monte au sommet de l’Empire State Building, je laisse tomber mon baromètre en prenant bien soin de regarder ma montre. Je calcule le temps qu’il a mis à tomber. Par un calcul simple, je peux mesurer l’immeuble en question.

Comme le professeur a l’air furax, l’élève réfléchit. « Je vois bien une autre façon, dit il. Il suffirait de se servir de ce baromètre comme d’une règle. Je pars du niveau du sol. Je monte les escaliers en mesurant leur hauteur. J’arriverai bien ainsi à un résultat satisfaisant »

Comme le professeur écume, l’élève cherche encore. «  AH ! J’ai une autre idée. Je vais voir le concierge et je lui dit « Monsieur, vous voulez bien me dire la hauteur de l’Empire State Building, je vous donnerai mon baromètre. »

Cette histoire montre bien comment un esprit créatif à coté de ‘la bonne réponse’, (mesurer les différences de pression enregistrées par le baromètre) il pourrait y avoir d’autres réponses possibles.

C’est ce que la plupart d’entre nous aimerait entendre dans un débat politique.