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23/07/2009

Mauvais souvenirs

sims-capture-4665.jpgDure journée ! En fait je ne fait rien de spécial, il fait chaud, nous sommes en juillet, beaucoup de monde sur les plages et moi je reste chez moi. La température est à l’intérieur de l’ordre de 27 degrés. Dans le domaine où nous sommes il y a bien une piscine mais les 200 mètres à faire font obstacles à ma volonté d’aller me rafraîchir. Je ne dois pas me plaindre non plus car finalement la mer est à 2 km, la piscine à 200 mètres et il ne pleut pas. Alors je vais vers mon clavier pour trouver à raconter quelque chose, mais quoi ?

Peut-être sur l’amitié ou plutôt les fausses amitiés. Vous savez celles que l’on croit exister entre plusieurs personnes et qui plus tard à l’usage, par petites saloperies, se révèlent complètement inexistantes. Elles l’étaient déjà au tout début, mais un certain aveuglement nous avait conduit à passer outre les signaux désagréables pourtant si clairs. Mais on ne se refait pas dit-on ? Il aurait fallu aussitôt arrêter cette désastreuse fréquentation ?

Le premier signe concernait un voyage. Je devait aller à Paris pour mes affaires et j’avais réservé au meilleur prix mon voyage en TGV. L’ « ami » en question montait également en voiture accompagné de son épouse et de sa mère. Il me dit alors :

« Viens avec nous, nous montons à Paris il reste une place dans la voiture sans problème, plutôt que de voyager seul ! »

Trouvant cette invite sympathique, je me fait rembourser aussitôt mon billet et j’accepte de partir avec eux, malgré un temps de trajet de 9 heures au lieu de 5 heures.

Le jour arrivant nous partons. A peine avions nous franchis une cinquantaine de kilomètres que celui-ci m’annonce :

« Tu sais ma mère va payer l’essence et toi j’aimerais que tu participes en payant les péages ! »

Le piège ! Il m’en a coûté plus avec les péages, plus de temps pour arriver à Paris, et en plus, naturellement confiné dans une voiture dont l’espace n’a rien à voir avec l’espace qu’offre un train.

Très fâché de cette aventure, je mis un peu de distance avec ce couple particulièrement inintéressant. Un peu de distance seulement, ce que je regrette maintenant, mais ce qui est fait est fait et nous eûmes la mauvaise idée de faire en sorte d’oublier cette mésaventure.

Une autre fois, l’hiver, un de mes amis nous prêtes gracieusement son appartement de vacances à la montagne pour une semaine. Gratuitement !

Je lui en fait part et voilà que nous partons ensemble, nous quatre sa femme et la mienne.

Nous passons d’excellentes vacances, la neige est bonne et l’appartement confortable.
Il était décidé que nous payerons chacun soit l’aller, soit le retour en essence. Bon ! L’aller nous ne déboursons rien. Au retour il me dit :

« C’est à toi de payer le retour »

Je dit OK. Et il se mets à remplir le réservoir qui se trouvait pratiquement vide de sa grosse voiture. Je paye l’essence, un paquet !!!

Arrivé presque chez nous, je m’aperçois que son réservoir affiche une contenance encore d’un tiers. Je lui en fait la remarque en lui disant qu’ayant payé un remplissage complet il serait naturel qu’en fait je ne paye que les deux tiers et non la totalité. Sourde oreille. Je réitère ma demande. Pas plus de réponse ! Finalement sa femme tout aussi inintéressante que lui me dit de prendre ce qui reste dans le pot commun pour me dédommager. Il reste en effet quelques monnaies, même pas le prix d’un litre d’essence ou à peine plus !

Voilà le deuxième signal : des vacances gratuites quant au logement, et ces deux sinistres personnages essayent de m’avoir sur ma participation au frais d’essence.

D'autres signaux se sont manifestés par la suite... pas qu'à nous.

Aujourd’hui, nous avons cessé une fois pour toutes de fréquenter ce type médiocre et sa femme inexistante face à lui, jaloux et tyrannique, elle en qui on avait vraiment de l'amitié mais qui en fin de compte n'est pas mieux que lui et bien nous en a pris de prendre cette décision salvatrice.

Qu’ils aillent au diable, elle et lui !

Le malheur, c’est qu’ils vont d’une manière malhonnête et insidieuse, profiter à nouveau d’autres personnes sous l'attitude d'une fausse bonhommie.

06/07/2009

Une histoire avant de m'endormir

Le soir, ma petite fille au lit, avant de s’endormir, réclame qu’on lui lise une histoire dans ses nombreux livres pour enfant.

sticker_petite_fille_japonaise_00559.jpgOr, hier soir je lui demande de me choisir un livre pour cette lecture et elle me réponds :

« Non ! Pas de livre ce soir, je veux que tu me racontes une histoire inventée ! »

Je prétexte que je suis un peu fatigué de ma journée, qu’il est tard, mais elle s’obstine de me réclamer une histoire inventée. Comme elle est adorable et très gentille, j’accède à sa demande et me voilà pris au piège d’une imagination rarement sollicitée sur ce genre d’exercice.

J’entrevoie une solution, Andersen !

La petite fille aux allumettes « Je connais, papy »

La princesse et ses matelas « Oui, le petit pois, je connais aussi ! »

Zut ! A presque 6 ans ! Quelle culture déjà !

Bon ! Je vais devoir en inventer une. En même temps que le l’imagine, je la récite…. Et voici ce que ça donne :

Il était une fois une petite fille assise près d’une petite rivière presque sèche et qui pleurait, pleurait. Un gros poisson, une carpe, fit surface et dit :

«  Bonjour, pourquoi pleures-tu ainsi ? »

Comme elle pleurait encore plus, le poisson dit :

« Comme tu à l’air très gentille et que tu sembles malheureuse, je vais te donner le choix de deux vœux, pas plus, et tu auras ce que tu souhaites »

La petite fille :

« Je voudrais de jolies bottes car je n’ai plus rien à me mettre à mes pieds »

« Très bien dit la carpe qui replongea dans la rivière »

Aussitôt sur l’eau apparurent une paire de très jolies bottes.

Voyant qu’elle ne pouvait les atteindre, elle se mis à nouveau à pleurer.

Le poisson réapparut et dit :

« Pourquoi pleures tu ainsi ? Tu voulais des bottes et ton vœux a été exaucé ?

« Mais, voyons dit la petite fille, elles sont au milieu de la rivière et je ne peux les prendre ». Elle se mis à pleurer de plus belle.

La carpe aussitôt lui murmura qu’elle avait encore un dernier vœux à exaucer et la petite fille dit :

« Je voudrais une barque pour aller sur la rivière ».

Quelle ne fut pas sa surprise de voir à côté d’elle, une jolie barque. Elle monta dedans. Mais elle ne put rien faire car il lui manquait des rames pour s’approcher des bottes qui flottaient sur l’eau au milieu de la rivière.

Alors la petite fille désespérée se mis à pleurer, mais pleurer, si bien que l’eau de la rivière qui était presque sèche se mis à monter, mais monter.

La carpe fit son apparition une troisième fois et dit :

« Ecoutes, tu n’avais le droit qu’à deux souhaits, mais comme tes larmes ont rempli à nouveau d’eau de la rivière pour moi et mes frères les autres poissons je vais te proposer un troisième vœux, que veux-tu ? »

La petite fille aussitôt souhaita avoir des rames, ce qui fut fait.

L’histoire dit qu’elle navigua grâce à ses rames jusqu’à ses bottes, qu’elle les enfila aussitôt puis après avoir remercié la carpe elle disparut en courant.

Ma petite fille trouva l’histoire à son goût, elle m’embrassa et je quittais la chambre en la priant de faire de jolis rêves.

La moralité de cette histoire :

« Si vous achetez une barque, vérifiez bien qu’il y a aussi dedans des rames, car il en est ainsi des choses qu’on achète, il manque toujours quelque chose pour que ça fonctionne du premier coup ! »