Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/06/2009

HIER SOIR

tete.jpgHier, l’émission politique, ce fameux débat télévisé m’a profondément déçu même si je n’en ai vu qu’une partie étant chez un ami et surtout cette l'altercation violente qui a opposé Daniel Cohn-Bendit à François Bayrou que j’ai loupé le soir même mais qui était reproduite dans son intégralité ce matin sur France Inter.

Dommage même si Ce matin, sur France Inter, Cohn Bendit s'est excusé pour sa "méchanceté" à l'égard de François Bayrou.

Ce n’est pas ce que le public attend de telles rencontres d’ailleurs si mal préparées.

Je suis sûr que dans ce climat d’incertitude en France actuellement que les français attendent qu’émerge un homme témoignant d’une intelligence au dessus de la moyenne, instruit de la chose publique comme de la chose internationale, et surtout pourvu d’une grande créativité.

La créativité c’est de pouvoir imaginer une multitudes de solutions à un problème posé.

Par exemple imaginons cette histoire lue et relatée par Florence Vidal.

La scène se passe dans un lycée. Le professeur de physique donne un devoir à ses élèves.

Sujet : « Comment pouvez-vous mesurer la hauteur de l’Empire State Building avec un baromètre ? »

A ce stade de l’histoire vous pensez peut-être qu’il y a qu’une seule réponse possible ? Et bien voyez plutôt.

Il corrige les copies et s’aperçoit que l’élève Durand a répondu de la façon suivante : « Pour mesurer l’Empire State Building, je monte avec mon baromètre au sommet de cet édifice. Je l’attache avec une longue ficelle et je le laisse tomber jusqu’au sol. Quand il l’atteint, je fait un signe sur ma ficelle. En mesurant celle-ci, je pourrai facilement connaître la hauteur du bâtiment. »

Le professeur convoque l’élève et lui dit « Vous n’avez pas une autre idée ? »

L’élève cherche un moment et lui répond « Je monte au sommet de l’Empire State Building, je laisse tomber mon baromètre en prenant bien soin de regarder ma montre. Je calcule le temps qu’il a mis à tomber. Par un calcul simple, je peux mesurer l’immeuble en question.

Comme le professeur a l’air furax, l’élève réfléchit. « Je vois bien une autre façon, dit il. Il suffirait de se servir de ce baromètre comme d’une règle. Je pars du niveau du sol. Je monte les escaliers en mesurant leur hauteur. J’arriverai bien ainsi à un résultat satisfaisant »

Comme le professeur écume, l’élève cherche encore. «  AH ! J’ai une autre idée. Je vais voir le concierge et je lui dit « Monsieur, vous voulez bien me dire la hauteur de l’Empire State Building, je vous donnerai mon baromètre. »

Cette histoire montre bien comment un esprit créatif à coté de ‘la bonne réponse’, (mesurer les différences de pression enregistrées par le baromètre) il pourrait y avoir d’autres réponses possibles.

C’est ce que la plupart d’entre nous aimerait entendre dans un débat politique.

Les commentaires sont fermés.