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28/03/2009

Dégoût !

cochon.jpgMalgré que certaines entreprises soient engluées dans un plan social avec quelques centaines de personnes laissées sur le carreau et malgré également que pendant ce temps, dehors des crève-la faim fouillent dans les poubelles dans l’espoir d’y trouver un bout de pain ou un morceau de salade, les "porcs", eux, se mettent dans les poches des milliers d’euros, aux frais de la princesse qu’ils dépouillent sans état d’âme.
Imaginons cependant que l’un de ces "porcs", légèrement mal à l’aise face à la publicité faite autour du fait qu’il va toucher autant d’argent, si tenté que cela soit possible, rentrant le soir à la maison, accueilli par une épouse habillée en Dior lui disant :
« Tu ne vas pas te laisser faire, chéri, tu y as droit, ce n’est pas de ta faute si ta société a perdu six cent millions d’euros, c’est la faute à la crise mondiale, mais avant tout n’oublie pas ce que nous coûte notre yacht à Monaco, sans compter le personnel de notre hôtel particulier à Neuilly qu’il faut bien entretenir. Ecoute moi Charles Jean Edouard, je t’en supplie, n’oublie pas que les pauvres on s’en moque, après tout ce n’est pas notre problème, ils n’ont qu’à se débrouiller, papa ne disait-il pas que les pauvres sont des cons ? »
J’imaginais là que ces "porcs" puissent avoir un instant mauvaise conscience, mais je me rends bien compte à entendre toutes les informations que je me fourre le doigt dans l’œil.
Les chômeurs et les précaires doivent sans doute apprécier cette débauche de fric qui s’évapore, pas perdu pour tout le monde, et cette indifférence dédaigneuse et hautaine de ceux qui s’en foutent plein les poches et se remplissent la panse jusqu’à en vomir.
Moi, c’est sûr, ça me donne l’envie de vomir !

11/03/2009

Souvenirs en boite

dyn003_original_400_230_pjpeg_2544079_6fa04182bce8848b24680f75e5ee0520.jpgPhotographies ? Vidéos ?
Le mieux pour ne rien oublier, pour mieux se souvenir ?
Prenons le cas des photographies de votre album.
Les photographies nous replongent dans l’univers du passé. Elles sont évocatrices un peu comme lorsqu’on lit un livre. Elles donnent cependant plus de confort dans la vision du passé, puisqu’elles franchissent une étape certaine, celle de l’image.
Le livre, lui, laisse la part belle à l’imagination picturale. Il faut se créer l’image soi-même selon les descriptions qui nous sont données. L’imagination en ce cas précis, est un fait solitaire qui ne se partage pas. Certains verront le personnage selon la possibilité que leur offre à la fois leur monde virtuel ainsi que leur monde pratiqué et connu. L’expérience de leur vie sociale les amènera à voir un personnage que seul ils peuvent se représenter.
L’album photo, lui, offre un confort supplémentaire car l’offre imagée ne donne aucune possibilité de dévier de cette proposition. L’imagination n’est plus sollicitée, seule l’environnement des personnages et l’histoire réelle arrivée qu’à entouré la prise de vue, sollicite la seule mémoire.
Peut-être est-on en face d’une photo qui ne rappelle rien puisque étrangère à nous. De toute manière la représentation visuelle est une étape prédéfinie, donnée.
Les vidéos (ou films), nous présentent sur un plateau, le visuel (image), le mouvement (action), le sonore (paroles, bruits et musique), et dans certains cas, une histoire construite.
Dans le cas d’une vidéo sur notre propre environnement (amis, famille, nous-mêmes, nos fêtes et nos voyages …), seule la mémoire est sollicitée et il devient extrêmement facile et confortable de revivre les instants proposés à notre attention. Le fait du mouvement et d’une vision sonore, ajoutent un grand intérêt à cultiver ce genre de captation, parce que nous changeons tous, le monde change ainsi que les modes, et il est extrêmement émouvant de contempler à loisir des moments anciens de vie disparus à jamais sans lequel il nous aurait été impossible d’obtenir un tel confort de mémoire.
J’étais un amateur de photographies, et j’en ai fait quelques milliers. J'en fait encore bien sûr.
Je fut amateur de films, et naturellement je préfère maintenant la vidéo qui permet aussi plus facilement qu’autrefois, le montage final des productions personnelles. Un intérêt supplémentaire que donne cette possibilité de présentation.
La vie est mouvement !
Vive la vidéo ! Vive les logiciels de montage perfectionnés ! Vive la vie tout simplement.

04/03/2009

Anniversaire de mariage

art1.jpgL’anniversaire de mariage ce n’est pas la date actuelle qui crée l’émotion mais le souvenir de ce jour où les regards perdus dans les yeux de chacun des fiancés, on s’engage pour le meilleur ou pour le pire selon la formule consacrée.
Le pire ? Certes la vie n’est jamais un « long fleuve tranquille » et pas mal d’embûches viendront créer des moments difficiles au sein du nouveau couple formé.
Au fur et à mesure que le temps passe, ces moments se feront plus importants, parfois plus difficiles à régler venant de l’extérieur souvent et le couple devra faire face ensemble, unit dans l'adversité.
Ils devront communiquer, faire des efforts pour se comprendre lorsqu’il s’agira de problèmes de leur couple.
Et c’est là, dans ces circonstances et ces moments, que l’on mesure la qualité de l’amour véritable et la fidélité qui unit deux personnes.
C’est ainsi que l’amour que j’ai pour mon épouse, reste intact, augmenté de mon admiration pour l’attitude positive qu’elle a su déployer face aux difficultés que nous avons pu rencontrer durant toutes ces années. Nous nous sommes jaugés, nous savons qui nous sommes et nous savons surtout que nous pouvons compter l’un sur l’autre. Nous savons en fait que nous sommes restés un couple.
Nous avons de la chance de vivre cela, nous le savons, mais cette chance nous l’avons voulu de toutes nos forces.
Il faudra vous y faire, nous nous aimons, quoiqu’il arrive….

Bergson

bergson Photo.jpgAlors que je venais d’avoir tout juste 19 ans je découvris vraiment la philosophie avec ma rencontre, et je dit bien rencontre, avec un livre de Henri Bergson, livre acheté aux « Presses Universitaires de France » à deux pas de la Sorbonne, intitulé : « Les deux sources de la Morale et de la Religion ».
Il me souvient encore de deux extraits responsables de cet intérêt définitif pour la philosophie, l’un traitant de la différence entre la morale sociale et la morale humaine et l’autre, plus jubilatoire, traitant du contenu du mot hasard.
Il est probable que vous connaissez ces textes, mais, ce soir l’envie me vient de vous les rappeler et si par aventure vous les ignoriez , il vous sera loisible de les parcourir en vous procurant ce grand livre.
Comme il me faut choisir et que nous vivons une époque particulièrement égoïste, tournée vers soi, je choisirais des extraits du premier texte cité, l’autre étant d’ordre plus abstrait et donc plus philosophique.
« ….ce n’est pas en élargissant la cité qu’on arrive à l’humanité ; entre une morale sociale et une morale humaine la différence n’est pas de degré, mais de nature. »
Commentaire :
La première est celle à laquelle nous pensons d’ordinaire quand nous nous sentons naturellement obligés. Au dessus de ces devoirs bien nets nous aimons à nous représenter d’autres, plus flous, qui s’y superposeraient. Dévouement, don de soi, esprit de sacrifice, charité, tels sont les mots que nous prononçons quand nous pensons à eux. Mais pensons-nous alors, le plus souvent, à autre chose qu’à des mots ?
« …l’amour de l’humanité n’est pas un mobile qui se suffise à lui-même et qui agisse directement. Les éducateurs de la jeunesse savent bien qu’on ne triomphe pas de l’égoïsme en recommandant ‘l’altruisme’. »
Commentaire :
L’espace qui sépare la cité de l’humanité est identique entre l’espace qui sépare le concret de l’abstrait, du connu de l’inconnu.
Le cercle restreint des personnes connues, le cercle plus élargi du quartier, plus encore de la ville alors que dire de son pays,
puis de l’humanité ?
Il arrive même qu’une âme généreuse, impatiente de se dévouer, se trouve tout à coup refroidie à l’idée qu’elle va travailler ‘pour le genre humain’. L’objet est trop vaste, l’effet trop dispersé. »
De plus,
« Certes, il est douteux que l’intérêt particulier s’accorde invariablement avec l’intérêt général : on sait à quelles difficultés insolubles s’est toujours heurtée la morale utilitaire quand elle a posé en principe que l’individu ne pouvait rechercher que son bien propre, quand elle a prétendu qu’il serait conduit par là à vouloir le bien d’autrui. Un être intelligent, à la poursuite de ce qui est de son intérêt personnel, fera souvent tout autre chose que ce que réclamerait l’intérêt général. »
Commentaire :
Ce dernier point me paraît capital et explique le « chacun pour soi », disposition d’esprit qui freinera toute tentative de justice sociale profonde. Les puissants ne cèderont jamais une parcelle de leur richesse, de leur pouvoir. Leurs deux préoccupations sont l’augmentation continuelle de celles-ci et la place qu’ils occupent par rapport à d’autres puissants. Le reste de l’humanité n’occupe pas leurs pensées, si ce n’est que pour l’utiliser pour assouvir leur quête du pouvoir.
Commentaire final :
On n’est pas dans la m…. !