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22/05/2008

Le temps des cerises

6feb551ab420678c158f02255d9973fc.jpgLe temps des cerises est bien fini ! f-i, n-i,…fini !!!Au bout de chaque cerises, une main.
Au bout de chaque main, une bouche.
Nos amis, comme autant de pies voleuses, ont dépouillé notre énorme cerisier de ses magnifiques perles noires gorgées d’un jus rouge, sucré, exquis !
Je déteste les pies voleuses !
J’adore mes amis !
Forcément je me réjouis qu’ils se soient régalés et nous avons fait comme eux, ensemble.
En ce qui me concerne j’en ai eu une indigestion, responsable, ma gourmandise.
Eux ? Rien ! Une constitution physique exceptionnelle ! insatiables !
Voilà, par pudeur par ces quelques phrases un peu décousues, je voudrais leur dire que jamais mon cerisier n’a eu autant de succès et qu’en quelque sorte, en retour, il les aime autant que nous, à sa manière bien sûr.
Des cerises comme liens d’amitié, c’est pas mal ?
Des cerises comme messagères d’amitié, c’est pas mal ?
A bientôt, les copains !!!

11/05/2008

Drôle de gens !

eb508e6f9a8326a1f1dc171c51b24aae.jpgNous sommes allés ces derniers temps passer la journée près du lac de St Cassien. Le temps était de la partie, peu de vent, juste ce qu’il faut pour que chaque instant soit agréable au possible. Après avoir déjeuner dans un petit restaurant en bordure du lac, nous décidâmes d’aller jusqu’à la rive pour étendre sur une toile étanche nos petits matelas et nos serviettes et là étendus sous les feuillages, le soleil jouant à cache-cache le clapotis de l’eau faisant entendre sa délicate sonorité, nous nous mîmes à lire quelques revues.
Vous me direz qu’il y a là rien d’extraordinaire que ces quelques lignes sont banales et que grand bien nous fasse de baigner dans le bonheur !
Oui mais !
Vous remarquerez que le oui-mais apporte toujours sa cohorte de mauvaises choses.
Oui mais disais-je, c’est sans compter sur l’incivisme de nos contemporains. En effet, et ça a dû vous arriver, bouteilles de bière brisées, détritus de toutes sortes, certains cachés dans la broussaille, coffrets de Mac…, j’en passe et des plus lamentables, bref la nature servant de dépotoir !
Comment expliquer l’inexplicable ? Qui en fin de compte, se comporte de cette manière ? Y a t’il un profil type de la famille dégueulasse ? Et bien non, il semblerait que ce sont des gens comme vous et moi …, non pas comme moi, pas comme vous non plus …comme qui alors ?
Voyons, imaginons une expérience : prenons cent personnes, racontons ce que nous avons vu, et demandons leur ce qu’ils en pensent ?
Je suis presque certain que les cent personnes interrogées se diront offusquées, qu’eux jamais ô grand jamais laisseraient derrières elles quelques déchets même minimes ! Et pourtant ces déchets sont bien là. Nous les avons vu, vous aussi vous les avez vu. Alors conclusion c’est personne.
Prenez alors mille personnes ce sera pareil !
Je me remémore un fait auquel j’ai assisté il y a quelques années dans ces mêmes lieux.
Allongé sur mon matelas posé sur une parcelle d’herbe, derrière quelques buissons faisant un écran naturel, je regardais un jeune couple avec un bébé qui semblait paisible et qui avait l’air heureux de profiter d’une journée ensoleillée. Vers les seize heures vint le moment de donner le biberon puis de changer le bébé. Bien. La chose faite et la couche roulée le bébé fut remis dans son landau puis vint l’heure du départ pour ce couple. Les affaires rangées et portées à leur voiture, la maman jeta un regard à droite et à gauche puis poussa la couche souillée sous un arbrisseau. Effaré de ce je venais de voir je me levais aussitôt et d’une voix forte et peu aimable « Madame, il me semble que vous oubliez quelque chose, ne croyez vous pas ? »
Rapidement elle ramassa la chose, et s’en fut sans mot dire rejoindre son mari.
Encore aujourd’hui je ne suis pas sûr que la couche souillée ne fut pas jetée un peu plus loin dans quelques buissons. Elle faisait partie de ces gens qui vous auraient dit ne jamais commettre ce genre de chose, et pourtant je peux vous affirmer que ce couple paraissait parfaitement éduqué vus à une distance d’une vingtaine de mètres.
Vingt mètres qui faisaient toute la différence !

09/05/2008

La Chance aux chansons est partie loin, loin.

697d0e59244f5c19e539135a37319278.jpgPascal Sevran n’est plus ! Voilà une nouvelle qui aurait profondément attristé ma belle mère qui l’adorait pour ses émissions de belles chansons françaises. Elle ne manquait jamais ces rendez vous musicaux qui meublaient sa solitude et qui éclairaient sa vie. Elle partageait avec sa fille ce choix d’émission et c’était souvent l’occasion pour elles deux de se rencontrer, se rapprocher en écoutant ensemble en silence les chansons distillées avec gaieté.
Peut-être se rencontreront ils au paradis et se témoigneront mutuellement leur amour des belles chansons françaises. Qui sais ?

06/05/2008

Un artiste peintre !

e7440181d24d8809f5330e9730ebe736.jpgDemain grand jour pour un de nos copains qui produit de très belles toiles. C’est, vous avez deviné j’espère, un artiste peintre et demain, à Mandelieu la Napoule à la galerie municipale, soirée vernissage. Vingt-neuf toiles accrochées aux cimaises de cette galerie offertes à la vue des amateurs de belles peintures et qui je l’espère pour lui, partiront chez autant de collectionneurs. Michel Pautard, c’est son nom, expose du 7 mai au 30 mai, 29 œuvres allant des paysages de France aux natures mortes et fleurs ainsi que quelques toiles symboliques inspirées des évènements récents de sa vie.64c880735839e270f831eb87afee6115.jpg
L’entrée est gratuite et d’ors et déjà il attend un grand nombre de visiteurs.
Si vous aimez la belle peinture et que vous êtes durant cette période sur la côte d’Azur c’est une visite qui s’impose et que je recommande.

05/05/2008

LA NUIT !

3c5ae9216cf2393faad9567ddb6a7bb7.jpgCe soir les nuages sont apparus, la nuit s’est installée et je ne sais pas pourquoi un souvenir lointain est revenu en ma mémoire.
J’étais alors Eclaireur de France, mon père étant agnostique et franchement hostile au clergé catholique, je ne pouvais être autre chose qu ‘Eclaireur de France, et surtout pas Scout !
Bref, cela dit, j’ai passé dans ma compagnie des Castors, deux très belles années de sorties champêtres parfois que le week-end, parfois pendant une semaine de congés scolaires. Or, ce soir, les souvenirs qui me sont revenus se sont passés lors d’une semaine de vacances. Nous étions partis installer notre camp dans une belle prairie jouxtant la forêt de fontainebleau, près des rochers où s’élève la Dame Jouanne, rocher le plus haut qui a vu son éperon être gravi par de multiples prétendants à l’escalade. Or, une nuit, douce, avec un ciel dégagé et une lune presque pleine, notre chef de camp nous réveilla d’un sommeil paisible à 3 heures du matin pour sois-disant faire un parcours en pleine nuit, sans aucune lampe torche, sortie qui se devait être sans traquenard, un simple jeu quoi !
Mais traquenard il y eut. Jugez plutôt.
Nous, les gamins de 12/13 ans, partirent en groupe et le jeu consista au bout d’un bon moment de marche, la nuit, en forêt, à en laisser un ici, avec l’ordre de n’émettre aucun son, le suivant à 100 m plus loin avec la même consigne, puis encore le suivant à 100 mètres plus loin tout en nous assurant que notre chef qui ouvrait la voie, repasserait bientôt et nous regroupant, nous rentrerions au camp.
Que nenni !
Au bout d’une ½ heure, rien ! En fait quand je dis rien c’est faux ! Il faut avoir été dans une forêt, la nuit, seul pour savoir que le silence n’existe pas. J’ai donc expérimenté la solitude dans une nuit faiblement éclairée par une lune pour savoir qu’il existe une vie intense tout autour de soi, une sorte de vacarme de grouillements, de petits cris, de glissements furtifs, de craquements insolites, que le garçon que j’étais, pourtant pas particulièrement impressionnable, n’était pas particulièrement rassuré. Au bout d’un long moment j’entendis une voix plutôt tremblante : « eh oh ! Il y a quelqu’un ? » Je répondis aussitôt « Oui, je suis là » « Alors, qu’est-ce qu’on fait ? »
« Je sais pas, ben viens, c’est par ici »
C’était celui qui me précédait. Celui qui était plus avant nous rejoignis aussitôt, trop heureux de se joindre à nous. Aucun autre ne donna signe de vie ?
Le choix du chemin du retour au camp fut notre principal souci. Chacun émis un avis et finalement nous optâmes pour une direction. Nous trébuchions à qui mieux mieux, parfois nos pas nous faisais traverser de hautes fougères, bref il fut convenu que nous étions bel et bien perdus. Nous décidâmes d’attendre le jour qui à cette époque arrivait vers les 5 heures du matin, au pied d’un chêne très branchu, sur un haut monticule et en nous serrant les uns contre les autres, rassurés d’être en compagnie, nous nous sommes rapidement endormis.
Le jour nous réveilla, la journée s’annonçait belle, mais le froid de la nuit avait eu raison de notre résistance et nous grelotions. Je décidais alors de grimper sur l’arbre, de branches en branches, assez haut, pour essayer de voir où nous étions et quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir à peine à trois cent mètres les toiles de tentes de notre camp très visibles au travers des feuillages. Nous avions tournés en rond pendant plus d’une heure cette nuit là, avant de décider de nous endormir sur la mousse au pied d’un vieux chêne.
Voilà des moments agréables à revivre lorsque le hasard les portes à nouveau à notre connaissance. Bon sang qu’il y a longtemps !!!