22/04/2007
PREMIER TOUR SALE TOUR !
Premier tour, sale tour !
Moi qui rêvais déjà d’une France gouvernée par des hommes de bonne volonté, issus de tout bord animés par leur seule volonté de servir la France et non de travailler à l’accession de leur parti vers de juteux privilèges et bien …. oui, j’ai effectivement rêvé mais dans le sens utopique du terme. Dommage cher Bayrou.
Nous allons donc aller de droite et de gauche de coups bas en coups bas, de chantages en chantages et sûrement de grèves en grèves après tout les français en ont décidés ainsi !
Si c’est la Royal, pour faire plaisir elle va donner à tout va de l’argent dont elle ne dispose pas vu notre immense dette ! Elle est capable de restaurer avec vigueur les 35 heures la plus belle ânerie du siècle dernier et j’en passe et des meilleures.
J’écoute à l’instant son discours et j’entends d’elle : « Je vous invite à inventer la France … » vient-elle de dire. Mais c’est à elle d’inventer cette France nouvelle ! Comment avoir confiance à un chef d’état qui s’en remet au peuple pour trouver des solutions ? Le peuple attend de son chef d’inventer un meilleur avenir pas l’inverse. Incroyable !
Mais si c’est Sarkozy, sa détermination fait froid dans le dos et peut soulever le peuple dans un nouveau mai 68, réprimé avec plus de fermeté probablement. Sarkozy semble brutal et tranchant. Il fait trop penser à un dictateur naissant.
Alors ? Et bien ni l’un ni l’autre ne m’inspirent et je ne sais que faire de mon prochain vote : incompétence contre violence ? Pour la première fois je laisserais au destin son choix en ne votant pas (ou blanc).
22:08 | Lien permanent | Commentaires (2)
21/04/2007
Le bonheur c'est quoi ?
Dans une émission retraçant les meilleures émissions choisies par Gildas et Ardisson nous avons eu droit il y a quelques temps déjà, à une séquence du « Petit Journal » animé alors par un Jacques Martin au mieux de sa forme, assisté des compères très drôles comme Collaro, le dessinateur Piem, Desproges, Daniel Prévot, et Pierre Bonte.
Pierre Bonte était le monsieur France profonde. En fait, il parcourait la France au niveau des seuls villages de l’hexagone pour en retirer des interviews naturels de la vie des paysans, des agriculteurs, chacun dans leur spécifité.
A chaque fois ses reportages étaient appréciés pour leur fraîcheur naturelle et leur sincérité apparente.
Pierre Bonte, pour en venir à ce que je veux vous dire, rapportait lors de cette émission qu’il avait rencontré un berger dans les Pyrénées, qui l’avait étonné par sa sagesse et le discours qu’il avait tenu au sujet du bonheur, car il avait , lui, trouvé le bonheur.
Pierre Bonte décida alors de faire profiter les téléspectateurs de cette étonnante rencontre et revint voir un peu plus tard ce berger équipé d’un micro, d'un assistant et d’une caméra.
L’homme, voyant arriver Pierre Bonte accompagné refuse alors de parler.
Pierre Bonte insista gentiment. Rien à faire.
« Pourquoi vous ne voulez pas me dire ce que vous m’avez dit quand je vous ai rencontré ? » lui demanda t’il ?
« Parce que tout le monde va entendre ce que je dirais ? »
« Oui, bien sûr, et vous ne voulez pas que les gens profitent de ce que vous avez à leur dire sur le bonheur ? »
« On ne sait pas comment les gens pourront prendre ça, non je ne parlerai pas, je ne les connais pas ! »
« Vous pouvez quand même leur dire comment que vous avez trouvé le bonheur ? »
« Non je ne dirai rien ! »
« Mais pourquoi ? »
« Parce que ce que j’ai à dire sur le bonheur ça ce dit d’homme à homme. Et puis, qu’un homme ne fait pas ce qu’il veut, il fait ce qu’il peut ! je n'ai rien à leur dire ! »
Ce sera tout et obstinément, avec un sourire malicieux, l’homme s’en retourna.
De ceci je retiendrais de cet entêtement apparent, qu’en fait le bonheur, si tenté qu’on l’ai trouvé ne peut et ne doit être mis en équation pour servir de modèle aux autres.
Le bonheur naît d’une certaine aptitude intime à avoir une vision sereine et un sentiment de plénitude de notre propre vie à des moments particuliers.
Le bonheur s’inscrit dans notre ressenti et ne perdure pas dans le temps, de plus, il est fragile et inconstant.
Il n’existe aucune recette pour accéder au bonheur. Courir après le bonheur est vain, car celui ci fuit bien plus vite que vous ne pourrez prétendre l’attraper. C’est pourquoi vous ne pouvez parler du bonheur, du vôtre, qu’à une seule personne à la fois, en confidence, en catimini, sans prétendre enseigner comment faire mais plutôt témoigner.
Le berger avait raison de se taire, car il avait compris qu’en divulguant à la foule ce qu’il avait appris sur le bonheur, son bonheur, lors de ses long mois d’isolement avec ses bêtes ayant pour seuls compagnons la nature et le ciel capricieux, il le détruisait d’un seul coup.
Parler était bien trop risqué.
Son silence, plus qu’aucune autre parole devenait pour nous source d’enseignement.
Le bonheur est ce qu’il y a de plus fragile, comme tous les états de grâce.
Mon bonheur n’est pas le vôtre même s’ils ont quelques points communs.
J’ai bien aimé ce berger et je penserai souvent à lui, à son sourire, ses yeux malicieux, et sa façon de parler en roulant les "r".
18:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2007
Ma femme est un petit chef !
Figurez vous qu’elle honore de sa joie de rire une petite association créée il y a 3 ans qui est en fait un cours de cuisine dont le chef n’est ni plus ni moins un grand chef étoilé.
Les participants au nombre variable mais ne dépassant pas 15 (en principe), s’exercent au difficile métier de cuisinier distingué. Tous travaillent dans la joie et la très bonne humeur une fois par mois et les conjoints dégustent les merveilles préparées durant le cours. Vous pensez bien que j’attends avec impatience ses retours qui me permettent de déguster le soir venu quelques "délicieusetées" que mon palais accepte avec jubilation.
Je vous le disais je suis l’heureux mari de ce cordon bleu.
Hier soir, l’association se réunissait comme l’année passée dans un restaurant particulièrement choisi pour la qualité de sa table et de son cuisinier, le chef de l’association a décerné à quelques unes un diplôme les récompensant à la fois de leur assiduité dynamique et de leur talent culinaire très prometteur.
Je suis par conséquent aujourd’hui, très fier de ma femme. C’est normal non ?
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2007
Le Gâteau d'anniversaire
Il était une fois un gâteau d’anniversaire qui brillait, non de ses bougies, mais par son absence. Il aurait dû être là devant nous tous mais ….. on l’avait oublié. Non ! Je rectifie, il n’était pas là parce que on avait cru d’abord que de longue date elle aimait pas les gâteaux d’anniversaire ?
« Que non protestait, celle à qui on le devait. Jamais je n’ai dit une seule fois cela protesta t’elle ! J’aime bien moi, les gâteaux d’anniversaire….mais ce n’est pas grave ».
Ainsi se termina une scène bien triste d’un oubli qui avait pour nom : « j’ai bien autre chose à penser, qu’à penser à un anniversaire ! »
Nous, en s’en fout, nous avions apporté le champagne, bien que n’étant pas de la famille.
Bon anniversaire ma grande et garde toi bien de toute tristesse !
Il existe bien malheureusement des enfants qui n’ont pas eu leur gâteau d’anniversaire et bien que ils n’en n’ont jamais goûté, il leur reste sur l’estomac ….c’est mal fait la vie ! Non ?
21:00 | Lien permanent | Commentaires (0)