29/04/2007
Six heures ! Debout !
Un dimanche de lève tôt !
Le réveil pile poil sur 6.00 h du matin.
A 7.00 h, les voitures démarrent et partent vers le port…
Vous vous demandez bien de quoi je parle ?
Reprenons depuis le début pour mieux comprendre car il est vrai que ce n’est guère très clair.
En fait voilà, ce dimanche nous avons décidé et bien sûr retenu une place, pour le vide grenier organisé sur l’esplanade qui domine le port de plaisance.
C’est tout de même plus clair ainsi.
Oui nous avons quelques bricoles, et quelques vêtements en souffrance dans notre penderie, qui peuvent intéresser tout un chacun.
Armé de notre courage et d’un copain qui possède une camionnette (et néanmoins courageux pour nous prêter main forte si bon matin), nous voilà parti vers notre commerce amateur.
Déballage, voitures en double file.
Le soleil était de la fête (comme il convient de dire de cet astre amical), une légère brise marine rendait cette journée délicieuse, en fait, il n’y avait plus qu’à attendre le bon vouloir d’une attendue clientèle.
Quelques copains sont venus nous soutenir dans notre labeur.
Six heures du matin, six heures l’après midi, la forme du matin devenait plus discrète et nous faisait regretter un farniente tout à fait possible en cette lumineuse journée.
Le porte monnaie lui, grossissait d’un manière sympathique et devenait le respectable salaire de nos efforts.
Ma femme durant cette journée a fait des prodiges dont témoignait le ventre de son gousset de cuir noir.
Remballage des invendus et du matériel d'exposition.
Les copains des derniers moments sont venus à la maison prendre un apéritif pour saluer notre prouesse.
La journée est finie. La nuit s’est installée. Le lit nous tend ses draps, invite que je trouve du plus bel effet …, bref j’en ai aussi ma claque, nous allons nous pieuter et enfin dormir !
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26/04/2007
Identifiez, décréer !
Vous connaissez le chien qui avait sauté dans la piscine ?
C’est un chien qui en s’amusant sauta dans une piscine. Bien mal lui en a pris car les bords étaient trop haut pour pouvoir en sortir ? Il ne savait pas non plus monter sur l’échelle de bain car celle-ci était inadaptée pour des pattes de chien et bien trop raide. Alors il nagea et nagea encore. Il fit le tour plusieurs fois et repassa plusieurs fois devant l’échelle de bain. En somme il se trouvait prisonnier dans ce périmètre d’eau profonde sans espoir de s’en échapper.
Certaines personnes à l’image de ce chien ne se sortent pas de leurs problèmes, telle une piscine-prison. Elles s’évertuent sans résultat et leurs efforts les épuisent. Et plus elles se débattent et plus elles s’épuisent et les ressources pour sans sortir deviennent nulles.
Le gros problème qu’ont ces personnes est de s’être mises dans cette situation et d’y rester.
Alors je vais vous donner une petite solution ou un petit espoir pour ne pas tourner en rond et qui m’avait été donné lors d’un séminaire de ressourcement. C’est gratos pour vous (ce ne l’avait pas été pour moi !).
Choisissez votre plus gros problème du moment (il faut choisir).
La piscine figure ce problème. Envisagez ce problème sous tous ses aspects. Allez le plus loin possible dans ce qu’il a de négatif. Allez jusqu’à chaque bord, à la limite. Allez-y ,…le plus loin dans le désagrément. Allez jusqu’à la douleur même si vous pouvez. Ainsi de suite envisagez tout pas à pas, identifiez tout et également, toujours, allez aux frontières des choses les plus néfastes pas à pas, à leur limite. N’oubliez rien ! Prenez tout votre temps de manière à ce que rien ne vous échappe.
En faisant cela, vous venez d’identifier l’ensemble complet. Vous avez délimiter votre piscine. C’est alors que vous pourrez en sortir. Puis calmement vous vous en dégagerez. Vous serez sorti du magma de ce problème qui vous a tant déstabilisé. Vous le verrez détaché et vous pourrez le décréer en disant : ceci n’est pas moi, mais ma création !
Car enfin, cet ennui qui vous pourrissait la vie, pour un autre n’aurait eu aucune importance alors que pour vous, vous le montiez en épingle, il occupait toute votre vie et bien pire vous étiez en son centre, englué, bien incapable d’en sortir comme le chien dans la piscine.
La conclusion c’est que tout problème dès lors qu’il vous investit complètement, l’est parce que vous l’avez créé ainsi. Pour vous il est comme ça, pour un autre il n’est rien ! C’est votre création et pour le décréer il faut impérativement l’identifier jusqu’à ses limites extrêmes. Il devient alors votre histoire, vous vous en êtes éloigné, vous pouvez l’observer à loisir, …de loin. Il n’a plus aucun effet sur vous !
Je connais quelqu’un qui, à mon avis, a du travail sur la planche si vous me permettez l’expression. Actuellement elle patauge et cherche comment sortir de sa piscine …
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24/04/2007
Vous avez dit positif ?
Finalement nous pouvons trouver des avantages en votant pour Ségolène Royal et réciproquement en votant pour Nicolas Sarkozy.
Je m’explique, si Ségolène Royal est présidente, Nicolas Sarkozy ne le sera pas et ça c’est un vrai aspect positif.
Mais de même, si Nicolas Sarkozy est président, Ségolène Royal ne le sera pas ça aussi c’est un vrai aspect positif.
Finalement de quoi nous plaignons-nous ?
Chaque vote donnera à chaque individu en retour, l’impression d’avoir accompli un vote positif ! CQFD !
Faut pas s’gêner, positivons un petit moment parce que, après …., mais ça c’est une autre histoire !
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23/04/2007
A chacun sa pièce de théatre !
Nous sommes tous créateur d'une pièce de théâtre unique ... La vie ressemble à une pièce de théâtre ! Je regarde vivre les autres, je me regarde vivre c’est pourquoi je dis cela.En fait elle se décompose en plusieurs actes cette vie et, dans chaque acte différents tableaux.Par exemple :Nous naissons : c’est le lever de rideau, la pièce va commencer.C’est aussi le premier acte. Il dure jusqu’à la puberté. La période de la petite enfance, jusqu’à l’adolescence, comporte différents tableaux. Cette période est capitale pour ce qui va suivre. Tous les éléments de la pièce sont définis et clairement exposés. Les personnages entourant le personnage principal (soi), sont campés. Les injonctions données et les figures d’autorité présentes et activées.Il en résulte un départ de vie complexe qui imprimera au personnage principal ses caractéristiques de base quasi définitives, mais c’est pas tout.Le second acte suit. Notre personnage est majoritairement sous l’emprise d’une sexualité naissante. La fusion des caractéristiques passées mélangées aux troubles d’une montée sexuelle va mettre un point final à la personnalité de notre personnage.Les différents tableaux qui émaillent cet acte s’appellent éveil à la sexualité, rencontres, passages à l’acte, frustrations, ruptures etc…Le troisième acte arrive. C’est le moment ou notre personnage se met en couple (ou le « mariage » pour simplifier) Ce peut être une seule période longue ou de multiples périodes.De nombreux tableaux (crises ou euphories, trahisons ou fidélité, durée ou ruptures, veuvages) se bousculent à la suite les uns des autres.Quand arrive la fin du couple soit par rupture ou décès, le troisième acte est terminé.Mais la pièce de théâtre est loin d’être terminée. Le rideau va se lever à nouveau.Elle continue !Que se passe t’il alors ?Soit notre personnage sombre dans la mélancolie, soit il décide avec courage et détermination de poursuivre et de donner vie et consistance au quatrième acte. Le public (entourage) attends que notre personnage se relève, se révèle à nouveau comme le créateur de sa vie. On applaudit ou on se détourne !Ainsi, assiste t-on à des vies intéressantes et fortes comme à des vies plates et vides, à des vies inutiles et sans substance, à des vies construites sur l’illusion !En fait, d’autres actes vont arriver ainsi que d’autres tableaux, rien n’est encore fini, la pièce n’en est qu’à ses débuts ou presque. Le quatrième, puis le cinquième puis, …puis…Soigner les derniers actes sans faillir, soigner une belle pièce de théâtre, sa pièce, unique !Faire de sa vie un petit chef d’œuvre avec ce dont on dispose bien sûr, serait évidemment l’idéal mais cela est réservé à des hommes et femmes exceptionnels. Ne rêvons pas ! Mais quoiqu’il arrive essayons que diable ! Et pour réussir donnons nous-en les moyens.Changeons nous, notre apparence, améliorons notre caractère, intéressons-nous aux autres, faisons l’effort de séduire et comme l’indique un proverbe chinois « Si tu souris, le monde te souriras ! », mais pas un sourire « bêtasson », un sourire de toute la face, des yeux, du cœur, de l’âme ! Et puis quand bien même pour certains la vie n’a pas été un cadeau, loin de là, je rappellerais la phrase que j’ai déjà évoquée dans une autre note du couturier Japonais Issey Miake « Je dis toujours aux gens de sortir du placard des modèles qui ont été des échecs. De nouvelles possibilités sont cachées dans ces échecs » Ouf ! Quelle histoire !!! Pourquoi j’écris ça ? Ah oui, je sais ….
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