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03/02/2006

Colombe, où es-tu ?

Les évènements nés de ces caricatures, qui s’amplifient, donnent un goût étrange et tragique d’intolérance, non ?
Toi, mon lecteur donne moi ton avis, je me sens un peu perdu oscillant entre liberté et censure.
Ecris moi un mot et sors moi de ce trouble.
J’ai toutes les envies de crier à l’extrême et pourtant je ne dit rien. Rien ne sort. Et pourtant !
C’est vrai je me lamente de voir ces hommes se haïr, pour quoi ?
N’est il pas plus utile de se mettre au travail pour créer la paix et d’admettre que à chaque homme chaque conviction, et que le vrai sens d’un Dieu est l’Amour ?
Dites moi !
Peut de mots suffiront.
Je vais me reposer …..calmement
Avant de vous lire.
Peut-être ?

02/02/2006

C'est quoi un ami ?

En attendant ....
°°°
Vous voulez savoir si je fais une différence entre une connaissance, un copain, un ami ?
Bien sûr. Comme tout le monde. Comme vous-même je suppose ?
La connaissance ?
C’est quelqu’un qui, lorsqu’on le croise nous reconnais et le montre. C’est quelqu’un qu’on côtoie dans le monde du travail, à notre club de gym, ou un voisin. Bref, c’est quelqu’un qui se montre courtois, vous salue, s’enquiert de votre santé, de celle de votre famille et avec qui on échange quelques points de vues sur le dernier match de foot, parfois même sur d’autres personnes d’un environnement proche voire même de politique lorsqu’il a été établi que nous étions d’un même bord.
Les gens de connaissance sont très nombreux mais ont tous un point commun: on ne se fréquente pas.
L’escalier, la rue, le travail, la salle de sport, sont entre autres les lieux exclusifs de leur rencontre.
Le copain ?
Au début ça été une connaissance, mais la relation s’est étendue. Un copain se reçoit parfois chez soi. Il connaît votre famille et celle-ci apprécie sa compagnie. On partage certains évènements, on déjeune ou dîne ensemble. On s’invite souvent aux fêtes de famille et on part quelque fois en vacances dans le même lieu de manière à se retrouver. Il connaît plus de choses sur vous, vous sur lui, et chacun se confie en confiance. Il se dérange sans compter pour vous rendre service et de même n’hésite pas à vous solliciter. Le copain a le plus souvent le même niveau social que vous. On peut dire à quelque chose près que son train de vie est semblable au votre.
L’ami ?
L’ami a peut-être été un copain, mais en fait, il est entré dans votre vie il y a souvent très longtemps. Ce peut-être à l’école, au service militaire, dans des réunions familiales, toujours est-il que des liens très forts unissent les amis. Liens cimentés par une confiance sans borne.
On peut avoir des copains dont les liens de confiance sont aussi forts mais ce qui diffère essentiellement ce merveilleux copain de l’ami, c’est un je ne sais quoi qui s’élève au rang d’amour. C’est à la fois une rencontre culturelle, cultuelle, idéologique et physique ! Oui, je suis persuadé que l’attrait physique entre pour beaucoup dans l’établissement et la force d’une amitié et la différencie d’un très bon copinage. Je ne parle pas d’une relation sexuelle qui est autre chose mais du plaisir que procure une réciprocité d’être ensemble. Comme deux frères ou deux soeurs qui s’aimeraient beaucoup !
Je dois dire (je ne nommerai personne de peur d’en vexer certains), que je sais qui j’ai pour ami et qui j’ai comme copain et que comme l’adage populaire le dit : « on compte ses amis sur les doigts d’une seule main ! ».
Quoiqu’il en soit la vie est faite de rencontres multiples et ces rencontres, quelque soient leur niveau d’affection sont utiles à tous.
Et pour citer St Exupéry :
« Frère, si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis »
Ceci dit, nous attendons des amis (oui des amis !) qui viennent passer quelques jours chez nous …et nous sommes fous de joie à l’idée de les revoir !
Alors je laisse mon clavier sans regrets. A +

01/02/2006

Le rideau est ouvert !!!

Nous sommes tous créateur d'une pièce de théâtre unique ...

La vie ressemble à une pièce de théâtre !
Je regarde vivre les autres, je me regarde vivre c’est pourquoi je dis cela.
En fait elle se décompose en plusieurs actes cette vie et, dans chaque acte différents tableaux.
Par exemple :
Nous naissons : c’est le lever de rideau, la pièce va commencer.
C’est aussi le premier acte. Il dure jusqu’à la puberté. La période de la petite enfance, jusqu’à l’adolescence, comporte différents tableaux. Cette période est capitale pour ce qui va suivre. Tous les éléments de la pièce sont définis et clairement exposés. Les personnages entourant le personnage principal (soi), sont campés. Les injonctions données et les figures d’autorité présentes et activées.
Il en résulte un départ de vie complexe qui imprimera au personnage principal ses caractéristiques de base quasi définitives, mais c’est pas tout.
Le second acte suit.
Notre personnage est majoritairement sous l’emprise d’une sexualité naissante. La fusion des caractéristiques passées mélangées aux troubles d’une montée sexuelle va mettre un point final à la personnalité de notre personnage.
Les différents tableaux qui émaillent cet acte s’appellent éveil à la sexualité, rencontres, passages à l’acte, frustrations, ruptures etc…
Le troisième acte arrive.
C’est le moment ou notre personnage se met en couple (ou le « mariage » pour simplifier)
Ce peut être une seule période longue ou de multiples périodes.
De nombreux tableaux (crises ou euphories, trahisons ou fidélité, durée ou ruptures) se bousculent à la suite les uns des autres.
Quand arrive la fin du couple soit par rupture ou décès, le troisième acte est terminé.

Mais la pièce de théâtre est loin d’être terminée. Le rideau va se lever à nouveau.
Elle continue !
Que se passe t’il alors ?
Soit notre personnage sombre dans la mélancolie, soit il décide avec courage et détermination de poursuivre et de donner vie et consistance au quatrième acte. Le public (entourage) attends que notre personnage se relève, se révèle à nouveau comme le créateur de sa vie.
On applaudit ou on se détourne !
Ainsi, assiste t-on à des vies intéressantes et fortes comme à des vies plates et vides, à des vies inutiles et sans substance, à des vies construites sur l’illusion !
En fait, d’autres actes vont arriver ainsi que d’autres tableaux, rien n’est encore fini, la pièce n’en est qu’à ses débuts ou presque. Le quatrième, puis le cinquième puis, …puis…
Soigner les derniers actes sans faillir, soigner une belle pièce de théâtre, sa pièce, unique !
Faire de sa vie un petit chef d’œuvre avec ce dont on dispose bien sûr, serait évidemment l’idéal mais cela est réservé à des hommes et femmes exceptionnels. Ne rêvons pas ! Mais quoiqu’il arrive essayons que diable !
En ce qui me concerne je ferais tout pour que ma vie ne devienne pas médiocre même si par un très grand malheur elle devenait solitaire. Pour aussi en mémoire de …
Me connaissant, jamais je ne pleurerais sur mon sort, (ça ne m’est jamais arrivé), estimant que je n’en n’ai pas le droit, que la vie est un tel cadeau qu’il serait sacrilège de s’évertuer à la gâcher par des regrets tardifs et stériles. Je m’emploierais, à la rendre utile et heureuse.
La mémoire des choses passées viendrait en pointillé étoffer mon désir de bien vivre.
Elle deviendrait le témoin impalpable de ma continuité.
Je n’oublierai jamais, mais jamais, c’est sûr !
Mais je sais que ce qui est dans le domaine du passé et fini et bien fini ! On ne peut jamais revenir en arrière. Nous sommes tous condamnés, et c’est une chance, à toujours aller de l’avant.
Le temps ne se remonte pas.
Vivre n’est pas une faute, mais une aventure absolument exceptionnelle et dans une certaine mesure un devoir. L’ignorer c’est faire preuve de bêtise.
Ouf ! Quelle histoire !!! Pourquoi j’écris ça ? Ah oui, je sais ….

31/01/2006

Vertiges ?

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Et bien !!!!

Je lis « l’univers a 13.7 milliards d’années lumière ! » (J’aime le virgule 7 !) et,
« Si le télescope pouvait photographier le ciel entier il observerait plus de 100 milliards de galaxies ! » (Moi, les chiffres énormes tout rond me donnent de l’urticaire, pourquoi pas 100 milliards plus 320 par exemple ? Ou encore 99 milliards et 845 213 ?).
J’aurais l’impression que c’est vrai. Mais malheureusement c’est probablement un ordre d’idée qui reflète la vérité. D’ailleurs chaque galaxie (continuons, nous n’avons pas terminé) compte environ quelques milliards d’étoiles….
Attendez, je ne vous ai pas tout dit mais la matière visible (étoiles) ne représente que 1 % de l’univers ! Le reste serait de la matière ( ?) noire inconnue bien que 9 % serait de la matière noire connue. Mes pauvres amis !

On est dans ce système parfaitement incroyable et minuscules que nous sommes de chez minuscule, plus petits encore qu’aucun microscope électronique serait capable de nous identifier, epsilon, proche de rien, quantité négligeable dans cet univers gargantuesque et pourtant quelques connards (manipulés !) de part le monde se trucident encore parce qu’ils pensent que leur Dieu est le seul et véritable Dieu.
Ces hommes que nous sommes capables du meilleur comme du pire mais tellement plus doués au pire.
Ce soir le vent a balayé les derniers nuages récalcitrants, l’espace est clair et je peux contempler ce ciel immense et vertigineux qui me donne encore ma véritable dimension : insignifiante !
Je doit être un type bizarre car depuis quelques années je suis totalement insensible à ce qui m’entoure (je ne parle pas de ma famille descendante qui me doit à mon épouse et à moi, la vie biologique et simplement le fait d’exister, famille qui est tout pour moi ), non, mais des hommes en général, connus ou inconnus, de leur vie, de leur mort, de leur souffrance mais aussi des choses superficielles qui les animent.
Sans détester les hommes, franchement, je garde mes distances avec eux.
J’essaie de relativiser toute chose qui vient à moi de quelques manières que ce soit.
J’exècre les dogmes et je vis au jour le jour doutant de mes croyances de la veille.
Je vous donne un exemple. Si je dit « Demain existe ! » (c’est une croyance dogmatique !). Moi, je dit « demain n’existe pas », puisque demain n’est pas, n’est pas encore ! Pour moi, demain est probable (doute légitime).
Mais depuis des milliards d’années (risquons le milliard !), il y a eu toujours des demains alors demain existera sûrement, je ne voit pas qu’il en soit autrement !
Mais le dogme c’est d’affirmer que demain existe.
Moi je préfère, au contraire, ne donner aucune affirmation d’une chose qui n’est pas encore mais je me contente par une solide expérience vécue de dire que demain est probable. Et d’ailleurs demain sera !
Je vais faire un petit tour sur ma terrasse, lever les yeux vers une myriade d’étoiles, avant de me coucher, histoire de rêver encore un instant à cet univers qui dépasse notre entendement.

30/01/2006

2006 !!!

MEILLEURS VOEUX !

Et oui ! Une nouvelle année vient de s’écouler.
C’est bien exact, quand j’y songe, ce que disait ma mère quand elle évoquait que le temps en vieillissant passe bien plus vite.
A l’époque tout jeune garçon que j’étais, je ne prenais pas garde à une telle remarque tout juste si un léger sourire apparaissait sur mes lèvres. Pour moi le temps était inexorablement le même pour tout le monde. Pas plus vite pour les uns pas plus rapide pour les autres.
Cependant une fois j’ai compris que le temps prenait de l’importance dans certains cas. Un jour une de mes très rares rage de dent me fit comprendre que le temps me paraissait bien long à être soulagé d’une douleur insupportable. Les minutes voire les heures n’en finissaient pas de s’écouler. J’ai pensé alors, que le temps d’être délivré de ma souffrance me paraissait franchement interminable.
Depuis lors j’ai vieilli comme tout un chacun et je me suis surpris à dire à mes petits enfants que le temps passait diablement vite en prenant de l’âge ! J’ai même dit que l’espace d’un an me paraissait comme autrefois à l’espace d’un ou deux mois !!!
J’ai compris, sans aucun doute possible à les regarder, qu’ils étaient peu convaincus.
Comme moi autrefois.
Comme quoi, à l’instar d’Einstein et de sa loi sur la relativité, il existe une durée relative du temps, bien que ce ne soit pas la même loi.
Bonne et heureuse année à vous, inconnus qui lirez ce texte et si le temps vous paraît court, ne soyez pas inquiets, dites vous que sans nul doute vous êtes très probablement heureux, à moins que vous soyez très vieux !