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01/02/2006

Le rideau est ouvert !!!

Nous sommes tous créateur d'une pièce de théâtre unique ...

La vie ressemble à une pièce de théâtre !
Je regarde vivre les autres, je me regarde vivre c’est pourquoi je dis cela.
En fait elle se décompose en plusieurs actes cette vie et, dans chaque acte différents tableaux.
Par exemple :
Nous naissons : c’est le lever de rideau, la pièce va commencer.
C’est aussi le premier acte. Il dure jusqu’à la puberté. La période de la petite enfance, jusqu’à l’adolescence, comporte différents tableaux. Cette période est capitale pour ce qui va suivre. Tous les éléments de la pièce sont définis et clairement exposés. Les personnages entourant le personnage principal (soi), sont campés. Les injonctions données et les figures d’autorité présentes et activées.
Il en résulte un départ de vie complexe qui imprimera au personnage principal ses caractéristiques de base quasi définitives, mais c’est pas tout.
Le second acte suit.
Notre personnage est majoritairement sous l’emprise d’une sexualité naissante. La fusion des caractéristiques passées mélangées aux troubles d’une montée sexuelle va mettre un point final à la personnalité de notre personnage.
Les différents tableaux qui émaillent cet acte s’appellent éveil à la sexualité, rencontres, passages à l’acte, frustrations, ruptures etc…
Le troisième acte arrive.
C’est le moment ou notre personnage se met en couple (ou le « mariage » pour simplifier)
Ce peut être une seule période longue ou de multiples périodes.
De nombreux tableaux (crises ou euphories, trahisons ou fidélité, durée ou ruptures) se bousculent à la suite les uns des autres.
Quand arrive la fin du couple soit par rupture ou décès, le troisième acte est terminé.

Mais la pièce de théâtre est loin d’être terminée. Le rideau va se lever à nouveau.
Elle continue !
Que se passe t’il alors ?
Soit notre personnage sombre dans la mélancolie, soit il décide avec courage et détermination de poursuivre et de donner vie et consistance au quatrième acte. Le public (entourage) attends que notre personnage se relève, se révèle à nouveau comme le créateur de sa vie.
On applaudit ou on se détourne !
Ainsi, assiste t-on à des vies intéressantes et fortes comme à des vies plates et vides, à des vies inutiles et sans substance, à des vies construites sur l’illusion !
En fait, d’autres actes vont arriver ainsi que d’autres tableaux, rien n’est encore fini, la pièce n’en est qu’à ses débuts ou presque. Le quatrième, puis le cinquième puis, …puis…
Soigner les derniers actes sans faillir, soigner une belle pièce de théâtre, sa pièce, unique !
Faire de sa vie un petit chef d’œuvre avec ce dont on dispose bien sûr, serait évidemment l’idéal mais cela est réservé à des hommes et femmes exceptionnels. Ne rêvons pas ! Mais quoiqu’il arrive essayons que diable !
En ce qui me concerne je ferais tout pour que ma vie ne devienne pas médiocre même si par un très grand malheur elle devenait solitaire. Pour aussi en mémoire de …
Me connaissant, jamais je ne pleurerais sur mon sort, (ça ne m’est jamais arrivé), estimant que je n’en n’ai pas le droit, que la vie est un tel cadeau qu’il serait sacrilège de s’évertuer à la gâcher par des regrets tardifs et stériles. Je m’emploierais, à la rendre utile et heureuse.
La mémoire des choses passées viendrait en pointillé étoffer mon désir de bien vivre.
Elle deviendrait le témoin impalpable de ma continuité.
Je n’oublierai jamais, mais jamais, c’est sûr !
Mais je sais que ce qui est dans le domaine du passé et fini et bien fini ! On ne peut jamais revenir en arrière. Nous sommes tous condamnés, et c’est une chance, à toujours aller de l’avant.
Le temps ne se remonte pas.
Vivre n’est pas une faute, mais une aventure absolument exceptionnelle et dans une certaine mesure un devoir. L’ignorer c’est faire preuve de bêtise.
Ouf ! Quelle histoire !!! Pourquoi j’écris ça ? Ah oui, je sais ….

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