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26/03/2010

Gare au Crumble !

 

crumble-aux-pommes-81403.jpgIl est quatorze heures et ce soir nous recevons.

L’histoire que je vais vous raconter remonte à un mois.

Il est donc quatorze heures et nous recevons le soir quelques amis pour déguster une super choucroute.

Mon épouse a déjà préparé l’essentiel de ce qu’elle va leur servir mais seul, le dessert reste à être confectionné. Traditionnellement c’est moi qui le prépare. Donc me voilà dans la cuisine et je pose notre recueil de recettes (un classeur souple muni de nombreuses pochettes plastiques dans lesquelles se glissent différentes recettes salées ou sucrées). Je le pose donc ouvert, près de moi sur mon plan de travail.

Mon choix se porte sur un crumble aux pommes qui sera servit dans autant de ramequins qu’il y aura d’invités.

Je ne sais pas si vous le savez mais la pâte se confectionne en la mélangeant avec ses mains.

Pour se faire je me sépare de mon alliance, ma seule bague, que je pose près de moi car je dois malaxer ce mélange. Ce qui est très désagréable, dans cette opération, c’est que cette pâte s’introduit entre le doigt et le métal ce qui nécessite de se nettoyer ensuite avec soin les mains.

Bref, les doigts enfin libres, je malaxe bien consciencieusement ce matériel.

Ensuite je coupe mes pommes en très petits morceaux après bien évidemment les avoir épluchés.

Je compose tous mes ramequins, je les enfourne dans mon four préalablement chauffé, j’attends ma cuisson parfaite, je les retire, bref j’ai encore réussi un dessert dont j’ai le secret.

Pourquoi ne pas le dire ? (je plaisante !)

Je quitte la cuisine après l’avoir rangé et avoir nettoyé le plan de travail.

Vers 16 heures je m’aperçois soudain que mon alliance manque à mon doigt.

Je retourne dans la cuisine et constate qu’elle a disparue. Je recherche encore et encore à hauteur de travail, à plat ventre… rien !

Une alliance qui fait un centimètre de large ne peut disparaître ainsi.

Pourtant rien ! Je vide mes deux poubelles sur une table que je trie avec grand soin : Rien !!

Aurait-elle roulé sur le sol et sortie de la cuisine ? Après cette nouvelle recherche toujours à quatre pattes, rien ?

J’abandonne cette recherche incroyable pour l’instant car nos invités vont arriver. Je les préviens bien sûr lorsqu'ils arrivent de manger prudemment leur dessert afin de ne pas se casser une dent sur un bijou squatteur. Mais de ce coté là aussi : Rien ! Elle s’est littéralement volatilisée ! C’est proprement incompréhensible !

Plusieurs jours se sont passés ensuite avec un séjour d’une semaine à la montagne et encore des jours et des jours jusqu’à ce matin…

Ce matin ? Pourquoi ? Voilà !

Tôt le matin, réveillée, mon épouse s’interroge sur ce qu’elle va bien pouvoir faire pour le dîner qu’elle donne samedi prochain. Elle se lève, prend le classeur souple muni de ses nombreuses recettes dans le tiroir où il est rangé, l’emmène vers notre lit, s’allonge et le consulte attentivement. Un peu plus tard, elle m’appelle pour me donner un aperçu de ses choix. Je m’approche et vois le classeur ouvert sur un oreiller. Mon épouse commence à me donner ses choix lorsque mon regard se pose à coté et je découvre mon alliance à quelques centimètres du classeur.

Explication : Lorsque je préparais mon crumble, le classeur était ouvert mais la couverture plastique avait le malin plaisir à se refermer doucement sur le texte que je consultais. Pour éviter ce désagrément, j’avais déplacé mon alliance assez lourde pour maintenir ouvert mon livre souple. Il est de fait que j’ai refermé mon classeur en y coinçant ma bague sans m’en rendre compte.

Voilà le mystère de la disparition du bijou évaporé, éclaircit. Quel bonheur ces retrouvailles !

Morale : Si vous avez une alliance, surtout méfiez-vous bien des Crumble !

19/03/2010

Saynète pour deux personnages...

 

bayrou-posant-pour-l-avenir.1245056318.jpgSaynète pour deux personnages dont un est sourd.

Monsieur Bayrou, monsieur Bayrou je vous parle …

Vous m’entendez ?

M’entendez-vous, monsieur ? Ah, mais ça, alors… !

Je lui parle pourtant haut et mon discours est sensé, mais il ne m’entend pas !

Vous êtes là, monsieur Bayrou ?

Pourquoi vous ne me regardez pas quand je vous adresse la parole.

Je trouve cela plutôt mal élevé, vous ne trouvez pas ?

Peut-être êtes-vous malade ?

Etes-vous malade, monsieur Bayrou ?

Rien à faire, décidemment je ne dois pas parler assez fort. Je devrais sans doute m’appliquer à mieux articuler, peut-être ?

Voilà qui est fait, j’arrrticuuule, là, c’est mieux, je devais me douter que je faisais mal mon discours.

Il ne bouge toujours pas, il regarde au loin, vraiment au loin, vers …. 2012.

Trop de distance entre la réalité et le rêve.

Entre lui et moi…

Oui, il rêve c’est pourquoi il ne m’entend pas.

J’aurais dû m’en douter.

C’est pourquoi il ne prête aucune attention à moi.

Alors je pars, je n’insiste pas. A quoi bon.

C’est ainsi que le peuple, car il s’agit de lui, s’éloigna à pas feutré faute d’avoir pu se faire entendre, laissant cet orgueilleux à ses rêves illusoires.

08/03/2010

Retour

P1020930.JPGJe reviens sur terre, j’atterris après un super séjour en montagne aux saisies. Une station très agréable avec un domaine skiable plus que suffisant avec cerise sur le gâteau trois super vraies pistes noires comme je les aime.
Pas de chute en skiant.
Le village s’étend autour d’un axe principal où l’on trouve tout ce dont on a besoin. Les immeubles ont la forme d’immenses chalets habillés de bois pour la grande majorité. Vraiment dans cette station on se sent bien.
Le temps nous a présentés toute une gamme possible de situations : neige, brouillard, froid puis soleil magnifique.
Je reviens sur terre avec plein de souvenirs.
Je reviens sur terre en me disant vivement l’année prochaine si toutefois nous sommes à nouveau invités à partager ce séjour dans cette sympathique station.
P1020958.JPGPeut-être irons-nous ailleurs, seuls ou avec des copains, à Auron par exemple.
Au diable les projets ! Bientôt le printemps et l’été et leurs joies : vélo, pic nique, baignades, barbecues,…entre amis.
Tiens si ce soir je prenais l’apéritif ?
Je suis vraiment revenu sur terre.