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09/03/2007

Quel est le rôle de l’autre dans sa propre vie ?

Quel est le rôle de l’autre dans sa propre vie ? (Julie ?)

L’homme (terme générique), ne peut vivre qu’en groupe, partant de la famille et allant en cercles concentriques vers l’extérieur et vers d’autres groupes : c’est un être sociable (hum !)
L’autre, tel que défini ci-dessus peut, être ce groupe environnemental immédiat.
Il apporte alors l’apprentissage dans tous les domaines. D’abord l’acquisition de la parole en utilisant le langage du milieu où l'enfant évolue (la langue). Cette acquisition va lui permettre d’échanger et de se constituer la plupart du temps selon son sexe et les usages de son groupe qui orientent son style de vie.
L’enfant, apprend au fur et à mesure tous les gestes de la vie en bénéficiant de l’expérience des anciens (et à notre époque, des médias)
L’autre, (le groupe), dans un premier temps, apporte les premiers éléments qui, en regard de sa personnalité vont contribuer à le diriger vers un choix qui aura pour finalité de trouver sa place dans la société, de s’y rendre utile et de prospérer.
Mais l’autre, vu dans les rapports amoureux ?
Je pense que c’est là que se situe le questionnement du titre ?
Comme dans tous les cas (famille, groupe, amis, amants ), c’est le besoin d’être aimés.
C’est également le fait de n’être pas seul et de trouver avec l’autre un partage réciproque dans une confiance totale exigée.
Je pense également, que l’on n’est jamais tout à fait autonome (le fait d'être fort mais isolé), et cela se manifeste forcément par une faiblesse qui va naturellement nous pousser à rechercher le besoin d’accaparer un autre, pour combler un manque, ou se rassurer, tout d’abord dans l’amitié.
En amour, les choses sont très différentes. L'enfant est devenu adulte et en lui de nombreux bouleversements vont modifier ses attentes.
Déjà sexuellement nous avons le désir impérieux de l’autre du fait de notre nature animale qui nous dirige vers l’accouplement pour procréer (dans la normalité animale) et en plus pour le plaisir (dans la normalité de l’humain).
Dans les rapports amoureux c’est bien plus complexe : on recherche chez l’autre, bien sûr le fait d’être aimé, mais les rapports physiques qui sont une composante importante de la rencontre et inhérents à cette situation exigent, à mon sens, une réponse très égoïste aux différents phantasmes conscients ou inconscients qui font partie de notre personnalité mais surtout pour compléter un manque que nous jugeons être vital.
En fait, l’autre, ami(e), amant(e), groupe, doivent tous exister à des degrés divers pour nous permettre de combler plusieurs manques en nous donnant accès à notre plénitude, nous rassurer, mais ces rapprochements réussis ne peuvent être que dans un rapport gagnant /gagnant pour nous permettre d’accéder au bonheur.
Facile à dire !?
Ceux qui ne sont pas heureux le sont en l’occurrence parce qu’ils sont victimes de choix malheureux dans leur vie qui peut s’en trouver de ce fait, détestable. La pression d'un groupe en est quelquefois responsable.
La question est de savoir si nous sommes aptes au bonheur par des choix intelligents et réfléchis (la bonne personne en amour par exemple).
Faire fausse route et pire s’entêter, c’est l’assurance d’une vie gâchée.
Le vrai courage est de se séparer de l’autre quand le rapport devient perdant/perdant !
Et puis tout cela serait sans compter sur ce mot détestable : l’habitude !

08/03/2007

Presse dérangeante ...

medium_La_Fontaine.jpgLa presse, (Le Canard Enchaîné) étale avec une certaine précision les acquis de chacun des postulants à la Présidence de la République, signalant en passant les minorations apportées par chacun aux valeurs réelles. Mougins, Neuilly....!
Je me demandais en pareil cas que va faire le trésor public pour présenter le redressement qui s'impose avec majoration et "+ si pas d'affinité" ?
A vrai dire je l'ignore ! Et vous, qu'en pensez-vous ?

D'ailleurs, je profite de cette note pour présenter ma candidature à me porter acquéreur de la maison de Ségolène Royal pour 270 000 euros à Mougins ( bon ! Disons un peu plus pour lui permettre de faire une affaire, j'irais jusqu'à 350 000 euros !).

Mes humanités à l'école me donne souvenance d'une certaine fable et d'une certaine "morale", voyez plutôt :

"Selon que vous serez puissants ou misérables,
Les jugements de cour vous rendrons banc ou noir."

(« Les animaux malades de la peste » de La Fontaine)

Doit-on penser cela ?

06/03/2007

L'histoire d'un éclat de rire !

medium_maupassant.jpgCe soir je viens de revoir sur la 2 « Histoire d’une fille de ferme » de Guy de Maupassant.
Cette petite histoire m’a replongé des années en arrière alors que j’avais à peine quatorze ans.
Un petit livre trouvé rangé dans le grenier de ma grand mère et qui en plus de cette histoire en contenait plusieurs autres, toutes aussi bien écrites.
J’ai encore ce livre qui a subit l’outrage des ans et s’en va s’émiettant d’une fin certaine, mais enfin il me reste, chargé de mes souvenirs adolescents.
Rares sont chez moi les objets qui témoignent de cette époque.
Je l’ai encore disais-je et je viens tout juste de le feuilleter avec la même douceur et respect qu’on traite un aïeul.
Je viens en le feuilletant de tomber sur la page 75. L’histoire a pour titre « Nos Anglais ». La page 75 se trouve presque au début de la narration. J’éclate de rire en relisant l’histoire, le même qu’à quatorze ans, je présume.
Sans plus attendre je vais vous écrire là, ces quelques lignes humoristiques très caustiques pour les anglais, que l’auteur ne semblait porter en haute estime. Je cite :

« …. D’autres habitués arrivent, tous Anglais. Un seul est gros et rouge, avec des favoris blancs. Chaque femme (elles sont quatorze) porte sur la tête un œuf à la neige. Je m’aperçois que cet entremets couvre –chef est en dentelle blanche ou en tulle mousseux, je ne sais pas trop. Il ne me semble pas sucré. Toutes ces dames d’ailleurs ont l’air de conserves au vinaigre, bien qu’il y ait, parmi elles, cinq jeunes filles, pas trop laides, mais plates sans espoir visible.
Je songe aux vers de Boulhet :

« Qu’importe ton sein maigre, Ô mon objet aimé,
On est plus près du cœur quand la poitrine est plate ;
Et je vois comme un merle en sa cage enfermé,
L’amour entre tes os, rêvant sur une patte. ».


Imaginez un instant, un adolescent lisant cela, à cette époque (ne comptez pas sur moi pour vous dire quand !), époque tout de même lointaine.
C’est excellent, ne trouvez-vous pas ?
Voilà.
Je viens tout juste de ranger mon livre avec précaution et je crois entendre un moment encore l’éclat de rire du jeune garçon que je fus.

05/03/2007

En réponse aux commentaires à "j'intéresse" ....

Lorsqu’on adopte l’idée de vivre pour les autres, on adopte aussi l’idée que les autres devraient vivre pour nous, ce qui commence à les rendre responsables à nos yeux de la façon dont on se sent.
La première chose que l’on doit faire, c’est de se rendre compte de l’aspect réducteur de cette façon d’envisager la vie.
Penser ainsi c’est faire fausse route.
C’est attendre des autres plus qu’ils ne peuvent et doivent fournir à notre endroit
Ce n’est pas à eux de vous constituer, de vous créer, ils ne peuvent de ce point de vue rien pour vous. Vous êtes le propre créateur de votre vie et il vous appartient de vous donner les moyens de vous constituer. Je sais ce n’est guère facile.