Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/10/2013

L'excellent Popeck

Popeck_en_spectacle.JPGVoilà un après-midi, ce dimanche, très divertissant. Nous étions avec un ami qui avait eu l’excellente idée de nous proposer de se joindre à lui pour aller applaudir un comique que tout le monde connait. Ce comique très particulier, âgé (77 ans), donnait son spectacle d’humour dans une grande salle au Casino de Mandelieu. Vous le connaissez, c’est sûr. Il s’agit du très drôle Popeck. Popeck avec son inimitable accent Yiddish et ses sketches très savoureux. Certains sont très connus comme « Au Tribunal» ou le « Diner chez Maxim's » d’autres un peu moins. Une grande part est laissée à l’improvisation et il ne manque jamais de s’en prendre au public avec son « On n’est pas des sauvages, tout de même !... »  Je vais vous conter une petite histoire drôle que moi, je ne connaissais pas. Dans ce sketch, il se situe dans une petite chambre. Chaque soir le voisin mets le son de sa radio très fort l’empêchant de dormir, alors il se décide d’aller frapper à la porte de ce voisin. «  Bonsoir, monsieur, je loge à coté de vous et le son de votre radio est très fort … » Les spectateurs s’attendent à une confrontation entre les deux hommes. Mais c’est là que le génie comique de Popeck intervient, il n’en est rien. Il poursuit « Monsieur, voilà,  mon poste est en panne et j’aimerai que vous montiez d’avantage  le son de votre poste et ainsi je pourrais en profiter » Puis il ajoute pour ce service je mettrais 1 euro tous les soirs à votre porte. Il fait cela puis au bout de 7 jours, il ne met plus rien. Le voisin le prie de bien vouloir continuer à le payer en échange de forcer le son de son poste afin qu’il puisse l’écouter. Bien sûr, il refuse absolument et la réaction du voisin est immédiate !  Et depuis, ajoute-t-il,  je dors très bien !  Voilà, sans le talent de Popeck, résumé ce sketch très savoureux. Vous vous doutez bien que ce fût un moment d’oubli, un moment de rire à pleurer effaçant en quelques heures la rage du mal vivre que nous imposent nos si médiocres gouvernants.

15/10/2013

Coup de gueule

montana-gant-de-boxe.jpgAlcatel-Lucent confirme la suppression de nombreux emplois en France, c’est une vieille histoire qui date déjà depuis 2009 je crois. Mais là n’est pas le cœur du sujet qui m’amène aujourd’hui à évoquer cette affaire dramatique. En fait, j’écoutais il y a deux jours France Inter, le matin et l’invité pour cette séquence était Hervé Lassalle. Ce qu’il a dit à un moment m’a, comme on dit actuellement, interpellé quelque part. Il a dit en substance qu’il lui semblait normal que les entreprises doivent se séparer des filiales qui sont les moins rentables. Cela lui a paru normal ! Il ne s’est même pas rendu compte que ce qu’il disait, fût insupportable ! Filiales moins rentables ! Donc, si je comprends bien ce qui est énoncé, les filiales auxquelles il pense ne sont pas en pertes, seulement moins rentables ! Et après cela on se permet de licencier des centaines de personnes pour que les actionnaires gagnent plus encore et bien sûr, on se moque royalement des ouvriers, employés, ingénieurs qui vont perdre leur emploi et qui eux vont devoir faire face financièrement ? Décidément le monde du travail est un monde glauque et féroce mais c’est une Lapalissade.

13/10/2013

Vocalises du bonheur

Je regardais un jour à la télévision une cantatrice faire ses vocalises la bouche grande ouverte puis coupant le son j’imaginais un instant remplir cette bouche de liquide savonneux et de voir ô miracle des centaines de bulles en sortir occupant l’espace, en somme une mélodie silencieuse : quel bonheur ! Mais hier alors que j’assistais à un concert où Mozart semblait présent, je regardais la cantatrice et je n’aurais en aucun cas voulu que ses vocalises ne puissent atteindre mes oreilles tant j’étais émerveillé par la perfection de cette voix. Oui, il y a comme ça des moments privilégiés ou le temps même semble s’arrêter. ppo152.jpgNous étions donc dans une église, église récente magnifique (ce qui est rare !), avec une acoustique quasi parfaite : une pianiste, Valérie Barrière, un baryton, Thierry Delaunay, et une soprano, Sandrine Martin. Mozart était parfaitement défendu et nous avons passé un moment merveilleux. Je dois dire que je m’étais rendu à ce concert un peu par curiosité (j’aime quand même Mozart) pour aussi accompagner mon épouse et partager avec elle ce moment-là. Un bon moment rare qui occulte un instant seulement, complètement, l’actualité si épouvantable ces temps-ci.

06/10/2013

Vous voulez une belle histoire ?

 Toujours dans cette rubrique de la photographie, je vous ai gardé le meilleur pour ce soir. « Un rêve qui s’accomplit ». En fait c’est une drôle d’histoire mais une belle histoire. Voyez plutôt.

Il était une fois (c’est comme ça que commence les belles histoires !), un jeune homme amoureux de la photographie, des photographes et par voie de conséquence des appareils photos. Souvent des appareils hors de prix et hors d’accès en regard de mes finances et de mes priorités financières. Or pour moi, une photo réussie doit être avant tout une photo piquée. Ensuite, bien sûr, saisir la bonne lumière, le bon cadrage et qu’elle est possède soit une valeur artistique ou une valeur humaine. Mais en ce qui me concerne la première priorité d’une image est tout bonnement physique, elle doit être NETTE. Linhof150.jpgC’est pourquoi très vite je suis passé aux moyens formats, tel le Mamiya 330. Une star dans ce format si on oublie les Rolleiflex ou Hasselblad.C’est pourquoi également que je me suis intéressé aux appareils professionnels. C’est l’époque où je découvre les chambres Linhof : le top du top ! Ce constructeur à l’excellente idée de mettre sur le marché un appareil de reportage le Linhof 220, un format innovant de 56x72. J’ai trouvé ce que je cherchais, mais voilà, il est hors de prix pour moi ( 6 913 francs en 1976 ! Une somme !) : je garde néanmoins la petite brochure. Les années passent. Les décennies passent, puis un jour je remarque sur ebay la mise en vente de l’appareil de mes rêves : je participe aussitôt aux enchères. Au même moment je l’écris sur mon blog. Je désespère de voir l’enchère monter encore trop pour moi. Puis arrive la fin des enchères et un peu triste de n’avoir pu réaliser mon rêve j’écris que je félicite l’heureux acquisiteur, dont le nom m’est inconnu, et combien il a de la chance….

Novembre arrive avec mon anniversaire. Nous sommes tous réunis au restaurant. A l’apéritif, les cadeaux me sont offerts. De bien belles choses. Un coli cependant me semble un peu plus volumineux et lourd. Au restaurant peu pratique. Je l’ouvre bien sûr et miracle, le fameux Linhof que je convoitais tant, dans mes mains. Je ne comprends pas. En fait, je ne comprends rien. Un de mes fils m’explique qu’ayant lu sur mon blog de quoi j’étais enchérisseur, s’était rendu aaussitôt sur ebay et affublé d’un nom d’enchérisseur fantaisiste afin que je ne puisse pas le reconnaître, avait tout fait pour être le dernier enchérisseur pour combler son père et lui permettre de réaliser son rêve.

Quelle classe ! Quelle élégance ! Très vite je l’ai pris en main, j’ai fait avec lui de belles photographies. Aujourd’hui encore, malgré que l’argentique soit passé de mode, assez souvent, j’éprouve un immense plaisir à le sortir de son sac,  le manipuler un peu comme si je manipulais une œuvre d’art. D’ailleurs, c’est une œuvre d’art !

Mais il y a un supplément inattendu au rêve : Cet appareil vient de Hollyvood et il me vient à l'idée parfois qu'il a peut-être photographié quelques jolies starlettes en mal de publicité ou quelques stars en vogue : c'est possible, non ?Linhof149 discret.JPG

04/10/2013

Nostalgie

izis-paris-des-reves_336.jpgJ’aime bien de temps à autre me plonger dans mes livres d’art photographique. Des grands des très grands photographes me rendent à la fois heureux et nostalgiques. Ce soir je rêve avec un de mes préférés, Izis. Un grands maître témoin d’une époque disparue. La photo ! C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué avec ma propre histoire : J’ai toujours aimé la photographie, surtout le noir et blanc. Lors de ma communion solennelle à 12 ans, mon principal cadeau fut un appareil photo. 1268081786.jpgNoir, en bakélite, avec une optique qui se dévissait comme la tourelle d’un char d’assaut. Le Photax, c’est son nom possédait trois vitesses le 1/25 ème, le 1/100 ème et la pose T. Bien sûr l’optique Boyer, possédait 2 ouvertures : le petit trou et le grand trou ! Le tout dans son sac de cuir. Puis par la suite vint le Foca sport, donné à un ami pour acquérir la star des 24x36, un Leica, une merveille, que je vendis trois ans après pour acheter mon premier reflex, un Alpa Alnéa, (Suisse), autre merveille à l’époque! La venue des numériques mirent fin à mon laboratoire personnel : l’argentique et toute la technique pour développer firent place à une belle imprimante photo. Le résultat : Des photos de famille, de voyages mais aucun véritable travail d’auteur. La vie est ainsi faite. Pour « faire » de la photo, il est nécessaire de flâner seul, de travailler libre, bref d’être un solitaire dans une activité à temps plein : impossible avec femme et enfants et apporter sa contribution économique à sa petite communauté. Alors je rêve avec mes grands artistes. Pensez ! J’ai 62 kilos de magnifiques livres sur ce sujet ! http://www.youtube.com/watch?v=OQJoP65nCpw