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27/10/2011

Petite confidence entre amis

 Il pleut, l’économie de notre Europe fout le camp, le chômage augmente, j’en passe et des plus alarmants, aussi me suis-je dit qu’un petit texte rafraîchissant  ne pouvait pas être mauvais, déjà pour moi. C’est pourquoi j’ai décidé de vous faire une confidence.

 Jeune, lorsque je dévisageais une fille, il y a pas mal de temps de cela, hormis son visage, sa silhouette, son allure générale,… j’étais toujours  bouleversé par un aspect particulier de son physique que je trouvais être très intime, enfin la vision d’un endroit volé bien que visible par tous. Je supposais, sans doute à tort, que personne n’avait remarqué cet emplacement physique et je n’en étais que plus heureux. Je gardais pour moi seul cette découverte émouvante et ne me lassais jamais de profiter de ma trouvaille, en somme il faut bien le dire, assez érotique.

 Le coté volé que je viens d’employer est vraiment exagéré. Je dirais plutôt un regard à l’insu du sujet d’une partie de son anatomie exposée, comme je le soulignais plus haut, à la vue de tous, donc rien de répréhensible en soi. Aucun viol ! Mon regard était doux, je dirais rêveur et non inquisiteur.

 Pour profiter de ce moment, il fallait qu’une femme marche devant soi.

 Vous pensez certainement à une partie de l’anatomie qui n’échappe jamais aux regards des hommes ?  Et bien non ! Sans la dédaigner,  je vous le dit, c’est bien un autre endroit et sans plus tarder je vais vous le nommer : il s’agit des creux poplités.  De quoi, me direz-vous ?  C’est cette région de la jambe située en arrière de l'articulation du genou. Parties dédaignées par toute femme (aucun maquillage, aucun soin particulier, le naturel même…),  mais qui dévoile dans sa marche un charme tendre et très secret. Jeune, je souriais à leurs vues, il me semblait que je partageais un peu de l’intimité de la femme qui me précédait. Les jambes en marchant se dépliaient avec élégance découvrant, pour moi, ce petit jardin secret. Et puis, assises, les jambes repliées sur elles-même, l’endroit disparaissait, se trouvait caché.

 Tout cela c’est du bavardage, je vous le concède aussi je vous propose de regarder les images qui suivent : qu’en dites-vous ? Voyez-vous ces fameux creux poplités ? N'ais-je pas raison ?

IMG_jupe-courte-pied-de-poule.jpg

Mais héjupe-courte-coton.jpglas, très vite, le jean a eu tôt fait de priver nos regards de ce gracieux spectacle et c’est pourquoi j’ai commencé à écrire mon texte par : lorsque j’étais jeune !

 Voilà un moment rose dans l’espace gris de notre époque. C’est toujours ça de pris, non ?

 

24/10/2011

Un tyran s’en va, un ‘autre’ arrive.

 

kadhafi3.jpg"Un tyran s’en va, un ‘autre’ arrive."

 La Tunisie, l’Egypte, maintenant la Lybie se sont débarrassés de leur tyran, se voit arriver un autre tyran : La charia !

« C’est eux qui voient », … comme dirait l’humoriste, mais peut-on faire à ce propos de l’humour ?  

Il faudrait demander aux femmes qui vivent dans ces pays, non ?

21/10/2011

Je me souviens, au CNAM,

 

fourastié.jpgCe bon vieux Fourastié,

 

J’étais, il y a de nombreuses années inscrit au Conservatoire des Arts et Métiers (CNAM), aux cours d'économie, entre autres, du Professeur Fourastié. Ce professeur basait son cours sur son livre « Le grand espoir du 20ème siècle ».

 

Dans son introduction, il commence par un constat qui me semble toujours fondé  :

 

« Le retard des sciences économiques et sociales sur les sciences de la matière est l’une des causes des malheurs actuels de l’humanité. La technique emporte l’homme vers des horizons imprévus. Placé entre un passé qui lui paraît entièrement périmé et un avenir inconnu, l’homme, privé des traditions, des morales et des religions qui faisaient son équilibre mental et social et n’ayant pas encore trouvé la philosophie valable pour le nouvel âge, agit au jour le jour, selon les incohérentes sollicitations du court terme » (1° mars 1976)

 

« Agit au jour le jour, selon les incohérentes sollicitations du court terme … »,  En somme naviguer à vue comme lorsqu’on est sur l’eau entouré de brumes épaisses !

 

Mais bon sang !  Avec les ordinateurs sophistiqués, les possibilités infinies des programmes les plus complexes, comment ne peut-on pas faire en sorte de prendre des décisions réfléchies dont les effets seraient prévisibles et non pas des décisions à court terme comme ces navigations embrumées  dont je parle plus haut ?

 

Une équipe de programmeurs de haute-compétence pourrait créer pour une centaine (ou plus ?), de données principales chiffrées en valeur actuelle, définir des facteurs individuels d’interaction des unes par rapport aux autres avec des coefficients variables (une valeur se verrait liée aux autres par  une centaine de coefficients différents, négatifs ou positifs, voire nuls).

 

Je m’explique : dans cette configuration de cent valeurs, vous touchez à une valeur, vous augmentez par exemple cette valeur et tout un système de calculs évolués recalcule instantanément les effets produits sur toutes les autres valeurs, en hausse ou en baisse avec une évaluation précise de l’ampleur que cette modification entraîne sur les autres valeurs. L’effet papillon en quelque sorte.

 

Pour présenter un programme cohérent et valable ce système serait garant de sa faisabilité et non le produit d’une idée ‘comme ça’ pour faire "genre".

 

07/10/2011

Retour en arrière

 

images TGV.jpgUn, deux …, et plus sans doute sont les contrôleurs attaqués ou agressés cette année dans nos trains.

Pourtant il paraît normal de faire respecter l’accès aux trains par des porteurs de billets et à seulement ceux-là, non ? Alors où est la faille ? Le laxisme (c’est peu dire) d’un contrôle à l’accès des quais ?

Alors que faire pour éviter au maximum l’accès aux compartiments de personnes en défaut de billets ?

C’est pourquoi je donne ici la recette qui à une époque assez lointaine était en usage il y a plus de trente ans et qui était acceptée par les usagers, je m’en souviens, sans histoires.

La recette tenait à quoi ?

Tout d’abord, il y avait le quai de départ dont l’accès n’était permis qu’à des porteurs de billets : l’accès était très sérieusement contrôlé par des employés, voyageur par voyageur !

Par exemple, si vous deviez prendre une ligne pour voyager, il fallait montrer votre billet à l’employé au sas d’entrée des quais de départ et à sa simple vue il vous laissait pénétrer sur le quai de départ. Personne ne pouvait aller au delà de cette limite sans s’être acquitté d’un moyen de transport.

Peut-être votre présence et votre désir d’entrer sur les quais était conditionnée parce que vous accompagniez un parent ou un ami ?

Je me souviens aussi pour ce faire, de l’existence de tickets de quai. Ces tickets, pas très chers,  vous permettaient d’accompagner vos voyageurs et par conséquent de pénétrer sur les quais.

Symboliquement ces tickets de quai, dans l’acte d’achat impératif voulu, créaient un filtre dans l’accès aux lignes, contrôle parachevé par le contrôleur présent dans le train. De plus, l’accès n’était autorisé dans l’enceinte de départ pour les porteurs de ticket de quai que s’ils pouvaient démontrer qu’ils accompagnaient vraiment des voyageurs (le fait d’être ensemble et les connaître suffisait). Ceux qui venaient pour accueillir des voyageurs arrivant n’entraient pas dans l’enceinte d’accès aux lignes, mais réceptionnaient les arrivant dans l’autre partie souvent appelée « salle des pas perdus ».

Dans notre gare il existe un contrôle très laxiste qui se fait plus sur l’allure du voyageur, semble t il, que sur la légitimité d’usage d’accès aux trains.

Pourquoi ne pas appliquer ce qui, il y a des années, était en usage et efficace?  Pourquoi ?