Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/10/2011

Retour en arrière

 

images TGV.jpgUn, deux …, et plus sans doute sont les contrôleurs attaqués ou agressés cette année dans nos trains.

Pourtant il paraît normal de faire respecter l’accès aux trains par des porteurs de billets et à seulement ceux-là, non ? Alors où est la faille ? Le laxisme (c’est peu dire) d’un contrôle à l’accès des quais ?

Alors que faire pour éviter au maximum l’accès aux compartiments de personnes en défaut de billets ?

C’est pourquoi je donne ici la recette qui à une époque assez lointaine était en usage il y a plus de trente ans et qui était acceptée par les usagers, je m’en souviens, sans histoires.

La recette tenait à quoi ?

Tout d’abord, il y avait le quai de départ dont l’accès n’était permis qu’à des porteurs de billets : l’accès était très sérieusement contrôlé par des employés, voyageur par voyageur !

Par exemple, si vous deviez prendre une ligne pour voyager, il fallait montrer votre billet à l’employé au sas d’entrée des quais de départ et à sa simple vue il vous laissait pénétrer sur le quai de départ. Personne ne pouvait aller au delà de cette limite sans s’être acquitté d’un moyen de transport.

Peut-être votre présence et votre désir d’entrer sur les quais était conditionnée parce que vous accompagniez un parent ou un ami ?

Je me souviens aussi pour ce faire, de l’existence de tickets de quai. Ces tickets, pas très chers,  vous permettaient d’accompagner vos voyageurs et par conséquent de pénétrer sur les quais.

Symboliquement ces tickets de quai, dans l’acte d’achat impératif voulu, créaient un filtre dans l’accès aux lignes, contrôle parachevé par le contrôleur présent dans le train. De plus, l’accès n’était autorisé dans l’enceinte de départ pour les porteurs de ticket de quai que s’ils pouvaient démontrer qu’ils accompagnaient vraiment des voyageurs (le fait d’être ensemble et les connaître suffisait). Ceux qui venaient pour accueillir des voyageurs arrivant n’entraient pas dans l’enceinte d’accès aux lignes, mais réceptionnaient les arrivant dans l’autre partie souvent appelée « salle des pas perdus ».

Dans notre gare il existe un contrôle très laxiste qui se fait plus sur l’allure du voyageur, semble t il, que sur la légitimité d’usage d’accès aux trains.

Pourquoi ne pas appliquer ce qui, il y a des années, était en usage et efficace?  Pourquoi ?

Les commentaires sont fermés.